Christian Sorg
Colmar 4 JUIN 2022, 45ème semaine de mobilisation sous une chaleur lourde, l'occasion de rappeler aux locaux et touristes qui profitent tranquillement des terrasses en ce long week-end de Pentecôte au cœur du centre historique que malgré les apparences le pass vaccinal n'est que suspendu.
Tout comme le sont les soignants ayant refusé de céder au chantage à l'emploi et qui n'ont à l'heure actuelle toujours plus aucun statut, alors que les fermetures de services se multiplient (déjà 120 services d'urgence fermés) et que le secteur ne parvient plus à recruter, que les arrêts et démissions s'enchainent, beaucoup ont déjà quitté le navire.
La fatigue se lit sur certains visages mais la détermination reste intacte .
Force et honneur au noyau dur de la "poche de Colmar".
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5 juin 2022
ANTI PASS COLMAR : la lutte continue (extraits)
Texte de Sylvie
Texte de Céline
Chers résistants, je tenais à vous adresser un message personnel, j'ai pu cette semaine constater une fois de plus que la vérité dérange. Que ce soit bien clair, après presqu'un an de lutte, de pressions financières, psychologiques, de chantage, je ne céderai en aucun cas à quelque pression que ce soit. À celles et ceux que je heurte, par mes mes mots, continuez à mettre la tête dans le sable comme vous savez si bien le faire. Je vous mets au défi de vivre ce que j'ai vécu ces derniers mois ; on m'a retiré mon boulot, mon salaire, tout ça dans l'indifférence totale. Je continuerai à semer que vous le vouliez ou non. Que l'on puisse continuer à s'aimer. Je finirai par ces quelques lignes, comprendra qui pourra : je prends soin de ce que je dis, pas de ce que tu comprends. Je prends en charge ce que je fais, pas ce que tu perçois. Je prends la responsabilité de ce que je suis, pas de ce que tu en déduis. Je prends la responsabilité de ma vie, s'il te plaît, prends en charge tes projections. Force et honneur à vous tous chers résistants, chers collègues, vous qui avez tenu bon, qui n'avez pas cédé, vous qui nous soutenez depuis près d'un an.
Chers résistants, je tenais à vous adresser un message personnel, j'ai pu cette semaine constater une fois de plus que la vérité dérange. Que ce soit bien clair, après presqu'un an de lutte, de pressions financières, psychologiques, de chantage, je ne céderai en aucun cas à quelque pression que ce soit. À celles et ceux que je heurte, par mes mes mots, continuez à mettre la tête dans le sable comme vous savez si bien le faire. Je vous mets au défi de vivre ce que j'ai vécu ces derniers mois ; on m'a retiré mon boulot, mon salaire, tout ça dans l'indifférence totale. Je continuerai à semer que vous le vouliez ou non. Que l'on puisse continuer à s'aimer. Je finirai par ces quelques lignes, comprendra qui pourra : je prends soin de ce que je dis, pas de ce que tu comprends. Je prends en charge ce que je fais, pas ce que tu perçois. Je prends la responsabilité de ce que je suis, pas de ce que tu en déduis. Je prends la responsabilité de ma vie, s'il te plaît, prends en charge tes projections. Force et honneur à vous tous chers résistants, chers collègues, vous qui avez tenu bon, qui n'avez pas cédé, vous qui nous soutenez depuis près d'un an.
J’entends souvent : il n’y a pas de guerre, pas de lutte, pas de dommages collatéraux.
Si, il y en a ! La guerre fait rage. Mais vos peurs vous ferment les yeux.
Si, il y en a ! La guerre fait rage. Mais vos peurs vous ferment les yeux.
Les guerriers en savent quelque chose et prennent des coups. Ce n’est pas le moment de faiblir, c’est le moment de montrer qui vous êtes vraiment. Tous les jours ils essaieront de vous faire tomber, et tous les jours ils goûteront à mon épée.
Personne ne reculera mais un seul restera. Nous savons tous qui sera debout à la fin. L’ombre est puissante mais la lumière est toute puissante.
Personne ne reculera mais un seul restera. Nous savons tous qui sera debout à la fin. L’ombre est puissante mais la lumière est toute puissante.
Poème de Nicolas BOUVIER (proposé par Julie)
COMME DES LÉPREUX
Comme des lépreux, je rends hommage à ces soignants
Dont leur vie ne tient qu’à un fil depuis si longtemps
Entre les gardes, la pression et les heures supplémentaires
Hier, applaudis chaleureusement, aujourd’hui, ils sont loin derrière !
Comme des lépreux, suspendus pour mieux embaucher
Des vigiles, dont le rôle est de toujours plus contrôler
Que vous n’êtes pas un danger pour la société
Le monde que Davos vous vend à longueur de journées !
Comme des lépreux, sans salaire ni rétributions
Juste la possibilité de se taire et de faire leurs injections
Après quelques mois de service ou des années de carrière
Un jour, acclamés, le lendemain, on te jette à terre !
Comme des lépreux, depuis bientôt neuf mois
Le temps d’une grossesse, sans argent ni droits
Les premiers de cordée sont jugés irresponsables
Pendant que les élites ne sont pas coupables !
Comme des lépreux, dans un Absurdistan dystopique
Où dans certains clubs, le protocole n’est pas automatique
En même temps, on a fermé les livres et les chaussettes
Histoire de se dire que de cette crise, il en restera des miettes !
Comme des lépreux, vous avez le droit de manger
De danser, de jouer, mais surtout pas de travailler
Surtout s’il y a une urgence imminente
Comme des lépreux, vous êtes considérés comme des fientes !
À tous les personnels soignants et ceux concernés
Ayant été ou sont encore suspendus de leur fait
Pour avoir choisi en leur âme et conscience
Vous n’êtes pas seuls, nous avons besoin de votre expérience !
4 juin 2022
Législatives 2022 (Colmar)
Cyrielle Couval
Débat avec l'association Colmar bouge où soit disant tous les candidats étaient invités...
Ce n'est absolument pas vrai, 4 candidats dont moi ne l'étaient pas car cette association ne met en avant que certains partis politiques.
Ce même jour, je suis allée chercher mon panier caméléon de chez Éric et Caroline au cercle Saint-Martin (maraîchers d'Holtzwihr) avec ma fille et ayant appris qu'il y avait ce débat organisé juste à côté, on a échangé avec le président de l'association qui m'a laissée me présenter... Mais m'a demandé de partir juste après.
Voilà le monde de la politique et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg.
Il faut que nous, citoyens, reprenions notre place dans ce monde !
Il faut ramener de l'humanité dans nos décisions politiques !
Debout Colmar et villages du Ried et de la Hardt pour aller voter le 12 et changer tout ça !
Contre nos politiques qui nous ont menés jusqu'ici.
Michel Spitz
Avec un thème très rieur : SOURIRE NE PEUT ATTENDRE ! Exceptionnel concert ce soir avec le chœur d’hommes Polycanto, dirigé par Arlette Steyer et l’Orchestre des jeunes du Conservatoire de Colmar, dirigé par Stéphane Cattez. Un répertoire exigeant qui a merveilleusement mis en valeur, tant le travail d’ensemble que la qualité des jeunes musiciens. Bravo à tous !
Avec un thème très rieur : SOURIRE NE PEUT ATTENDRE ! Exceptionnel concert ce soir avec le chœur d’hommes Polycanto, dirigé par Arlette Steyer et l’Orchestre des jeunes du Conservatoire de Colmar, dirigé par Stéphane Cattez. Un répertoire exigeant qui a merveilleusement mis en valeur, tant le travail d’ensemble que la qualité des jeunes musiciens. Bravo à tous !
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| Photo Michel Spitz |
2 juin 2022
30 mai 2022
26 mai 2022
25 mai 2022
Yves HEMEDINGER
Élections législatives 2022
Je serai demain jeudi 26 mai à 10h devant le Leclerc L’Orangerie à Colmar pour vous rencontrer et échanger avec vous sur mon projet pour notre territoire dans le cadre des élections législatives des 12 et 19 juin prochains.
N’hésitez pas à venir avec vos questions et vos interpellations, elles ont toujours guidé mon action à l’Assemblée !
Élections législatives 2022
Je serai demain jeudi 26 mai à 10h devant le Leclerc L’Orangerie à Colmar pour vous rencontrer et échanger avec vous sur mon projet pour notre territoire dans le cadre des élections législatives des 12 et 19 juin prochains.
N’hésitez pas à venir avec vos questions et vos interpellations, elles ont toujours guidé mon action à l’Assemblée !
22 mai 2022
ANTI PASS COLMAR - Discours du 21 mai 2022

Depuis le 17 juillet 2021, nous manifestons chaque samedi contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale déguisée. Pour la réintégration du personnel suspendu. Nous ne voulons pas une société où il faut montrer un pass pour manger au restaurant, aller au musée, au théâtre, à la bibliothèque. À Strasbourg et à Mulhouse, malheureusement, ils ont arrêté de manifester. Colmar incarne la résistance alsacienne. La vaccination ne marche pas, vous le voyez depuis un an. Le gouvernement veut vacciner les enfants alors qu'on sait que c'est inutile. Après le pass sanitaire, il y aura le pass écologique et le pass social. Même si vous êtes vacciné, si vous êtes contre le pass sanitaire et la vaccination obligatoire, vous êtes les bienvenus dans nos manifestations. En 2019, le collectif inter urgence a été créé pour alerter sur la situation de l'hôpital. La politique à l'hôpital public n'a pas changé. Un an après, il y eut l'épidémie de la Covid 19. Les Français ont vu que l'hôpital n'avait plus les moyens pour les soigner. L'hôpital manquait de lits, de produits pour nous soigner. Olivier Véran a dit que l'hôpital n'avait pas été débordé pendant la crise sanitaire. Parce que des opérations ont été reportées. Les gouvernements ont donné des milliards d'euros à McKinsey pour rien. Cet argent aurait pu aller dans les services publics. Pour la santé, l'éducation. Le gouvernement détruit les services publics. C'est ce que veut l'Union européenne. Vous voyez l'inflation, les prix qui augmentent. Pensez à McKinsey. McKinsey vous souhaite une bonne inflation. Les Français s'appauvrissent. Ça devrait être gilet jaune fois cent dans le pays. C'est fatiguant de manifester. Ça fatigue aussi la police. Les policiers et les policières aimeraient faire autre chose le samedi que d'assurer la protection des manifestants. Nous les privons probablement de voir leur famille. Mais si nous arrêtons les manifestations, la France deviendra un pays totalitaire. La France est le pays de la liberté.
Mai 2022 - petit bilan côté soignants
15 000 personnes toujours suspendues, des agents du monde médical et paramédical toujours suspendus. Depuis 8 mois, sans aucun revenu.
Ni chômage, ni RSA, ni même droit à une formation. Zéro euro ! Sans aucun revenu.
8 mois, SANS REVENU.
Pour avoir refusé un vaccin qui ne marche pas.
Une injection qui peut entraîner des effets indésirables graves, voire des décès.
Pourquoi cette obstination ? Puisque ça ne marche pas !
Tout ce cinéma n'a-t-il pas assez duré ?
Réintégrons nos soignants !
Médecins, aides-soignants, infirmiers, opticiens, diététiciens, pompiers, psychologues, orthoptistes, dentistes, préparateurs en pharmacie, ostéopathes, dermatologues, ASH, kinés, podologues, aides à domicile, anesthésistes, brancardiers, pédiatres, adjoints administratifs, standardistes, réanimateurs, ambulanciers...
Le droit de choisir !
L'hôpital est à bout de souffle.
En manque de personnel.
La réintégration du personnel suspendu est urgente !
Eric Vial
Pourquoi le massacre d’Odessa a-t-il si peu d’écho dans les médias ?
Jack Dion
Publié le 6/5/2014
C’était en mai 2014, il y a 8 ans à Odessa. Plus de 40 russophones étaient brûlés vifs dans la Maison des Syndicats par des « libérateurs ukrainiens pro-Europe et pro-Otan ». La Police d’État est restée inerte face aux événements et au massacre.
Je ne les ai jamais oubliés.
L’article de 2014 de Marianne est prophétique, concernant notre embrigadement à tous.
Le temps de la justice est paraît-il très long, celui de la géopolitique encore bien davantage. Que ce soit en Ukraine, en Afrique ou dans les Balkans, espérons que l’heure des comptes sonnera.
Jack Dion
Publié le 6/5/2014
Curieusement, le carnage qui a eu lieu à Odessa, où quarante séparatistes ont péri dans l’incendie de la Maison des Syndicats, soulève peu de réactions. Pourquoi deux poids deux mesures dans l’émotion et la protestation ?
Imaginons que ce qui s’est passé à Odessa, le 2 mai, ait eu lieu à Maïdan, à Kiev. Imaginons que des révoltés ukrainiens cernés par les partisans de l’ancien régime se soient réfugiés dans la maison des syndicats et que cette dernière ait été incendiée par des forces hostiles, sous les yeux d’une police impassible. Imaginons que l’on y ait retrouvé une quarantaine de cadavres calcinés.
Que se serait-il passé ? L’émotion aurait été à son comble dans les capitales occidentales. Les gouvernements auraient crié au meurtre de masse commis par des sbires de Ianoukovitch. Ils y auraient vu la preuve manifeste de mœurs barbares dans une ville si près de l’Union européenne, à quelques heures de vol de Paris. Des intellectuels de renom auraient aussitôt pris l’avion pour Kiev afin de crier leur solidarité. BHL aurait déjà choisi sa chemise blanche spécial média. Des pétitions circuleraient. L’Europe condamnerait. Laurent Fabius invoquerait les valeurs universelles bafouées.
Et là ? Rien, ou presque. Pas de protestations, pas de dénonciations, pas d’admonestations, si ce n’est à l’égard de… Moscou – à croire que ce sont des espions russes déguisés en ukrainiens pro-occidentaux qui ont fait brûler ceux qui ne jurent que par la Russie éternelle. Certains, qui ne reculent devant rien, ne sont pas loin de le suggérer.
Au nom de l’UE, Catherine Ashton a juste demandé une commission d’enquête pour savoir ce qui s’est passé ce jour maudit, comme si chacun l’ignorait. On connaît l’engrenage qui a conduit au face à face entre les séparatistes et les manifestants pro-Kiev. On sait que parmi ces derniers il y avait des activistes d’extrême droite du parti Pravy sektor. Ce sont eux qui ont incendié la Maison des Syndicats avant de regarder griller ceux qui y étaient pris au piège.
Des témoignages en font foi, des photos circulent, aucun doute n’est possible. Mais la presse met l’éteignoir, à l’instar du Monde, journal pour lequel quoi qu’il se passe, la conclusion est toujours la même : « La responsabilité russe est écrasante ».
Qu’elle le soit en grande partie, d’ailleurs, c’est vrai. L’affaire de la Crimée en témoigne. Mais Poutine est-il le seul responsable d’une situation qui risque de tourner à la guerre civile ? Comment effacer la réalité de ce qui s’est passé à Maïdan où tout ne s’est pas résumé à une lutte entre des révoltés épris de justice et des agents stipendiés de l’ancien président ? Pourquoi la télévision française n’a-t-elle pas mené Sans tomber dans le discours de Moscou, qui rejoue le combat antifasciste de la Seconde guerre mondiale, comment ne pas s’inquiéter de la présence au plus haut niveau de représentants d’une extrême droite qui ferait passer Jean-Marie Le Pen pour un animateur de club de vacances ? Comment ne pas s’interroger sur un gouvernement dont la première décision a consisté à s’attaquer au statut du russe comme deuxième langue du pays ? Quand il a fait marche arrière, le mal était fait. C’était trop tard.
Depuis, la situation va de mal en pis. Dans la partie Est, la Russie alimente de toute évidence des éléments séparatistes sur lesquels elle peut jouer. À Kiev, ces derniers sont traités de « terroristes », comme si un révolté de la partie ouest était respectable et que son homologue de l’Est était méprisable. Surenchère contre surenchère. Simplisme contre simplisme. Tous les coups sont permis. Jusqu’où ?
Or, en France, les médias présentent cette situation d’une manière aussi caricaturale que pendant l’éclatement de l’ex-Yougoslavie. De même qu’à l’époque, il y avait les bons bosniaques et les méchants serbes, cette fois, il y a les bons ukrainiens (pro-européens même quand ils sont ultra-nationalistes) et les méchants ukrainiens (pro-russes et donc aussi détestables que le furent les soviétiques).
C’est le grand retour du manichéisme et du raisonnement binaire. La réalité n’est jamais analysée dans ses contradictions. Nul ne veut voir que l’UE et l’Otan jouent un jeu aussi dangereux que la Russie. À la radio comme à la télévision, l’histoire se résume à un raisonnement simple : l’ennemi public n°1, c’est Poutine.
Moralité : ceux qui se moquent de l’embrigadement médiatique à Moscou feraient mieux de balayer devant leur porte.

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