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12 février 2022
Colère légitime d’une citoyenne embarquée dans un des nombreux "convois de la liberté". Plus rompu à servir la soupe de la propagande macronienne qu’à écouter battre le cœur du pays profond, "Le Monde" tente timidement, sinon de comprendre, du moins de décrire cette nouvelle forme de jacquerie populaire. Ces Gilets jaunes d’après le Covid. Quand tous les nantis et les bien-pensants se sont couchés, c’est une fois de plus dans l’obscure épaisseur de notre patrie que se produit le sursaut. La résistance. Ces réfractaires à moteur ont été aussitôt calomniés, insultés, discrédités. Les bonnes vieilles méthodes de la domination ordinaire. Les principaux médias ont d’abord censuré le mouvement. Pas un mot, pas une image, pas un son. Il fallait traquer l’info. Sur Facebook et autres réseaux sociaux. Puis ils ont déversé leur fiel sur une poignée de cloportes antisémites, homophobes, nazillons & mangeurs d’enfants. Deux cent camions tout au plus, des hurluberlus. Depuis hier le réel commence à faire effraction. L’insurrection qui vient. "Europe 1" parle du "convoi des enragés". "Franceinfox" de "ces gens". Mais force est de prendre acte. Des milliers de citoyen.ne.s, en voiture, sur toutes les routes de France, direction Paris. La pétoche commence à gagner. Premiers blindés positionnés dans la capitale par le préfet Lallement, éborgneur de Gilets jaunes aux mains coupées. Jupiter qui avait "très envie d’emmerder les non-vaccinés", en décembre dernier, appelle soudain "au plus grand calme". Et à une "concorde" bienveillante. La bouffonnerie fasciste tient aussi à ces injonctions contradictoires. Grotesque cacophonie du "en même temps". Je suis, bien sûr, solidaire de ces résistants exaspérés. De cette grogne bougonne, cette hargne des gens en rogne. Ils le refusent de toutes leurs fibres. L’ignoble Apartheid créé par le Pass’ vaccinal. Ils ont la lucidité des désespérés. Et le sens de la formule pour épingler la situation. "On crée des sous-citoyens, forcément ça va péter". Parole d’un manifestant, le soir du 10 février 2022, sur le parking Auchan de Saint-Priest (Rhône) en périphérie lyonnaise. "De la démocratie à la dictature il n’y a qu’un pass’." Percutant éditorial en forme de slogan sur un panneau brandi dans la nuit. Ça change des vérâneries débitées lors des conférences de presse liberticides de Jean Kastex. Et du service après-vente des chroniqueurs aux ordres de l’ordre selon Pfizer. C’est d’ailleurs une des premières mesures prises par le sinistre de l'intérieur. Faire protéger le siège social de ces empoisonneurs pharmaceutiques dans le quatorzième arrondissement de Paris. Le makronisme est un variant du Kapital. Rien de viral comme cette dévastation économique de notre monde en attente d’une catastrophe.
"Pariabook", pp. 44-45.
11 février 2022
Les prochaines semaines seront décisives
Il règne comme une étrange atmosphère de fin de règne dans les sphères du pouvoir. Derrière des sourires crânes et des postures assurées, on sent comme un parfum de panique s’installer à mesure que le « narratif » change, que les évidences d’il y a un mois n’en sont plus. C’est vrai à l’Élysée bien sûr mais pas seulement : on sent confusément que la situation n’est plus celle qui prévalait il y a quelques semaines, et qu’elle évolue de plus en plus vite.
Eh oui : peu à peu, l’idée même que le pass vaccinal (ou sanitaire) sert à quelque chose au plan sanitaire s’est maintenant évaporée. Tout le monde sait que c’est un outil de ségrégation absolument sans intérêt médical. Les derniers abrutis à prétendre le contraire ne le font plus que de façon épisodique et se murent progressivement dans le silence à mesure que leurs affirmations grotesques ne rencontrent plus qu’un mépris largement mérité.
L’empilement par Véran de grotesques conditions pour son obtention (avec ou sans maladie mais toujours avec une petite injection, les amis, et puis une immunité à durabilité variable, hein, ne poussons pas) montre clairement, à chaque petit graphique de presse essayant de résumer de façon didactique le foutoir gouvernemental, l’improvisation totale de nos clowns à seringues.
Leur crédibilité est maintenant négative.
Des pays, partis moins loin sur la pente glissante du « tout à l’État » crasseux et dictatorial, sont maintenant en train de faire marche arrière et d’abandonner ces mesures idiotes. À de nombreux États américains qui ont purement et simplement renoncé aux obligations vaccinales et au passeport du même tonneau se sont maintenant ajoutés quelques pays européens, quelques provinces canadiennes et chaque semaine qui passe ajoute de nouveaux pays à ceux qui ont décidé de reprendre le cours normal de leur vie. La France apparaît de plus en plus seule sur ce chemin honteux.
Tout ceci est inévitable.
D’une part, parce que les pandémies ne durent pas indéfiniment. On arrive au bout, cela est visible et tout le monde l’a bien compris. Quelques irréductibles de la panique sanitaire continuent de croire à une prochaine vague abominable, à des millions de morts inopinés, mais la population générale, elle, comprend qu’il faut passer à autre chose à présent.
D’autre part, parce que les restrictions et les obligations commencent à porter des fruits amers que tout le monde est en train d’avaler sans apprécier : l’économie a clairement plongé dans des proportions si importantes que même un clown comme Le Maire n’arrive pas à faire passer ses annonces pour autre chose que des carabistouilles statistiques piteuses.
Mais surtout, parce que la majorité des individus a bien compris que les mesures prises ont été des échecs cuisants et que persévérer ne résoudra rien, au contraire : les confinements ont été un désastre économique et sanitaire et n’ont absolument rien empêché.
Nous en sommes au point inévitable à présent où les anciennes pom-pom girls du verrouillage économique et social intégral tentent de mettre leurs décisions lamentables sur le dos de leurs prédécesseurs (comme aux États-Unis où l’on découvre que l’actuelle administration Biden n’aurait jamais été pro-confinement, cette grosse blague).
Les politiques de distanciation indiscriminées, la gestion calamiteuse des masques (un coup oui, un coup non, un coup surtout pas, un coup c’est obligatoire), la centralisation à outrance des décisions en criminalisant toute initiative des médecins de terrain, bref, chaque faux-pas typique de la vision énarchique, étatiste et bureaucratique du pays n’ont en rien permis de sauver des vies, d’alléger les problèmes des hôpitaux ou des finances publiques, au contraire.
En fait, chaque jour qui passe réveille son lot de citoyens qui se rendent compte que les simagrées auxquelles les pouvoirs publics les ont contraints n’ont en rien permis de sauver des vies : ils se sont fait vacciner, souvent à contrecœur, ils ont dû utiliser un pass ou l’imposer dans leurs établissements, ils ont tenté de respecter les obligations ou ont payé les amendes et vexations diverses, mais rien de tout cela n’a sauvé de vies. La balance est négative sur tous les plans et le bilan désastreux devra être épongé pendant des années, sur des générations, tant les enfants et les adolescents ont durement payé les choix calamiteux imposés.
La peur ne gagne plus : même si l’on doit encore supporter sur les plateaux télé certains des experts hystériques autoproclamés débitant leurs chiffres morbides, qui tentent à tout prix, avec une gourmandise visible, de raviver la flamme de la panique et de la peur d’une mort certaine et douloureuse, ça ne marche plus.
Oh, bien sûr, on trouve encore des frétillants crétins, sur les réseaux sociaux, sur les plateaux télés, prêts à toutes les bassesses et à tous les rampements les plus gluants pour continuer la mascarade coûte que coûte : comme ils n’existent plus que par ça, ils seront les derniers à se taire et on peut déjà se réjouir que certains, trop stupides, ne sauront pas s’arrêter et passeront donc sous le rouleau compresseur de l’Histoire. Mais indépendamment de ces derniers lampions blafards du covidisme, tout le discours covidosanitaire démentiel que nous avons dû supporter de façon de plus en plus hystérique est en train de se déliter.
Mieux encore : comme je l’expliquais dans un précédent billet, à force de contraintes idiotes sur les vaccins, le nombre de possesseurs de pass valides diminue chaque jour. Chaque jour, on assiste à l’attrition inexorable des troupes passées-pucées-obéissantes et l’augmentation mécanique des troupes des déchus du pass, dont immanquablement certains rejoignent les courroucés puis les opposants farouches à mesure que les restrictions apparaissent pour ce qu’elles sont : des vexations idiotes et sans fondement.
Devant ce constat, que peuvent faire les dirigeants ?
Question délicate : envisage-t-on vraiment la possibilité que des types comme Véran ou Castex puissent admettre être allés trop loin, présenter des excuses et lâcher du lest, maintenant, à quelques semaines d’une élection ? La science-fiction a des limites et ce genre de pliage improbable de l’espace-temps est évidemment à écarter mais on doit s’interroger : l’équipe « en marche » de clowns à seringues ne mise-t-elle pas trop ouvertement sur un arrêt du pass un peu avant les élections pour présenter en libérateur leur Lider Fumisto ?
Inversement, pensent-ils vraiment qu’ils vont pouvoir continuer encore longtemps leurs vexations sans en souffrir dans les urnes ?
Peut-on vraiment imaginer continuer ces âneries ségrégationnistes comme tente de le faire croire de façon assez consternante la Commission européenne en expliquant vouloir maintenir son petit pass jusqu’en 2023 ?
Le pire, ici, est que rien de tout cela n’est impossible : on comprend que tant que les oppositions des citoyens ne seront pas plus fortes, plus fermes, les dirigeants, qui ont maintenant amplement prouvé qu’ils méprisaient complètement peuple et démocratie, continueront sur leur lancée. Comme les Canadiens, sauf à bloquer physiquement ces politiciens, on comprend sans mal qu’ils ne rendront ce pouvoir qu’ils ont volé que s’il y sont contraints et forcés, lorsque leur avenir en dépendra directement.
Ne vous leurrez pas : le combat qui s’ouvre, et qui consiste à récupérer maintenant la maîtrise de nos vies, est un combat qui sera âpre et sans merci.
Ceux qui vous ont manipulé, abusé de vous et qui ont profité de vous pour vous faire souffrir ne voudront jamais entendre parler d’un bilan, d’une facture et d’une responsabilité quelconque. Ils vous combattront de la façon la plus vicieuse et la plus violente possible : ils vous méprisent, et pour eux, le bétail ne doit pas se rebeller.
Les prochaines semaines seront décisives. Attendez vous aux pires ignominies.
LA SAINT-VALENTIN À LA FONDATION BEYELER
LUNDI 14 FÉVRIER 2022, 10H-18H
Partagez votre amour de l’art avec une personne qui vous est chère. Le jour de la Saint-Valentin, deux personnes peuvent accéder à la Fondation Beyeler pour le prix d’une. Générez tout simplement votre billet spécial sur notre site web et présentez-le en version imprimée à l’accueil du musée le lundi 14 février.
⇒ https://www.fondationbeyeler.ch/fr/accueil
☐ SPÉCIAL SAINT-VALENTIN : MUSIQUE LIVE DE « KING CARUSO »

Le groupe suisse « King Caruso » assurera l’ambiance musicale de la journée de la Saint-Valentin. Entre 12h et 18h, le quatuor évoluera librement dans les espaces de la Fondation Beyeler: avec ses instruments acoustiques, il jouera des classiques romantiques tel «Besame mucho» et des morceaux d’anthologie de Nat King Cole ou Elvis Presley, qui mettront le cœur des visiteurs·ses en joie. King Caruso: Marcel Jeker: guitare, Oliveiro Sotano: contrebasse, Martino Camposeco: percussions, Flaco Martino: voix
☐ VŒUX DE LA SAINT-VALENTIN EN PROVENANCE DE LA FONDATION BEYELER

Le jour de la Saint-Valentin, faites plaisir à celles et ceux qui vous sont chers. Au musée, des cartes de vœux spéciales ornées de motifs de l’exposition « Georgia O’Keeffe » attendent vos messages. Écrivez à votre famille, à vos amis, à vos amours ou à une personne à laquelle vous souhaitiez refaire signe depuis longtemps, et laissez-vous inspirer par l’exposition. Ensuite, déposez simplement votre carte dans la boîte à lettres installée spécialement pour cette occasion. La carte et l’envoi sont gratuits.
MEDIAS MENTEURS DÉMASQUÉS / MERCI LUC MONTAGNIER
Une immense tristesse en apprenant la disparition d’André Wilms. Né à Strasbourg en 1947, André Wilms est décédé mercredi à l’âge de 74 ans. Il débute comme cintrier au théâtre Sorano, qui accueille alors le Grenier de Toulouse, fondé par Maurice Sarrazin. Il est rapidement engagé comme figurant. Il enchaîne des dizaines de pièces avant de signer ses propres mises en scène au théâtre et à l’opéra. On lui doit notamment Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók, La Noce chez les petits bourgeois de Bertolt Brecht ou encore La Vie de bohème d’après Henry Murger et Aki Kaurismäki. Il rencontre également André Engel, qui l’invite sur plusieurs de ses mises en scène, comme En attendant Godot de Samuel Beckett, ou Hôtel moderne d’après Franz Kafka. Là, il apprend l'exigence du métier avant de se tourner par la suite vers le 7e Art.
Il connait un premier triomphe au cinéma en interprétant le rôle de Jean Le Quesnoy, père bourgeois ultra-catholique, dans "La vie est un long fleuve tranquille" d'Etienne Chatiliez. Il a mené de front une carrière professionnelle sur les planches de théâtre et sur grand écran. Il était l’un des acteurs fétiches du réalisateur finlandais Aki Kaurismäki qui a réalisé Le Havre ou encore L’autre côté de l’espoir. Dans « Le Havre », André Wilms était ainsi un cireur de chaussures, qui tendait la main à un jeune Africain sans-papiers. « L'Autre Côté de l'espoir » orchestrait la rencontre entre un migrant syrien échoué contre son gré dans la grisaille finlandaise et un restaurateur séparé de sa femme alcoolique…
Nous l’avons vu à la Filature de Mulhouse dans le cadre du festival Musica dans Eraritjaritjaka, « musée des phrases », spectacle musical d’après des textes d’Elias Canetti conception, mise en scène et musique Heiner Goebbels. En 2018, invité par Les Musicales de Colmar, il est le récitant dans le Carnaval des animaux.
10 février 2022
Coup de g... du jour
L’histoire tragique des doubles mandats présidentiels

En matière électorale, nul n’est madame Soleil et tout peut évidemment arriver. Il n’empêche: le matraquage sondagier quotidien semble ouvrir la voie à la réélection du président Macron. Non qu’il soit populaire: une petite minorité des Français souhaite sa réélection. Mais la baisse du niveau scolaire qui affaiblit l’esprit critique, l’émiettement des forces politiques, la médiocrité de la classe politique, l’indifférence et la résignation générales, l’illusion de l’autorité, la perte des repères d’une société traumatisée par la crise sanitaire, l’obséquiosité médiatique, la montée de l’opinion aux extrêmes, tous ces facteurs jouent en faveur d’un statu quo et d’une réélection. Encore faut-il savoir à quoi s’attendre. Dans l’histoire, sous l’effet de l’usure du pouvoir, tous les seconds mandats furent des désastres. Celui de Jules Grévy s’est terminé par le scandale des trafics de décoration aboutissant à sa démission (1889). Celui d’Albert Lebrun, à la suite de la débâcle militaire en 1940 déboucha sur l’abolition de la République et l’instauration du régime collaborationniste de Vichy. Le second mandat du Général de Gaulle s’achève par Mai 68, le référendum raté et la démission en avril 1969. N’ayons pas la mémoire courte. La fin de l’ère Mitterrand fut dramatique: de Grossouvre, Cresson, Bérégovoy, la cohabitation avec Balladur, les révélations sur son passé… Et celle de Chirac pas mieux: les raffarinades, le référendum raté, la révolte des banlieues, la guerre Sarkozy-Villepin… M. Macron, s’il est réélu, le sera par défaut. Il ne pourra jouer sur l’effet de stupéfaction comme en 2017 mais c’est un personnage profondément usé et radicalement impopulaire qui commencera son second mandat et devra tenir cinq années. Sa réélection plongera sans doute le pays dans l’une des plus graves crises politiques et sociales qu’il n’ait jamais connues depuis la fin de la DGM.
9 février 2022
La fin du pass vaccinal (partout, mais pas ici)
8 février 2022
⇒ https://www.youtube.com/watch?v=NoU8tLrf-Zc
Il ne faudra plus qu'un masque FFP2 pour faire ses courses dans le Bade-Wurtemberg
À compter de ce mercredi, le Bade-Wurtemberg supprime toutes les restrictions dans le commerce de détail. On peut refaire du shopping « comme avant », c’est-à-dire sans être ni vacciné, ni même testé.
Photo L’Alsace /Vincent VOEGTLIN |
Le scandale du NON TRAITEMENT
Scandale, car si on ne traite pas il y a des morts ou des hospitalisations en soins critiques.
Et s'il y a des morts et des personnes en soins critiques, ça fait peur, ça alimente des "chiffres".
Scandale car on explique aux gens qu'il n'y a que le "vaccin" qui peut les protéger (pourtant ce n'en est pas un : un vaccin au point protège et immunise pendant plusieurs années)... alors les gens se font vacciner.
Ils sont trompés, abusés. Certains auront des séquelles d'un Covid qui aurait pu être stoppé, et d'autres auront des séquelles liées à des injections qui n'auraient jamais dû commencer. Ces injections affaiblissent l'immunité et c'est dramatique, voire criminel.
Le Covid se soigne, on le sait, on l'a su tout de suite.
Merci à tous ces médecins qui continuent de soigner.
Merci à ce médecin qui a soigné plus de 600 Covid avant d'être suspendu parce qu'il ose parler, beaucoup d'autres soignent mais ne prennent pas le risque de le dire ou de déconseiller publiquement cette injection.
Soigner est encore possible, mais le gouvernement veut continuer à interdire toute substance efficace ou à entraver son usage afin que l'injection expérimentale soit présentée comme l'unique solution.
Laurent Montesino
Les enjeux éthiques de la vaccination contre le virus Covid-19
Depuis le mois de décembre 2020, une large partie des pays du monde s’est lancée dans une campagne de vaccination contre le virus Covid-19 qui a propulsé l’humanité dans une pandémie de grande envergure. Plusieurs repères éthiques tendent à se profiler devant une telle campagne qui est appelée à s’intensifier partout dans le monde. « À force de sacrifier l’essentiel à l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel », avait dit un jour Edgar Morin, philosophe français. Voilà pourquoi il importe de bien réfléchir à cette action de vaccination pour ne pas heurter les populations du monde déjà largement éprouvées par cette hécatombe des temps modernes.
Il s’agit en premier de délivrer une information claire, loyale et compréhensible pour le public sur le développement des vaccins. Dans un contexte où les supports de l’information se multiplient, une pluralité d’individus ou de groupes, au-delà des cercles scientifiques et médicaux, prétendent dire le vrai sur les vaccins. Dans ce contexte, il faut créer les conditions pour que l’information se conjugue à la concertation. Il s’agit de prendre en compte la diversité des points de vue sur la vaccination en favorisant une délibération collective sur la valeur du geste vaccinal.
Il importe ainsi que les médecins qui ont avancé des théories et souvent leurs contraires depuis la première vague en février de l’an passé, qui ont occupé les plateaux de télévision et l’espace médiatique de façon forcenée, puissent avoir l’humilité de participer à des débats collectifs. En n’imposant pas leurs points de vue, mais en sachant écouter et comprendre. Ainsi, prioriser pour l’accès aux vaccins les plus fragiles, en commençant par les tranches d’âge les plus avancées en nombre d’années et les personnes souffrant de comorbidités diverses, démontre un souci de respect de la vulnérabilité et doit être retenu comme une panacée à l’égard d’un virus manifestement gérontophile.
Dans un deuxième temps, il faut « faire preuve de vigilance dans le processus de recueil du consentement à la vaccination des personnes vulnérables, le temps imparti à la délivrance de l’information et à son appropriation par la personne dans l’élaboration de son choix d’accepter ou non la vaccination », comme l’a si bien conseillé l’avis du Comité consultatif national français en réponse à la demande de saisine du ministre de la Santé en France. Cela doit être respecté quel que soit le contexte d’urgence. Car urgence ne devrait pas être précipitation. Un geste vaccinal est d’abord un geste médical, comme une prescription de médicaments ou un acte chirurgical, et à ce titre, il requiert le consentement le plus libre et éclairé possible. L’obligation vaccinale – même pour les soignants – ne peut être retenue à partir du moment où de nombreux gestes à respecter peuvent garder à distance le virus.
De plus, il est évident que la culpabilisation comme mode de communication doit être exclue. « Elle est à la fois contre-productive et contraire aux valeurs de la démocratie. La question se pose, au surplus, de savoir si les institutions ont pour seule vocation d’informer, de rassurer sur l’inocuité des vaccins, et de convaincre sur leurs bienfaits individuels et collectifs. Ou si elles doivent aussi prendre en compte la pluralité des valeurs et créer les conditions d’une concertation sur les modalités de mise en œuvre de la vaccination. Si tel est le cas, il s’agirait de créer les conditions d’une communication qui ne soit pas unidirectionnelle – des institutions et des sachant vers les citoyens – mais multidirectionnelle », comme l’a stipulé l’espace éthique de la région Île-de-France.
Les populations touchées souffrant des affres du virus et de ses retombées, il convient de ne pas culpabiliser là où il faut soutenir, écouter, apaiser. L’imaginaire des vaccins a toujours été teinté de gravité et d’inquiétude et il est tout à fait légitime de voir s’installer doutes et appréhensions devant le seul vaccin de l’humanité mis en place en un temps record, en moins d’un an de l’apparition du virus correspondant !
Par ailleurs, il est impératif de veiller au respect des règles de protection des données, de la vie privée et du secret médical, dans la collecte des données nécessaires à la traçabilité des événements associés à la vaccination, et leur partage à des fins de pharmacovigilance, de recherche épidémiologique ou en santé publique. Dans de nombreux centres au Liban (et peut-être ailleurs), au vu de la multiplicité des intervenants, des espaces ouverts réservés aux campagnes de vaccination, il est permis de douter que ces informations puissent être gardées confidentielles. Rendre possible le colloque singulier soignant-soigné cher à Paul Ricoeur à travers une délivrance de vaccin par les médecins en cabinet privé (et éventuellement par des pharmaciens en officine ou même des infirmiers) serait plus approprié que de continuer dans l’option des méga-centres.
Enfin, le sacro-saint principe de l’égalité d’accès aux soins, même de prévention comme les vaccins, doit savoir être respecté. Un vaccin doit rester accessible à toutes les franges de la population.
En respectant ainsi ces principes, l’équité, la justice, la transparence et la légitimité doivent se conjuguer même – et peut-être surtout – en temps d’urgence pour gagner la confiance du public à ce processus qui le touche en premier. 22/4/2021
Chef de service – Hôtel-Dieu de France
Président de la Société libanaise de psychiatrie
Les Ehpad et le reste
Pitoyable presse, une fois de plus, qui sonne la curée contre les grands argentiers de la fin de vie. La voilà qui dénonce pêle-mêle, le fric fait sur le dos des familles, les mauvais traitements, les maigres repas et les contrats de travail bidons. En oubliant sagement de préciser que tout cela se fait sous couvert des Agences régionales de santé, c’est-à-dire du gouvernement, qui supervise à peu près tout, depuis l’octroi des agréments, jusqu’aux embauches des personnels, qui sont même subventionnés par de l’argent public. L’État ne découvre pas les méthodes des grands groupes de l’accueil de la fin de vie, il les accompagne en conscience, depuis des années. On ne peut même pas dire qu’il n’ait pas été prévenu, puisque les alertes de la part des syndicalistes et des familles ont été nombreuses. Mais voilà, les contrôles sont difficiles, les inspecteurs du travail peu nombreux, l’accès aux paperasses compliqué, tout cela d’autant plus que l’on préfère fermer les yeux. L’État ne découvre certes pas, il a accompagné, il est même, n’ayons pas peur des mots, complice, de pratiques insupportables, qui durent depuis des années. Nous le répétons depuis le début de cette pseudo-campagne électorale. Quel que soit le domaine, l’argent public est dispensé sans contrôle et sans vrais comptes. Cet État qui se fait fort de dépister en un temps record, quelques milliers de faux passes-sanitaires, continue à verser des retraites à des gens morts, à subventionner de fausses cartes Vitale et à engraisser des actionnaires amis en regardant ailleurs. Il faudrait, plus que mettre de l’ordre, nettoyer les écuries d’Augias.
Un bouquet de fleurs éternelles...
Une touche de douceur...
Une plongée dans l'infini... ou dans la nature...
Une échappée belle... hors du temps...
L'art comme promesse d'éternité...
Œuvres de Marc Chagall, Marie-Gaëlle Moldo, Sophie Patry, Julia Morlot, Michel Cornu, David Daoud, Yolaine Wuest, Rose-Marie Crespin
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7 février 2022
ARN, sinon, ARN
Les dernières trouvailles légales de Véran laissent dubitatif et on comprend pourquoi le grand public n’a pas été informé plus que cela. Le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021, de gestion de la sortie de crise sanitaire, modifié au 31 janvier 2022, explique que si vous avez reçu le Janssen, vaccin classique, pour compléter votre schéma vaccinal, vous devez avoir une autre dose, mais cette fois-ci, avec un vaccin à ARN, Pfizer ou Moderna, pas le choix, sinon, pas de passe-vaccinal. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui arriveraient avec un vaccin russe ou chinois, même punition : il faut un autre vaccin, obligatoirement à ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui ont eu deux doses, n’importe lesquelles, pour la 3ème obligatoire, pareil : ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Pour ceux qui auraient un vaccin étranger peu connu, mais autorisé tout de même par l’OMS : idem : ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Et si vous avez contracté la maladie, cela remplace une dose. Et là encore, il faut au moins, un ARN. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Et cerise sur le gâteau, si vous avez été malade, vous pouvez repousser l’injection, obligatoirement ARN, non plus de six mois, mais de quatre mois. Quelle justification scientifique ? Aucune, c’est comme ça. Soit il a des promesses en espèces sonnantes et trébuchantes, de chez les labos ARN, soit il y a dans ces ARN, des substances qu’on ne connaît pas vraiment, mais que tous les Français doivent impérativement avoir dans leur sang. Jusqu’à plus amples explications. 6/2/2022
''Moderne ou réac ? Quel président de la République les Français ont-ils élu en 2017 ? Après avoir incarné le renouveau, Emmanuel Macron semble à tel point à court d’idées que, sur certains sujets, le chef de l’État recycle les vieilles ficelles. C’est flagrant s’agissant d’information et de liberté de la presse. Devant quelques journalistes, le président a ainsi évoqué, la semaine dernière, la création d’une instance de régulation tierce qui, selon lui, devrait trancher entre la bonne et la mauvaise information. Brillante idée que de vouloir ressusciter l’ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française) élargie aux médias privés afin de promouvoir le discours officiel !
Que le chef de l’État s’inquiète de la propagation des fausses nouvelles pouvant porter atteinte à la démocratie est légitime. Qu’il envisage d’instaurer un contrôle de la presse à l’instar de ce qui existe en Turquie ou en Russie a de quoi inquiéter. Emmanuel Macron peut s’agacer que la parole spontanée des gilets jaunes porte autant que celle des sociologues et autres spécialistes. Il fait aussi le même raccourci que nombre de Français qui confondent les choix éditoriaux – consistant à traiter un sujet selon un angle précis en présentant tous les points de vue – et l’exercice éditorial, lequel est une analyse personnelle qui relève du journalisme d’opinion.
Emmanuel Macron rêve d’un contrôle des médias qui existe à travers l’institution judiciaire. Diffamation, accusations mensongères… À la différence des réseaux sociaux, tout ce qui est publié par la presse peut être contesté devant la justice. C’est heureux, pour les citoyens comme pour les journalistes. À condition, bien sûr, que la justice ne tente pas de faire pression sur les médias. C’est à cela que ressemble la perquisition tentée hier chez Mediapart dans le cadre d’une enquête préliminaire pour « violation de la vie privée » d’Alexandre Benalla. Est-ce l’ancien conseiller du président Macron ou l’Élysée qui s’inquiète de développements à venir ? Ce dossier-là ne relève d’ailleurs plus de la vie privée. Il s’agit d’une affaire d’État.