Colmar - Conseil municipal du 8 décembre 2025
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8 décembre 2025
Elisabeth Spitz
Une photo inattendue, pas prévue, une image surgie par surprise. La grande roue se réinvente, floue comme un rêve qui glisse, étalée en couleurs mouvantes.
On dirait un tableau qui respire, un cercle de lumière qui tourne au même souffle que la roue, et entraîne le regard dans sa danse lente et infinie.
Une photo inattendue, pas prévue, une image surgie par surprise. La grande roue se réinvente, floue comme un rêve qui glisse, étalée en couleurs mouvantes.
On dirait un tableau qui respire, un cercle de lumière qui tourne au même souffle que la roue, et entraîne le regard dans sa danse lente et infinie.
[POLITIQUE & SUJETS DE SOCIETE]
Bac + 5, Orthographe – 10 : la terrible diplômosclérose française
[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]
H16
8/12/2025
Les études – PISA notamment – se suivent et indiquent toutes la même chose : le niveau des élèves français continue de sombrer.
Que ce soit 2007, 2010 ou plus récemment, 2023, ces colonnes ont été l’occasion de noter la contre-performance du système scolaire français sur les 20 dernières années : alors que les budgets du ministère chargé de nos chères têtes blondes n’ont cessé de croître, et que le montant consacré par élève aussi – alors même que le nombre total d’élèves, lui, diminue petit à petit dans le premier degré, les résultats des enfants (à l’arrivée en 6ème) et des adolescents (au sortir du collège) n’a pas cessé de dégringoler, et de le faire de plus en plus vite.
En 20 ans, le budget de l’Éducation est passé d’environ 100 milliards en 2000 à plus de 190 en 2025 : en somme, on a augmenté les moyens et surtout produit des médiocres, et ce malgré de nombreuses études (Rapport Coleman (1966), méta-analyses d’Eric Hanushek, étude du Mackinac Center ou de l’OCDE) montrant une corrélation faible entre les moyens financiers et l’efficacité d’un apprentissage.
La tendance était connue et les années passées, des articles récurrents s’inquiétaient de la présence d’étudiants à l’orthographe de plus en plus hésitante sur les bancs de facultés pour lesquelles l’écriture en français compréhensible n’est pourtant pas facultative (le Droit par exemple). Bien qu’inquiétante, cette tendance était pour le moment considérée comme marginale et ne concernant qu’une petite poignée d’individus presque analphabètes, manifestement bénéficiaires d’un baccalauréat un peu trop facile à obtenir.
Les choses sont cependant en train de tourner au vinaigre à mesure que cette proportion d’élèves illettrés croît de façon alarmante. À tel point que certains professeurs directement concernés s’en ouvrent directement dans quelques articles de presse, et pour eux, le constat est sans appel : on peut parler d’un « véritable effondrement ».
Et alors que la proportion de jeunes adultes diplômés du supérieur en France n’a cessé d’augmenter, même en prépa et avec une grosse majorité d’élèves avec une mention « très bien » ou « bien », des professeurs témoignent retrouver « des copies de six pages qui contiennent 60 à 70 fautes ». Pour ces derniers, on observe « une nette dégradation depuis trois ou quatre ans ».
Pour les professeurs concernés, la cause du mal est à chercher dans l’abandon de l’exigence de la grammaire et l’orthographe de la part des élèves : assez logiquement, comme les cycles primaires et secondaires ont renoncé à imposer une grammaire et une orthographe correctes aux élèves, ces derniers ne se donnent plus autant de mal qu’avant pour rester lisibles et compréhensibles. La disparition progressive des dictées, la réduction de la taille des devoirs écrits et l’amoindrissement de plus en plus marqué des exigences de syntaxe et de cohérence d’ensemble sont autant de facteurs qui ont favorisé un véritable laxisme orthographique et grammatical, qui s’est mué en habitude pour les élèves lorsqu’ils passent dans les études supérieures.
Le problème, c’est qu’une absence de rigueur au niveau de la forme entraîne bien souvent un amoindrissement de la rigueur au niveau du fond. Rapidement, alors que l’orthographe et la grammaire se délitaient, les raisonnements sont devenus de plus en plus simplistes, voire bateaux. Les poncifs s’enchaînent et la pensée de l’élève devient de plus en plus brouillonne. Petit à petit, par manque de vocabulaire, par manque d’exigence orthographique, par délitement grammatical, les élèves ne savent plus ni écrire, ni s’exprimer, ni même tenir un raisonnement décent.
Devant ce constat effarant, les autorités semblent vaguement comprendre qu’il va falloir se reprendre. Apparemment, cela passerait par un baccalauréat plus sévère : ainsi, pour la session 2026, les règles se durcissent en supprimant la possibilité d’un repêchage en dessous de 8 sur 20. Mieux encore, l’actuel ministre de l’éducation souhaite également que les professeurs aient des consignes d’exigence claires, avec, par exemple, la sanction de toute copie qui ne serait pas écrite de manière intelligible. Pour le ministre, une telle copie, avec « un niveau d’orthographe, de syntaxe et de grammaire absolument déplorable, ne peut pas avoir la moyenne ».
Compte tenu de la façon dont les élèves pleurnichent chaque année sur des examens trop difficiles ou trop sévères, on peut raisonnablement douter que ces nouvelles consignes seront effectivement appliquées pour la session 2026. Et donc, même si la prise de conscience est là, même si les autorités semblent vouloir aller dans la bonne direction, la distribution de diplômes en carton va probablement continuer…
Distribution d’autant moins pertinente que, dans le même temps, un nombre croissant d’entreprises renonce à utiliser les diplômes pour recruter leur personnel : pour ces dernières, il apparaît en effet qu’un poste dépend plus des compétences qu’une affaire de diplôme, et qu’un candidat, même avec des diplômes peu adaptés ou inexistants mais aux compétences démontrables est finalement plus intéressant qu’un diplômé aux compétences encore à acquérir…
Cette tendance est déjà clairement en cours outre-Atlantique, où s’accumulent les entreprises qui expliquent pivoter clairement d’un recrutement basé sur les diplômes à un recrutement basé sur les compétences : alors qu’un nombre croissant de candidats peut présenter un diplôme de l’enseignement supérieur, les entreprises comprennent que ces diplômes ne garantissent plus autant qu’avant certaines compétences minimales qu’elles recherchent et modifient leurs critères d’embauche en conséquence. Du reste, c’est maintenant une façon officielle de procéder chez certains grands noms de la tech comme Google ou Amazon qui ont leurs propres « examens » permettant d’évaluer au mieux les candidats, indépendamment de leurs diplômes.
En Europe, on note la même propension à se détacher, très progressivement, des papiers officiels produits par le système éducatif traditionnel. Un récent article de presse sur la DRH de SAP expliquait justement l’accent mis sur les compétences avant le diplôme. Sans surprise, on en voit les timides prémices en France où, là encore, certains comprennent l’importance des compétences avant tout.
la France s’apprête à vivre un douloureux paradoxe, celui d’un pays qui n’a jamais autant vénéré les diplômes – au point que les grandes écoles et les concours administratifs incarnent encore une forme de noblesse républicaine – tout en organisant avec autant de zèle leur dévaluation, et des millions de Français bardés de titres ronflants mais incapables de rédiger une note de service.
Fidèle à elle-même, elle tentera probablement encore un peu de restaurer la façade en rafistolant les examens et en multipliant les circulaires, sans pouvoir arrêter le mouvement de fond : dans un monde où l’on n’embauche plus des certificats mais des capacités, maintenir la fiction du diplôme magique revient à tenir debout une vitrine alors que l’arrière-boutique s’effondre.
Tôt ou tard, la France devra vivre une révolution culturelle et admettre que la compétence ne se distribue pas en fin d’année mais se construit, se vérifie, et parfois s’apprend en dehors même de l’école. Peut-être alors découvrira-t-elle qu’elle n’a jamais souffert d’un manque de talents, mais d’un excès de confiance dans ses titres et que, pour sortir de sa diplômosclérose, il lui faudra cesser de confondre diplôme et savoir-faire.
Ce sera le premier vrai test… dont la copie, cette fois, devra être lisible.
Musée Unterlinden
Spectacle son et lumière
Once Upon a Night
Du 26/11/2025 au 4/1/2026

Publics : tout public
Dates et horaires : du 26/11/2025 au 4/1/2026 – Hors mardis et jours fériés (24, 25, 31 décembre 2025 et 1er javier 2026)
Spectacle présenté à 16h45, 17h00, 17h15, 17h30 et 17h45
Dernière entrée à 17h30
Durée : 10 min
Tarif : 7€ / personne
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Accès à partir de 16h00 – Le billet donne l’accès au Musée de 16h à 18h ainsi qu’au spectacle “Once Upon a Night” présenté à 16h45, 17h00, 17h15, 17h30 et 17h45.
Le billet est valable pour toutes les séances de la journée choisie.
Lieu : cloître du musée
Réservez
Un canivet pour Noël
7 décembre 2025 à 10h

Date et horaire : 7 décembre 2025 de 10h à 12h
Tarif : entrée du musée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée
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Atelier familles - Happy family
7/12/2025

Publics : Familles, enfants dès 3 ans
Date : 7/12/2025
Horaire : 14h
Durée : 2h
Tarif : entrée du musée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée
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Atelier adultes - Le Crayon inspiré
19/12/2025

Publics : adultes
Date : 19/12/2025
Horaire : de 14h à 16h
Tarif : entrée du musée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée
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Visite Retable d’Issenheim
28 et 29 décembre 2025

Dates et horaires : 28 et 29 décembre 2025 à 14h
Durée : 1h30
Tarif : 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du Musée
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Visite Chefs-d’œuvre
28 et 29 décembre 2025

Date et horaire | 28 et 29 décembre 2025 à 11h
Durée : 1h30
Tarif : 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du Musée
En savoir plus
Exposition virtuelle
Sortie de réserves #1
9/7/2025 – 12/1/2026

Parcourez l'exposition virtuelle pour explorer une sélection d'œuvres du nouvel accrochage !
Once Upon a Cake

La boutique du musée

Magie de Noël entre art et création contemporaine
La Boutique du Musée – un Noël d’émotion et de créativité
Ouvert tous les jours (sauf mardi, les 25/12 et 01/01) de 9h00 à 18h15 (11h00 le dimanche).
Fermeture les 24 et 31/12 à 16h00
Retrouvez tout l'agenda en ligne
* Pour participer aux événements, réservez auprès du service réservations du lundi au vendredi au +33 (0)3 89 20 22 79 – reservations@musee-unterlinden.com / le week-end au +33 (0)3 89 20 15 58 ou billetterie@musee-unterlinden.com
En décembre, le cloître du musée se pare de lumières afin de vous transporter dans un univers féérique avec le spectacle Once Upon a Night.
La créativité reste au cœur du musée avec des ateliers proposés pour petits et grands autour du papier découpé sur le thème de Noël. A vos ciseaux pour la création d'un magnifique canivet !
Glissez également quelques crayons dans vos poches pour assister à l'atelier du "Crayon inspiré" en compagnie de l'artiste Éric Nieder.
Profitez des vacances de Noël pour prendre le temps de découvrir ou redécouvrir le retable d'Issenheim et les chef-d 'œuvres du musée pour une visite haute en couleurs.
Enfin pensez à vos cadeaux de Noël ! La boutique du Musée vous propose une sélection généreuse de produits inédits et originaux : de belles idées pour surprendre et faire plaisir.
Spectacle son et lumière
Once Upon a Night
Du 26/11/2025 au 4/1/2026
À l’occasion des 10 ans de la réouverture du Musée Unterlinden agrandi, un spectacle son et lumière exceptionnel, intitulé « Once Upon a Night », sera présenté dans le cloître du musée durant toute la période du marché de Noël de Colmar. À la nuit tombée, franchissez les portes du musée pour vivre une expérience sensorielle unique. L’architecture s’animera, les œuvres emblématiques du musée prendront vie, les couleurs s’illumineront : petits et grands redécouvriront le musée comme ils ne l’ont jamais vu.
En famille, en couple ou en groupe, le spectacle « Once Upon a Night » vous fera vivre un extraordinaire voyage au cœur des collections du Musée Unterlinden !
Publics : tout public
Dates et horaires : du 26/11/2025 au 4/1/2026 – Hors mardis et jours fériés (24, 25, 31 décembre 2025 et 1er javier 2026)
Spectacle présenté à 16h45, 17h00, 17h15, 17h30 et 17h45
Dernière entrée à 17h30
Durée : 10 min
Tarif : 7€ / personne
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Accès à partir de 16h00 – Le billet donne l’accès au Musée de 16h à 18h ainsi qu’au spectacle “Once Upon a Night” présenté à 16h45, 17h00, 17h15, 17h30 et 17h45.
Le billet est valable pour toutes les séances de la journée choisie.
Lieu : cloître du musée
Réservez
Un canivet pour Noël
7 décembre 2025 à 10h
Photo : © Michèle Wagner
Que vous soyez débutant ou expert, cet atelier vous plongera dans l’univers fascinant du papier découpé et vous offrira l’occasion de créer votre propre décor de Noël : image à accrocher à la fenêtre, au sapin ou personnages à placer sur la table de fête…
Par Michèle Wagner, artiste imagière
Publics : adultes et adolescents dès 14 ansDate et horaire : 7 décembre 2025 de 10h à 12h
Tarif : entrée du musée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée
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Atelier familles - Happy family
7/12/2025
Venez vivre au cœur du musée un moment de rencontre et de création en famille en compagnie d’un artiste !
Un canivet pour Noël
Préparez les festivités de fin d’année en compagnie de l’artiste imagière Michèle Wagner. En regard des collections d’arts et traditions populaires, elle invite petits et grands à la création de mobiles en papier et de lanternes sur le thème de Noël.
Publics : Familles, enfants dès 3 ans
Date : 7/12/2025
Horaire : 14h
Durée : 2h
Tarif : entrée du musée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée
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Atelier adultes - Le Crayon inspiré
19/12/2025
Et si vous observiez les collections du musée grâce à votre crayon ?
L’architecte et Urban Sketcher Éric Nieder vous propose de coucher sur le papier « votre perception » des œuvres. Le croquis devient l’écho de vos émotions, la trace d’un échange, d’une appropriation, de votre plaisir au dessin.
Publics : adultes
Date : 19/12/2025
Horaire : de 14h à 16h
Tarif : entrée du musée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée
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Visite Retable d’Issenheim
28 et 29 décembre 2025
Le Retable d’Issenheim du peintre Grünewald et du sculpteur Nicolas de Haguenau est un chef-d’œuvre mondialement reconnu. En compagnie d’une médiatrice, partez à la rencontre de ce polyptique monumental, composé d’une caisse sculptée et de volets peints dédiés à Saint-Antoine et à la vie du Christ.
Dates et horaires : 28 et 29 décembre 2025 à 14h
Durée : 1h30
Tarif : 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du Musée
En savoir plus
Visite Chefs-d’œuvre
28 et 29 décembre 2025
La visite Chefs-d’œuvre vous permet de découvrir les œuvres emblématiques des collections (la mosaïque de Bergheim, le Retable d’Issenheim, le clavecin Ruckers, les œuvres de Picasso …) et l’architecture du musée.
Durée : 1h30
Tarif : 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du Musée
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Exposition virtuelle
Sortie de réserves #1
9/7/2025 – 12/1/2026
L’accrochage « Sortie de réserves #1 » permet de découvrir des œuvres provenant uniquement des réserves du Musée Unterlinden et les différentes raisons pour lesquelles elles ne sont pas exposées en permanence. La mise en réserve d’une œuvre repose sur des critères scientifiques ou techniques souvent inconnus du public. Restées fermées au public jusqu’à la fin du 20e siècle, les réserves ont pu être perçues comme un second musée, invisible et régi par l’arbitraire du conservateur.
Acquisitions récentes en attente d’une place dans le parcours permanent, copies considérées comme des œuvres secondaires, œuvres en cours d’étude ou faisant l’objet d’un chantier de collection, œuvres nécessitant un aménagement spécifique avant de pouvoir être présentées au public… toutes justifient pour des raisons différentes leur conservation temporaire dans les réserves du musée. « Sortie de réserves #1 » permet d’appréhender les réserves du musée pour ce qu’elles sont : « ni trésors ni débarras » (Annie Caubet), elles constituent aujourd’hui un espace de conservation et d’étude nécessaire à la vie des collections et indissociables des multiples activités d’un musée.
Parcourez l'exposition virtuelle pour explorer une sélection d'œuvres du nouvel accrochage !
Once Upon a Cake
Dans la continuité du spectacle "Once Upon a Night" proposé au musée du 26/11/2025 au 4/1/2026, le chef du café restaurant Schongauer a imaginé pour cette occasion spéciale un exceptionnel dessert chocolaté !
Prenez place au café pour venir déguster cette nouvelle création !
Horaires d'ouverture : du mercredi au dimanche : 10h00 à 17h00, fermé les lundis et les mardis toute l’année.
Pour toute demande de réservation, vous pouvez contacter le restaurant par mail cafe@musee-unterlinden.com
La boutique du musée
Magie de Noël entre art et création contemporaine
Cet hiver, la boutique du musée s’illumine pour célébrer un Noël placé sous le signe de la créativité et du partage.
Plongez dans un univers où l’art rencontre la créativité actuelle : objets d’art, décorations de Noël, pièces originales, parfums, produits locaux et beaux livres se côtoient dans une sélection unique, pensée pour sublimer vos fêtes.
Une collection de cadeaux dédiés aux enfants viendra également émerveiller les plus jeunes.
Offrez plus qu’un cadeau : offrez une expérience, un geste qui célèbre la culture, la création et les talents de notre région.
La Boutique du Musée – un Noël d’émotion et de créativité
Ouvert tous les jours (sauf mardi, les 25/12 et 01/01) de 9h00 à 18h15 (11h00 le dimanche).
Fermeture les 24 et 31/12 à 16h00
Retrouvez tout l'agenda en ligne
* Pour participer aux événements, réservez auprès du service réservations du lundi au vendredi au +33 (0)3 89 20 22 79 – reservations@musee-unterlinden.com / le week-end au +33 (0)3 89 20 15 58 ou billetterie@musee-unterlinden.com
7 décembre 2025
[HUMEURS COLMARIENNES]
Nath Id
-7/12/2025- Quand on met 40 minutes pour rentrer chez soi, alors qu'habituellement le trajet en prend 10, quand on tourne 30 minutes pour se garer dans son quartier, quand on va en ville le matin très tôt car à partir de 11 heures les rues piétonnes sont bondées, on songe de plus en plus à quitter cette ville où le nombre de visiteurs des marchés de Noël est le seul intérêt de notre maire, toujours plus, mais aussi toujours plus de pollution, mais ça, c'est pas grave et pour info, j'ai accueilli un touriste la semaine dernière dans mon cadre pro, il ne viendra plus jamais à Colmar. Trop de monde, trop cher et deux expériences resto négatives au niveau qualité. Attention, M. STRAUMANN, trop c'est trop...
5 décembre 2025
Yann Durrière
5/12/2025
Journée mondiale du bénévolat
5/12/2025
Journée mondiale du bénévolat
Aujourd’hui, on met à l’honneur celles et ceux qui donnent de leur temps, de leur énergie et de leurs compétences… simplement pour aider les autres.
Créée par l’ONU en 1985, cette journée rappelle combien les bénévoles sont indispensables au développement de notre société, que ce soit dans nos quartiers, auprès des jeunes ou au sein de nos associations locales.
⇨ En France, 4 associations sur 5 fonctionnent uniquement grâce aux bénévoles.
⇨ 12 millions de personnes s’engagent, dont 3,5 millions chaque semaine.
⇨ 190 nouvelles associations naissent chaque jour !
Mais malgré ces chiffres impressionnants, le nombre de bénévoles n’augmente plus. Alors qu’on le sait : sans ces hommes et ces femmes engagés, la vie associative ne pourrait tout simplement pas exister.
Dans certains pays, le bénévolat fait même partie du cursus scolaire. Et si la France décidait enfin de suivre cet exemple ?
Former, transmettre, encourager l’engagement : voilà une belle ambition républicaine.
Ayons aussi une pensée pour tous les bénévoles qui agissent chaque jour dans nos territoires : ceux de la réserve citoyenne présents au marché de Noël, ceux qui donnent de leur temps pour aider les autres, ceux qui protègent les animaux, et tous ceux qui font vivre nos associations patriotiques, culturelles, sportives... Sans eux, aucun événement ne pourrait exister. Leur engagement est précieux.
Créée par l’ONU en 1985, cette journée rappelle combien les bénévoles sont indispensables au développement de notre société, que ce soit dans nos quartiers, auprès des jeunes ou au sein de nos associations locales.
⇨ En France, 4 associations sur 5 fonctionnent uniquement grâce aux bénévoles.
⇨ 12 millions de personnes s’engagent, dont 3,5 millions chaque semaine.
⇨ 190 nouvelles associations naissent chaque jour !
Mais malgré ces chiffres impressionnants, le nombre de bénévoles n’augmente plus. Alors qu’on le sait : sans ces hommes et ces femmes engagés, la vie associative ne pourrait tout simplement pas exister.
Dans certains pays, le bénévolat fait même partie du cursus scolaire. Et si la France décidait enfin de suivre cet exemple ?
Former, transmettre, encourager l’engagement : voilà une belle ambition républicaine.
Ayons aussi une pensée pour tous les bénévoles qui agissent chaque jour dans nos territoires : ceux de la réserve citoyenne présents au marché de Noël, ceux qui donnent de leur temps pour aider les autres, ceux qui protègent les animaux, et tous ceux qui font vivre nos associations patriotiques, culturelles, sportives... Sans eux, aucun événement ne pourrait exister. Leur engagement est précieux.
Nathalie Aubert
4/12/2025
Édito de Mme Klinkert : assez de mensonges !
Madame Klinkert abreuve une nouvelle fois les habitants de la 1ʳᵉ circonscription du Haut-Rhin d’arguments totalement mensongers. Elle prétend lutter contre l’immigration illégale… tout en refusant le rétablissement du contrôle aux frontières. Cherchez l’erreur.
Elle accuse le Rassemblement National d’alourdir la facture fiscale, alors que nos députés ont présenté un contre-budget responsable comprenant 45 milliards de baisse d’impôts :
• 25 milliards pour les ménages
• 20 milliards pour les entreprises
Et sur le volet des dépenses, 50 milliards d’économies nettes.
Voilà les faits !
Quant à la fermeture de Fessenheim, elle ose parler de « mesures compensatoires », de simples mesurettes, alors qu’elle soutient le gouvernement qui a contribué à sacrifier cette centrale, ses emplois et notre souveraineté énergétique.
Madame Klinkert… de qui se moque-t-on ?
Les habitants de la 1ʳᵉ circonscription ne sont pas dupes. Ils n’accepteront plus vos contre-vérités et vos artifices de communication.
Alain Kott
-3/12/2025- J’assiste depuis hier à un spectacle affligeant sur Facebook entre deux adhérents de ma famille politique, Les Républicains : Éric Straumann et Yves Hemedinger, 2 protagonistes des prochaines élections municipales de Colmar.
Le niveau des échanges est tombé bien bas.
Ridiculiser, décrédibiliser ou fragiliser son adversaire par la moquerie ne grandit pas celui qui s’y adonne.
Pas plus que d’utiliser la moindre information pour attaquer systématiquement son opposant : la critique permanente n’a jamais fait un projet.
La récréation est terminée. Il faut se ressaisir.
Par respect pour les Colmariens, il est temps de relever le niveau du débat et de se saisir enfin des vrais sujets qui préoccupent nos concitoyens.
Je doute que ce triste spectacle soit apprécié, ni qu’il contribue à réconcilier les électeurs avec la vie politique.
Deux recommandations s’imposent :
« L’abus de réseaux sociaux peut nuire à son image. »
« À force de tirer sur l’élastique, on finit par se le prendre en pleine figure. »
Ce n’est pas cela, la politique.
À bon entendeur !
Michaël Gonzalez
-27/11/2025- Je souhaite préciser que Monsieur Makmoul Hakim est le coordinateur et directeur de ma campagne. Toutes les idées présentées sont le fruit de son travail. Sans lui, notre groupe n’existerait pas, car notre programme n’aurait jamais vu le jour. Ce programme est avant tout le résultat de son initiative, à laquelle j’ai contribué pour l’enrichir, mais il en demeure le principal concepteur. Il me semblait important de le rappeler afin qu’aucune ambiguïté ne subsiste.
Je tiens également à souligner, devant l’ensemble des acteurs politiques de Colmar, la réelle compétence de Monsieur Makmoul Hakim. À mon sens, notre programme est le seul à répondre véritablement aux attentes et aux problématiques que rencontrent les Colmariens depuis près de quinze ans.
Compte tenu de la situation actuelle de Colmar et des risques qui pèsent sur son dynamisme et son attractivité touristique, sa stratégie est, selon moi, la meilleure que l’on puisse envisager pour redonner à Colmar un élan économique, la faire revivre et lui rendre son identité fondée sur le vivre-ensemble. (Entre Colmariens, Entre Colmar et ses villages alentours, entre Colmariens et touristes, entre ...)
3 décembre 2025
Yves Hemedinger
3/12/2025
Droit de réponse préventif !
3/12/2025
Droit de réponse préventif !
Une chaîne de TV publique, malgré ses moyens, s’est laissée piéger par un plaisantin. Toute ressemblance avec l’élastique…
En ce qui me concerne, faute avouée, faute à moitié pardonnée, et surtout vite corrigée. J’ai seulement retiré trois mots de ma publication, qui reste parfaitement pertinente.
Je ne critique pas le tourisme – dont nous avons besoin – mais je rappelle qu’il faut préserver l’authenticité de nos marchés de Noël et développer d’autres activités pour éviter de devenir un parc d’attractions.
Cela a visiblement amusé notre maire, qui préfère jouer les influenceurs sur les réseaux sociaux, publier des dizaines de photos et se promener à vélo plutôt que de se pencher sur ses dossiers et répondre à vos questions.
C’est regrettable pour Colmar.
[POLITIQUE & SUJETS DE SOCIETE]
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En France, la propriété privée est devenue un sport de combat
H16
-3/12/2025- En France, lorsque vous héritez, il n’est pas rare que vous deviez vendre pour régler les frais de succession. Même si le bien a déjà été taxé de tous les côtés, l’État français ne supporte pas l’héritage et vous le fait donc savoir. Manque de pot lorsque vous essayez de vendre : le bien, squatté, est invendable.
C’est la mésaventure qui est arrivée à une propriétaire d’Andernos dont l’héritage paternel était occupé.
Bien sûr, elle porte plainte. Mais l’occupant, pourtant illégal, ne peut être délogé facilement. Les semaines et les mois passent, les factures s’amoncellent, le fisc ne lâche bien évidemment pas l’affaire. Il faut vendre, donc il faut se débarrasser du squatteur. Désespérée, la propriétaire fait appel à des gros bras pour déloger l’intrus.
Et là, la justice ne perdra pas de temps. Rapidement condamnée à 12 mois de prison avec sursis, la propriétaire doit en outre se fendre de 1200 euros de dommages et intérêts pour le squatteur.
Face à ce théâtre de l’absurde, les réactions politiques se font aussi rares qu’un politicien honnête, d’autant que la défense de la propriété privée semble terriblement has been. Notons la réaction de David Lisnard, maire de Cannes, qui ose rappeler cette vérité révolutionnaire : la propriété privée devrait être respectée en France. Malheureusement, tout comme le respect de la liberté d’expression, le respect de la propriété privée est devenu parfaitement symbolique en France.
Radicalité des propos du maire ou couille-mollisme terminal des autres politiciens, absents sur la question ?
En tout cas, face au problème de l’occupation illégale, saluons la souplesse de la Justice qui sait trouver l’énergie d’aller vite et fort… lorsque c’est un juge qui est directement concerné par le squat : une squatteuse de 39 ans, Marion, accro au cannabis et à l’héroïne, s’installe dans la résidence secondaire d’un magistrat à Nîmes le 3 août 2025. Mauvaise pioche : le propriétaire, rompu aux arcanes judiciaires, active la machine. La plainte est immédiate, la procédure expéditive : en quelques jours, Marion est condamnée à six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans, obligation de soins, et interdiction d’approcher la victime.
Pour les autres citoyens, en revanche, il faudra s’armer de patience, d’argent et de nerfs. Les procédures s’éternisent, les mois passent, souvent les années. Visiblement, tous les propriétaires sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres.
Ces procédures placent régulièrement des propriétaires dans des situations ubuesques, comme ce retraité de 95 ans contraint de payer la facture d’eau de ses squatteurs, imposant une schizophrénie administrative où on doit régler les charges des occupants illégaux.
Le laxisme de la Justice se répand jusque dans les locations Airbnb où les squats se multiplient : des locataires qui refusent de partir transforment leurs locations de courte durée en occupation permanente, laissant les propriétaires se retrouvent dans des situations kafkaiennes pendant que la loi protège admirablement bien… l’occupant illégitime.
Devant ce merdoiement intense de la Justice, les Français commencent à s’inspirer de leurs voisins espagnols. Là-bas, des entreprises privées ont développé des « méthodes musclées » – enlever la porte, couper l’électricité, harceler légalement avec police et avocat en prime – pour déloger les squatteurs.
En France, lassés d’attendre des décisions de justice qui ne viendront que dans des mois, voire des années, des propriétaires font appel à « des gangs » ou des videurs, des sociétés agissant aux limites voire au-delà de la légalité. Résultat d’un État devenu faible et incompétent ou idéologiquement chargé contre les propriétaires, la loi est progressivement remplacée par le droit du plus déterminé ou du plus malin.
Pour comprendre cette consternante dérive, on peut probablement remonter à la loi du 9 juillet 1991 qui, dans un élan de générosité humaniste (ou de gauchisme camouflé en humanisme), a imposé une décision de justice pour toute expulsion et ce quel que soit le titre d’occupation (ou son absence). Si la bonne intention initiale – dont l’enfer est pavé – était louable au départ, cette loi s’est transformée en protection tous azimuts qui transforme n’importe quel occupant illégitime en locataire de facto inexpulsable.
Les tentatives de correction ont été timides. En 2007, l’article 38 de la loi du 6 mars permet enfin de récupérer plus facilement son domicile principal. Navrante révolution.
Pour les résidences secondaires, il faudra attendre octobre 2020, treize ans de patience, pour n’améliorer que marginalement la situation : les procédures restent longues, coûteuses et clairement aléatoires.
Face à cette impasse juridique, une solution artisanale (et illégale mais efficace) émerge : le contre-squat.
La recette est simple mais nécessite une bonne organisation : trouver un ami de confiance, lui signer un bail antidaté, réunir une solide poignée d’amis équipés de nouvelles serrures, attendre que tous les squatteurs soient sortis et investir la place en changeant toutes les serrures et en sortant les affaires des squatteurs. Il reste à attendre leur retour puis appeler la police et laisser l’ami locataire présenter son bail aux forces de l’ordre. Le propriétaire, lui, doit rester à l’écart.
Cette « solution » est efficace, bien sûr en marge de la légalité mais quand elle ne protège plus les droits élémentaires, que reste-t-il ? Elle est en fait un symptôme, le miroir de l’impuissance de la loi, où l’honnêteté et le droit sont forcés de passer par le déguisement et la ruse pour survivre. À Bordeaux, une propriétaire a choisi cette voie : difficile de lui donner tort lorsqu’elle explique « Je n’ai pas eu le choix ».
Il est grand temps que les Français imposent une révision des lois pour revenir à un vrai respect tangible de la propriété privée. Des initiatives existent en ce sens, comme la pétition Damocles, avec près de 96 000 signatures, qui exige un arrêt de « l’impunité des squatteurs », pour enfin s’assurer que le droit de l’occupant illégal ne prime pas sur le droit fondamental du propriétaire légitime.
Certains, parmi les juges, les politiciens, semblent avoir oublié une évidence pourtant fondamentale : aucune société ne peut fonctionner durablement sans respect de la propriété privée. Ce n’est pas une question idéologique, c’est une question de bon sens. Quand posséder légalement un bien devient un désavantage par rapport à l’occuper illégalement, c’est tout l’édifice social qui vacille.
La France a réussi cet exploit singulier de transformer les propriétaires en coupables potentiels et les squatteurs en victimes à protéger, avec comme résultat une explosion des squats, des propriétaires ruinés et désespérés, une justice engorgée, et des citoyens qui n’ont plus confiance dans le système censé les protéger.
Bienvenue en France, jadis pays des droits de l’Homme et maintenant, chasse gardée des Hommes du droit.
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