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11 décembre 2020

Méli-mélo


[Culture]
(...) le choix de maintenir fermés les théâtres, les cinémas, les salles de concert et les musées, tout en laissant un champ libre à la gueule de bois consumériste de fin d'année en rouvrant tous les magasins et centres commerciaux.
11/12/2020 11:50


[Culture]
On n'en peut plus ! On s'entasse dans les centres commerciaux et les transports en commun sans précautions, mais le Gouvernement d'imbéciles heureux, et fiers de l'être ! condamne les cinémas et autres lieux de culture à une mort annoncée, alors que les mesures sanitaires y sont scrupuleusement appliquées. Nos «chers» gouvernants font tout pour ignorer que la Culture française a toujours été un de nos plus grands atouts, dans beaucoup de domaines !
LFN - 11/12/2020


[Confinement]
Nouvel An : ce soir, les familles s'organisent avec leurs invités pour préparer les chambres d'amis et les canapés-lits - hausse des ventes chez Conforama à prévoir - et vérifier que leurs ados pourront dormir chez leurs copains...
Les chercheurs travaillent en ce moment avec enthousiasme pour comprendre pourquoi le 31 est plus covid-risqué que le 24 décembre...
C.C. - 10/12/2020


[Confinement]
Vous la sentez venir la troisième vague, celle des dépressions et autres manifestations de détresse psychologique ?
Arièle Butaux - 10/12/2020 18:55


[Commerce]
À Colmar on a le droit d' acheter un verre de vin chaud à emporter mais pour savoir où le boire sans être verbalisé... c'est pas clair ! Bienvenue en Absurdie.
DCK - 10/12/2020 21:34

Confinement et santé publique

« Les confinements produisent des effets dévastateurs sur la santé publique à court et long terme. »
Dr. Martin Kulldorff

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Les différentes politiques de confinement ont eu et auront des résultats catastrophiques pour la santé publique des citoyens concernés, estime le docteur Martin Kulldorff. Selon le professeur à la Harvard Medical School, il faudrait au contraire privilégier une « Protection ciblée » des personnes à risque et déconfiner le reste de la population.

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Le journal de Caroline

Chers incapables de la macronie & affiliés,

Serait-il possible de nous accorder d'autres loisirs que le shopping ?!
Je goûte assez peu les boutiques et, avec le nombre d'heures de TGV que je n'ai pas utilisées depuis mars, je devrais avoir un compte-épargne temps pour me permettre de passer deux heures dans une salle de cinéma ou une exposition.
Quant aux réveillons, je m'en tamponne comme chaque année.
Votre couvre-feu à 20 heures est une blague (...), je rencontre maximum trois personnes à 22 heures en sortant la petite Boule blanche, vivant pourtant en centre-ville. Ici, les habitants sont chez eux avant 20 heures et dînent autour de 19h-19h30.
C'est fâcheux car les contaminations se font essentiellement au sein des familles. Fâcheux de nous parquer à domicile, car nous n'avons pas tous la chance de vivre dans 100 m2, ni d'être en bonne compagnie. (...).

L'amour de la paperasse, chez nous, ne date pas d'hier ! En 1720 déjà, suite à la terrible épidémie de peste qui a touché Marseille et la Provence, les habitants ne pouvaient se déplacer que munis d'une attestation de sortie dérogatoire et ceux qui ne l'avaient pas risquaient la peine de mort ! (source https://www.archeologie-et-histoire-morestel.fr/autorisa.../)
Bonne nouvelle : Castex a annoncé la fin des attestations (seulement en journée) à partir du 15 décembre.



10 décembre 2020

Ça ne devrait plus arriver !

Joseph Spiegel

Le Sénat vient de mettre en cause le directeur de la Santé. Celui-ci aurait fait pression sur un rapport d’expert concernant la situation des masques en début de pandémie.
C’est le même directeur qui venait à la télé tous les soirs nous dire et contredire goulûment, du haut de son piédestal, ce qu’il savait de la situation et ce qu’il fallait faire.
J’avais l’impression d’être à l’école à écouter un maître heureux d’être maître.
La toute puissance du sachant et la caricature de technocrate !
Quand nos gouvernants auront compris qu’en cas de crise, plus encore qu’en temps normal, il faut créer les conditions de la transparence et de l’intelligence collective, à travers la création immédiate d’une instance qui associe « le terrain » aux experts et aux fonctionnaires, alors ils recréeront progressivement ce qui fait défaut : la confiance.

9 décembre 2020

François Malnati

Ce dessin de qualité par Basquiat va être mis en vente aux enchères chez Sotheby's.

Evalué entre 750 000 et 1 000 000 euros.

Faut-il en rire ou pleurer ?

Je fais vraiment minable, à côté, avec mes pastels qui se vendent difficilement et à des prix dérisoires...





[Commentaires]


Florence Hamelin

Je crois que les gens qui achètent ça achètent davantage un concept, le fruit de l'histoire tragique d'un homme, de son époque, plutôt que ses prouesses artistiques. Ne vous avisez pas, dans les cercles "éclairés", de discuter de la faible valeur artistique de son travail, vous seriez pris pour des racistes et des jaloux. Le "primitivisme", le "néo-conceptualisme underground" d'un jeune noir dans les années 80, l'expression de sa soi-disant colère à l'égard du monde, son succès, sa fin tragique, voilà ce qu'achètent ceux qui en ont les moyens. Leur snobisme est friand de la tragédie des autres et ils tirent une certaine gloire à y participer en s'en offrant une coûteuse parcelle.
Nous n'avons que nos pastels à vendre et nos talents ne suffisent pas à convaincre de potentiels acquéreurs. Ils sont saturés d'œuvres en tout genre et le peu d'argent qu'ils sont prêts à investir dans leur achat n'a d'égal que le faible intérêt qu'ils nous portent.
La passion que l'on ressent à travailler, le désir incessant de s'améliorer n'est pas suffisant. D'abord parce que ça ne paie pas le matériel et puis parce que voir donner une valeur marchande idoine à son travail est une forme de consécration qui va au-delà même de la valeur financière. Personne ne travaille pour soi-même. Nous cherchons tous notre valeur dans l'envie et le regard des autres. Ne pas vendre, c'est mourir un peu.


Jean-Pierre Parlange

Est-ce que l'art doit être bien fait, bien léché, est-ce que l'art c'est recopier laborieusement des photographies ? Bien sûr que non. L'art est un langage, une écriture, pas une réalité, chacun le pratique avec ses moyens, une bonne maîtrise du dessin, de la composition, de la théorie des couleurs ou bien comme Basquiat avec une absence totale de maîtrise. Ce qui caractérise une œuvre d'art peut aussi être l'honnêteté de son auteur, ce qui est le cas de Basquiat. En fait, lorsque je lis les commentaires, ce qui lui est reproché, c'est que c'est "mal fait", mais "bien fait", est-ce de l'art ?

Exposition d'art et d'artisanat au café Rapp