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9 janvier 2022

Halte à la discrimination des non-vaccinés et des « divergents »

Eric Vial

Le philosophe et anthropologue René Girard a théorisé dans ses œuvres le concept du bouc émissaire. Il explique que dans des périodes de grandes crises sociales, économiques, ou lors des épidémies naît « un inconscient persécuteur » qui cherche un coupable.
C’est ce que l’on voit depuis plusieurs mois dans notre pays. Excitée par une soi-disant élite au plus haut niveau de l’État, la population Française a trouvé son bouc émissaire : les non-vaccinés. La période épidémique que nous vivons réveille ainsi des pulsions assez malsaines dans la population et des discours de haine inadmissibles.
Même si j’ai fait le choix de me vacciner et de suivre les consignes sanitaires, je me refuse à participer au lynchage social qui s’opère actuellement ; je me refuse à discriminer et diaboliser des concitoyens qui font d’autres choix que les miens.
Car malgré ce que dit l’actuel Président de la République, un citoyen a des Droits, « il n’a pas des Devoirs ». Le citoyen dans Notre République est un Homme libre. Son seul Devoir est de respecter la Loi. C’est cela la citoyenneté. Point. Force est de constater que les non-vaccinés n’enfreignent pas la loi.
Les élections présidentielles arrivent. Les masses populaires doivent prendre conscience qu’elles seront au cœur de tentatives de manipulations intellectuelles pour en faire l’objet des politiques.
Ne vous laissez pas conduire comme une chèvre. Le sujet de ces élections c’est : le bilan de ces 5 dernières années et les perspectives pour la France ; non pas les « non-vaccinés » ou la mise en place du « pass vaccinal ».

Méli-mélo



















8 janvier 2022

Manifestation anti pass

8/1/2022







Phil

DNA Colmar : le dessin "zapping" de la semaine...

Manifestation anti pass sanitaire du 8 janvier 2022 à Colmar (photos)








Pascal Greboval
Chronique

Emmanuel Macron : son dernier coup de com est-il un coup de maître ?

En déclarant qu’il veut emmerder 10 % de la population, il hystérise le débat à dessein. Bien sûr, il y a aussi des personnes vaccinées qui désapprouvent cette provocation. Mais la graine est plantée : ce sont les non-vaccinés au covid responsables de la situation sanitaire. Pourtant la situation mérite nuance et mesure.
On pourrait regarder les faits autrement.
On pourrait reprendre les propos du professeur Eric Caumes, loin d’être un anti vax : « On est déçu sur la durée de protection et sur l’efficacité des vaccins ». On pourrait.
On pourrait écouter la déclaration de Céline Mounier, directrice de la surveillance de l’ANSM lors son audition au Sénat où elle détaillait la pharmacovigilance sur les vaccins anti-covid : « L’ANSM fait état de plus de 110.000 déclarations répertoriées d’effets indésirables sur les vaccins contre le covid-19, contre 45.000 déclarations hors pandémie (tous traitements compris) ». On pourrait.
On pourrait rappeler que sous la présidence Marcon 17.500 lits ont été fermés dans les hôpitaux dont 5.700 depuis le début de la crise du Covid. On pourrait.
On pourrait rappeler que Jean Castex fut l’un des piliers de la mise en place de la réforme de la tarification hospitalière dite « T2A », l’un des piliers de la transformation de l’Hôpital en entreprise. Pour mémoire, la Tarification à l’activité, la « T2A », a fait de l’Hôpital une « entreprise de production de soins ». Avec elle, l’établissement ne reçoit plus un budget destiné à répondre à des besoins, mais est rémunéré d’après sa « production ». Et comme dans toute entreprise, celle-ci doit être suffisante et rentable. On pourrait.
On pourrait arguer que corolaire de cette réforme, tous les ans depuis 2015, les services de réanimations sont saturés, au bord de l’explosion à cause de la grippe, et que l’État n’a pas entendu le cri d’alarme des soignants. On pourrait.
On pourrait rappeler que s’il y avait 100 % de vaccinés, le virus circulerait toujours. Comme le rappelle les médecins quand on questionne les causes du nombre de personnes vaccinées à l’hôpital. On pourrait.
On pourrait arguer que le nombre de contaminés n’est pas le bon indicateur. Il ne tient pas compte des souffrances psychologiques, des enfants, des seniors. On pourrait.
On pourrait rappeler que les zoonoses, probable cause de cette pandémie sont le fruit de la déforestation, de la perte de la biodiversité, de l’élevage intensif, et le gouvernement français ne freine pas cette folie. On pourrait.
On pourrait rappeler que le tabac tue 78.000 personnes par an depuis des décennies, coûte 120 milliards d’euros par an aux Français et on n’a jamais entendu un seul politique affirmer que les fumeurs emmerdent les Français. On pourrait.
On pourrait pointer la contradiction dans la pensée d’Emmanuel Macron qui en avril 2021, déclarait la main sur le cœur (le passe) « ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas ». « Il ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français… » On pourrait.
On pourrait énoncer bien d’autres arguments pour montrer la complexité de la situation, la diversité des causes de la crise que nous traversons. Le non-vacciné n’est pas le coupable unique. La crise sanitaire que nous traversons est le résultat d’une société qui va mal. Mais ça ne sert à rien. Nous avons basculé dans autre chose. Le machiavélisme. Inspiré – à tort – par le florentin Nicolas Machiavel, le machiavélisme définit une forme de stratégie qui permet la conquête et la conservation du pouvoir par tous les moyens. Le philosophe florentin écrit notamment dans son ouvrage « Le Prince » consacré à l’art de gouverner, « Divide et impera », “divise et règne“.
De fait, les paroles du Président sont le fruit d’un calcul savant, une bombe à fragmentation pour diviser les Français, les Françaises. Une nouvelle fois, tout laisse à penser que cela fonctionne. D’autant que la dissonance cognitive créée par la situation lui facilite la tâche. Il est parfois difficile pour une personne vaccinée qui a fait l’effort de suivre les recommandations du gouvernement de se questionner sur son choix et d’admettre que d’autres ne puissent pas faire cet effort.
Dès lors, comment éviter ce piège tendu ?
Nous sommes dans une forme d’impasse. Nous avons besoin de vivre ensemble et en même temps nous nous repoussons. Ce que le philosophe Emmanuel Kant avait théorisé avec son concept d’insociable sociabilité.
À cet instant, je n’ai que des mots à partager, de la matière à penser.

7 janvier 2022

Reportage télévisé de l'exposition "Marc Chagall, une autre réalité"

Galerie Murmure

Quand l’art active et cultive notre imaginaire

« Cette semaine, votre magazine Curio’Cité vous propose de démarrer l’année dans un autre monde ; celui proposé par les œuvres de trois artistes réunies au sein de la Galerie Murmure, au centre-ville de Colmar. Les premières sont signées d’un artiste de renommée mondiale, Marc CHAGALL, connu pour son travail de la couleur et ses personnages en lévitation. La galeriste, Audrey CLERC, a souhaité lui rendre hommage au travers de lithographies, mais aussi d’une œuvre unique. Et pour poursuivre le voyage dans l’inconscient, elle a choisi deux artistes plasticiennes dont les œuvres entrent en écho avec celles de Chagall. D’un côté, Marie-Gaëlle MOLDO, et ses dessins aux allures enfantines, qui racontent des histoires, et qui nous invitent à en inventer. De l’autre, Julie MORLOT, sculptrice, qui propose des céramiques où l’étrange règne, où les visages semblent ensevelis sous une végétation dévorante… À vous d’imaginer la suite ! »

2022 s’ouvre en poésie avec le reportage télévisé réalisé par Gael Poulain pour TV7 que vous pouvez visualiser en cliquant sur ce lien :

https://www.tv7.fr/VOD/Curio-cite/Exposition-Une-autre-realite-Galerie-Murmure-zsq6FyErZj.html