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5 mai 2019

Encombrement de l'espace public








Avez-vous remarqué qu'un nombre croissant de portants à babioles destinées aux touristes envahit les trottoirs et les rues du centre-ville ? Cela permet aux commerçants de gagner de précieux mètres carrés d'espace de vente sur l'espace public. Rue des Serruriers, ces portants prennent la moitié de la largeur de la rue. Mais les commerçants n'ont pas la même vision des choses : « sans les portants, les touristes n'entrent plus dans nos échoppes et donc ne nous achètent plus rien. »

Plutôt que d'encombrer l'espace public déjà grignoté par des terrasses de plus en plus envahissantes, regroupons tous ces vendeurs de babioles place Rapp et qu'on n'en parle plus !

Yves Hemedinger trouve qu'il y a trop de touristes à Colmar, « il faut tendre vers la qualité plus que la quantité » est le nouveau slogan de celui qui se dit « favorable à une "montée en gamme" en développant davantage par exemple le tourisme culturel qui en plus d’être plus qualitatif donne du sens à la démarche ».

Mais une fois qu'on a dit ça, on fait quoi ?

Idem pour les locations Airbnb : « Je suis plutôt favorable à la limitation du nombre de jours de location Airbnb ou autres mécanismes de limitation pour éviter la flambée des prix et le remplacement des habitants qui vivent et travaillent notamment au centre de Colmar par des citadins intermittents, de passage qui changent la nature des logements, des commerces et des relations laissant des « lits froids ». Le cœur d’une ville bat au quotidien grâce à ses habitants. » prêche notre nouveau converti qui, s'il continue dans cette voie-là, aura le plaisir de se voir offrir une page à son nom dans Colmar info.

Malheureusement pour lui, il aura attendu trop longtemps pour défendre des idées que nous ne pouvons qu'applaudir. Et surtout, il aura contribué à créer cette situation qu'aujourd'hui il déplore. Même s' « il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis », il est permis de s'interroger sur la sincérité de sa démarche et la force de sa conviction, d'autant plus qu'il est toujours au service de son bon maître. Celui-ci ne risque pas de changer d'avis. Avec une constance presque maladive et qui finit par devenir suspecte, notre pharaon continue de courir après les touristes en privilégiant, lui, la quantité à la qualité.

4 mai 2019

Isabelle Kieffer

Rififi à Colmar

Dire qu’on évoque souvent le calme de la vie provinciale !

Que de sujets de récriminations, d’interrogations, d’inquiétude, que de violence dans les propos et les actes dans notre ville.

La direction et l’avenir du conservatoire : opacité, explications alambiquées de la Mairie, brutalité des décisions, sans oublier l’augmentation des frais d’inscription. La musique n’adoucit plus les mœurs.

Les navettes gratuites : elles peuvent intéresser des retraités supposés avoir tout leur temps mais le parcours et la gratuité vont très vite interpeller les touristes qui feront l’économie des deux petits trains. Une desserte de l’hôpital Pasteur, de la gare, de la mairie, de la cité administrative… aurait été utile aux Colmariens et à ceux arrivant par le train.

« Des marchés d’Automne » : ah non, cri unanime. Entre affluence estivale et folie de Noël les Colmariens pouvaient souffler un peu, retrouver leur ville dans son jus sans une débauche d’ornements contestables à tous les balcons, murs et fenêtres et une circulation bloquée. Pourvu qu’on laisse la paix au moins aux animaux !

Sur-tourisme : de l’impossibilité de marcher dans certaines rues, à la prolifération des gîtes, en passant par les nuisances diverses dont la saleté, les Colmariens fuient le centre ou en sont chassés par le prix de l’immobilier. Beaucoup de commerçants n’ont pas été ravis de recevoir un courrier de la Mairie leur enjoignant de faire bon accueil aux Chinois (les suites de l’émission de télé-réalité !) ; il n’y a pas de xénophobie, juste une exaspération grandissante face à des groupes sans savoir-vivre... qui photographient tout et tout le monde en s’esclaffant, n’achètent rien après avoir tout dérangé et manipulé. La Mairie aurait mieux fait d’expliquer vigoureusement aux tours-opérateurs et aux guides concernés quelques règles de politesse en vigueur en France.

Une campagne électorale qui promet d’être musclée avec un trio de prétendants « blanc bonnet-bonnet blanc » qui ne saurait apporter les changements attendus.

Le risque est qu’électeurs et commentateurs se focalisent sur ce triumvirat et ses rivalités à fleurets non mouchetés.

On attend des autres candidats qu’ils fassent vite des propositions claires et fortes et ne se contentent pas de critiquer l’équipe en place, ses actions et son bilan.

Au hasard, quelques thèmes :

Tarifs préférentiels de stationnement identiques pour tous les Colmariens y compris dans les parkings souterrains ?

Limitation dans le temps et l’espace urbain des marchés « festifs » ?

Législation régulant la conversion des logements vacants en gîtes, les commerces envahissants voués à la clientèle touristique avec des produits bas de gamme importés (où sont les authentiques poteries, tissages alsaciens ?), les terrasses débordant de plus en plus sur les trottoirs ?

Renouvellement des bus TRACE, réflexion sur le réseau, le tracé, et après une période d’essai, sur les navettes ?

Amélioration des services municipaux assurant la propreté et l’entretien de la voirie, des espaces verts ?

Avenir du conservatoire ?

Politique vis à vis des associations et en particulier Espoir ?

Attractivité pour des entreprises créant des emplois diversifiés ?

Liste non exhaustive...

3 mai 2019

Séquence nostalgie :

La Caravane des Quartiers à Colmar (22-26 mai 1996)

Ne ratez pas Chwouldi (10'40") !




 Bernard FRIEDRICH 

Pour éviter une éventuelle "décote" de sa popularité, le bon maire de Colmar propose timidement d'allouer la modique somme de 10.000 euros à la reconstruction de ND de Paris ; précisant que cet argent devrait servir exclusivement à la formation des ouvriers (comme si l'on pouvait vérifier cela !). Ce faisant, il oubliait ses largesses plus conséquentes pour soutenir la construction d'une mosquée lors d'une précédente campagne électorale et le soutien apporté à la réhabilitation d'un ex-restaurant rue de la Fecht (sauf erreur de localisation). Ce geste ridicule pour une ville comme Colmar et inutile au regard du pactole déjà engrangé, il ne le justifie qu'en disant vouloir faire comme tout le monde et éviter la critique. Dans la foulée, prenant son courage à deux mains, il décide de faire dégager le campement des Gilets Jaunes rue du Ladhof, lui qui avait eu le "courage" d'aller les soutenir au pied de la statue de la liberté ! Sentirait-il le mouvement perdre le soutien populaire ? Ce qu'il n'a certainement pas vu venir c'est la pluie des critiques lui reprochant sa très grande tolérance envers d'autres "occupants traditionnels" de ces lieux ; la méthode pour mettre un terme à ces occupations dont on ne voit ni l'utilité aujourd'hui ni l'élégance manque elle aussi d'élégance... à l'image de la triste épopée du conservatoire. Certains se demandent ce que devient Yves Hemedinger dans ces affaires ? RIEN, car il ne faudrait déplaire ni au leader implacable ni aux futurs électeurs.

2 mai 2019

Hemedinger : le début de la disgrâce ?


Yves Hemedinger n'a pas posé sur la photo officielle et n'est pas monté au pot lors de l'inauguration des navettes. Il est resté loin du maire tout au long des discours.

Il n'intervient plus, lors des réunions de quartier.

Travaille-t-il seulement ? On le voit surtout se promener en ville et s'exhiber partout où il y a possibilité de serrer des mains et se faire prendre en photo.

Il n'apparaît plus, lors du dernier conseil municipal, assis à la droite du maire sur les images retransmises par la chaîne TV7 qui filme la séance, comme ici, en mars ; la chaîne a-t-elle reçu des consignes en ce sens ?

D'après certaines informations, le dauphin serait débarqué avant la fin de l'année. À moins qu'il ne décide de lui-même de quitter le navire, ce qui lui permettrait de redorer son blason et de tenter de regagner un semblant de crédibilité. Mais ce serait renoncer à son indemnité de premier adjoint... Dur, dur.





Yves Hemedinger menacé
J-F S - L'ALSACE/DNA du 1/5/2019


Photo Hervé Kielwasser/L'Alsace

Un Colmarien a été interpellé par la police et placé en garde à vue mardi matin. Il lui est reproché d’avoir outragé et menacé Yves Hemedinger, premier adjoint au maire de Colmar et candidat potentiel aux prochaines élections municipales, le week-end dernier sur Facebook.

Connu de la justice pour d’autres outrages, cet homme d’une trentaine d’années a été présenté mardi soir au parquet de Colmar. Il a été placé sous contrôle judiciaire, et renvoyé devant le tribunal correctionnel. Il doit être jugé début juillet à Colmar pour menace de commettre un délit à l’encontre d’un élu, et pour outrage sur une personne chargée d’une mission de service public.

Contacté ce mercredi par téléphone, Yves Hemedinger souligne « ne pas en faire une affaire personnelle » en évoquant le contexte : « J’ai voulu serrer la main de ce monsieur la semaine dernière lors d’une manifestation, et il a trouvé cela insupportable. Je lui ai alors dit qu’il pouvait néanmoins rester poli. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il menaçait notamment de me casser les dents. Comme ce monsieur aurait commis d’autres outrages à l’encontre d’autres personnes, j’ai décidé de signaler les faits surtout pour qu’il arrête, et que cela lui serve de leçon. »

1 mai 2019

Retour au pays


Comme chacun sait, la cigogne est un des symbole de l'Alsace que les touristes adorent photographier, surtout au parc de l'Orangerie à Strasbourg.
À Colmar, nous en avons également quelques spécimens, plus ou moins sédentarisés, dont Martin et Martine ainsi baptisés parce que le couple niche sur le toit de la Collégiale Saint-Martin.

Mais nous avons surtout des cigognes en peluche ! La cigogne est un oiseau migrateur et celle en peluche bat tous les records ! Contrairement à la vraie qui se contente de rejoindre le sud à l'approche de l'hiver, la cigogne en peluche vient de Chine et parcourt donc plus de 8.000 kilomètres en cargo avant d’atterrir dans nos rues. Et quand c'est un Chinois qui l'achète, elle retourne dans son pays d'origine, en avion cette fois ! Un voyage de plus de 16.000 kilomètres au total, bonjour le bilan carbone ! E.D.