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31 mars 2021











Les assistés de la France d’en haut

Noam Leandri, président de l’Observatoire des inégalités.
Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

La France est un pays d’assistés, c’est une bonne chose. Les plus riches profitent largement de notre modèle social ainsi que de soutiens privés. La leçon d’assistanat qu’ils donnent aux plus modestes est moralement inacceptable et politiquement dangereuse. Un point de vue de Noam Leandri et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.

La France est un pays dans lequel vivent beaucoup d’ « assistés ». C’est une bonne chose : la solidarité nationale nous permet d’être globalement mieux logés, mieux soignés, réduit le nombre de familles à la rue, etc. Mais le soutien de la collectivité ne se résume pas aux plus pauvres, loin s’en faut. Le haut de la hiérarchie sociale fait la leçon à une France qui peine à boucler ses fins de mois, alors qu’il profite largement de nombreux soutiens, tant de notre modèle social et que des entreprises.

Comment évaluer le nombre d’« assistés » par la collectivité que compte notre pays ? En adoptant une vision restrictive, on peut y inclure les titulaires des prestations sociales, qu’elles soient universelles (comme les allocations familiales) ou ciblées sur les plus modestes (les allocations logement par exemple). Les minima sociaux font vivre 6,9 millions de personnes – soit 10 % de la population – d’après le ministère des Solidarités (donnée 2018). 4,3 millions de salariés aux faibles revenus perçoivent la prime d’activité qui élève leur niveau de vie ainsi que celui de leur famille, ce qui représente une population totale de plus de 8 millions de personnes en 2019. Pas moins de 13,5 millions de foyers sont allocataires de la Caisse d’allocations familiales (Caf), ce qui représente une population de 32,5 millions de personnes [1]. Plus de trois millions de chômeurs sont indemnisés chaque mois. Il faut encore mentionner les aides sociales aux démunis, que ce soit pour l’hébergement, la santé, la garde d’enfant, versées au cas par cas par les Caf, l’assurance maladie et les collectivités locales. On ne peut pas additionner ces chiffres, car certaines personnes seraient alors comptabilisées deux fois. Mais cela fait du monde. Sans compter tous ceux qui ne travaillent plus ou travaillent moins en raison de la situation sanitaire et qui sont indemnisés par la collectivité, soit sous forme de chômage partiel, soit de maintien de traitement pour les fonctionnaires, comme ce fut le cas pendant le premier confinement.

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https://www.inegalites.fr/Les-assistes-de-la-France-d-en-haut?fbclid=IwAR2sWsqxHLyNa6pbENf_t1Gcpgsl2FQ0YAySvqsFtBNv0SLrSUd0iukC5n8

Citoyens de seconde zone ?

Isabelle Kieffer

Désolée d’être au ras des pâquerettes ou plutôt du bitume. Ce matin hop en route pour le Champ de Mars, promenade du chien : pas d’souci, des poubelles tous les 20 mètres, des distributeurs de sacs ad hoc aux 4 coins. Facile de respecter les règles de propreté.

Oupppsss, des travaux partout, des rues bloquées, après des demi-tours périlleux me voilà au tout nouveau parc de la Montagne verte : pas d’souci etc... tout pour le confort du chien, du maître, des passants et des touristes.

Alors je pose une question à l’équipe municipale : pourquoi MON quartier est-il laissé à l’abandon ? Des poubelles très très rares qui débordent, pas de sacs pour les toutous, des containers bourrés cernés par les détritus. Donc c’est sale, partout. Donc il faut appeler la mairie et les services concernés une fois, deux fois et plus pour solliciter leur extrême bienveillance et leur intervention.

Il faudrait peut-être songer à redéployer les équipes et redéfinir les tâches pour que beaucoup de Colmariens ne se sentent pas citoyens de seconde zone ?

29 mars 2021

Un statut particulier pour l'Alsace

Michel Naudo

À force de lire et d’entendre que l’Alsace doit sortir du Grand Est, je souhaite faire une mise au point qui n’engage que moi :
Tout d’abord, le nouveau Département alsacien à statut particulier que constitue la Collectivité européenne d’Alsace est un évènement historique en ce sens qu’il supprime la division séculaire de l’Alsace en deux collectivités. Rien que cela, apportera des transformations profondes malgré la modestie des compétences que la loi lui attribue.
Ensuite, ce fameux « désir d’Alsace », inventé par un préfet de la république est significatif de l’incompréhension par les élites françaises de la notion anglo-saxonne ou germanique de « pouvoir local », car les Alsaciens sont l’Alsace et n’ont pas à la quémander au gouvernement !
Par ailleurs, le blocage est complet avec le Grand Est qui ne pourra pas céder à une de ses composantes des compétences qui seraient refusées aux autres.
Enfin, une hypothétique sécession de l’Alsace entrainerait ipso facto la dissolution du Grand Est et imposerait de fixer le sort des territoires restants. Les Lorrains et les Champenois ne veulent ni se retrouver seuls ni en binôme d’où l’acharnement de leurs élus à défendre le Grand Est dont ils dénoncent pourtant tous les défauts.
Tant que ce paradoxe ne trouvera pas de réponse, les chances pour que le législateur rétablisse une Région Alsace sont nulles.
Par conséquent il nous faudra attendre une profonde réforme territoriale future, que la prochaine loi 4D ne sera pas, pour assister à la disparition de certaines grandes Régions totalement inefficientes et la mise en place d’une décentralisation asymétrique en France qui prendra enfin en compte la réalité et l’héritage historique de ses territoires.
À ce moment-là, nous aurons l’opportunité comme en 2013 de fusionner la Région Alsace avec la CEA pour obtenir une collectivité à statut particulier pour l’Alsace, à l’instar de la Corse, de la Martinique ou de la Guyane.
Jusque-là je considère que ceux qui brandissent ce « désir d’Alsace », insultent les Alsaciens et ceux qui n’ont à la bouche que « sortir du Grand Est » adoptent une posture facile et parfaitement irréaliste…



28 mars 2021

COVID

Communiqué d'Eric Straumann

J'ai visité le service de réanimation jeudi dernier, en qualité de président du Conseil de surveillance des Hôpitaux Civils de Colmar.
60% des opérations ont été déprogrammées en janvier/février pour permettre la prise en charge des malades Covid par les services de réanimation.
Les applaudissements, adressés quotidiennement il y a un an au personnel médical à 20h, sont aujourd'hui un lointain souvenir.
Malgré la lassitude qui gagne tous les esprits, nos soignants restent sur le pont, pour garder en vie des malades désormais plus jeunes.
Merci à eux.


La réanimation des HCC est presque pleine ce week-end avec 28 patients Covid et 11 patients non-Covid.  Photo L’Alsace / Hervé KIELWASSER

27 mars 2021

Eric Vial

L’Alsace lave l’affront

Strasbourg, capitale de l’Europe, est la seule ville au monde à avoir refusé en début de semaine de lutter contre l’antisémitisme dans la résolution internationale de l’IRHA. Ce rejet a suscité une réprobation internationale plongeant les Alsaciens dans la honte et l’incompréhension totale.
Ce matin la Collectivité européenne d'Alsace, bouleversant son ordre du jour, a adopté cette résolution de lutte contre l’antisémitisme à l’UNANIMITÉ ! Une claque, une fessée pour Strasbourg et ses dérives idéologiques.
Les prises de parole ont été remarquables, celle de son président Frédéric Bierry bien sûr, mais celles aussi de Brigitte Klinkert qui a présenté la résolution « il faut assurer l’honneur de Strasbourg », d’ Eric Elkouby, Mathieu Cahn, Nicolas Matt, Jean-Philippe Maurer.... Magnifiques discours, grande dignité, valeurs de la République et du vivre ensemble préservées. Bravo et merci.
Face au racisme et à l’antisémitisme, ils n’ont rien lâché.
Vive l’Alsace !
26/3/2021


⬦ Constante, de convictions, humaniste, réfléchie, jamais dans la provocation, il y a des femmes qui sont très largement au dessus du lot, d’une dignité rare.
La ministre à l’insertion, qui assure actuellement l’intérim au ministère du travail, Brigitte Klinkert, réalise un sans-faute politique.
Tellement rare en ce moment, surtout en Alsace, qu’il faut le signaler. Voilà une digne héritière de l’humanisme rhénan qui a tant fait le prestige de notre région.
23/3/2021


⬦ Preuves d’islamo-gauchisme et d’antisémitisme affiché en France ?
 
La mairie de Strasbourg vient d’allouer une subvention de 2,563 M€ à Millî Görüş association islamiste qui passe pour être un relais du président turc Recep Tayyip Erdoğan en France.
Cet argent, environ 10% du coût final servira à la construction de la plus grande mosquée d’Europe.
Il ne s’agit absolument pas d’empêcher les musulmans de prier dans des lieux de cultes décents mais de dénoncer potentiellement l’entrisme de groupes hostiles à nos valeurs républicaines.
Car Millî Görüş est une association qui refuse ostensiblement de signer la charte des principes du conseil français du culte musulman, texte promu par Emmanuel Macron dans sa lutte contre le séparatisme et qui réaffirme la «compatibilité» de la foi musulmane avec la République.
Le site Wikipedia expose que selon le professeur Jean Marcou de Sciences-Po Grenoble, Millî Görüş impose au sein du CFCM un « islam à la turque ». « C'est un vecteur d'influence extrêmement important pour Recep Erdogan. “Il peut ensuite se servir de son emprise sur les communautés européennes comme levier dans ses négociations diplomatiques.”
Rappelons que Recep Erdogan vient de faire sortir la Turquie de la convention protectrice des femmes victimes de violences conjugales.
Dans le même temps la ville de Strasbourg vient de rejeter une deuxième fois la résolution visant à lutter contre l’antisémitisme projetant ses citoyens de confession juive dans l’inquiétude, l’incompréhension et l’expectative. Deux agressions antisémites viennent d’avoir lieu à Strasbourg.
Bref, du grain à moudre pour l’extrême droite ?
22/3/2021

Yannick Lefrançois

Phil





Pour s'abonner à la revue : https://www.association-espoir.org/revue-espoir/
Concert en streaming

Le 2 avril à 20h sera diffusé sur Alsace 20, Accent 4 et la chaîne Youtube de l’Orchestre, le concert enregistré par le Chœur de Chambre de Colmar devant le RETABLE d’Issenheim, au Musée Unterlinden. Au programme : le Stabat Mater à 10 voix de Domenico Scarlatti.

Fruit d’une très belle collaboration avec le Musée UNTERLINDEN, le Chœur de Chambre de Colmar a été accueilli en résidence du 12 au 14 mars afin d’enregistrer le concert du Vendredi saint et de renouer ainsi avec l’une des plus fortes et touchantes traditions musicales colmariennes.



26 mars 2021

Bernard Friedrich

☐ « Aimez vous les uns les autres ! » Un commandement (multiculturel, œcuménique ?) pas toujours simple à mettre en pratique . En ces temps très durs pour beaucoup d'entre nous, matériellement mais pas seulement, loin de là, j'ai envie - comme dans ce jeu dont le nom m'échappe - de plonger la main dans le sac pour échanger le « M » contre un « D » et dire « aidez-vous les uns les autres » car, au pire, je peux / dois le faire même si je n'aime pas.

☐ Tel que c'est parti, il est fort probable que la fête des voisins 2021 passe à l'as ; même à 6 ce ne serait pas extra comme événement.
Pourrait-on dès maintenant transférer la cagnotte budgétisée pour l'occasion sur un compte spécial solidarité au profit de ceux qui en ont le plus besoin ?
Mon idée vaut au niveau collectif mais aussi individuel ; rien n'empêche un immeuble ou une rue de décider d'offrir via une organisation existante un repas aux nécessiteux ; même chez Auchan vous pouvez pour quelques euros offrir un repas.
Communiqué d'Eric Straumann

Je connais Xavier Bertrand depuis plus de 10 ans.
Il est venu, à plusieurs reprises, me rendre visite à Colmar.
Il m'a soutenu dans plusieurs projets, notamment pour le financement de l'Institut Médico-pédagogique Saint-Joseph de Colmar, avec une subvention de plus 6 millions d'euros pour financer un lieu d'accueil de jeunes handicapés.
C'est un homme de terrain et de convictions, pragmatique et expérimenté.
Les Français n'attendent pas un homme providentiel, ni un messie, mais du bon sens.
Je demande à mes amis politiques de renoncer à l'idée absurde de primaires de droite et du centre.
Mettons-nous dès maintenant en ordre de marche pour offrir une alternative politique crédible.
Mon soutien ira à Xavier Bertrand.
(photo prise le 23 décembre 2012 au Marché de Noël de Colmar)

24 mars 2021

Galerie Murmure

Chers amis, clients et amateurs d’art,

Face à l’engouement pour les photos de l’auteure photographe Sophie Patry, nous avons voulu vous offrir un plaisir multiple en déclinant deux photos originales de l’artiste sur des coussins.

Édités à cinquante exemplaires, numérotés et signés par l’artiste, ils offrent une évasion ouatée dans un univers fantomatique. Réceptacles des pensées et rêveries, ils permettent d'apporter une touche de douceur
à un intérieur.

Ils seront disponibles à la galerie Murmure à partir de samedi 27 mars dans l’après-midi. L’artiste Sophie Patry sera également à la galerie !

Amicalement,
Audrey

Coronahumour


⬦ Le 30 juin 1559, la France invente le premier test PCR.




⬦ Nouvelle attestation de déplacement simplifiée pour le troisième confinement : « Je sors, bisous ! »


⬦ Confinement numéro 3, en résumé : on est confinés dehors, quoi !


⬦ Rassurez-vous, le plus dur dans le confinement, c’est la première année.


⬦ Premier symptôme du variant breton : quand tu commences à entendre le loup, le renard et la belette chanter...


⬦ Hum, aujourd’hui j’hésite entre ne pas aller au restaurant ou ne pas aller au cinéma.


⬦ Tous les pays ferment les écoles, nous on ferme... Ikea.


⬦ Dernière chance ! Mais vraiment cette fois-ci c’est la vraiment vraiment vraiment... la dernière. Après on reconfine. Attention !


⬦ « Ça va », élu meilleur mensonge de 2021.


⬦ Il paraît qu’au bout du 10ème confinement, on en a un offert, hâte d’y être !


⬦ Au vu de l’actu, si j’étais vous, j’irais vite fait chez le coiffeur ! Je dis ça, je dis rien...


⬦ Le gouvernement demande de se serrer les coudes. Ça ne va pas, non ? On se mouche dedans depuis des mois !


⬦ Pour vacciner un Français, il suffit de lui dire qu’il n’y a pas droit ! (Humour allemand)


⬦ Mettez le vaccin dans la bière, rouvrez les bars et dans une semaine on est tous vaccinés.


⬦ Je comprends pas... j’ai été vacciné ce matin et je ne capte toujours pas la 5G. Est-ce un bug ? Dois-je attendre la 2ème injection ou tout simplement contacter mon opérateur ?


⬦ Février, le gouvernement : « Quoi, il faut aussi des seringues ? Vous vous foutez de notre gueule ? »


⬦ Vous connaissez la blague du confinement ? Elle est pas sortie...

Élections régionales

Michel Naudo

Vous avez vu passer comme moi l’information comme quoi « Unser Land » allait faire campagne pour les régionales sur le thème « Sortons du Grand Est ». Ils ne seront pas les seuls à afficher ce slogan.
C’est un angle d’attaque séduisant de prime abord mais quand on y réfléchit un peu, c’est un chemin ardu. Pourquoi ?
Parce qu’il faudra convaincre avant d’espérer mobiliser les électeurs. Il faudra expliquer quelle est la moins-value du Grand Est et la plus-value pour eux d’en sortir. En prenant ce thème de campagne, on met en avant un sujet auquel le citoyen ne comprend pas grand-chose. Faites un sondage pour demander aux électeurs quelles sont les compétences régionales et quelles sont celles des Départements et vous aurez une idée du travail à accomplir. La situation étant encore plus complexe en Alsace avec la création depuis le 1er janvier dernier de la Collectivité européenne d’Alsace en lieu et place des deux Départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin.
Les électeurs sont habitués à se prononcer pour un parti politique, un individu ou une liste politiquement identifiée. Mettre en avant la sortie du Grand Est ne peut que les troubler si on ne leur explique pas correctement pourquoi.
Ce qui s’est passé en 2013 avec le référendum sur le Conseil d’Alsace devrait servir de référence en la matière.
Alors que les socio-professionnels du CESA avaient mis 4 ans pour rédiger leur avis de juin 2007 sur la gouvernance publique en Alsace qui prônait la création du Conseil d’Alsace en regroupant les trois collectivités alsaciennes et leurs compétences, alors que les élus alsaciens avaient mis 2 ans à se mettre à peu près d’accord sur un schéma institutionnel, on avait demandé aux Alsaciens de s’approprier le sujet en 10 semaines !
Dix semaines d’une campagne très « troisième république » composée d’une multitude de réunions publiques, de communication, de tracts et de la distribution d’une brochure luxueuse de quatre pages. Bref une campagne électorale classique.
Les sondages étaient au zénith avec les trois quarts des Alsaciens interrogés se disant favorables au projet.
On a vu le résultat avec une mobilisation de seulement un tiers des électeurs qui envoyait aux oubliettes un débat vieux de 30 ans…
Personne ne s’était inquiété de savoir si les électeurs allaient se déplacer pour voter. Comment auraient-ils pu le faire puisque personne n’avait démontré la plus-value du Conseil d’Alsace pour les Alsaciens. Ce qui leur restait en mémoire la veille du scrutin c’était la querelle du siège ainsi qu’un schéma d’apparence complexe et inexpliqué.
Nous sommes aujourd’hui dans la même configuration. Si ceux qui vont mettre en avant la sortie du Grand Est font une campagne classique comme celle de 2013, c’est l’échec assuré et une participation très faible.
Ce qu’il faudra, c’est une campagne de terrain non pas sur la seule Alsace mais sur tout le Grand Est compte tenu du mode de scrutin. Une campagne faite de tables rondes, d’ateliers thématiques conduits par des animateurs formés et disposant de kits de campagne composés de fiches explicatives. Des échanges de vive voix avec des arguments montrant tout l’intérêt de la démarche. Solliciter l’implication des élus locaux etc…
C’est un énorme travail. C’est long. C’est lent. Une bonne démocratie participative ne peut qu’être lente. Vu le thème complexe et la connaissance qu’en ont les citoyens, c’est un passage obligé. C’est ce qui n’a pas été fait en 2013 et c’est ce que nous devons avoir à l’esprit aujourd’hui.
Je doute que les forces en présence imaginent une telle campagne, de plus, les conditions sanitaires et le temps qui reste, obèrent une telle perspective, à moins d’un nouveau report des élections…
21/3/2021



22 mars 2021

Communiqué d'Eric Straumann

Du 22 au 26 mars, les équipes de la Collectivité européenne d’Alsace seront tout particulièrement mobilisées pour ramasser les déchets en bord de route. La fin de l’hiver est en effet la période propice pour ce type d’opération, avant que les détritus ne soient à nouveau recouverts par la végétation.
Avec le transfert par l’État des 330 km d’autoroutes et de routes nationales, la Collectivité européenne d’Alsace étend son réseau de manière conséquente. La Collectivité entend plus que jamais encourager les usagers à davantage de civisme afin d’alléger le travail de ses agents et limiter les coûts.
Les agents du Centre d’Entretien et d’Intervention de Sainte-Croix-en-Plaine ont réalisé symboliquement une pyramide de déchets afin d’appréhender concrètement ce que les équipes ramassent au jour le jour en terme de déchets.

Une période extraordinaire

Bernard Friedrich

Je me rends enfin compte - au bout de plus d'un an - de la chance que j'ai de vivre cette période extraordinaire : explosion de la créativité à tous les niveaux et dans d'innombrables domaines, formidables élans de solidarité et de reconnaissance, respect certes un peu "forcé" de règles de vie contraignantes mais jugées essentielles, engagements généreux des citoyens, prise de conscience du caractère vital de métiers et professions jusque là ignorées voire méprisés, générosité, mise à l'honneur du sens du devoir et du sacrifice... Bien sûr, ce monde n'est pas parfait... mais peut-être que demain nous resterons dans cette dynamique ! L'espoir fait vivre.