DNA éco-consommation : Chauffe qui peut ! Quelle source d'énergie pour demain ?
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17 mars 2021
Gérald Bronner
Le Monde :
⇒ https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/03/17/suspension-du-vaccin-d-astrazeneca-les-reponses-aux-questions-que-vous-nous-avez-posees_6073475_4355770.html
"A l'échelle des connaissances et des données actuelles (je ne dis pas que cela ne sera pas différent demain) cette décision est une erreur. Pourquoi ? Parce que les cas signalés de thromboses ou d’embolies pulmonaires (très rares si l'on considère les 17 millions de vaccinés) ne paraissent pas statistiquement être distinguables de ce qu'il se produit habituellement dans la population (selon l'OMS). En d'autres termes, lorsque l'on vaccine des millions de personnes, certaines d'entre elles vont, par simple coïncidence, faire une thrombose ou se casser une jambe. Seulement voilà, certains constatant la coïncidence de la vaccination et d'un grave accident de santé vont spontanément établir un lien de causalité. (...). Que le pouvoir politique se fasse le relais d'une telle conclusion même par "précaution" me navre. Pour deux raisons, la première est que le retard vaccinal sera sanctionné très concrètement par un risque de morts supplémentaires. La seconde est que même si cette suspension ne vaut que jusqu'à jeudi, elle laissera peut-être des traces durables dans les esprits qui on le sait, dans le doute s'abstiennent parfois / souvent. La presse a bien entendu servi de chambre d'échos à cette erreur de raisonnement. Une fois de plus on focalise collectivement notre attention sur les risques (improbables) de notre action sans regard pour les risques (certains) de notre inaction. C'est là tout le déséquilibre du principe de précaution lorsqu'il s'applique mal..."


Le Monde :
Suspension du vaccin d’AstraZeneca : les réponses aux questions que vous nous avez posées
⇒ https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/03/17/suspension-du-vaccin-d-astrazeneca-les-reponses-aux-questions-que-vous-nous-avez-posees_6073475_4355770.html
Les « chuchotements » - L'ALSACE/DNA - 15/3/2021
Présentation du livre :
Ces trente dernières années, l’Alsace a connu d’un point de vue institutionnel un débat riche et quelque peu mouvementé. Ce débat fera de l’Alsace la seule Région française ayant eu l’opportunité historique entre 2007 et 2013, de pouvoir imaginer elle-même une organisation territoriale originale devant lui permettre de produire d’une manière plus efficace ses politiques publiques.
Les choses s’étaient considérablement accélérées dès juin 2007 suite à un coup de tonnerre dans le ciel politique alsacien avec le vote par le Conseil économique et social d’Alsace, d’un avis qui prônait ni plus ni moins que la fusion de la Région Alsace avec les deux Départements Alsaciens en un « Conseil d’Alsace » regroupant toutes leurs compétences.
C’était la première fois qu’une assemblée alsacienne se prononçait sur un tel sujet qui divisait les milieux politiques alsaciens et était même considéré comme tabou par beaucoup d’élus depuis qu’Henri Goetschy, sénateur et président du Conseil général du Haut-Rhin, avait évoqué pour la première fois une fusion des deux Départements alsaciens en 1983.
L’avis du CESA eut un retentissement médiatique aussi bien régional que national et on peut considérer que c’est à partir de ce moment-là que la parole des femmes et des hommes politiques alsaciens ainsi que de beaucoup d’autres, s’est vraiment libérée sur ce sujet.
Après juin 2007, une période de vifs et riches débats politiques s’est installée en Alsace jusqu’à la décision d’organiser un référendum pour donner la parole aux Alsaciens. Ce référendum qui eut lieu le 7 avril 2013 se solda par le rejet du Conseil d’Alsace, compte tenu de la trop faible participation et d’une majorité de « non » dans le Haut-Rhin.
Le 16 janvier 2015 ce fut la promulgation de la loi créant les grandes Régions dont la Région Grand Est qui regroupait les trois Régions qu’étaient l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne. La Région Alsace disparaissait et ne subsistaient alors que les deux Départements alsaciens. Suite à la promulgation de la loi NOTRe en août de la même année, toutes les compétences régionales alsaciennes étaient désormais exercées par la Région Grand Est.
Enfin le projet de la Collectivité européenne d’Alsace (CeA) fut porté par les élus des deux Départements à la tête desquels se trouvaient les deux présidents, Brigitte Klinkert pour le Haut-Rhin et Frédéric Bierry pour le Bas-Rhin.
La CeA a vu le jour le 1er janvier 2021 tel que prévu par une loi promulguée le 2 août 2019.
C’est une partie de cette histoire ainsi que ses conséquences que je raconte, ayant vécu de l’intérieur, la genèse et l’aboutissement de l’avis des socioprofessionnels du CESA en ma qualité de président de la commission « gouvernance » chargée d’élaborer l’avis de juin 2007.
On se rendra compte que notre travail, s’il a été passionnant, n’a pas été un long fleuve tranquille puisque tout au long des quatre années qui furent nécessaires pour aboutir à notre avis, nous avons dû travailler et avancer malgré des pressions, des retournements et certains coups tordus.
Ayant activement participé à la campagne du référendum de 2013 sur les réseaux sociaux, je me livre également à une analyse des raisons de son échec ainsi qu’à une critique de la pertinence de la Région Grand Est dont je mets l’avenir en doute compte tenu de l’avènement de la CeA qui ne manquera pas de créer des tensions en son sein…
Ce livre est un témoignage fidèle et documenté de ce à quoi j’ai participé durant toute cette période riche de rencontres intéressantes ainsi que d’anecdotes surprenantes et révélatrices sur le comportement de certains de nos élus alsaciens.
Dans la perspective des prochaines élections régionales et départementales de juin prochain, ce récit permettra aux Alsaciens de resituer l’Alsace d’aujourd’hui dans son contexte historique récent et de comprendre comment nous en sommes arrivés là…
16 mars 2021
Galvanisé par le projet de construction d'un hôtel-spa 5 étoiles, Eric Straumann a émis le souhait de « faire de Colmar le Baden-Baden alsacien ».
Chiche !
Si c'est pour ne plus avoir de rues encombrées par ça !
⬦ On en est loin quand on voit l'offre commerciale du centre-ville... N.P.
⬦ C'est affligeant ces étalages (cigognes venues de Chine) ! JMB
⬦ Bien sûr Rolex, Vuitton, Chanel, restaurant étoilé et hôtel 5 étoiles et après, quand les bobos colmariens seront entre eux, ils feront quoi ? P.M.
Chiche !
Si c'est pour ne plus avoir de rues encombrées par ça !
COMMENTAIRES
⬦ On en est loin quand on voit l'offre commerciale du centre-ville... N.P.
⬦ C'est affligeant ces étalages (cigognes venues de Chine) ! JMB
⬦ Avec le tourisme VIP, la donne n'est pas la même, les exigences, les offres sont forcément différentes. I.I.
⬦ Bien sûr Rolex, Vuitton, Chanel, restaurant étoilé et hôtel 5 étoiles et après, quand les bobos colmariens seront entre eux, ils feront quoi ? P.M.
⬦ Encore moins de parking et plus de nuisances pour les locaux mais c'est pas grave, ça ramène du fric. R.S.
⬦ L'avenir n'est plus dans le tourisme, mais dans l'industrie ! ADV
⬦ Pourquoi venir en centre-ville, alors qu'il y a les mêmes magasins, même marques partout ? G.V.
⬦ Le problème c'est qu'il y a de moins en moins de personnes qui vivent en centre-ville. Les appartements du centre sont remplacés par des locations pour touristes. (...) Colmar va devenir un parc d'attractions avec des hôtels pour toutes les bourses. Sauf que depuis, le covid-19 est passé par là. Est-ce encore utile ? G.V.
⬦ L'avenir n'est plus dans le tourisme, mais dans l'industrie ! ADV
⬦ J’aimerais comprendre pourquoi les gens ne viennent plus en centre-ville. Que faut il faire pour que les gens reviennent en centre ville ? E.T.
⬦ Pourquoi venir en centre-ville, alors qu'il y a les mêmes magasins, même marques partout ? G.V.
⬦ Il faudrait sonder :
1. Pourquoi allez-vous dans les zacs ?
2. Quand vous venez en centre-ville, c'est pour quelles raisons ? R.R.
⬦ Qui dit plus de tourisme et plus de touristes dit plus de nuisances, dit augmentation de l’immobilier et par conséquence hausse des loyers et par effet les habitants locaux quittent la ville car trop cher!!! Il n’y a qu’à voir dans toutes les autres villes touristiques en France où en Europe!!! Des villes telles que Barcelone, Madrid, Rome et d’autres ont décidé de réguler le tourisme et les offres de location par des plateformes pour justement que l’immobilier n’augmente encore et fasse fuir les habitants des villes et centres-villes et pour qu’elles ne deviennent pas que des villes dortoirs!!!! J.M.
Isabelle Kieffer
• Rejoignant B. Friedrich je dirais que la pitoyable cérémonie des Césars ne donne guère envie de soutenir les acteurs, ces enfants gâtés aux discours consternants, grossiers, artificiels, mais le cinéma, ses « petites mains », oui.
La vulgarité et l’humour minable de M. Foïs, de L. Laffite, la mauvaise humeur de C. Mastroianni, la prétention d’I. Huppert... J’ai été moins choquée par la nudité de C. Masiero que par la faute d’orthographe dans son dos.
• Éric Straumann donne un coup de pouce aux personnes qui n’ont ni portables, ni internet ou les maîtrisent mal pour les aider à prendre le RV vaccinal. Initiative à saluer.
• Le stationnement à Colmar : redoutable serpent de mer. Des ajustements, modifications sont toujours possibles, l’héritage Meyer est lourd. Des « zones bleues » plus étendues près de l’hyper-centre, un tarif résidentiel vraiment préférentiel pour les Colmariens, dans les parkings souterrains proches du centre (Josse, Montagne verte, Mairie) qui, sans les touristes, doivent être bien vides en ce moment ?
• Rejoignant B. Friedrich je dirais que la pitoyable cérémonie des Césars ne donne guère envie de soutenir les acteurs, ces enfants gâtés aux discours consternants, grossiers, artificiels, mais le cinéma, ses « petites mains », oui.
La vulgarité et l’humour minable de M. Foïs, de L. Laffite, la mauvaise humeur de C. Mastroianni, la prétention d’I. Huppert... J’ai été moins choquée par la nudité de C. Masiero que par la faute d’orthographe dans son dos.
• Éric Straumann donne un coup de pouce aux personnes qui n’ont ni portables, ni internet ou les maîtrisent mal pour les aider à prendre le RV vaccinal. Initiative à saluer.
• Le stationnement à Colmar : redoutable serpent de mer. Des ajustements, modifications sont toujours possibles, l’héritage Meyer est lourd. Des « zones bleues » plus étendues près de l’hyper-centre, un tarif résidentiel vraiment préférentiel pour les Colmariens, dans les parkings souterrains proches du centre (Josse, Montagne verte, Mairie) qui, sans les touristes, doivent être bien vides en ce moment ?
15 mars 2021
Bernard Friedrich
14 mars 2021
« Il faut aimer la vie pour planter des arbres. Il en est qui n’aiment que le pognon. Ils plantent donc des horodateurs. »
B. Rodenstein (4 octobre 2019)
L'article de Nicolas Pinot sur la prolifération des parcmètres à Colmar (L'ALSACE/DNA du 11/3/2021) a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Sans grande surprise, on retrouve une forte majorité d'insatisfaits, parmi lesquels :
- Ceux qui manifestent leur mauvaise humeur, sans entrer dans les détails :
« C'est devenu n'importe quoi, sans déconner. » F.T.
- Ceux qui préfèrent faire leurs courses ailleurs :
« Super, heureusement que la zone commerciale de Houssen n'est pas loin. » LMP
« Ne pas aller au centre-ville ne me manque pas, et puis, on est si vite à Sélestat où le stationnement reste raisonnable. » S.C.
Ce à quoi une internaute répond :
« mdr, l'essence est gratuite, non ? Vraiment n'importe quoi. » B.S.
- Les résignés :
« Habitant le centre-ville et n’ayant pas de garage ni de place privée à mon domicile, je n’ai pas eu d’autre choix que de prendre l’abonnement à 15 €... » E.W.
- Ceux qui ont l'impression de se faire plumer :
« Bien contente de ne plus y travailler, assez payé de prunes pour bosser, pff... tout pour le fric et puis Colmar, c’est devenu nul. » S.C.
« Colmar la pompe à fric... » A.J.
« Du fric du fric du fric. » M.K
- Les exilés :
« Bien contente d’avoir fui Colmar... » P.B.
« Colmar ... Très belle ville... Quand on n'y habite pas. » C.K.
« Colmariens de souche, nous sommes partis vivre à Labaroche. Je ne mets plus les pieds en ville sauf pour aller au P.M.C. et je me gare au parking de la Montagne Verte en profitant de l'heure gratuite... ce n'est plus une ville pour les habitants, juste un site touristique ! » MPU
- Ceux qui trouvent le stationnement payant trop restrictif :
« À cause des stationnements payants, il faut avoir les yeux sur la montre, c'est pas très cool quand on a une personne âgée à son bras et que le parking de la manufacture est trop loin pour elle. » F.C.
- Ceux qui déplorent l'inefficacité du service bus :
« Le bus à Colmar ? La bonne blague ! ... Un désastre, la Trace. » S.C.
- Les déçus par l'orientation qu'à prise la ville :
« J'ai toujours aimé vadrouiller en ville mais actuellement je n'en ai plus l'envie. Trop de contraintes, beaucoup moins de magasins pour les Colmariens etc. » LMP
- Ceux qui ne peuvent pas se passer de voiture :
« Vous en savez quoi, de la vie des autres ? Il y a des personnes qui travaillent 8h par jour, qui doivent s'occuper encore des enfants, donc oui, elles ne vont pas perdre du temps à marcher jusqu’au centre-ville alors qu’elles peuvent y aller en 5 minutes en voiture. À moins d’être à la retraite ou sans emploi. » ABG
« On fait comment, avec les achats, à vélo ou en bus ? » C.R.
- Ceux qui pronostiquent la désertification du centre-ville :
« Colmar, faudra pas s’étonner que les gens désertent le centre-ville. » A.L.
« Tout faire payer finit par faire fuir vers là où c'est gratuit. » C.R.
« Ou comment Colmar va devenir ville-fantôme... » MCP
- Ceux qui ont trouvé la solution radicale :
« Arrêtez de chialer et allez vous garer au Lacarre, gratuit et quasi toujours de la place. » A.P.
- Ceux qui ont tout compris :
« Fribourg-en-Brisgau, cela vous dit quelque chose, non ? Vous y êtes déjà allé ? Aucune voiture n'est autorisée en centre-ville, que piéton et tram. Le centre-ville n'est pas désert, au contraire... » B.S.
« Si vous êtes de Colmar, vous pouvez vous rendre au centre-ville à vélo ou en bus. La voiture n'est pas indispensable. » S.J.
« D'après la gazette des communes, les zones bleues sont aussi efficaces et rapportent plus aux commerces, "Chaque euro dépensé dans un parcmètre, c'est un euro de moins pour le commerce". En région parisienne, des villes ont fait l'expérience de la fin du stationnement payant et le remplacement par des zones bleues. Après quelques années, les commerces vacants sont de nouveau occupés. Ne jamais oublier : pas de parking gratuit, pas de business. » G.V.
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| Dessin de Phil |
- Ceux qui manifestent leur mauvaise humeur, sans entrer dans les détails :
« C'est devenu n'importe quoi, sans déconner. » F.T.
- Ceux qui préfèrent faire leurs courses ailleurs :
« Super, heureusement que la zone commerciale de Houssen n'est pas loin. » LMP
« Ne pas aller au centre-ville ne me manque pas, et puis, on est si vite à Sélestat où le stationnement reste raisonnable. » S.C.
Ce à quoi une internaute répond :
« mdr, l'essence est gratuite, non ? Vraiment n'importe quoi. » B.S.
- Les résignés :
« Habitant le centre-ville et n’ayant pas de garage ni de place privée à mon domicile, je n’ai pas eu d’autre choix que de prendre l’abonnement à 15 €... » E.W.
- Ceux qui ont l'impression de se faire plumer :
« Bien contente de ne plus y travailler, assez payé de prunes pour bosser, pff... tout pour le fric et puis Colmar, c’est devenu nul. » S.C.
« Colmar la pompe à fric... » A.J.
« Du fric du fric du fric. » M.K
- Les exilés :
« Bien contente d’avoir fui Colmar... » P.B.
« Colmar ... Très belle ville... Quand on n'y habite pas. » C.K.
« Colmariens de souche, nous sommes partis vivre à Labaroche. Je ne mets plus les pieds en ville sauf pour aller au P.M.C. et je me gare au parking de la Montagne Verte en profitant de l'heure gratuite... ce n'est plus une ville pour les habitants, juste un site touristique ! » MPU
- Ceux qui trouvent le stationnement payant trop restrictif :
« À cause des stationnements payants, il faut avoir les yeux sur la montre, c'est pas très cool quand on a une personne âgée à son bras et que le parking de la manufacture est trop loin pour elle. » F.C.
- Ceux qui déplorent l'inefficacité du service bus :
« Le bus à Colmar ? La bonne blague ! ... Un désastre, la Trace. » S.C.
- Les déçus par l'orientation qu'à prise la ville :
« J'ai toujours aimé vadrouiller en ville mais actuellement je n'en ai plus l'envie. Trop de contraintes, beaucoup moins de magasins pour les Colmariens etc. » LMP
- Ceux qui ne peuvent pas se passer de voiture :
« Vous en savez quoi, de la vie des autres ? Il y a des personnes qui travaillent 8h par jour, qui doivent s'occuper encore des enfants, donc oui, elles ne vont pas perdre du temps à marcher jusqu’au centre-ville alors qu’elles peuvent y aller en 5 minutes en voiture. À moins d’être à la retraite ou sans emploi. » ABG
« On fait comment, avec les achats, à vélo ou en bus ? » C.R.
- Ceux qui pronostiquent la désertification du centre-ville :
« Colmar, faudra pas s’étonner que les gens désertent le centre-ville. » A.L.
« Tout faire payer finit par faire fuir vers là où c'est gratuit. » C.R.
« Ou comment Colmar va devenir ville-fantôme... » MCP
- Ceux qui ont trouvé la solution radicale :
« Arrêtez de chialer et allez vous garer au Lacarre, gratuit et quasi toujours de la place. » A.P.
- Ceux qui ont tout compris :
« Fribourg-en-Brisgau, cela vous dit quelque chose, non ? Vous y êtes déjà allé ? Aucune voiture n'est autorisée en centre-ville, que piéton et tram. Le centre-ville n'est pas désert, au contraire... » B.S.
« Si vous êtes de Colmar, vous pouvez vous rendre au centre-ville à vélo ou en bus. La voiture n'est pas indispensable. » S.J.
« D'après la gazette des communes, les zones bleues sont aussi efficaces et rapportent plus aux commerces, "Chaque euro dépensé dans un parcmètre, c'est un euro de moins pour le commerce". En région parisienne, des villes ont fait l'expérience de la fin du stationnement payant et le remplacement par des zones bleues. Après quelques années, les commerces vacants sont de nouveau occupés. Ne jamais oublier : pas de parking gratuit, pas de business. » G.V.
Vaccination
Eric Straumann
Centre de vaccination de Colmar : PRIORITE AUX PLUS DE 75 ANS !
Les personnes, âgées de plus de 75 ans, n'ayant pu obtenir un rendez-vous par voie informatique ou téléphonique sont invitées à m'adresser un courriel sous ericstraumann@yahoo.fr précisant leur nom, prénom, adresse, date de naissance et numéro de téléphone.
Stéphanie Villemin
Plusieurs créneaux de vaccination sont actuellement disponibles dans le Haut-Rhin.
Avec l’application Doctolib vous pouvez prendre rdv en quelques secondes pour vous et même pour vos proches (parents, grands-parents et même voisins) qui ne sont pas très à l’aise avec le numérique.
Autour de mon pâté de maisons et dans ma famille nous avons créé une chaîne d’entraide et toutes les personnes prioritaires ont été vaccinées ou ont un rdv.
Application a télécharger :
https://www.doctolib.fr/
Centre de vaccination de Colmar : PRIORITE AUX PLUS DE 75 ANS !
Les personnes, âgées de plus de 75 ans, n'ayant pu obtenir un rendez-vous par voie informatique ou téléphonique sont invitées à m'adresser un courriel sous ericstraumann@yahoo.fr précisant leur nom, prénom, adresse, date de naissance et numéro de téléphone.
Stéphanie Villemin
Plusieurs créneaux de vaccination sont actuellement disponibles dans le Haut-Rhin.
Avec l’application Doctolib vous pouvez prendre rdv en quelques secondes pour vous et même pour vos proches (parents, grands-parents et même voisins) qui ne sont pas très à l’aise avec le numérique.
Autour de mon pâté de maisons et dans ma famille nous avons créé une chaîne d’entraide et toutes les personnes prioritaires ont été vaccinées ou ont un rdv.
Application a télécharger :
https://www.doctolib.fr/
12 mars 2021
Un hôtel spa 5 étoiles à Colmar
Eric Straumann communique :
En pleine crise sanitaire, un hôtelier régional de grande renommée mise sur Colmar ! Nicolas Decker, dirigeant de l'Hostellerie La Cheneaudière - Relais & Châteaux construit un hôtel-spa 5 étoiles avec environ 25 suites, un spa et un concept de restaurant.
Au bord de "La Lauch", 47 ares de terrain arboré et une Villa Art Nouveau forment un incroyable et sublime écrin pour y construire un établissement haut de gamme qui viendra compléter naturellement l’offre hôtelière de la ville. Un investissement conséquent de 12 millions d'euros avec à la clé l’embauche d’au moins 35 salariés, sans compter les emplois induits. L'espace boisé restera bien entendu protégé.
Les travaux de rénovation de la Villa ainsi que la construction d’un nouveau bâtiment hôtelier et d’un spa, nécessiteront 14 à 18 mois de travaux.
Perspective d’ouverture dans le courant de l’année 2024.
Dom POIRIER - L'ALSACE/DNA - 12/3/2021 - [Culture]
Colmar : une marche fleurie pour retrouver la convivialité
⇒ https://www.dna.fr/culture-loisirs/2021/03/12/une-marche-fleurie-pour-retrouver-la-convivialite?fbclid=IwAR1MzpRrUTP3tRXXpS-yUZQPwApo9c5owcPhzHSxmbxfSYY3vjNgPVtjWHc
Colmar : une marche fleurie pour retrouver la convivialité
Le collectif du 23 janvier lance un appel à manifester, ce dimanche dans tout le Grand Est. À Colmar, le cortège partira à 15 h du cinéma CGR pour se rendre à la salle du Grillen. À chaque escale, les manifestants déposeront des fleurs devant des établissements fermés au public.
Du CGR au Grillen, le cortège passera également devant des lieux de rencontre et d’échange comme Le Croissant doré.
L’Espace Lézard et de nombreux acteurs socioculturels ont répondu à l’appel du collectif du 23 janvier (date du discours de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot) à manifester pour la réouverture des établissements recevant du public, des lieux culturels et d’échanges humains devenus indispensables après un an de pandémie.
Pour ceux qui souhaitent se joindre à la manifestation, rendez-vous devant le CGR à Colmar le dimanche 14 mars à 15 h. Le code vestimentaire invite les participants à venir dans un ensemble de couleur unie. Il se dirigera vers la Comédie de Colmar, l’école d’arts plastiques, le musée Unterlinden, le théâtre municipal, l’Espace Malraux, le musée Bartholdi, le restaurant L’Arpège, le Croissant doré, le Murphy’s, la Libellule librairie café, le resto U pour finir devant la salle de spectacles du Grillen vers 16h30.
À chaque escale, les organisateurs invitent les participants à déposer des fleurs et un petit message du type : « À mon théâtre, musée, association adoré.e », « la culture c’est la vie », « à mon resto, café encore et toujours dans nos cœurs ». Puis, à capturer l’instant pour l’envoyer à l’adresse mail collectif23janvieralsace@gmail.com.
⇒ https://www.dna.fr/culture-loisirs/2021/03/12/une-marche-fleurie-pour-retrouver-la-convivialite?fbclid=IwAR1MzpRrUTP3tRXXpS-yUZQPwApo9c5owcPhzHSxmbxfSYY3vjNgPVtjWHc
11 mars 2021
Stationnement : Eric Straumann réagit
Lu dans la presse locale du jour :
« Quand on gagne 1 200 EUR par mois, payer près de 150 EUR de stationnement par mois n'est pas viable », dit cet employé d'une institution implantée près de la gare. « On doit rester là huit heures par jour, cela fait 35 EUR de stationnement à payer par semaine. Alors maintenant, on se gare encore plus loin, on fait le reste du trajet à pied et on affronte la pluie. »
Je rappelle que depuis le 1er janvier 2021, les salariés qui travaillent à Colmar peuvent bénéficier d'un tarif de 20 euros par mois, soit 1 euro par jour !
Ce qui représente une économie de 130 euros par mois.
Lu dans la presse locale du jour :
« Quand on gagne 1 200 EUR par mois, payer près de 150 EUR de stationnement par mois n'est pas viable », dit cet employé d'une institution implantée près de la gare. « On doit rester là huit heures par jour, cela fait 35 EUR de stationnement à payer par semaine. Alors maintenant, on se gare encore plus loin, on fait le reste du trajet à pied et on affronte la pluie. »
Je rappelle que depuis le 1er janvier 2021, les salariés qui travaillent à Colmar peuvent bénéficier d'un tarif de 20 euros par mois, soit 1 euro par jour !
Ce qui représente une économie de 130 euros par mois.
Dom POIRIER
L'ALSACE - 11/3/2021
Gabriel Braeuner
Hommage à Tom
La disparition de Tom Borocco m’attriste profondément comme elle touche une foule de gens qui l’ont apprécié et aimé. Il avait la passion de son art, la lithographie, dans lequel il excellait. Il avait su la transmettre et la partager par des animations spectaculaires aux salons du livre, manifestations de l’artisanat d’art et au Conservatoire des arts et techniques de Ribeauvillé qu’il avait pu ouvrir en 2012 grâce au soutien de la commune. Sa verve enchantait les visiteurs, son pouvoir de persuasion les entrainait, sa pédagogie était redoutablement efficace : nous le quittions à chaque fois plus convaincus, définitivement ralliés à l’art de la lithographie. On ne pouvait être insensible à son extraordinaire gentillesse et à sa disponibilité. Je l’avais connu à la mairie de Colmar, nous étions devenus amis. Le hasard de la vie a fait que nous ayons eu chacun un bretzel d’or, la même année, en 2014. Je continuais à le voir à Ribeauvillé et le croisais à Sélestat, devant le monument aux morts - j’habite en face - quand il officiait, coiffé de la « tarte » des chasseurs alpins lors des manifestations patriotiques. Tom fut un parfait honnête homme au sens ancien, un type formidable en tout point, une belle personne dont on était heureux d’être l’ami.
Victorine Valentin
J'ai appris avec tristesse le décès de Tom Borocco, membre de l'association du MEMORIAL DU LINGE dont je fais partie, et artiste lithographe émérite. Il avait plaisir à faire découvrir son art au Conservatoire des arts et techniques graphiques de Ribeauvillé. Il s'étendait avec passion sur les arcanes de son art, présentait les presses historiques, les pierres et documents réunis et entretenus par ses soins. Par ailleurs, passionné d'histoire, il était également Président des Diables Bleus de Colmar. Enfin, il était incontournable aux Salons du Livre de Colmar. Je garderai le souvenir de son affabilité et de son sourire éternellement jeune. Qu'il repose en paix.
Jean Linnhoff
L'ALSACE - 11/3/2021
Décès de Tom Borocco, grand défenseur de la lithographie
Chasseur alpin, grand défenseur de la lithographie, Tom Borocco s’est éteint ce mercredi 10 mars. Pour beaucoup, « c’est une bibliothèque qui brûle » tant son savoir était précieux. Une maîtrise qu’il a su transmettre notamment grâce à son conservatoire à Ribeauvillé.
C’est un personnage particulièrement attachant qui nous a quittés, ce mercredi 10 mars. Nombreux sont ceux qui ont découvert la lithographie devant les presses ancestrales de Tom Borocco. Des machines qu’il a offertes au Conservatoire des arts et techniques graphiques de Ribeauvillé, qu’il présidait.
« Il a été accueilli à bras ouverts grâce à son dynamisme et à son talent », témoigne Jean-Louis Christ, maire de la cité médiévale. « C’est une perte immense ! Pour nous, il est devenu un véritable ménétrier. On lui a aménagé en 2012 un ancien abattoir pour en faire ce conservatoire des arts et techniques graphiques qu’il souhaitait vivant. Pour nous, il a su captiver nos concitoyens, les écoles. Le conservatoire est devenu un point de rencontre remarquable. Il nous a tellement marqués qu’il paraît évident de baptiser l’atelier "Tom Borocco" afin de continuer son œuvre, associé avec sa famille et ses amis. »
La passion en partage
Assister à une démonstration de Tom Borocco était un véritable privilège. Il animait ses presses avec passion, décrivant le processus avec toujours la même étincelle d’enfant dans le regard. Narrant l’origine de la lithographie en 1796 où Aloïse Senefelder découvrait cet usage de la porosité du calcaire. Détaillant minutieusement chaque étape d’impression.
Avant de présider le Conservatoire des arts et techniques graphiques, il se déplaçait avec sa presse qui pesait 400 kg dans les salons du livre et autres foires, travaillant avec des artistes de renom comme Plantu, Tomi Ungerer, Uderzo ou plus récemment, Jak Umbdenstock.
Dernier lithographe formé à l’école
Né à Colmar en 1942, Bernard Borocco de son nom administratif, représentait la sixième génération d’une famille de lithographes. Il intègre l’entreprise familiale en 1963, année où il est appelé au service militaire. Bon skieur, il sera chasseur alpin à l’école militaire de haute montagne (il était le président des Diables de Colmar depuis 1999).
Formé à l’institut Denis Diderot à Lille, il se perfectionnera à l’École Estienne à Paris avant de diriger l’imprimerie familiale dès 1969. Si les techniques d’impression ont rapidement évolué, il a tenu à conserver toutes les presses anciennes.
Aussi humble que récompensé
Conservateur national du patrimoine lithographique depuis 1980, président du cercle d’arts et culture lithographiques depuis 2004, l’homme restait discret. Lorsqu’il reçoit le Bretzel d’or en 2014, il répondra humblement : « Moi, je n’ai rien fait de spécial, j’ai juste conservé des machines. » Un an plus tôt, il recevait la plus haute distinction de la Fédération nationale des amicales de Chasseurs, la médaille d’argent avec rosette. La nomination dont il était sans doute le plus fier est celle de chevalier de l’ordre national du Mérite qu’il reçut en 2016.
À son épouse, ses deux enfants et ses nombreux amis, le journal présente ses sincères condoléances.
Joëlle Kugler
Adieu Tom, on t'aimait bien
Encore si vivant, passionnant, drôle, sympathique lors des dernières journées du Patrimoine sous le porche du musée, tu laisseras un vide dans le monde artistique . Mais aussi un immense héritage.
Adieu Tom, on t'aimait bien

Encore si vivant, passionnant, drôle, sympathique lors des dernières journées du Patrimoine sous le porche du musée, tu laisseras un vide dans le monde artistique . Mais aussi un immense héritage.[Musée d'Histoire Naturelle et d'Ethnographie]
Nous apprenons avec peine le départ hier pour un autre monde de Tom Borocco, le talentueux imprimeur et passionnant animateur qui a créé le Conservatoire des Arts Graphiques et Techniques de Ribeauvillé. Peut-être était-ce sa dernière apparition en public lors des dernières Journées du Patrimoine les 19 et 20 septembre 2020 sous le porche du musée ? Dans le cadre d'une animation autour de notre exposition "Cartooning for Tree", il avait amené une de ses presses datant de 1840 pour imprimer les lithographies du dessinateur JAK qui dédicaçait ses œuvres. Repose en paix Tom, et merci pour ta science et ton humour !
Nous apprenons avec peine le départ hier pour un autre monde de Tom Borocco, le talentueux imprimeur et passionnant animateur qui a créé le Conservatoire des Arts Graphiques et Techniques de Ribeauvillé. Peut-être était-ce sa dernière apparition en public lors des dernières Journées du Patrimoine les 19 et 20 septembre 2020 sous le porche du musée ? Dans le cadre d'une animation autour de notre exposition "Cartooning for Tree", il avait amené une de ses presses datant de 1840 pour imprimer les lithographies du dessinateur JAK qui dédicaçait ses œuvres. Repose en paix Tom, et merci pour ta science et ton humour !
Hommage à Tom
La disparition de Tom Borocco m’attriste profondément comme elle touche une foule de gens qui l’ont apprécié et aimé. Il avait la passion de son art, la lithographie, dans lequel il excellait. Il avait su la transmettre et la partager par des animations spectaculaires aux salons du livre, manifestations de l’artisanat d’art et au Conservatoire des arts et techniques de Ribeauvillé qu’il avait pu ouvrir en 2012 grâce au soutien de la commune. Sa verve enchantait les visiteurs, son pouvoir de persuasion les entrainait, sa pédagogie était redoutablement efficace : nous le quittions à chaque fois plus convaincus, définitivement ralliés à l’art de la lithographie. On ne pouvait être insensible à son extraordinaire gentillesse et à sa disponibilité. Je l’avais connu à la mairie de Colmar, nous étions devenus amis. Le hasard de la vie a fait que nous ayons eu chacun un bretzel d’or, la même année, en 2014. Je continuais à le voir à Ribeauvillé et le croisais à Sélestat, devant le monument aux morts - j’habite en face - quand il officiait, coiffé de la « tarte » des chasseurs alpins lors des manifestations patriotiques. Tom fut un parfait honnête homme au sens ancien, un type formidable en tout point, une belle personne dont on était heureux d’être l’ami.
Victorine Valentin
J'ai appris avec tristesse le décès de Tom Borocco, membre de l'association du MEMORIAL DU LINGE dont je fais partie, et artiste lithographe émérite. Il avait plaisir à faire découvrir son art au Conservatoire des arts et techniques graphiques de Ribeauvillé. Il s'étendait avec passion sur les arcanes de son art, présentait les presses historiques, les pierres et documents réunis et entretenus par ses soins. Par ailleurs, passionné d'histoire, il était également Président des Diables Bleus de Colmar. Enfin, il était incontournable aux Salons du Livre de Colmar. Je garderai le souvenir de son affabilité et de son sourire éternellement jeune. Qu'il repose en paix.
Christophe Meyer
Tu as gravé sur la pierre calcaire tant d’œuvres d’artistes et à chaque fois c’était l’émerveillement…
Merci Tom mon ami, malheureusement tu nous as quittés trop tôt !
Tu as gravé sur la pierre calcaire tant d’œuvres d’artistes et à chaque fois c’était l’émerveillement…
Merci Tom mon ami, malheureusement tu nous as quittés trop tôt !
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| Tom Borocco en 1975 - Photo Christophe Meyer |
C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends ce matin la mort de Tom Borroco.
Au revoir mon ami, repose en paix.
Avec Tom Borocco, il y a une vingtaine d'années... RIP
Au revoir mon ami, repose en paix.
Phil
Stationnement
Nicolas PINOT
DNA - 11/3/2021
Colmar : les horodateurs gagnent du terrain
DNA - 11/3/2021
Colmar : les horodateurs gagnent du terrain
Ils ont bourgeonné partout. Ils cristallisent les haines, nourrissent les craintes, alimentent les rumeurs. De nouveaux horodateurs viennent d’être installés dans le secteur de la gare et proche du centre-ville.
Les horodateurs ont poussé comme la mauvaise herbe, diront certains. Rue Saint-Guidon, Saint-Josse, Schwendi, des Lavandières, des Américains ou boulevard Saint-Pierre, les ultimes bastions de la gratuité en centre-ville n’ont pas résisté à la dernière refonte de la politique de stationnement.
Les dents grincent, surtout sur Facebook : « On veut vider Colmar de ses habitants », « ils grattent tout ce qu’ils peuvent » et surtout « où vont se garer les riverains ? » figurent au hit-parade des lamentations.
C’est bien le sacro-saint macaron qui va remettre un peu d’ordre dans les esprits
Certains ont tout de même noté que la mesure est de nature à évacuer les voitures-ventouses, chienlit des trottoirs, notamment du côté de la gare où, peu à peu chassés de son périmètre immédiat, les usagers des trains ont pris leurs quartiers un peu plus loin, notamment vers la cour d’appel.
Las, l’avenue Poincaré est, elle aussi, devenue payante et depuis le fleurissement des horodateurs, les voitures ont disparu de la surface du bitume.
« C’est justement parce qu’on pense aux Colmariens qu’on leur permet de stationner pour 15 € par mois au lieu de 8 € la journée pour un touriste », répond à qui veut l’entendre le conseiller Tristan Denéchaud sur Facebook. C’est bien le sacro-saint macaron qui va remettre un peu d’ordre dans les esprits. Il ne garantit pas de trouver une place, mais il assure de ne pas se faire verbaliser.
Quant aux supposées rentrées d’argent supplémentaires dans les caisses de la Ville, « la nouvelle politique, avec la baisse des tarifs résidents à 15 €, le forfait salarié, la gratuité aux professionnels de santé, le forfait journée à 3 €, ne rapportera pas plus de recettes que l’ancienne », assure-t-il.
Sur le terrain, les usagers sont moins heureux. « Quand on gagne 1 200 € par mois, payer près de 150 € de stationnement par mois n’est pas viable », dit cet employé d’une institution implantée près de la gare. « On doit rester là huit heures par jour, cela fait 35 € de stationnement à payer par semaine. Alors maintenant, on se gare encore plus loin, on fait le reste du trajet à pied et on affronte la pluie ».
Un autre salarié, agent de surveillance, ne mâche pas ses mots : « Nous sommes des vaches à lait. Je n’ai plus aucune confiance en les politiques. Ici, ils n’aiment que les touristes. Pourquoi ne pas nous avoir laissé quelques endroits gratuits ? ». Une riveraine de l’avenue Poincaré s’immisce dans le débat : « Faciliter le turn-over des voitures, ce n’est pas un argument. Car ici dans le quartier, les gens se garent pour aller travailler donc ils ne restent qu’une journée. Et c’est devenu une vraie difficulté pour eux. Et ceux qui prennent le train, ils se garent encore plus loin ». Par exemple, rue Castelnau où dégotter une place est devenu nettement plus ardu.
Le mystère, c’est : où sont passées toutes les autres voitures ?
Sylvaine, qui vit rue Turenne, estime quant à elle que la municipalité « ne tient pas compte des riverains. C’était déjà le cas avant et là c’est encore pire ». C’est une des raisons qui la poussent à quitter le centre-ville. Pour elle, le macaron est « un faux-semblant. Je suis au chômage, je n’ai pas d’argent à mettre là-dedans ». Elle gare désormais sa petite citadine rue Reubell, le boulevard Saint-Pierre étant payant. « Pour l’instant j’y trouve encore de la place, peut-être que tout le monde n’a pas encore compris que le boulevard est payant. Mais il est évident que ceux qui veulent rester ici vont devoir s’organiser avec le macaron ».
Eric, de la rue Saint-Guidon, s’est converti à l’abonnement. « Au moins les tarifs ont baissé. 15 € par mois, pourquoi pas ? Avant il fallait tourner une plombe pour trouver une place. Ce soir, il y avait quatre voitures dans la rue (pour 54 places, ndlr ). Le mystère, c’est : où sont passées toutes les autres voitures ? » Lui qui n’est pas très smartphone déplore « la dictature numérique. Je vais emmener un chèque à la mairie et j’espère qu’ils vont me le prendre, ça n’est pas avec mon vieux Nokia que je vais télécharger l’application ! »
« On est en première ligne »
Pendant ce temps, la pose de la mention « payant » au sol des rues colmariennes va bon train. Le marquage des emplacements est d’abord repris avec une résine à froid mêlée à de la peinture. Puis une à une, les lettres sont appliquées sur le bitume après une rigoureuse prise de mesures, avant d’être chauffées au chalumeau pour une meilleure pénétration dans le sol.
Les réclamations des riverains, ils en ont l’habitude. « On est en première ligne, on se prend les premières foudres », soupire ce jeune employé municipal à la descente du fourgon. Mais il n’a guère le temps de tergiverser. « On mesure, on dépose, on chauffe. Un payant, c’est dix minutes maximum alors en une journée, imaginez combien on en pose ! »
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