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8 juin 2025

Jean Linnhoff
7/6/2025

Super projet réalisé récemment au collège Les Ménétriers à Ribeauvillé lors d'un atelier fresque avec plusieurs groupes d'élèves... dont ma fille Alice ! Un grand merci à Marie-Eva Sivadier, prof d'arts plastiques, qui a fait un travail de dingue en amont de la fresque avec les élèves, à Noëlle Hirn et Nad Choppe pour l'organisation, la bonne humeur et l'investissement de la section Ulis dans cette aventure.




7 juin 2025

Michel Spitz

« Vous pouvez très bien vivre sans art, mais vous vivez beaucoup moins bien ! »
Jean D’ORMESSON

La traditionnelle exposition de fin d'année de l'École d’Arts Plastiques de la Ville de Colmar est l’occasion de fêter le 50e anniversaire de l’École.

Un grand merci artistes-enseignants, aux encadrants à la logistique, aux élèves, mais aussi, plus largement, à toutes et tous qui contribuez activement à l’expansion et au développement des pratiques et de la diffusion de l’art contemporain dans notre ville.

L’exposition apporte une vision du monde, à la fois sensible et stimulante. Son titre : « poursuite » met en avant un thème fort et évocateur de quête, de mouvement, de transformation. Elle réunit une pluralité de regards, de disciplines et d’expressions plastiques dans un dialogue ouvert avec les publics à travers différents types de productions : des peintures, des sculptures, des photos, des dessins, ou des vidéos…
 
Nous vous attendons tous à l'Espace d'Art Contemporain André Malraux, 4 rue Rapp à Colmar !

Photographies Edouard Dabrowski














[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Valérie Boivin

-6/6/2025- Ce que le psychothérapeute ne dit pas, mais qui crève les yeux à qui connaît un peu la clinique de l’enfance et de l’adolescence, c’est que la plupart de ces jeunes n’ont pas été aimés (je ne veux absolument pas dire que j'excuse leur comportement). NI CONSTRUITS dans le respect DE LA LIMITE ET DE L'AUTORITÉ. Ils évoluent dans ce que l’on appelle en psychanalyse la toute-puissance infantile, un état psychique archaïque où le désir ne rencontre jamais de cadre, jamais de non, jamais de tiers.
Souvent, l’image du père est absente dès le début. Le père a pu fuir ses responsabilités, être évincé par une mère toute-puissante, ou encore être là sans l’être, sans jamais incarner une figure d’appui, de Loi, de limite. Parfois, c’est la mère elle-même qui laisse sa propre mère (la grand-mère) prendre le rôle parental, créant une confusion des places qui empêche toute structuration psychique claire.
Dans ces cas-là, l’enfant ne rencontre pas de barrière symbolique. Il n’y a pas d’interdit fondateur. Il n’y a pas de tiers pour lui dire : « ça suffit », ou « tu n’es pas tout ». Et dans ce vide, l’adolescent grandit sans foi ni loi, avec une colère sourde qu’il retourne contre la société toute entière.
À l’adolescence, cette carence devient explosive. L’enfant entre dans la tempête œdipienne sans carte ni boussole. Il ne sait pas où sont les limites, ni même qu’elles existent. Alors il agit, il teste, il brûle, il casse. Il met en scène la toute-puissance qu’on n’a jamais su contrer symboliquement.
Le Dr Berger, qui travaille avec ces adolescents, parle d’enfants incapables de jouer, incapables de « faire semblant ». Ils n’ont pas de jeu symbolique, seulement des actes : voler, détruire, frapper. Ce ne sont pas des actes politiques, ce sont des jeux réels de ceux qui n’ont jamais appris à penser, ni à transformer leur agressivité en parole.
Et ce n’est pas seulement un déficit culturel ou social : c’est un effondrement psychique.
Ces adolescents sont incapables de rêver, de se projeter, de symboliser. Ils ne reconnaissent pas les émotions sur les visages, ne savent pas lire l’autre. L’empathie est absente car l’Autre ne leur a jamais été présenté comme un sujet – juste comme un obstacle ou un ennemi.
Leurs journées sont vides. Ils s’ennuient. Et dans cet ennui, l’acte vient combler le vide : casser, brûler, transgresser. Non pas pour revendiquer, mais pour exister.
Et c’est là le drame : faute de pensée, vient la violence. Faute de cadre, vient l’explosion. Faute d’amour, vient la haine.
Ce n’est pas une question de morale, ni même uniquement de politique : c’est une catastrophe éducative, affective, transgénérationnelle. On a voulu tout déconstruire, et l’on découvre aujourd’hui ce que devient une partie de la jeunesse sans construction.


[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]
Eric Vial
6/6/2025

Cher Boualem Sansal, écrivain franco-algérien,

Tu viens de passer ta 200ème nuit en détention arbitraire parce que tes écrits, tes paroles dérangent : tu défends la liberté d’expression et le droit de critiquer les puissants qui oppriment leur peuple.
Tu as été arrêté par l’Algérie, et condamné à 5 cinq de prison pour avoir eu des opinions.
Ceux qui t’aiment, qui reconnaissent en toi le génie littéraire et la force de ton esprit, ne t’oublient pas. Ils réclament ta libération immédiate et sans condition.
Des deux cotés de la Méditerranée, les autres, les pleutres, ne disent rien face à cette injustice. Mais peut-on leur reprocher leur faiblesse, ce ne sont que des hommes après tout ?
Tiens le coup. Nous sommes avec toi.

Festival International de Colmar

Le Festival international de Colmar, c'est dans un mois !
Découvrez le programme et venez vivres des instants inoubliables :

4 juin 2025

Laurence Muller-Bronn

-4/6/2025- J'assistais aujourd'hui à la présentation du sondage qui a été réalisé par l’institut IFOP au mois d’avril sur un échantillon de 1 000 personnes sur la sortie de l'Alsace du Grand Est, et qui est sans appel.

Il a été commandé et financé par les organisations le Club perspectives Alsaciennes (CPA), le Mouvement pour l’Alsace (MPA) et le club Initiatives citoyennes alsaciennes (ICA).

70% des Alsaciens souhaitent être interrogés par référendum pour la création d’une nouvelle région Alsace hors du Grand Est.

72% des Alsaciens voteraient OUI à la création d’une nouvelle région Alsace hors du Grand Est en cas de référendum.

Avec à la clé une économie de fonctionnement de 100 millions euros par an soit 1 milliard sur 10 ans, voilà de quoi investir dans la mobilité, dans la solidarité, dans la santé et l’éducation.
 
74% des Alsaciens sondés souhaitent que ce référendum se fasse avant ou le même jour que les municipales de mars 2026.

Le temps n’efface pas l’envie de nos concitoyens de voir corriger cette erreur historique d’avoir contraint l’Alsace à rejoindre le Grand Est.

Le gouvernement doit tenir compte de ce souhait, constant et fort depuis des années.