Translate

16 octobre 2025

Nathalie Aubert
16/10/2025

Les masques sont tombés.
Les LR et les socialistes ont choisi leur camp : celui de la compromission.
Les premiers ont perdus leur âme, pour sauver leurs sièges et sont morts politiquement, les seconds, responsables de la décroissance et du déclin de la France, se sont vendus au pouvoir.
Plus localement, Madame Klinkert, après avoir trahi les Alsaciens, reste néanmoins fidèle à la macronie.
En votant contre la censure, elle demeure comptable de cette débâcle et devra rendre des comptes aux Alsaciens.
Place à l’alternance, rendez la parole au peuple !

15 octobre 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16
15/10/2025

France : un squatteur et 65 millions d’otages

La situation actuellement en France est complètement coincée.

Au fur et à mesure que le temps passe, plusieurs choses se mettent en place avec une quasi-impossibilité de retour en arrière.


D’un côté, nous avons un Macron adulescent dont l’ego surdimensionné ne le laissera jamais démissionner. Cet ego étant plus important que tout le reste, il fait absolument tout pour faire durer le plaisir jusqu’en mai 2027. Ce qui veut dire qu’on se retrouve avec une vingtaine de mois pendant lesquels il va multiplier les manœuvres de pure politique politicienne pour tenter de faire durer son mandat.

De l’autre côté, nous avons des politiciens sur tout le spectre politique qui comprennent de moins en moins confusément que toute proposition de gouvernement avec ce pitre dangereux est un véritable piège.

Tous ceux qui ont servi Macron se sont complètement brûlé les ailes. Tous ceux qui s’en sont approché ont subi des décotes massives dans l’opinion publique. Il apparaît donc évident que participer à un gouvernement au profit d’Emmanuel Macron relève maintenant d’une très mauvaise tactique politique, et obère énormément toute possibilité de carrière future.


Dans ce contexte, il n’y a guère que les macronistes pur jus qui peuvent encore espérer constituer un gouvernement. Le problème, c’est que ces derniers sont de moins en moins nombreux et de moins en moins éligibles : entre la perte de popularité, l’absence de réels cadors politiques dans le camp de l’extrême centre, et la multiplication des casseroles plus ou moins douteuses qui finissent par des condamnations ou des taches sur le CV, l’attrition est de plus en plus forte dans le camp macroniste.

Pour être encore macroniste actuellement, il faut véritablement être un loser particulièrement peu affûté politiquement, mais c’est avec ces chips molles et, d’autre part, des traîtres qu’un gouvernement doit se constituer. Ceci ne peut pas donner un gouvernement ni viable, ni solide.

C’est ce à quoi on a assisté pour ces derniers gouvernements, avec des individus au passif de plus en plus lourd, aux retournements de veste de plus en plus rapides et à l’absence de colonne vertébrale de plus en plus évidente. Le problème, c’est qu’on ne peut pas diriger un pays comme la France avec des mollusques, quand bien même ils adorent manger les salades servies par Macron.

Dans ce contexte, les prochaines étapes promettent d’ajouter au grotesque de la situation actuelle : rappelez-vous, l’ego de Macron lui interdira toute démission, et ce d’autant plus qu’il lui reste toujours la possibilité, qu’il finira par utiliser, de dissoudre l’Assemblée et renvoyer les députés devant leurs électeurs, dans une sorte de « mieux vaut eux que moi » typique de l’irresponsable toxique qu’il a largement démontré être sur les 10 dernières années.

Or, une dissolution de l’Assemblée, avec le climat socio-économique et politique actuel, n’est pas exactement pour Macron une façon de solidifier son avenir, au contraire : dans le meilleur des cas, une majorité absolue se dégage… et elle ne sera pas au centre. Selon toute vraisemblance et sauf à imaginer un déluge de bidouilles judiciaires et de magouilles politiciennes d’ampleur inouïe, c’est bien le Rassemblement National et ses alliés qui l’emporteraient dans ce cas.

Ce faisant, il laisse la direction d’un pays sur le point de l’effondrement à un parti qui n’aura de toute façon pas le temps de réellement en modifier la trajectoire et ce d’autant plus qu’il aura toute la presse, les syndicats et une bonne partie de l’administration qui lui seront farouchement opposés. Autrement dit, ce qui passe pour la droite en France sera passablement rôti arrivée à l’élection présidentielle de 2027.


Cependant, cette tactique de la dissolution pourrait tourner franchement au vinaigre pour Macron, à trois titres.

Le premier, c’est qu’il existe une possibilité non nulle que les élections législatives n’aboutissent pas à une majorité absolue. Le cirque pourrait donc reprendre, avec différentes variantes plus ou moins amusantes, obligeant Macron – et les Français captifs avec lui – à patauger de longs mois sans direction.

Le second, c’est que rien n’indique que, même avec une majorité – absolue ou relative – le parti ou l’alliance qui arrivera en tête à la suite de ces nouvelles élections voudra effectivement prendre le pouvoir. De façon inédite mais crédible compte tenu de l’odeur de soufre qui se dégage de l’Élysée, Macron ne parviendrait alors pas à trouver un premier ministre issu de la majorité et serait, de fait, à peu près incapable de gouverner. Il pourra toujours expliquer que le blocage provient des autres, les vilains, les méchants, les opposants veules, mais si ces derniers réclament systématiquement sa démission, le rejet de responsabilité – une spécialité de Macron – pourrait ne pas fonctionner cette fois-ci, surtout auprès de Français qui le détestent de plus en plus.

Le troisième est cependant le plus probable : chaque jour qui passe est un nouveau jour sans des décisions fermes et indispensables pour redresser l’état catastrophiques de l’État français. Autrement dit, chaque jour sans gouvernement ou au milieu des pitreries politiques actuelles est une occasion manquée de lancer des réformes en profondeur pour redonner un peu de marges de manœuvre à un pays de plus en plus proche du défaut de paiement. Une dissolution n’est qu’une nouvelle perte de temps, un très mauvais signal envoyé à tous les bailleurs de cet État impécunieux, obèse et impotent et ces bailleurs pourraient bien décider, à la suite de cette opération, d’exprimer leur ras-le-bol.

Le mandat de Macron pourrait alors prendre fin de façon abrupte.


[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]
[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Gastel Etzwane

-15/10/2025- Pour mesurer le désastre de la politique française actuelle, je vous laisse deviner l’auteur et celui qui a prononcé ce texte.
« Il est des heures graves dans l’histoire d’un peuple où sa sauvegarde tient toute dans sa capacité de discerner les menaces qu’on lui cache.
L’Europe que nous attendions et désirions, dans laquelle pourrait s’épanouir une France digne et forte, cette Europe, nous savons depuis hier qu’on ne veut pas la faire.
Tout nous conduit à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l’inféodation de la France, on consent à l’idée de son abaissement.
Il n’est plus possible que la volonté nationale, et le corps social, soient soumis aux forces impersonnelles et étrangères. Il n’est plus possible qu’un pouvoir obscur et irresponsable, émanation d’une technostructure, se substitue à la décision politique nationale.
L’Europe ne peut dispenser la France d’une politique étrangère qui lui soit propre. L’Europe ne peut servir à camoufler l’effacement d’une France qui n’aurait plus, sur le plan mondial, ni autorité, ni idée, ni message, ni visage. Nous récusons une politique étrangère qui cesse de répondre à la vocation d’une grande puissance, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et investie de ce fait de responsabilités particulières dans l’ordre international.
C’est pourquoi nous disons NON.
NON à la politique de la supranationalité.
NON à l’asservissement économique.
NON à l’effacement international de la France.
Favorables à l’organisation européenne, oui, nous le sommes pleinement. Nous voulons, autant que d’autres, que se fasse l’Europe. Mais une Europe européenne, où la France conduise son destin de grande nation. Nous disons non à une France vassale dans un empire de marchands, non à une France qui démissionne aujourd’hui pour s’effacer demain.
Puisqu’il s’agit de la France, de son indépendance et de l’avenir, puisqu’il s’agit de l’Europe, de sa cohésion et de sa volonté, nous ne transigerons pas. Nous lutterons de toutes nos forces pour qu’après tant de sacrifices, tant d’épreuves et tant d’exemples, notre génération ne signe pas, dans l’ignorance, le déclin de la patrie.
Comme toujours quand il s’agit de l’abaissement de la France, le parti de l’étranger est à l’œuvre avec sa voix paisible et rassurante. Français, ne l’écoutez pas. C’est l’engourdissement qui précède la paix de la mort.
Mais comme toujours, quand il s’agit de l’honneur de la France, partout des hommes vont se lever pour combattre les partisans du renoncement et les auxiliaires de la décadence. Avec gravité et résolution, je vous appelle dans un grand rassemblement de l’espérance, à un nouveau combat, celui pour la France de toujours et l’Europe de demain. »


Texte rédigé par Pierre Juillet et Marie-France Garaud.
Prononcé par Jacques Chirac le 6 décembre 1978 : l’appel de Cochin.

[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]

14 octobre 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Pierre Duriot

En l’absence de « rupture », le RPF a des solutions

-13/10/2025- L’art habituel de prendre les Français pour des ânes, faire croire qu’il y aura une « rupture », reprendre les mêmes, y ajouter quelques « indépendants », qui sont déjà mouillés jusqu’au cou avec la Macronie et présenter la mixture comme une nouveauté alors qu’on a raclé le fond de la gamelle. Ils sont indécrottables et ne peuvent se résoudre à faire autrement, avec d’autres hommes, que ce qui nous a menés à la ruine. Fort heureusement, personne ne se laisse prendre au piège, même avec ces médias, toujours occupés à faire le service après-vente, qui nous mettent en avant leurs outsiders Edouard Geffray qui est en réalité un homme de l’appareil qui a conduit les résultats scolaires là où ils sont, dans les derniers du classement PISA, ou Laurent Nunez, cité lors des affaires avec Benalla. Comment on-t-ils pu penser que ça pouvait passer ?
Marine Le Pen s’est résolue à appliquer, enfin, la recette soufflée par le RPF : faire tomber les unes après les autres les créatures de Macron afin de le pousser soit à partir, soit à revenir devant les urnes. On ne voit pas d’ailleurs en quoi on devrait attendre de voir ce que ces faux nouveaux vont faire, ce sont les mêmes et ce qu’ils vont faire, on le sait déjà : la même chose.
Braun-Pivet attend impatiemment un gouvernement pour que les députés se « remettent au travail » et continuent à pondre des lois, des règles, qui s’ajoutent à celles déjà pléthoriques de l’Europe. Au RPF, nous sommes toujours force de proposition constructive et nous suggérons à nos députés, plusieurs types de travaux : examiner quels lois et règlements on peut supprimer. Voir de quels étages du millefeuilles administratif on peut se passer. Chercher les dépenses inutiles et fumeuses en direction de l’étranger et qu’on peut supprimer. Voir quelles niches fiscales on peut supprimer. Dénicher les agences gouvernementales qui ne servent à rien et les supprimer. S’atteler à trouver des moyens de lutter contre les fraudes sociales et fiscales. Recenser tous les gens qui n’ont rien à faire en France, ils sont environ un million et organiser leur départ sans possibilité de retour. Plancher sur un budget rationalisé en direction de « l’intérêt des Français », comme l’ajoutent ces derniers jours d’inénarrables politiciens professionnels, qui avouent, par ricochet, que justement, rien n’a été fait jusqu’à présent, dans l’intérêt des Français.
On leur reprécisera que depuis Pompidou, il faut « arrêter d’emmerder les Français », que personne n’a voté pour accueillir des millions d’Africains, que personne n’a voté pour l’arrêt des moteurs thermiques, que personne n’a voté pour payer plus cher son gasoil et son électricité, que personne n’a voté pour voir disparaître les services publics, que personne n’a voté pour qu’on enseigne la sexualité des adultes aux enfants de primaire et que tout cela serait parfaitement possible si la gestion se faisait justement dans « l’intérêt des Français ».


[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]

13 octobre 2025

Yves Hemedinger

-12/10/2025- Comme je l’ai écrit il y a deux semaines, je n’ai plus aucune appartenance partisane et l’évolution des derniers jours me conforte dans cette décision.
Cela ne veut pas dire que je renie mes convictions gaullistes, elles restent, depuis mes 16 ans et mes premiers engagements, le fil conducteur de mes prises de position.
J’étais RPR et je le reste !
Comme je ne suis ni une girouette ni un opportuniste (j’ai beaucoup d’autres défauts) je n’ai pas l’intention de rejoindre un autre mouvement.
Désormais, ma seule et unique étiquette, c’est Colmar.
Et ma boussole, c’est le bien commun des Colmariens.

12 octobre 2025

Elisabeth Spitz


Des bouts de soi s’échappent chaque jour.
On ne retient pas l’éphémère
ni les vagues de la mer.
Dès que c’est possible,
essayer de pardonner,
oser changer de logiciel,
mettre au pluriel,
faire éclater les scénarios partiels,
et garder son essentiel confidentiel.
Même pendant l’orage,
admirer la beauté du ciel.
Même si ça brûle,
préférer l’ardeur à la tiédeur.
Eric Nieder

11 octobre 2025

Yves HEMEDINGER
11/10/2025

Discours de la méthode

Gouverner, ce n’est pas imposer, c’est écouter, comprendre et agir.
La bienveillance sans manipulation plutôt que le machiavélisme sans constance !
Pour moi, la gouvernance, c’est d’abord l’écoute.
Lorsque j’étais à la mairie (et depuis) j’ai privilégié une méthode fondée sur la proximité et le dialogue : être présent sur le terrain, réellement, pour comprendre les attentes de chacun, les noter. Et non pas seulement pour faire des photos.
À cela s’ajoutaient des outils d’échange et de réflexion que j’avais mis en place à l’époque : le Conseil municipal des enfants, le Conseil des sages, le Conseil économique, social et environnemental, ou encore les Conseils de quartier, auxquels vous avez été nombreux à participer.
Ensuite vient le temps de la décision, une décision réfléchie et expliquée en toute transparence.
Mais il existe une étape trop souvent oubliée : celle de l’évaluation. Car une décision, si elle ne produit pas les résultats escomptés ou si la situation évolue, doit pouvoir être adaptée.
C’est cette manière de faire humaine, sincère et responsable qui continue de guider ma vision de l’action publique.
DNA Colmar - Guebwiller
11/10/2025

Cette semaine, Yves Hemedinger expliquait dans nos colonnes sa stratégie pour recueillir les avis des Colmariens : en allant à leur contact. « Le matin je prends des cafés dans trois bars différents, le soir je fais pareil, mais avec des bières. » Cela s’appelle une diététique. Est-elle idéale pour garder « Les idées claires », nom de son association ? Et a-t-il ce même régime en se rendant dans trois restaurants tous les jours ? Si c’est le cas, on espère qu’il ne prend pas une choucroute à chaque fois.

9 octobre 2025

Yves Hemedinger

-9/10/2025- On est chez les fous ! Personnellement, cela ne fait qu’accélérer mon écœurement de cette politique-là et des partis politiques.
Pendant le débat sur la réforme des retraites, la France a connu plusieurs centaines de milliers de manifestants dans les rues.
Des dégradations, des policiers blessés, des semaines de tensions et de désordre.
Les macronistes, arc-boutés sur la seule « grande » réforme du quinquennat, affirmaient alors que c’était « cette réforme ou la fin des retraites », « la seule façon de réaliser des économies indispensables pour éviter la faillite du pays ».
Plutôt que d’écouter le peuple, ils ont choisi le passage en force.
Le 49.3 est venu clore le débat, balayant toute opposition.
Et aujourd’hui, les mêmes oui, les mêmes envisagent de suspendre cette loi.
Non pas parce qu’ils auraient changé d’avis, mais parce que leurs postes sont en jeu.
Consternant. Tout simplement.
Des grands malades !