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13 janvier 2022

Exposition « Une voix différente » – Céline Martin

Espace Lézard
12 route d'Ingersheim 68000 Colmar


Dotée d'une double formation en sciences humaines et en céramique, Céline Martin explore conjointement différents médiums : la terre, le textile, le dessin...

Ses recherches plastiques interrogent la perception, la considération de la vulnérabilité, de la fragilité et de l'altérité dans nos sociétés. Elle traite par essence du vivant, d'humanité, de sollicitude, de soin et d'éthique. Il en résulte une pratique plastique à la fois sociale et intime. Celle-ci prend ancrage dans les théories du "Care" que la politologue américaine Joan Tronto définit comme :

"une activité caractéristique de l'espèce humaine, qui recouvre tout ce que nous faisons dans le but de maintenir, de perpétuer et de réparer notre monde, afin que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde comprend nos corps, nos personnes et notre environnement, tout ce que nous cherchons à relier en un réseau complexe en soutien à la vie".(1)

(1) Joan Tronto - Un monde vulnérable - Pour une politique du Care - édition la découverte


VISITE EXPOSITION

Jusqu'au 23 février 2022
Lundi au Vendredi de 14h30 à 18h00
Samedi de 14h30 à 17h30
Entrée gratuite / visite en groupe sur rendez-vous
!! Soumis aux règles sanitaires en vigueur (présentation d'un passe sanitaire et port du masque obligatoire) !!


RENCONTRES ET ATELIERS

Céline Martin sera présente à l'Espace Lézard tous les samedis, à l'exception du samedi 29 janvier.
Des ateliers sont organisés les lundis et mardis.
Pour plus d'informations sur les ateliers et les rencontres, contactez-nous à l'adresse mediation@lezard.org.

Découvrez les travaux de Céline Martin sur son site web



11 janvier 2022

Les profs en ont marre

Pierre Duriot

Trois protocoles par semaine, des enfants qui doivent être testés trois fois en cinq jours, des files d’attente devant les pharmacies, dans le froid. Les parents s’agacent, les enfants s’impatientent. Les petits en ont marre qu’on leur enfonce des trucs dans le nez, ils crient, se débattent, hurlent. Les parents n’arrivent pas à les calmer, les pharmaciens non plus. Les parents passent leurs nerfs sur les enfants, sur les pharmaciens, sur les enseignants. Les enseignants pestent, ne savent plus à quel saint se vouer, ne savent plus quel règlement s’applique, passent leur temps au téléphone, à gérer un truc qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes, que personne ne comprend, en fait. Les enseignants aussi sont malades, mais pas toujours, des fois ils sont consignés, juste parce qu’ils sont cas contact. Résultats, la pénurie de professeurs est là et les remplaçants n’y suffisent plus. Des maîtres spécialisés font du remplacement, des conseillers pédagogiques aussi, mais tout ça n’est pas très administrativement réglementaire et se fait par téléphone. Un genre de démerde qui se passe bien, tant que tout se passe bien, mais qu’arrivera t-il en cas de pépin professionnel, avec un enseignant qui n’est pas là où il devrait être et qui fonctionne sans ordre écrit ? Ce n’est plus de la gestion, c’est de l’improvisation, tout le monde le reconnaît et se tourne vers le ministère, qui change une fois de plus le protocole, mais sans trop le changer, histoire de calmer les colères, qui ne se calment pas. Tout le monde en a marre, très marre et les enseignants font grève, jeudi 13 janvier. Tout ceci alors que l’immense majorité d’entre eux est vaccinée et que les élèves ne risquent que des formes bénignes. A quoi tout cela rime-t-il, sinon, comme le dit le président dans une phrase qui devrait rester tristement célèbre : à emmerder.