Translate

17 mai 2022


­
­Un souci pour vous déplacer ?

­Nous vous proposons un service de livraison en Vélo Taxi sur le secteur de Colmar par l’intermédiaire de Stéphane Jordan.

Vous pouvez passer vos commandes
- par mail : magasin@sonnebluem.fr
- par téléphone : 03 89 24 08 72
­


­
Livraison offerte à partir de 80€ d’achats (sinon 5€ de frais de livraison).
­
Coopérative Sonneblüem
7 rue du Grillenbreit
68000 COLMAR

Michel Spitz

INAUGURATION DE LA MAISON ALBERT SCHWEITZER

Ma rencontre avec l’Association Internationale Schweitzer Lambaréné se déroule pendant le chantier de construction du musée de l’ambulance alpine à Mittlach : lieu de mémoire, centre d’interprétation qui révèlent le déroulement d’une importante partie de la guerre de 1914-1918 dans le massif proche… C’est précisément pendant le conflit que le théologien philosophe alsacien élabore sa pensée du « respect de la vie ». Albert Schweitzer a été le premier à utiliser la formule définissant le « Respect de la vie » pour fonder une éthique qu’il voulait élémentaire et universelle. « Je suis vie qui veut vivre, entouré de vie qui veut vivre », voilà ce qui, selon lui, devrait s’imposer de façon claire et immédiate à chaque conscience. Il y a derrière cette phrase, qui fait du respect de notre propre vie et de celle des autres deux choses absolument inséparables, beaucoup plus qu’une pensée écologique.
Si les questions à résoudre initialement apparaissaient simples : mettre en conformité aux règles d’accessibilité et accueillir la collection africaine sur le site en construisant une annexe sur le site, la mise en pratique sur le terrain était loin d’être évidente.
La silhouette emblématique de la maison Schweitzer de Gunsbach, mangée par le lierre – et connue de tous – se devaient de conserver son caractère. Albert Schweitzer l’a faite construire en 1928. Il y séjournera pendant plus de trente ans. Depuis 1967, la maison est ouverte au public, lieu de diffusion de la pensée d’Albert Schweitzer, « Maison des Illustres ». Abritant également les archives et des appartements privés, l’espace muséal a été restreint à deux pièces, conservées dans leur état d’origine : chambre/cabinet de travail et salon de musique, dont le contenu n’est vraiment compréhensible que par une visite guidée...
Le projet s’est concrétisé autour d’un parcours scénographique en distinguant les contenus sur deux corps de bâtiment :
- La maison organise un parcours biographique sur la vie et l’œuvre avec, comme fil conducteur, l'ouvrage « Souvenirs de mon enfance ». Un parcours chronologique se déploie au fil des différentes pièces de la maison en recherchant une préservation du caractère des éléments originels. La chambre-bureau, principal espace de vie d’Albert Schweitzer lorsqu’il était à Gunsbach, est préservée intégralement dans son état d’origine.
- Une extension gère tous les aspects fonctionnels, accueil, distribution verticale, salle pédagogique... Elle est consacrée à son éthique du « Respect de la vie ». De vastes espaces ouverts, perméables entre eux, abordent de façon immersive et animée les différents aspects de sa philosophie. Sur les parois périphériques sont évoqués les thématiques de respect de toutes les formes de vie : monde animal, monde végétal, de l’infiniment grand (le cosmos), à l’infiniment petit (les micro-organismes).
À l’heure où les démons de la guerre continuent de gronder à nos portes, sans doute, est-il temps de se souvenir de l’enseignement d’Albert Schweitzer. Il touche, avec une étonnante modernité, son éthique et le respect de la vie. Puisse son action inspirer nos propres vies !
Projet MSA Architectes, Mireille Kintz muséographie.
[14 mai 2022]









Flavien Ancely Frey

Ça y est !
La gauche part unie et plus mobilisée que jamais à Colmar et en Plaine du Rhin, pour porter l'espoir immense de l'avenir en commun !
Dépôt de candidature validé ce matin par les services du Préfet du Haut-Rhin.
Je suis immensément fier de m'engager aux côtés d'Aïcha Fritsch (NUPES) en qualité de candidat suppléant.
Venez défendre avec nous un projet passionnant et crédible pour transformer durablement le réel, par la planification écologique et l'organisation du retour des services publics (hôpitaux, éducation, énergie).
REJOIGNEZ-NOUS !

Vous pouvez dès à présent nous écrire à l'adresse mail suivante :
catherine.bassetdron@gmail.com
39ème Foire Eco Bio d'Alsace
du 26 au 29 mai 2022


Elle est LE rendez-vous en la matière, aussi incontournable qu'indispensable, la Foire Eco Bio revient en 2022 du 26 au 29 mai au Parc des Expositions et Centre des Congrès de Colmar.

Tout comme l'association Eco Bio Alsace qui porte cet événement, la Foire Eco Bio prône un objectif clair : sensibiliser et accompagner un large public à la protection de l'environnement et du vivant, dans un esprit de solidarité et de promotion de la culture. Pour cela, le public retrouvera une offre riche et variée d'exposants, mais également d'animations et de services.

voir le site



12 mai 2022

ANTI PASS COLMAR 68

Musée Unterlinden

Printemps du Retable

Les restaurateurs à l’œuvre !




Les vendredis 13 et 20 mai, Anthony Pontabry, restaurateur passionné échange avec vous autour des différentes opérations de restauration menées depuis 5 ans sur les panneaux peints et les encadrements du Retable d’Issenheim.

Horaires : 15h, 15h30, 16h
Tarif : Entrée du musée
Lieu : Chapelle

En savoir plus


Nuit européenne des musées
La classe, l’œuvre !




Venez flâner, discuter et échanger en couple, en famille ou entre amis autour des collections du musée accompagnés par les élèves de l’Académie de Strasbourg. Le temps d’une soirée, ils vous guideront au cœur du musée afin de vous faire partager leurs connaissances, leurs émotions et leur joie d’être les médiateurs du Musée Unterlinden.

Le Café-Restaurant Schongauer sera ouvert pour l’occasion de 19h à 22h.

Date : Samedi l4 mai
Horaire : 19h à 22h
Tarif : Entrée gratuite
Lieu : Ensemble du musée

En savoir plus

11 mai 2022

Marie HAFFNER

Une autre vision de la thérapie

Cette semaine Curio’Cité vous emmène au CPA (Centre pour Personnes Âgées) de Colmar où une artiste de l’association Le MUR a réalisé une fresque en collaboration avec certains patients. Dans la cour de l’unité cognitivo-comportementale, qui accueille des personnes atteintes, entre-autres, de la maladie d’Alzheimer, Marie HAFFNER, enseignante de métier, a en effet donné des couleurs à un mur de 12 mètres de long. Des végétaux aux couleurs flamboyantes ont ainsi remplacé le monochrome, le tout parsemé de détails graphiques, en partie complétés par les patients de l’unité. Un échange unique pour la jeune artiste, et une démarche thérapeutique intéressante pour les soignants, comme nous l’explique le Dr MICHEL, responsable du pôle gériatrie des Hôpitaux Civils de Colmar.

Stéphanie Villemin

J’ai l’honneur de vous annoncer ma candidature aux élections législatives dans la 3ème circonscription des Vosges en vue des élections des 12 et 19 juin prochains. Je suis très heureuse de la confiance que le Président de la République a bien voulu m’accorder pour défendre son programme sur ce territoire. Je serai à votre rencontre dès demain et tout au long des prochaines semaines.



9 mai 2022

Le Torchis

Défendre l’Alsace ! (1)




La défense de l’Alsace est un acte politique. Comme tout acte politique, il a besoin d’un cadre et celui-ci est soit un parti, soit un mouvement, soit une association. N’oublions pas que seul le législateur peut changer le statut de l’Alsace, personne d’autre.

Quel cadre d’actions ?

On peut avoir de l’influence sur le législateur en militant dans une association mais celle-ci restera toujours d’une faible portée politique. Le cadre le plus approprié reste encore le parti politique dont la raison première est d’exercer un jour le pouvoir grâce à ses représentants au Parlement. S’agissant de l’Alsace, nous avons chez nous toute la palette des partis nationaux français avec cependant un plus que constitue la présence sur l’échiquier, du parti régionaliste qu’est Unser Land.

Quand on parle de défendre l’Alsace, il s’agit de militer pour ce que l’Alsace aurait déjà pu être dès 2013, à savoir une collectivité à statut particulier comme l’était le projet du Conseil d’Alsace.

Le projet

Ce projet avait été conçu et élaboré durant quatre années grâce au travail des socioprofessionnels du Conseil économique et social, (CESA) de feu la Région Alsace qui avait abouti à un avis retentissant en juin 2007. Cet avis avait sonné le début d’un débat politique qui s’était achevé par l’organisation d’un référendum en avril 2013. Entre-temps, les politiciens alsaciens avaient mis deux ans, à partir de 2011, pour accoucher d’un projet qu’ils ont présenté aux Alsaciens en leur demandant de se l’approprier en seulement deux mois…

Le spectacle auquel avaient assisté les Alsaciens, depuis la querelle du siège jusqu’aux prises de positions contradictoires des uns et des autres, avait achevé de les convaincre que cette grande confusion ambiante ne les conduirait pas aux urnes.

En faisant abstraction des extrêmes qui étaient et sont toujours opposés à ce statut particulier de l’Alsace, force est de reconnaître que ni la majorité alsacienne, ni le parti socialiste, très divisé et sans consigne de la part de la rue de Solférino, n’ont été capables de promouvoir ce projet alsacien imaginé à l’époque par les Alsaciens eux-mêmes.

L’objectif était de doter l’Alsace d’une structure institutionnelle unique en France (la Corse mise à part) qui lui aurait permis d’élaborer ses politiques publiques d’une façon plus efficace et plus transparente pour le citoyen-électeur-contribuable. Cela aurait été l’acte 1 d’une décentralisation asymétrique en France avec un système imaginé, élaboré et choisi par les habitants d’un territoire français emblématique.

Les grands partis nationaux n’ont donc pas été au rendez-vous et ne le sont toujours pas.

Les partis nationaux hors-jeu

Que l’on songe aux conflits qui les traversent encore aujourd’hui avec par exemple celui entre Frédéric Bierry à la tête de la CEA et Jean Rottner à la tête du Grand Est alors même qu’ils sont tous les deux, responsables LR.

En militant pour l’Alsace dans le cadre de ces partis nationaux, on est forcément soumis à ces contraintes d’enjeux internes et de pressions parisiennes qui ont très peu à voir avec l’Alsace. De ce fait, il devient très difficile, surtout pour un élu ou un responsable appartenant à ces formations, d’exercer une influence pour promouvoir une collectivité alsacienne à statut particulier au sein de sa formation.

C’est pourtant le désir profond des Alsaciens concrétisé par le résultat sans appel (92% de oui) de la consultation citoyenne organisée par F. Bierry très récemment. De mon point de vue, les partis nationaux actuels sont désormais hors-jeu sur ce sujet.

La REM du président de la République est peu ou prou dans la même situation malgré l’avènement de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA) en 2021. La majorité présidentielle n’a toujours pas apporté la preuve qu’elle prend la décentralisation au sérieux, c’est même tout le contraire.

Le feu au lac

N’oublions pas finalement qu’après ses bons scores lors des élections régionales de 2015, c’est l’exploit réalisé lors des législatives de 2017, par un candidat d’Unser Land avec sa qualification au deuxième tour et ce pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, qui a été le point de départ d’une prise de conscience des élus de la majorité alsacienne face à la montée du mécontentement de beaucoup d’Alsaciens qui se considèrent comme des « incorporés de force » dans le Grand Est.

C’est donc, en partie, parce qu’il commençait à y avoir « le feu au lac » qu’a été enclenché le processus qui devait mener à la loi Alsace de 2019 puis à la création de la CEA en janvier 2021.

Les partis nationaux ayant d’autres préoccupations que le sort de l’Alsace avec en prime des dissensions internes, il ne resterait donc plus qu’une option efficace pour la défendre, celle d’un parti alsacien, en l’occurrence Unser Land.

C’est ce que nous examinerons dans un prochain article…

(1) Lire à ce sujet l’ouvrage « L’Alsace malgré elle » paru aux éditions de la Nuée Bleue en mai 2021.

L’Alsacien


Eric Vial

Le sens des priorités

Merci. Merci. Je suis régulièrement interpellé dans la rue par des lecteurs qui me « félicitent pour mes articles et mon courage ». La vérité c’est qu’en politique, je ne comprends pas tout.
Par exemple, je n’ai toujours pas compris, comment avec 660 milliards de dette, une croissance nulle, une inflation galopante, l’annonce que 51 % des Français n’arrivent pas à boucler leur fin de mois, que le salaire médian se trouve à 1750 €, que les salaires n’augmentent pas, et que la pauvreté générale s’accroît touchant particulièrement les mamans solos… Comment se fait-il donc que dans le même temps, l’État soit capable de livrer pour près de 3 milliards d’aides et d’armes pour faire la guerre ?
Il y aurait donc de l’argent pour des causes mais pas pour d’autres, c’est cela ?
Le bien-être de TOUTE la population française ne devrait-il pas être une vision et un objectif partagé, en PRIORITÉ ? C’est pourtant l’inverse qu’on nous annonce : « le pire est devant nous », « il y aura peut-être des famines ».
Emmanuel Macron avait déclaré en 2017 : « ma première bataille c’est le logement, un logement digne. Je ne veux plus voir personne d’ici la fin de l’année, des femmes et des hommes, dans les rues ». 3 milliards d’€ pour le logement ce serait bien aussi, non ?
« Démagogie ! » vont crier les défenseurs de la politique actuelle lorsqu’ils liront mon texte.
« Ah bon ? Nous ne croyons pas », répondra le peuple dont apparemment tout le monde se fiche.
Quand on veut trouver de l’argent, on peut. Alors, il est temps d’agir aussi pour la France !