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3 mars 2021
2 mars 2021
Ordre de Malte : le beau geste du coureur de fond Nicolas Jullion
⇒ https://www.dna.fr/culture-loisirs/2021/03/01/courir-pour-la-bonne-cause?fbclid=IwAR0FhlFkOzFiW-eGWNFIlAzTZ6IYaYpbnASII-tVF4OPEcpdamSv3NSkgyY
[DNA du 1/3/2021]
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| Nicolas Jullion, chaleureusement applaudi par les membres de l’Ordre de Malte. Photo DNA/J.R.-H.  | 
Nicolas Jullion, chaleureusement applaudi par les membres de l’Ordre de Malte.  Photo DNA/J.R.-H.
Samedi après-midi, le coureur de fond haut-rhinois Nicolas Jullion a été accueilli à Colmar par plusieurs membres de l’Ordre de Malte. Notamment par la responsable de l’antenne colmarienne Nadia Hoog, en présence de l’adjoint aux sports de la ville, Barbaros Mutlu.
Nicolas s’était lancé le défi le dernier week-end de janvier de rallier en solitaire Colmar à Nancy en courant, soit 160 km. Au final, pénalisé par un mètre de neige en montagne, il n’aura parcouru que 130 km au total. A part l’exploit sportif, ce qui l’avait motivé, c’était de récolter un maximum de dons pour venir en aide aux personnes les plus démunies ou à la rue.
Rendez-vous en 2022 pour renouveler sa performance
Sur le parcours, il était précédé par une camionnette conduite par un collègue, qui s’arrêtait devant chaque mairie des villes étapes, où les gens pouvaient déposer leur contribution. À dix minutes d’intervalle, Nicolas prenait un peu de temps pour discuter avec les donateurs, et les sensibiliser à son action. Il avait collaboré avec Frédéric Meyer, responsable des maraudes de l’association colmarienne qui a bénéficié de la remise d’un chèque de 307,50 euros. Un montant équivalent a été attribué à l’association nancéienne « Unis et Solidaires ».
L’adjoint aux sports a mis en valeur cet élan de solidarité et de générosité, tout en soulignant qu’il espère que ce genre d’action perdure après la pandémie. Dans son mot de la fin, Nicolas a donné rendez-vous en 2022 pour renouveler sa performance, mais dans l’autre sens a-t-il précisé.
⇒ https://www.dna.fr/culture-loisirs/2021/03/01/courir-pour-la-bonne-cause?fbclid=IwAR0FhlFkOzFiW-eGWNFIlAzTZ6IYaYpbnASII-tVF4OPEcpdamSv3NSkgyY
Confinements : le cri d'alarme d'une psy sur les « dégâts collatéraux infinis »
FIGAROVOX/TRIBUNE - Dans son cabinet, Marie-Estelle Dupont côtoie au quotidien le mal-être des Français. Cette psychologue clinicienne s'inquiète pour leur santé mentale à court et long terme. 
Par Marie-Estelle Dupont
Publié le 25/02/2021 à 17:23, mis à jour hier à 14:4
Si l'être humain est capable d'affronter les épreuves, il n'est pas fait pour l'injonction paradoxale
 Les dégâts psychologiques, psychosomatiques et psychosociaux se sont donc multipliés chez les patients mais surtout chez des individus sans antécédents, qui n'avaient jamais présenté de symptômes. Une sourde culpabilité à penser différemment, ou à faire d'autres constats aussi.
Des enfants heureux en classe se sont mis à pleurer le matin et à avoir mal au ventre lorsque le masque leur a été imposé. Ceux qui portaient des lunettes cessèrent de les porter, et leurs maux de tête allèrent de pair avec l'effondrement des résultats.
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Par Marie-Estelle Dupont
Publié le 25/02/2021 à 17:23, mis à jour hier à 14:4
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| « Au nom de la santé, les besoins physiologiques de lumière et d'activité, d'interactions et de stimulation sensorielle sont niés » déplore Marie-Estelle Dupont. SIAM PUKKATO/Siam - stock.adobe.com  | 
Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne et psychothérapeute. Elle a publié «Se libérer de son moi toxique», aux éditions Larousse et «Découvrez vos superpouvoirs chez le psy», aux éditions Eyrolles.
Il y a eu les premières images. Puis le mot pandémie est réapparu dans notre vocabulaire. Le 16 mars. La fermeture des restaurants, le premier confinement la fleur au fusil, sans imaginer que ce qui devait durer quelques semaines durerait presque deux ans. Patatras!, le coronavirus nous a rappelés collectivement, tous azimuts : la mort, la finitude, la vulnérabilité, l'état de l’hôpital, l'inertie bureaucratique, l'incertitude, le risque, les limites, la façon dont la peur précipite souvent le danger. Et de rideaux baissés en municipales maintenues, de masques FFP2 en couvre-feu, d'état d'urgence en lieu et place de l'article 16, d'attestations en stratégie vaccinale, la déconfiture s'est muée en Berezina psychologique pour nombre d'entre nous.
L'incertitude, l'impermanence et l'imperfection ne sont pas nos tasses de thé, mais peuvent nous rendre créatifs et sont les conditions non négociables de l'existence. L'incohérence, en revanche, nous fragilise énormément. Personnelle ou collective, elle fait basculer dans le paradoxe et l'absurde, paralysant la dynamique psychique.
C'est une intranquillité majeure qui a frappé toutes les générations. Pas celle de Pessoa, inhérente aux tempéraments anxieux. Pas un simple stress adaptatif ou une incertitude anxiogène. Non, une intranquillité du «ce qui nous attend», du tout de suite et du demain, une déstructuration du lien, une subite obsession mêlée d'angoisse et parfois d'un soupçon d'hystérie comme si plus aucune souffrance et aucune autre pathologie n'existaient. Devant l'implacable tableau de chiffres, toute subjectivité devenait potentiel désordre. Une intranquillité due à l'éclatement des rythmes biologiques et sociaux, des repères spatio-temporels, à la perte de contrôle sur nos existences et a la possibilité de se projeter. Ces quatre aspects sont pourtant les piliers d'une bonne santé mentale.
Si l'être humain est capable d'affronter les épreuves, il n'est pas fait pour l'injonction paradoxale
[Marie-Estelle Dupont]
Enfermer de force des gens bien portants et briser leur construction de vie adaptée à leurs besoins réels et parfois déjà très complexes rend certaine l'apparition de diverses maladies et accroît la violence privée.
Toute épreuve génère une crise, des dégâts, une prise de conscience, puis une reconstruction. Elle est cathartique en ce sens qu'elle exprime les fragilités cachées ou larvées du corps social. Ce n'est donc pas tant l'épreuve, que la gestion collective de la crise qui, par les injonctions paradoxales, le besoin de tout contrôler d'en haut en déresponsabilisant l'individu, le «stop-and-go» a impacté lourdement le psychisme des Français, toutes générations confondues. Toute épreuve collective exige un travail psychique de remise en question de ses priorités et de son mode de vie. La tragédie n'est donc pas là. Elle est dans le refus de penser notre anthropologie et notre définition de la santé en s'entêtant à courir après un virus qui, ironie du sort, cloue sur place nos frénésies.
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Chronologiquement, le printemps dernier a donné lieu à des troubles anxieux, une augmentation des troubles du sommeil et alimentaires, une demande accrue d'anxiolytiques, et une augmentation des violences domestiques due à l'enfermement. Pourtant, beaucoup ont réussi à le transformer en bilan, en ancrage, en redécouverte de leur vie familiale, lorsque le télétravail et l'école à la maison ne se cumulaient pas.
Mes confrères et moi pensions que l'été permettrait aux Français de se restaurer intérieurement. Nous nous voulions confiants, bien qu'inquiets des troubles psychosociaux: enfants déscolarisés, jeunes arrêtés en plein vol, célibataires et personnes âgées isolés, familles bousculées ou séparées à la fermeture des frontières, violences domestiques accrues dans les situations de maltraitance infantile et de violences conjugales ou d'inceste, syndrome de la cabane chez les personnes hypocondriaques ou phobiques sociales qui craignaient le déconfinement, syndrome de glissement chez ceux pour qui la vie ne valait plus la peine d'être vécue.
Le printemps dernier a donné lieu à des troubles anxieux, une augmentation des troubles du sommeil et alimentaires, une demande accrue d'anxiolytiques, et une augmentation des violences domestiques due à l'enfermement
[Marie-Estelle Dupont]
Car au nom du principe de précaution et du bien ce qu’on appelle protéger revient souvent à imposer. Drôle d'éthique. Mais nous ne voulions pas dramatiser. Il s'agissait encore dans bien des cas de frustration, d’épreuve, d'adaptation limitée dans le temps, donc on espérait éviter le traumatisme. Septembre nous força à parler de deuxième vague psychiatrique. Toutes les situations commençaient à s’enflammer: les étudiants perdus, les enfants masqués, les restaurateurs et leurs confrères dépossédés de leur activité professionnelle, les petits commerçants exsangues et pris à la gorge par les alternances de confinement et de couvre-feu, les handicapés, les plus âgés, les artistes, les managers, les journalistes, les nouveaux salariés qui ne connaissent pas leurs collègues, les jeunes diplômés qui voient le processus de recrutement désarticulé. Ma synthèse, sombre et non exhaustive, veut simplement rappeler que l'installation dans le temps de mesures sanitaires a impacté plus que lourdement la santé physique et mentale de nous tous. Que le primum non nocere du serment des médecins semble avoir échappé, lui, au principe de précaution.
Des bébés qui ne sortent plus ou assistent à des conflits générés par l'alcool ou le manque d'interactions saines. Mais comme les bébés ne parlent pas, on n'y pense pas. Des écoliers qui décrochent et somatisent ou deviennent de bons petits soldats atones. Des adultes saturés qui «ne réfléchissent plus» pour les plus résignés. Des salariés de l'aéronautique ou de l'hôtellerie qui se sentent dans un «no man's land existentiel» pour reprendre les mots d'un patient. La sensation persistante que confiner, bunkeriser est la seule réponse parce que l'hôpital est à la ramasse depuis trente ans, les gouvernants paniqués des chiffres, les stratégies de traitement inexistantes et le vaccin pas livré. Priver l'être humain de ses sens, de ses liens, c'est le déshumaniser. Il évite la «réa» pour venir en psychiatrie parce que la réaction normale à l'anormal est d'aller mal. Non Monsieur Salomon, la crise n'a pas révélé la vulnérabilité psychique des Français. La gestion de la crise a généré des dégâts collatéraux infinis. Nuance.
Fruits d'une époque et d'un système, nos gouvernants semblent avoir cédé à une sorte de panique devant ce qui n'est qu'une catastrophe naturelle. L'obsession, la peur, la méfiance, prirent toute la place. La vie devint stricte survie du plus grand nombre, et la santé, éviction d'un virus parmi tant d'autres.
Priver l'être humain de ses sens, de ses liens, c'est le déshumaniser
[Marie-Estelle Dupont]
Des enfants heureux en classe se sont mis à pleurer le matin et à avoir mal au ventre lorsque le masque leur a été imposé. Ceux qui portaient des lunettes cessèrent de les porter, et leurs maux de tête allèrent de pair avec l'effondrement des résultats.
Les adolescents et les étudiants, se voyant prescrire tout l'inverse de ce qui est nécessaire pour devenir adultes, confinés derrière un écran dans une chambre se mirent à développer troubles du sommeil, troubles alimentaires, troubles anxieux, pensées suicidaires, scarifications. En pédopsychiatrie, des défenestrations arrivèrent plus souvent qu'il y a un an ou deux. Le recours aux benzodiazépines se banalisa dans une tranche d'âge peu encline à en consommer. En parallèle, la consommation de cannabis, ou autres substances illicites, et d'alcool même chez des jeunes ne souffrant pas de la précarité sociale, remplaça les rythmes biologiques sains. Poser des questions aux enseignants, draguer, faire du sport, gagner de l'argent pour s'offrir un voyage était devenu des rêves inaccessibles. Pas d'interactions sociales, pas de sport, pas de raison de se lever le matin finalement, le présent étant confisqué et l'avenir plombé comme me le disait, les larmes aux yeux, un patient de 20 ans dont le père restaurateur ne pouvait plus financer ses études. Ceux-là nous attendent au tournant. Que retiendront-ils de nous dans dix ans ? Leur avons-nous transmis autre chose que la peur ?
Moi-même, en écrivant ces lignes, je m'effraie de ce qui pourrait sembler du misérabilisme. Mais les faits sont têtus. Ce qui peut durer un mois devient un changement anthropologique, au bout de 10. Nos structures mentales et nos organismes ne sont pas adaptés à cette redéfinition de la santé comme simple courbe de circulation virale. Car si on doit parler d’éthique, de vie, de priorités et d'effets papillon, les salles d’attente de mes confrères répondront point par point à la définition de la santé humaine. Être de désirs et de besoins, l’homme se meurt quand il ne vit que pour une peur.
L'homme se meurt quand il ne vit que pour une peur
[Marie-Estelle Dupont]
Les adultes en télétravail développent troubles du sommeil, crises d'angoisse et troubles dépressifs, des addictions et des pensées suicidaires. Le travail, virtualisé à l'infini perd son sens et sa consistance. Si le télétravail à temps partiel est un progrès qu'il était temps de faire pour soulager les emplois du temps et limiter les transports, le télétravail à temps complet rétrécit le cerveau. La privation sensorielle perturbe la mémoire et les fonctions cognitives. Quand l'ordinateur est le seul interlocuteur, oui, on se ratatine. Il faut que les cinq sens soient stimulés pour que les centres cérébraux impliqués dans l'apprentissage et le raisonnement, fonctionnent. La désynchronisation des horloges biologiques liée à la lumière bleue des écrans favorise à son tour la dépression.
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Certains de mes patients se trompent de jour, en pensant qu'on est le lendemain. Masqués, isolés, dépossédés, suspendus, ils se sentent étranges, dans ce long tunnel où l'on est «en otage» d'un dilemme cornélien que notre époque redoute de trancher.
Mes patients atteints de maladies chroniques ont, lors du premier confinement ressenti une culpabilité à se soigner. Les symptômes psychologiques réactionnels au confinement se mêlent à des interrogations existentielles et politiques : qui parle ? Qui gouverne ?. Le politique s'invite dans les séances, comme après des attentats. Mon travail introspectif devient compliqué. Il faut bricoler avec l'invasion de l'État dans l'intime. Notre place de thérapeute bataille pour se décoller du factuel, d’une attestation, d'un gel hydroalcoolique.
Les plus âgés me disent la même chose que les étudiants : «On est otage d'une peur qui n'est pas la nôtre» ; « Ma vie ne vaut pas la peine d'être vécue sans toucher et voir ceux que j'aime. Je ne suis pas un enfant gâté je suis juste un être pétri de liens » ; «Je ne veux tuer personne mais j'aimerais gérer mon risque et maîtriser mes décisions». « Ceux qui confinent ne sont pas confinés ». Cette perte de confiance, cette blessure d'injustice est au bord des lèvres en consultation. Les larmes aux yeux, une DRH me dit licencier à tour de bras avant sans doute de perdre son emploi.
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Au nom de la santé, les besoins physiologiques de lumière et d'activité, d'interactions et de stimulation sensorielle sont niés. Au nom de la solidarité, des étudiants se suicident. Au nom du bien, on doit rester chez soi parfois sans travailler. La psychiatrie aujourd'hui, est en tension. Mère de famille, restaurateurs, étudiants anorexiques qui replongent, pas à cause de la précarité mais de la perte de sens. La consommation de psychotropes touche toutes les classes d'âge et de revenus. Faute de rythme et d'interactions, les pulsions de vie s'affaissent ou se retournent en agressivité dirigée contre soi. L'activité physique comme la culture et les interactions régulent les émotions et l'agressivité. Nous ne sommes pas des monades.
«Ma vie est comme du sable qui me file entre les doigts», m'a un jour confessé une étudiante en thèse. On lui a prescrit l'inverse de ce qui lui est nécessaire pour devenir adulte. Elle n'a pas de sexualité, pas de cours, pas de petit boulot, pas de stage. Elle se sent inutile et potentiellement coupable. Peut-être que c'est plutôt parce que nous avons renoncé à certaines valeurs, ou que nous les avons inversées, et pas du tout parce que nous serions en guerre, que les dégâts psychologiques sont tels.
[Une étudiante]
Aujourd'hui il y a un écart entre ce que les gens peuvent faire et la prescription de vivre dans un bunker jusqu'à ce que l'orage soit passé. Alors que nous avons tous ce travail d'humilité à faire qui consiste à réintégrer la notion de risque et de responsabilité, pour équilibrer celles qui ont prévalu, la notion de «droit à» et de sécurité. Aucun état n'assure 100% de liberté et 100% de sécurité. Le travail psychique consiste à résoudre notre ambivalence et pour l'État à lâcher prise. Plus il veut contrôler, plus il fait de dégâts. Car les morts du Covid ne sont pas seulement ce dont on parle. Au bout de 10 mois, même les gens en meilleure forme sont épuisés, à bout de souffle, lassés. La libido a diminué de 40 % à l'automne, le désir d'enfant a chuté, le sentiment de colère et de résignation (plus grave psychologiquement) ont augmenté significativement.
Psychologiquement, céder à la peur en s'interdisant de vivre, est une forme de régression dans un cocon, comme si nous étions des invertébrés psychiques. Les patients de tous âges demandent le mouvement inverse. Un mouvement de vie qui réintègre la vulnérabilité. Plutôt qu'arrêter la vie pour éviter la mort, ce qui les rend malades, ils font entendre dans leurs symptômes psychosomatiques et d'humeur, le fait que non, la santé n'est pas le prolongement statistique de la vie et que cette crise a montré une inversion de valeurs et une incompatibilité entre les priorités politiques et le fonctionnement global et complexe d'un être humain, dont l'existence est d'emblée, réticulaire.
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Pr Philippe Courtet: «L’art est une garantie de santé mentale»
Sept étudiants sur dix sont inquiets pour leur santé mentale
Pourquoi l’excès de mauvaises nouvelles nuit à notre santé mentale
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1 mars 2021
Eric Straumann
☐ Facebook Live du 1/3/2021
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28 février 2021
Le journal de Caroline
Le jour où un ami d'enfance que tu as en ligne quasi tous les jours te demande, très gêné, de le dépanner de 30 euros par virement qu'il te remboursera dans dix-quinze jours.La première fois en plus de trente ans.
Hier, dans la conversation tu as noté qu'il n'avait dîné que de pain et fromage.
Trente euros... pour finaliser des démarches administratives, payer des timbres, des tickets de bus... Il veut te donner le détail. Tu l'arrêtes.
Cela te met un cafard.
Mais tu ne lui dis rien. Tu lui assures juste que ce sera fait dans les 24 heures. Tu n'aimes pas t'apitoyer sur des personnes proches, tu penses que c'est les enfoncer. D'autant que ton ami d'enfance ne recherche pas qu'on le plaigne mais qu'on le comprenne.
Mais toi, tu as le cafard !
Jeanne Sénéchal
Le Figaro - 26/02/2021
Les professeurs devront-ils effectuer des tests salivaires sur leurs élèves ?
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| Un élève fournit un échantillon à l'école Louise Bourgeois à Paris le 11 février 2021. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP  | 
Une «notice pour l'organisation du recueil salivaire», à l'intention d'un directeur d'école, a été publiée sur les réseaux. Elle prévoit notamment que le personnel enseignant sera formé à «la supervision de tests» sur les élèves. Qu'en est-il vraiment ?
Tandis que la campagne de tests salivaires a été lancée dans les écoles de la zone A, certains professeurs s'inquiètent quant à sa mise en application. Cette semaine, le directeur d'un établissement a reçu une « notice pour l'organisation du recueil salivaire ». Cette dernière prévoit notamment la formation de son personnel dans le but de superviser ces tests. Suite à cette publication, professeurs et syndicats se sont mobilisés sur les réseaux sociaux : seront-ils vraiment amenés à effectuer des prélèvements sur leurs élèves ? Le Figaro fait le point.
Sur la note en question, nous pouvons effectivement lire que les prélèvements seront effectués « par le personnel de l'école, doté d'équipement de protection individuel », au préalable formé par le personnel de laboratoire et accompagné « autant que possible » par une « infirmière scolaire ».
Cette directive est rapidement remontée entre les mains du SNUipp, premier syndicat du premier degré. Contactée par Le Figaro, Guislaine David, sa porte-parole, explique qu'il est impossible pour les enseignants d'effectuer ces tests. « Imaginez, sur une classe de 28 élèves, 8 n'ont pas l'autorisation de se faire tester. Comment voulez-vous qu'un professeur quitte sa classe pour aller s'équiper, faire passer les tests. Qui va s'occuper des 8 enfants restants ? » interpelle-t-elle. Au-delà de cette situation, le simple fait d'effectuer les tests est compliqué. « Prenons l'exemple d'une sortie scolaire. Il y a toujours des encadrants de prévus (parents ou professeurs). L'enseignant ne peut pas être seul à gérer. »
Le ministère de l'Éducation nationale affirme au Figaro qu' « il n'a jamais été question qu'un professeur d'école teste ses élèves ». Il justifie ce couac par un souci de communication. « Les enseignants seront effectivement formés pour superviser, mais ce sont le personnel de santé de l'éducation nationale ou les secours en renfort qui effectueront ces tests. »
« On va encore jouer sur la corde sensible et la culpabilisation des enseignants »
[Guislaine David, porte-parole du SNUipp, premier syndicat du premier degré]
Pourtant, d'après la porte-parole du syndicat, le cabinet de Jean-Michel Blanquer aurait confirmé la première information. « Les professeurs seront peut-être amenés à les effectuer, mais jamais obligés. » « Il va y avoir une pression sur les professeurs », s'inquiète la porte-parole. « À la fois de l'institution, des parents. Les professeurs vont se sentir obligés de faire passer les tests, et ils vont le faire pour la sécurité de tout le monde. »
Guislaine David s'indigne : « Cela fait six mois qu'on demande d'effectuer ces tests, un mois qu'on a l'autorisation, et aucun cadre national n'a été organisé. » Pour elle, « le ministère ne sait pas comment cela se passe réellement sur le terrain » : « on n'a pas l'effectif nécessaire, les infirmières et médecins scolaires sont déjà très occupés. On va encore jouer sur la corde sensible et sur la culpabilisation des enseignants. »
Souci d'information ou manque d'organisation, pour le moment, dans les faits, aucun professeur n'a effectué de test sur ses élèves depuis lundi. Face à l'ambition de tester 300.000 enfants par semaine, comme l'a annoncé Jean-Michel Blanquer, la porte-parole du syndicat et les professeurs restent perplexes.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-professeurs-devront-ils-effectuer-des-tests-salivaires-sur-leurs-eleves-20210226
26 février 2021
Le port du masque obligatoire dans l'hyper centre de Colmar
Le préfet ne fait qu'entériner une mesure qui était déjà de rigueur à 50 mètres des commerces et des lieux de rassemblement (sortie des écoles, crèches, etc.) autant dire que tout l'hyper centre était concerné.
« Dans un contexte sanitaire toujours très tendu, notamment avec la circulation des variants du Covid-19, et au regard d’une fréquentation plus importante du centre-ville de Colmar encouragée par les vacances scolaires et des températures météorologiques plus clémentes, il y a lieu de limiter le risque de circulation du virus dans l’espace public caractérisé par une concentration de personnes »
Sont concernés tous les piétons de onze ans et plus. La mesure « ne s’applique pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation ».
25 février 2021
Covid
Pour Éric Straumann, un allègement du couvre-feu dans le Haut-Rhin serait prématuré
⇒ https://www.francebleu.fr
⇒ https://www.francebleu.fr
23 février 2021
22 février 2021
Solidarité
☐ Le Point colmarien de février 2021
(Article partagé par Nadia Hoog)
☐ Zoom sur l'association Espoir à Colmar :
COLMAR : L’ÉCONOMIE LOCALE ÉBRANLÉE PAR LA PANDÉMIE DE COVID-19
Par David Brunet - CNews - 19/02/2021
Commentaires :
⬦ Thierry Lefebvre : 4% de pertes de recettes : bon nombre d'entreprises, de commerçants, d'artisans et de foyers aimeraient n'avoir perdu que ça en 2020... Il suffit, en contrepartie, de faire 4% d'économies, non ?
⬦ Eric Straumann : Malheureusement ce n’est pas aussi simple...
Par David Brunet - CNews - 19/02/2021
Depuis un an, le Grand Est est touché de plein fouet par la pandémie. Le département du Haut-Rhin a donc vu les touristes disparaître. Colmar, fréquentée par 3,5 millions de visiteurs par an, est désormais bien calme. Les recettes sont en chute libre et les dépenses liées à la Covid-19 augmentent. Les prochaines années vont être dures pour la ville de 70 000 habitants.
Entre 2019 et 2020, les recettes prévisionnelles ont chuté de près de 3 millions d'euros, explique Olivier Zinck, adjoint au maire de Colmar, en charge des finances.
A cela s'ajoutent le manque à gagner des événements sportifs et culturels, mais aussi une chute des revenus de la taxe de séjour, faute de touristes.
En tout, les recettes de la ville ont plongé de plus de 6 millions d'euros en 2020 par rapport au budget de la ville de 149 millions d'euros. Le maire de Colmar, Eric Straumann, envisage donc de décaler des projets de plusieurs années afin de reconstituer une capacité d'autofinancement.
Commentaires :
⬦ Bernard Friedrich : C'est évident : il faudra payer, ce qui suppose aussi qu'il sera peut-être utile de réduire certaines largesses ; par exemple, pas d'aide à ceux qui ont largement les moyens de se payer un vélo ou une place de cinéma ; pas plus de deux gerbes lors d'une cérémonie commémoratives (de toute façon, deux jours après l'événement, soit elles pourrissent sur place, soit elles partent à la poubelle). Aidons ceux qui en ont vraiment besoin. Ne dit-on pas que ce sont souvent les plus pauvres qui savent se montrer les plus généreux... Ce qui signifie...
⬦ Eric Straumann : Malheureusement ce n’est pas aussi simple...
21 février 2021
Colmar : Kitschland pour touristes (Alsaciae)
⇒ https://alsaciae.org/2020/04/20/colmar-kitschland-pour-touristes/?fbclid=IwAR2n0hdnLurFxxmLGbFFVzADP4wWvncdVK-fKTks7AGbZJSL78J-zAMDHUI
En quelques années le vieux Colmar médiéval a été transformé en horrible parc d’attractions pour touristes. Malgré la réglementation, le périmètre historique de la ville est défiguré par de nombreuses maisons anciennes surchargées de vieilleries ou d’horribles « décorations ».
Il est urgent de décrocher toutes ces horreurs et de remettre en valeur le patrimoine comme les enseignes, les puits, les sculptures, véritables œuvres d’art.
Toutes modifications de l’aspect extérieur des immeubles doivent être soumises à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France. Même la couleur des volets.
20 février 2021
Phil
S.M. : Rien d'affolant. Les élus "verts" se sont abstenus de voter le budget car les actions environnementales sont limitées au minimum syndical. Ce qui de toutes façons, n'empêche en rien le vote de la majorité. Et tout s'est fait en bonne entente au final.
L.R. : Mais ils participent bien à la majorité ? Comment un adjoint peut-il s'abstenir sur le vote du budget, lequel met en œuvre les financements de sa délégation ?
S.M. : Non, ils sont force d'opposition. Il y a deux "partis" représentés au conseil municipal. Et l'abstention n'est pas un rejet total, c'est un positionnement qui ne donne pas un satisfecit complet au budget. Les interviews sont assez claires : selon eux le budget pourrait aller encore plus loin en matière d'environnement, donc en l'état il n'est pas totalement satisfaisant, donc abstention logique. Et d'ailleurs, le fait d'avoir eu une place d'adjoint ne signifie pas une allégeance aveugle. Encore heureux pour la démocratie.
S.M. : Non, ils sont force d'opposition. Il y a deux "partis" représentés au conseil municipal. Et l'abstention n'est pas un rejet total, c'est un positionnement qui ne donne pas un satisfecit complet au budget. Les interviews sont assez claires : selon eux le budget pourrait aller encore plus loin en matière d'environnement, donc en l'état il n'est pas totalement satisfaisant, donc abstention logique. Et d'ailleurs, le fait d'avoir eu une place d'adjoint ne signifie pas une allégeance aveugle. Encore heureux pour la démocratie.
Méli-mélo
⬦ Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester.
Proverbe indien⬦ Ah la page Facebook d’Éric Straumann : je la consulte de temps à autre, un peu par masochisme, désarmée souvent par sa vacuité et sa vanité. Contente cependant d’apprendre que M. Straumann est heureux en ménage et portait en d’autres temps moustache et pantalon à pattes d’éléphant.
Après l’épisode de fin Janvier on se disait, bon là quelque chose va être fait pour la sécurité de ceux bien obligés de sortir de leur igloo : ben non. Incompréhension, déception et même colère : « je le voterai plus ».
Je note quelques bonnes initiatives toutes neuves sur le plan santé. Tant mieux. Je suggère de réfléchir à l’initiative de la ville d’Haguenau : reconvertir des chalets de Noël en points de vente et retrait de repas à emporter préparés par des restaurateurs, pour un prix modique. Étudiants, lycéens, collégiens, employés, travailleurs, travailleuses privés de cantines et cafés seraient contents de ne pas avoir à se rabattre sur fast-food, sandwichs, viennoiseries, bonbons, barres chocolatées…
Isabelle Kieffer - 18/2/2021
https://www.alsace20.tv/VOD/Actu/Choix-de-la-redac/HAGUENAU-Recycler-chalets-Noel-pour-aider-restaurateurs-SaMSwRNO3D.html?fbclid=IwAR36_euNoqmb6INzD0FGtaMuTi5bkZETW1gRqWV6NPHPpBNw4d9K61G50Zo⬦ Bon, alors, cette histoire de non-essentiel... le boulanger, me disait ma mère sentencieusement, ça, les gens en ont besoin. Pas forcément en fait, on peut faire son pain, cultiver ses légumes etc., qu'est-ce qui est réellement vital : manger, boire, dormir dans un abri, respirer, on le sait. À part ça, chacun a sa planète avec ses essentiels à lui, matériels et immatériels. Mais luttons pour que l'Art (vaste sujet) ne soit pas remplacé par une culture de masse uniforme et insipide, un art de supermarché, un art filtré par un écran.
Ce serait en effet non-essentiel et orwellien.
Je ne suis pas philosophe et laisse aux esprits plus aiguisés le soin d'affiner.
Viviane Redeuilh⬦ [L'ALSACE - 8/2/2021]
Colmar ne sera pas capitale française de la culture
Elle se rêvait « capitale française de la culture » en 2022 : Colmar, qui candidatait pour un label assorti d’une enveloppe d’un million d’euros, financée à même hauteur par le ministère de la culture et la Caisse des dépôts.
Mais la cité de Bartholdi n’est pas parvenue à franchir le cap des présélections assurées par un jury de sept personnalités du monde de la culture. Son choix s’est porté sur le Grand Angoulême, les villes de Brest, Laval, du Mans, de Metz, de Saint-Paul de La Réunion, de Sète, de Villeurbanne et de la Communauté de Communes du Val Briard.
Le jury auditionnera les candidats retenus durant la dernière semaine de mars. La ministre de la Culture annoncera ensuite la collectivité lauréate de la première édition de ce label « Capitale française de la culture » qui se déroulera du 1er janvier au 31 décembre 2022.
https://www.lalsace.fr/culture-loisirs/2021/02/08/colmar-ne-sera-pas-capitale-francaise-de-la-culture⬦ C’était pas une bonne idée de confondre bombes de gel hydroalcoolique et dégivrant, posées sur le siège passager. Curieusement le premier a agi un peu.
I.K.19 février 2021
Phil
Amendes pour infraction aux règles de stationnement
Pour contester, si jamais :
⇨ https://www.colmar.fr/demarches-en-ligne
Amendes pour infraction aux règles de stationnement
Pour contester, si jamais :
⇨ https://www.colmar.fr/demarches-en-ligne
17 février 2021
Lancement du dispositif "Pass'sport santé Colmar"  
Le sport c'est la santé ! Colmar développe une politique locale en faveur de la pratique d’activités physiques et sportives. L'une des premières actions est le dispositif "Pass'sport santé Colmar".
2 objectifs : donner le goût du sport aux personnes sédentaires, développer l’activité physique adaptée à des fins thérapeutiques, pour soigner par exemple obésité et diabète…
Pour qui ? D'abord, les personnes sédentaires (dès 18 ans) et seniors (dès 60 ans), puis les publics spécifiques "sport santé" (personnes obèses, diabétiques, atteintes d’un cancer, présentant des troubles psychologiques, etc.). Ces activités seront réservées aux habitants de Colmar (hors club).
Quelles activités seront proposées ?
👉 Natation : en apprentissage ou en perfectionnement (dès que le contexte sanitaire le permettra)
👉 Entretien physique : stretching – renforcement musculaire
👉 Marche : balade découverte – marche nordique – marche dynamique – randonnée
👉 Inscription et prise de rendez-vous pour 12 séances découvertes gratuites auprès de la Direction des sports de la Ville de Colmar au 03 89 20 68 42 (les mercredis de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 18h00).
Ce sont des éducateurs sportifs formés à cette démarche qui assureront les activités.
+ d'infos sur https://www.colmar.fr
15 février 2021
Conseil municipal du 15 février 
Cliquer ici ↴
https://www.facebook.com/eric.straumann/videos/10224084666048140
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