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6 décembre 2019

Association Tiefenbach Environnement

Prise de parole de Pascal Lacombe
lors de la marche pour le climat de Colmar du 30 novembre 2019

« Je souhaite rappeler à ceux qui ne nous connaissent pas encore, que nous luttons pour que cesse l’artificialisation continue des terres, et l’urbanisation galopante des périphéries urbaines.

À Wintzenhein, le maire, Serge Nicole, et son conseil municipal, ont validé en juin dernier la modification d’un PLU qui va permettre d’y installer une Zone d’Activité Economique en prélevant environ 22ha de terres agricoles et viticoles.

Et ce, malgré de très nombreux avis défavorables dont ceux d’organes consultatifs indépendants. Ce qui ne manque pas de révéler, une fois encore, combien la démocratie fonctionne mal dans notre pays. La démocratie environnementale en particulier est mise en échec en permanence. Sachez que seuls 2 ou 3% des enquêtes publiques qui portent des avis négatifs, en s’opposant à des projets destructeurs, sont suivis par les décideurs.

Notre association a déposé un recours en annulation contre ce PLU. Nous attendons le résultat du jugement de ce recours par le TA de Strasbourg.

Mais en France on n’attend pas que les recours soient purgés, contrairement à nos voisins allemands. Pour ne citer qu’eux. Si vous vous rendez rue du Tiefenbach, en allant vers Wintzenheim, vous observerez qu’un verger d’une centaine de cerisiers qui bordait la route, a été entièrement rasé pour ne plus offrir qu’une désolation de plus. Le nouveau PLU de Wintzenheim a commencé sa basse œuvre mortifère.

Pour limiter l’artificialisation des terres notre association demande aussi que soient utilisées et réhabilitées les friches industrielles et les zones polluées existantes.

C’est à ce titre que notre lutte se concentre actuellement sur la dépollution du dépôt de 750t de LINDANE qui se trouve à côté de la nouvelle déchetterie de Logelbach.

Le LINDANE est un déchet de pesticide, cancérigène, qui pollue déjà abondamment la nappe phréatique sous Colmar. Une des plus grande nappe d’Europe qui fournit entre autre notre eau potable.

Voilà ce que nous demandons précisément :

L’élimination complète du dépôt de déchets de LINDANE situé sur le ban de Wintzenheim et juste voisin de Colmar.
Cette extraction est techniquement possible, technologiquement maîtrisée, elle a été réalisée récemment à Huningue et au Pays Basque espagnol.

En 2008, l’estimation du coût de la dépollution du site où se trouve le LINDANE se montait à 25 millions d’Euros.
C’est une belle somme. On en convient. Mais écoutez plutôt :

Il y a 8 jours, Gilbert Meyer, maire de Colmar et aussi Président de CA, notre champion du monde des parkings et des parcmètres, a inauguré le nouveau parking de la montagne verte : 20 000m3 de béton / 1 800t d’acier / 974 luminaires / 18 000 m2 de plancher (Source DNA).

Et savez-vous combien ce parking a coûté ? Ce parking, emblème d’une gouvernance qui épuise nos ressources, a coûté 21,1 millions d’€ HT, soit environ 25 millions d’€ TTC.

25 Millions pour attirer encore davantage de voitures au centre-ville !
Et il nous faut 25 millions pour dépolluer le LINDANE !

Alors qu’on ne viennent surtout pas nous dire que notre eau potable, celle que nos enfants auront à boire, cette ressource indispensable, ce trésor inestimable que nous avons sous nos pieds, ne vaut pas 25 millions d’investissement pour dépolluer le site ‘’PCUK Lindane’’.

Nous demandons donc aux élus locaux, ceux qui siègent en particulier à Colmar Agglomération, de prendre en main et de porter haut la solidarité communautaire pour mettre un terme à cette pollution.

D’une manière ou d’une autre Colmar Agglomération doit tout mettre en oeuvre pour aboutir à la dépollution complète du site. Cette démarche doit faire l’objet d’une alliance communautaire de circonstance, la plus large possible, avec l’ensemble des autorités locales, mais aussi avec le Conseil Départemental du Haut Rhin, avec le Conseil Régional, qu’il conviendra de solliciter et de mobiliser. Ainsi que l’Etat, et l’Europe qui a déjà financé la dépollution de nombreux sites de Lindane au Pays Basque Espagnol

Nous requérons enfin, dans les meilleurs délais, la mise en œuvre d’une campagne d’information sur l’ensemble de l’agglomération, pour informer les habitants de l’état de la pollution de la nappe phréatique. Cette campagne d’information doit être mise en oeuvre par tout moyen adapté à une diffusion étendue à l’ensemble de la population. Cette information, qui au demeurant est une obligation légale faisant l’objet d’un décret préfectoral (14 juin 2015), et qui n’existe pas à ce jour, ne peut souffrir d’aucune attente sous des prétextes divers qui justifieraient son report. »

5 décembre 2019

Bibliothèque Jacques Chirac

À vot'bon cœur m’sieur dame !

Stationnement résident hors de prix, PV à tire-larigot, commerçants taxés indistinctement et illégalement pour assurer la sécurité des marchés de Noël, Gilbert Meyer ne sait plus où donner de la tête pour faire rentrer l'argent. En aurait-il un besoin si pressant ? Mais où donc passe l'argent des touristes qui sont censés apporter une si grande richesse à la Ville ?

Dernière trouvaille de notre grand argentier, lancer un appel aux dons pour financer la restauration des Dominicains, désormais baptisés Bibliothèque Jacques Chirac. Les Colmariens ont ainsi reçu dans leur boîte aux lettres un tract les invitant à contribuer au financement du projet.
Pourtant, une solution existe, qui épargnerait le porte-monnaie des Colmariens. Pourquoi ne pas demander à la famille Chirac, qui a bien profité de la République, d'envoyer un chèque pour récompenser GM d'avoir honoré la mémoire de son grand pote. Bernadette et Claude Chirac ont déjà envoyé une lettre de remerciement « De tout cœur merci, Cher Gilbert », c'est gentil, mais avec un petit chèque (déductible des impôts) c'eût été mieux.

3 décembre 2019

Pollution au lindane

Frédéric HILBERT

Dans une ancienne gravière, à l’orée du village alsacien, 750 tonnes de lindane sont stockées depuis plus de 50 ans. Les fûts qui se situent à quelques centimètres de la nappe phréatique ont déjà commencé à la polluer. Il est ainsi interdit de pomper l’eau de la nappe dans une partie de l’ouest colmarien.

La pollution se dirige vers l’Est et impacte les Colmariens. Les autorités ont décidé de recouvrir le site d’une couverture étanche. Si celle-ci permet de limiter la propagation de la pollution en évitant l’effet de ruissellement de l’eau de pluie, elle ne peut pas être une solution à long terme.

Elle a été choisie pour des raisons financières, moins de 500 000€ contre 25 M€ pour l’enlèvement des fûts (25 M€, c’est le coût du parking de la Montagne verte). La précarité de la solution choisie a refait surface lorsque des gens du voyage ont installé leur campement sur le terrain contenant la source de pollution. Entre-temps, un autre site a été dépollué à Huningue.

Wintzenheim, sous l’impulsion d’une association de riverains, a voté une motion demandant la dépollution du site. Mais seule, elle n’obtiendra rien. Colmar, principale concernée, et son agglomération doivent également faire pression pour rouvrir ce dossier et dépolluer définitivement ce site.

Nous espérons que l’écologie et l’environnement soient mieux pris en considération. En attendant, nous vous souhaitons d’agréables fêtes de fin d’année.

Frédéric HILBERT - Caroline SANCHEZ

[Prochainement, ouverture d'une nouvelle page dans CI, regroupant tous les articles publiés par « Association Tiefenbach environnement ».]

Le choix du « tout tourisme »

Victorine VALENTIN

☐ [Le Point colmarien, novembre 2019]

Des terrains de sport transformés en parkings surtout utilisés par les touristes des airbnb, résidences et autres hôtels et qui ne veulent pas utiliser leurs parkings payants ;  une grande part du secteur Montagne Verte transformée en hôtel de luxe avec refus de tenir compte de hauteurs de construction raisonnables ; un futur « musée du chocolat » qui à l’heure où je dois remettre cette tribune n’est pas encore ouvert, mais qui figure déjà dans le Colmar City Pass ; l’économie essentiellement touristique de la Ville ne cesse de s’affirmer au détriment des Colmariens.

Car l’impact de ce choix du « tout tourisme » est important sur les commerces et services dédiés aux habitants, les boutiques vacantes devenant trop souvent des temples de la consommation touristique, parfois en total décalage avec l’authenticité et les valeurs Alsaciennes (sardines, nougat, et j’en passe).

Nous attendons encore les résultats de l’étude sur le surtourisme commandée en 2018 mais les 15 et 22 mars 2020, les Colmariens pourront dire dans les urnes s’ils sont aussi séduits que cela par les décisions sans concertation, et la gestion de leurs deniers par l’équipe sortante.

Bonne réflexion et belles fêtes à tous !

Patrick VOLTZENLOGEL – Victorine VALENTIN

Municipales : Tristan Denéchaud rappelle la loi à Gilbert Meyer

Gilbert Meyer a l'habitude de mélanger allègrement information, communication et propagande. Suite à son autocongratulation à propos du parking de la Montagne verte, Tristan Denéchaud lui rappelle qu'en période préélectorale, la communication est encadrée afin d'éviter toute propagande électorale en faveur des élus sortants candidats.

https://www.amf.asso.fr/documents-la-communication-en-periode-preelectorale/39421?fbclid=IwAR1uJxsLBCEmkLRMtG1VZGvo-f3Mv1tppkVB2buHIs1HyGoHLKVK0MNTwH0

À bon entendeur...

27 novembre 2019

Edouard Dabrowski

LA MÉTHODE MEYER (SUITE)

La liste est longue de ceux qui se sont vus infliger un blâme par le maire, simplement parce qu'ils ont exprimé un désaccord. Qu'ils soient Gilets jaunes, commerçants, citoyens lambda ou maire de Caudebèc-les-Elbeuf et président de Rouen Tourisme en visite à Colmar. Ce dernier a reçu une lettre incendiaire signée Meyer parce qu'il a manifesté son étonnement de voir autant de voitures en centre-ville...

Mais envoyer une lettre de réprimande aux contestataires ne suffit pas à notre guide suprême ; il veut les humilier publiquement ; ainsi, pense-t-il, ils serviront d'exemples dissuasifs au bon peuple. Avis aux rebelles, ils n'auront pas le dernier mot ! Il a donc pris la détestable habitude de publier sur sa page Facebook les courriers - privés - envoyés aux uns et aux autres, en laissant apparents le nom et l'adresse des cloués au pilori. Il ne le fait plus. Ses conseillers ont dû le rendre attentif à ce qu'il risquait si quelqu'un s'avisait de porter plainte à la CNIL, déjà qu'un procès pour harcèlement moral lui pend au nez.

À présent il s'attaque, sans le nommer, au candidat à la succession d'Arlette Steyer à la tête de la Maîtrise de Garçons, Benoît Haller, qui a préféré décliner la proposition du maire, trop éloignée des termes de l'offre d'emploi publiée. Et s'en est expliqué. Ce qui n'a évidemment pas plu à notre autocrate qui du coup, dans la lettre envoyée au Comité de l'Association des Parents d'Élèves Maîtrisiens, le traite de « personne à l'ego surdimensionné (c'est l'hôpital qui se fout de la charité !), aux exigences démesurées, prête in fine, dans son seul intérêt personnel, à détruire la réputation d'un ensemble construit patiemment depuis 30 ans ». Bigre.

Une réunion avec les parents d'élèves devait avoir lieu lundi dernier au PMC. « Ce qu'on en attend, dit l'un deux, c'est qu'on y réponde à la question : quel est le budget annuel sous forme d'émoluments à la direction artistique que M. Meyer est prêt à consentir pour celui ou celle qui - comme nous l'assure Mme l'adjointe depuis le printemps - maintiendra l’excellence au sein d’une structure culturelle qui, quand les autres institutions colmariennes dépérissaient sous la direction Meyer, a voulu, et pu garder le cap et l’HONNEUR. »

Notre pharaon ne s'arrête pas en si bon chemin. Il s'en prend également à la journaliste qui couvre depuis le début l'affaire du Conservatoire et donc maintenant celle de la Maîtrise : « Chacun jugera également la qualité de la couverture médiatique donnée à notre Maîtrise par une journaliste dont j'avais déjà malheureusement déploré le peu d'objectivité. »

Sont-ce les méfaits de la vieillesse ? Gilbert Meyer semble confondre la presse quotidienne régionale avec la gazette municipale.
Bernard FRIEDRICH

"Le ROUGE à l'honneur pour le coup d'envoi des illuminations sur les Champs-Elysées". J'en connais un qui doit être "vert" de rage en voyant la capitale désavouer avec faste ses déclarations et colères passées, définissant pour le "bon peuple" les couleurs de Noël. Il s'agit de ce "bon maire" de Colmar... qui, par mesure de rétorsion, ne va pas manquer d'espacer, voire de supprimer en cette fin d'année ses séjours nostalgiques à Paris !

[Pour ceux qui auraient raté un épisode : les décors de Noël 2017 comprenaient des sapins peints en rouge. Gilbert Meyer les a fait retirer parce que selon lui cette couleur ne correspondrait pas "à l'esprit de Noël".]