Jean-Pierre Luminet
J’ai préféré ne pas m’exprimer sur le sujet de la guerre en Ukraine, tant tout ce que je lis et entends en Occident sur la question, que ce soit chez les politiques, dans les médias adoubés, les milieux dits culturels et les réseaux sociaux, me donne l’impression de vivre dans un gigantesque asile d’aliénés. Or, comme le disait un professeur marseillais tombé quelque peu aux oubliettes, « je ne parle pas avec les fous ».
Je me contenterai de remarquer que, pire encore que lors de l’hystérie covidiste, la panique est sciemment entretenue pour nous faire croire à une troisième guerre mondiale, nouvelle occasion rêvée d’accélérer le projet pervers du Grand Reset, à savoir le contrôle absolu de nos vies publiques et privées.
Ceci dit :
1) Malgré son absence de scrupules, de respect pour les droits de l'Homme et son mépris du droit international (mais il est loin d’être seul dans ce cas), Vladimir Poutine n'est pas en train de massacrer aveuglément la population ukrainienne. Il ne tapisse pas les villes de bombes comme il le pourrait et comme les Américains l'ont fait des dizaines de fois depuis la seconde guerre mondiale, continuant d’ailleurs de le faire aujourd’hui en Somalie, en toute impunité et sans que personne ne réagisse vu qu’il n’y a pas d’intérêts économiques derrière.
Il y a certes des victimes civiles, ce qui est déplorable, mais bien moins que ce que le régime ukrainien a perpétré dans le Donbass depuis 2014. Cela n’excuse évidemment rien, mais relativise l’indignation à sens unique. La propagande, plus que jamais active en temps de conflit, se trouve des deux côtés, aucune n’est plus crédible que l’autre
2) Les pays de l'OTAN ne veulent pas d’une guerre – qu’ils seraient d’ailleurs et heureusement bien incapables de mener, malgré les déclarations grand-guignolesques de leurs dirigeants à la botte des intérêts américains. Ils ont donc baissé d'un ton. L'Allemagne insiste pour continuer à recevoir le gaz et le pétrole russes. Si elle a fait mine de livrer des armes aux Ukrainiens, en fouillant un peu on trouve qu’il s'agit de vieux stocks de munitions moisies datant de la RDA, obsolètes depuis 35 ans.
3) Tous les médias, tous les politiques, nombre d’artistes et de sportifs, même des sites censés être d’information scientifique, font des déclarations fracassantes et/ou débilement alarmistes (que donnerait la plus puissante bombe thermonucléaire sur Paris, comment faire tomber dessus la Station spatiale internationale, comment la guerre en Ukraine va rebooster la pandémie Covid, etc.). Au-delà de vouloir faire preuve de bonne conscience, c’est manifestement pour ces derniers l’occasion d’attirer l’attention, de faire du « buzz », alors que le Covid ne faisait plus recette. Tout est donc déformé et exagéré, dans l’ignorance de qui se passe réellement sur le terrain. Exemple entre cent, la pseudo-attaque contre une centrale nucléaire concernait en réalité un bâtiment annexe vide, servant pour la formation continue. Le reste à l’avenant.
4) Il reste heureusement quelques exceptions. Je tire notamment mon chapeau à l’excellent chef d’orchestre russe Tugan Sokhiev. Sommé de choisir entre son poste à l’Orchestre du Capitole de Toulouse et celui qu’il occupe au Bolchoï de Moscou, il a préféré démissionner de ses deux mandats, jugeant insultant le fait qu’on puisse douter de son désir de paix.
Le « spectre » d’une troisième guerre mondiale est aussi fantomatique que ce qu’indique l’expression. Néanmoins on peut voir cette affaire comme un rappel que la paix n'est jamais définitivement acquise. C’est évidemment l’inassouvissable orgueil et la soif de pouvoir de la nature humaine qui sont en cause. Qui vis pacem, para bellum.
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9 mars 2022
Valérie Pécresse : la chute en marche, surtout en Alsace…
Jeanne Fischer - HEB'DI
On aimerait bien savoir quels sont les agences de communication, experts, auteurs, préparateurs de Valérie Pécresse pour cette campagne présidentielle !
Pour les mettre au ban de leur métier ou pour comprendre qui les a embauchés pour saborder le « retour de la droite ».
De meeting en meeting…
Saborder parce qu’il n’est pas possible de laisser une candidate être aussi désastreuse. Sa prononciation, son phrasé, ses accentuations, ses coupures et même ses silences sont désastreux. « En matière de portée de la voix, on est entre Anne Hidalgo et Fabienne Keller » nous dit un militant qui y a cru, jusqu’au meeting de Metz.
Contacté par nos équipes, plusieurs professionnels de la communication haut-rhinois et bas-rhinois soulignent le cas pratique « à montrer aux étudiants de master » que fut le meeting parisien de la candidate LR. « Les autres aussi », rajoute un observateur.
Les affiches, les tracts, la bonne volonté des militants n’y changent rien, la chute est amorcée.

Russie : Valérie Pécresse agent secret
La chute s’additionne à la faiblesse des arguments. Le programme de Valérie Pécresse est inaudible. Ses arguments contre Marine Le Pen et Éric Zemmour commencent à lasser. La ritournelle « ils fréquentent des nazis et sont pro-Poutine » énerve même en interne.
Les militants LR se souviennent des rencontres Chirac-Poutine, Sarkozy-Poutine. Ils ont bien noté aussi que François Fillon travaillait en Russie. Valérie qui cultive un vrai amour pour la Russie oublie-t-elle qu’elle a rencontré, elle aussi Vladimir ?
Il se dit même qu’à l’époque, étonné par la maitrise du russe de la ministre, le patron du Kremlin l’aurait prise pour un « agent secret ».
Et en Alsace ?
Région généralement courtisée par la « droite », l’Alsace est aussi la grande oubliée de la campagne de Valérie Pécresse. « On ne gagne pas à droite si l’on n’a pas séduit les Alsaciens ou si l’on a peur de leur parler » souligne, par téléphone, un ancien élu régional, déçu des choix de Valérie Pécresse. Il rappelle qu’elle n’a pas, à ce jour, répondu aux appels des 142 000 soutiens à la sortie du Grand-Est, à la consultation de Frédéric Bierry, en fait.
Valérie Pécresse va encore chuter craignent certains. « Le pire, c’est que les choix des leaders actuels de la Fédération du Bas-Rhin pour les législatives pourraient faire qu’au lieu de gagner des sièges, la majorité alsacienne en perde. Les militants de base n’auront qu’à demander des comptes ».
En attendant, d’anciens proches de Jean Rottner, d’actuels élus de la majorité du Grand Est ne s’y trompent pas, ils soutiennent Emmanuel Macron. Sur le terrain, les militants LR vont, eux, encore au charbon.
Jeanne Fischer
On aimerait bien savoir quels sont les agences de communication, experts, auteurs, préparateurs de Valérie Pécresse pour cette campagne présidentielle !
Pour les mettre au ban de leur métier ou pour comprendre qui les a embauchés pour saborder le « retour de la droite ».
De meeting en meeting…
Saborder parce qu’il n’est pas possible de laisser une candidate être aussi désastreuse. Sa prononciation, son phrasé, ses accentuations, ses coupures et même ses silences sont désastreux. « En matière de portée de la voix, on est entre Anne Hidalgo et Fabienne Keller » nous dit un militant qui y a cru, jusqu’au meeting de Metz.
Contacté par nos équipes, plusieurs professionnels de la communication haut-rhinois et bas-rhinois soulignent le cas pratique « à montrer aux étudiants de master » que fut le meeting parisien de la candidate LR. « Les autres aussi », rajoute un observateur.
Les affiches, les tracts, la bonne volonté des militants n’y changent rien, la chute est amorcée.
Russie : Valérie Pécresse agent secret
La chute s’additionne à la faiblesse des arguments. Le programme de Valérie Pécresse est inaudible. Ses arguments contre Marine Le Pen et Éric Zemmour commencent à lasser. La ritournelle « ils fréquentent des nazis et sont pro-Poutine » énerve même en interne.
Les militants LR se souviennent des rencontres Chirac-Poutine, Sarkozy-Poutine. Ils ont bien noté aussi que François Fillon travaillait en Russie. Valérie qui cultive un vrai amour pour la Russie oublie-t-elle qu’elle a rencontré, elle aussi Vladimir ?
Il se dit même qu’à l’époque, étonné par la maitrise du russe de la ministre, le patron du Kremlin l’aurait prise pour un « agent secret ».
Et en Alsace ?
Région généralement courtisée par la « droite », l’Alsace est aussi la grande oubliée de la campagne de Valérie Pécresse. « On ne gagne pas à droite si l’on n’a pas séduit les Alsaciens ou si l’on a peur de leur parler » souligne, par téléphone, un ancien élu régional, déçu des choix de Valérie Pécresse. Il rappelle qu’elle n’a pas, à ce jour, répondu aux appels des 142 000 soutiens à la sortie du Grand-Est, à la consultation de Frédéric Bierry, en fait.
Valérie Pécresse va encore chuter craignent certains. « Le pire, c’est que les choix des leaders actuels de la Fédération du Bas-Rhin pour les législatives pourraient faire qu’au lieu de gagner des sièges, la majorité alsacienne en perde. Les militants de base n’auront qu’à demander des comptes ».
En attendant, d’anciens proches de Jean Rottner, d’actuels élus de la majorité du Grand Est ne s’y trompent pas, ils soutiennent Emmanuel Macron. Sur le terrain, les militants LR vont, eux, encore au charbon.
Jeanne Fischer
8 mars 2022
MÉLISSA SIMON - MIDI LIBRE
Covid : sept questions autour de la suspension du pass vaccinal et de la fin du masque obligatoire le 14 mars
La lumière au bout du tunnel ? Invité du JT de 13 h de TF1 le jeudi 3 mars 2022, le Premier ministre a annoncé un nouvel assouplissement des mesures sanitaires en France. Cet allégement intervient dans un contexte de baisse significative de nombre de nouveaux cas de Covid. Concrètement, le 14 mars, le pass vaccinal ne sera plus nécessaire et le port du masque ne sera plus obligatoire. Mais des questions demeurent autour de ces allégements. Nous allons donc tenter d'éclaire votre lanterne.
Est-ce vraiment la fin du pass vaccinal ?
En fait, la suspension du pass vaccinal entraînera le retour du pass sanitaire. Disparu depuis le 24 janvier dernier, le pass sanitaire sera requis "dans les établissements de santé, les maisons de retraite et dans les établissements accueillant des personnes en situations de handicap".
En d'autres termes, les personnes qui ne possédaient pas de pass vaccinal (obtenu grâce à un schéma vaccinal complet) devront effectuer un test de dépistage négatif pour que leur pass sanitaire soit actif durant une durée limitée et ainsi accéder à ces lieux précis.
Pour les autres endroits où le pass vaccinal était exigé, à partir du 14 mars ce dernier ne sera plus nécessaire.
Quels seront les tests acceptés pour obtenir un pass sanitaire valide ?
La DGS indique à nos confrères de RTL que des tests PCR, antigénique ou des autotests sous supervision d'un professionnel de santé permettent d'obtenir ce pass sanitaire, même après le 14 mars. Entre autre, les conditions de dépistage restent les mêmes que celles que nous connaissons aujourd'hui.
Pendant combien de temps resteront-ils valides ?
À partir du 14 mars, l'obtention d'un pass sanitaire via un test de dépistage négatif sera réduite : 24 heures depuis la date de prélèvement. Si la personne a de nouveau besoin d'un pass sanitaire passé ce délai, elle devra réaliser un nouveau test, et qu'il soit négatif.
Les tests seront-ils payants ?
Ils le seront pour les personnes dont le schéma vaccinal n'est pas complet, indique le ministère à nos confrères. Font exception : "les personnes mineures, disposant d’une contre-indication à la vaccination, identifiées dans le cadre du contact-tracing fait par l’Assurance maladie ou TousAntiCovid, concernées par des campagnes de dépistage collectif - organisées par les Agences régionales de santé ou au sein des établissements de l’éducation nationale par exemple - présentant une prescription médicale ou ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois". Ces dernières pourront donc bénéficier des tests gratuitement.
La fin du masque, partout et pour tout le monde ?
Jean Castex a annoncé le 3 mars deux exceptions. Le port du masque restera obligatoire dans les "transports collectifs de voyageurs". Comprenez, les transports en commun (métro, bus, tramway...). Par ailleurs, on ne sait pas encore si les transports de longue distance seront concernés par la levée du masque ou non.
Concernant les écoles, Jean Michel Blanquer a précisé que cette levée des restrictions en milieu scolaire concernerait les élèves mais aussi l'ensemble des personnels de l'éducation. Le protocole sanitaire en vigueur à cette devrait évoluer après "une instance de coordination avec les organisations syndicales et les autorités de santé le 9 mars."
Le ministre de l'Education assure que les changements iront vers l'allégement, notamment sur "la vie à la cantine", les "activités sportives" ou encore le brassage des élèves. "Une étape supplémentaire, pas la dernière."
De son côté, Olivier Véran s'est adressé aux plus fragiles, par leur âge ou leur état de santé : "N'hésitez pas à conserver votre masque dès lors que vous êtes dans un milieu clos avec des gens que vous ne connaissez pas et qui sont potentiellement contagieux". "ll n'est plus obligatoire mais il reste tout à fait possible voire recommandé de le porter dans certaines situations", a préconisé le ministre de la Santé.
Peut-on vraiment lever les restrictions ?
Lorsqu'il annonçait espérer pouvoir lever ces restrictions à la mi-mars, Olivier Véran avait évoqué plusieurs conditions à remplir pour acter l'assouplissement des mesures de lutte contre le Covid. Ces conditions s'articulaient autour du nombre de patients admis dans les services de réanimation à l'hôpital, du taux d'incidence et la dynamique épidémique.
Jean Castex a fait état d'une amélioration de la situation épidémique, lors de son passage sur TF1, mais n'est pas rentré dans le détail des chiffres. La date du 14 mars semble en revanche arrêtée, quels que soient les indicateurs à ce moment-là, à moins d'une forte reprise épidémique qui viendrait rebattre les cartes, mais qui reste peu probable, si l'on se fie à la tendance de ces dernières semaines.
Où en sont les indicateurs actuels ?
Devant le Sénat, Olivier Véran avait évoqué un objectif de 1 500 patients maximum en service de réanimation, hospitalisés à cause du Covid.
Concernant le taux d'incidence, il était de 558,6 cas pour 100 000 habitants selon les données communiquées par Santé Publique France le 4 mars, un taux qui reste très élevé mais qui observe une baisse constante, note Covid Tracker. Le ministre de la Santé avait fixé pour objectif d'atteindre un taux d'incidence se situant entre 300 et 500 cas pour 100 000 habitants.
Enfin concernant la dynamique épidémique, elle est actuellement en situation de décrue aussi. Le seuil fixé par le gouvernement de ce côté-là est déjà atteint. En effet, le 2 mars, R, qui indique le nombre de personnes contaminé par un malade, est de 0, 68. Un taux "bas et stable" qui signifie que l'épidémie recule, selon Covid Tracker, qui observe néanmoins une légère hausse par rapport aux derniers jours.
Covid : sept questions autour de la suspension du pass vaccinal et de la fin du masque obligatoire le 14 mars
Jean Castex a annoncé jeudi 3 mars la fin du port du masque en intérieur et la suspension du pass vaccinal à compter du 14 mars. Mais des questions subsistent. On fait le point.
La lumière au bout du tunnel ? Invité du JT de 13 h de TF1 le jeudi 3 mars 2022, le Premier ministre a annoncé un nouvel assouplissement des mesures sanitaires en France. Cet allégement intervient dans un contexte de baisse significative de nombre de nouveaux cas de Covid. Concrètement, le 14 mars, le pass vaccinal ne sera plus nécessaire et le port du masque ne sera plus obligatoire. Mais des questions demeurent autour de ces allégements. Nous allons donc tenter d'éclaire votre lanterne.
Est-ce vraiment la fin du pass vaccinal ?
En fait, la suspension du pass vaccinal entraînera le retour du pass sanitaire. Disparu depuis le 24 janvier dernier, le pass sanitaire sera requis "dans les établissements de santé, les maisons de retraite et dans les établissements accueillant des personnes en situations de handicap".
En d'autres termes, les personnes qui ne possédaient pas de pass vaccinal (obtenu grâce à un schéma vaccinal complet) devront effectuer un test de dépistage négatif pour que leur pass sanitaire soit actif durant une durée limitée et ainsi accéder à ces lieux précis.
Pour les autres endroits où le pass vaccinal était exigé, à partir du 14 mars ce dernier ne sera plus nécessaire.
Quels seront les tests acceptés pour obtenir un pass sanitaire valide ?
La DGS indique à nos confrères de RTL que des tests PCR, antigénique ou des autotests sous supervision d'un professionnel de santé permettent d'obtenir ce pass sanitaire, même après le 14 mars. Entre autre, les conditions de dépistage restent les mêmes que celles que nous connaissons aujourd'hui.
Pendant combien de temps resteront-ils valides ?
À partir du 14 mars, l'obtention d'un pass sanitaire via un test de dépistage négatif sera réduite : 24 heures depuis la date de prélèvement. Si la personne a de nouveau besoin d'un pass sanitaire passé ce délai, elle devra réaliser un nouveau test, et qu'il soit négatif.
Les tests seront-ils payants ?
Ils le seront pour les personnes dont le schéma vaccinal n'est pas complet, indique le ministère à nos confrères. Font exception : "les personnes mineures, disposant d’une contre-indication à la vaccination, identifiées dans le cadre du contact-tracing fait par l’Assurance maladie ou TousAntiCovid, concernées par des campagnes de dépistage collectif - organisées par les Agences régionales de santé ou au sein des établissements de l’éducation nationale par exemple - présentant une prescription médicale ou ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois". Ces dernières pourront donc bénéficier des tests gratuitement.
La fin du masque, partout et pour tout le monde ?
Jean Castex a annoncé le 3 mars deux exceptions. Le port du masque restera obligatoire dans les "transports collectifs de voyageurs". Comprenez, les transports en commun (métro, bus, tramway...). Par ailleurs, on ne sait pas encore si les transports de longue distance seront concernés par la levée du masque ou non.
Concernant les écoles, Jean Michel Blanquer a précisé que cette levée des restrictions en milieu scolaire concernerait les élèves mais aussi l'ensemble des personnels de l'éducation. Le protocole sanitaire en vigueur à cette devrait évoluer après "une instance de coordination avec les organisations syndicales et les autorités de santé le 9 mars."
Le ministre de l'Education assure que les changements iront vers l'allégement, notamment sur "la vie à la cantine", les "activités sportives" ou encore le brassage des élèves. "Une étape supplémentaire, pas la dernière."
De son côté, Olivier Véran s'est adressé aux plus fragiles, par leur âge ou leur état de santé : "N'hésitez pas à conserver votre masque dès lors que vous êtes dans un milieu clos avec des gens que vous ne connaissez pas et qui sont potentiellement contagieux". "ll n'est plus obligatoire mais il reste tout à fait possible voire recommandé de le porter dans certaines situations", a préconisé le ministre de la Santé.
Peut-on vraiment lever les restrictions ?
Lorsqu'il annonçait espérer pouvoir lever ces restrictions à la mi-mars, Olivier Véran avait évoqué plusieurs conditions à remplir pour acter l'assouplissement des mesures de lutte contre le Covid. Ces conditions s'articulaient autour du nombre de patients admis dans les services de réanimation à l'hôpital, du taux d'incidence et la dynamique épidémique.
Jean Castex a fait état d'une amélioration de la situation épidémique, lors de son passage sur TF1, mais n'est pas rentré dans le détail des chiffres. La date du 14 mars semble en revanche arrêtée, quels que soient les indicateurs à ce moment-là, à moins d'une forte reprise épidémique qui viendrait rebattre les cartes, mais qui reste peu probable, si l'on se fie à la tendance de ces dernières semaines.
Où en sont les indicateurs actuels ?
Devant le Sénat, Olivier Véran avait évoqué un objectif de 1 500 patients maximum en service de réanimation, hospitalisés à cause du Covid.
Concernant le taux d'incidence, il était de 558,6 cas pour 100 000 habitants selon les données communiquées par Santé Publique France le 4 mars, un taux qui reste très élevé mais qui observe une baisse constante, note Covid Tracker. Le ministre de la Santé avait fixé pour objectif d'atteindre un taux d'incidence se situant entre 300 et 500 cas pour 100 000 habitants.
Enfin concernant la dynamique épidémique, elle est actuellement en situation de décrue aussi. Le seuil fixé par le gouvernement de ce côté-là est déjà atteint. En effet, le 2 mars, R, qui indique le nombre de personnes contaminé par un malade, est de 0, 68. Un taux "bas et stable" qui signifie que l'épidémie recule, selon Covid Tracker, qui observe néanmoins une légère hausse par rapport aux derniers jours.
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