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12 juillet 2019

 CORDAY 

La guerre des ego


Notre éternel autocrate joue avec l’argent public, mais sans aucune transparence. Je pense à plusieurs dépenses soudaines. Tout est caché. Mais pourquoi ?

De quel droit s’immisce-t-il dans chaque entité ? Je pense au Conservatoire, laissé aux mains de personnes qui se sentent toutes puissantes et font la pluie et le beau temps.

Le Dauphin, en perte de vitesse, cherche toujours sa place au soleil. Il est partout du matin au soir, sauf dans son bureau de mairie ou au Conseil départemental. Quand travaille-t-il ?

Pourquoi ne pas se donner le droit de mériter mieux ? Ne parlons pas de proposer « la gauche » (vilain mot qui signifie pour beaucoup : ouvrir la porte à toutes les dérives !) La seule gauche restante serait les Verts, qui proposent toujours aux autres de les suivre mais jamais l’inverse.

Ne proposons pas non plus de jeunes, car ils sont « inexpérimentés » et qu’il y aurait trop de changement. Le changement fait peur.

Une femme ? Oublions ! Ville patriarcale !

La seule solution restera les extrêmes, mais Colmar est une ville de droite. On aura compris.

La politique nationale s’applique bien au local. Une guerre d’ego, de placement de « copains » bien payés, qui passent le temps et n’ont pas toujours les compétences. Mais qu’est-ce-que l’argent et l’ego face au bien-être de la collectivité ? Ils sont bien plus importants. Quand mériterons-nous mieux ?

Quand pensera-t-on à la collectivité, au partage, à la tolérance, à la transparence, à la culture pour tous, à des conditions d’enseignements convenables, à une vraie prise en compte de l’écologie, à une vraie liberté d’expression, à une véritable mise en valeur des associations, à un centre-ville qui revit et retrouve son identité, à l’arrivée d’entreprises, à de vrais services de transport ?

Nous pourrions faire encore mieux et continuer les quelques améliorations entamées à Colmar !

J’entends déjà les super fans me dire « partez de Colmar ! », « Colmar est très bien ! », « Toujours le même refrain. » Eh bien, contrairement à vous, je m’interroge et vois plus loin que le bout de mon nez. Je m’autorise à espérer du mieux pour tous. Quand ferez-vous de même ?

11 juillet 2019

Benoît Legrand

Gilets Jaunes, Nomades et cathédrale

Dans une lettre ouverte datée du 3 juillet adressée à son bouc-émissaire Gilet Jaune, notre bon maire s'enorgueillit d'avoir fait "appliquer la loi quant à une utilisation non autorisée du terrain communal". Il félicite cette personne, ainsi que ses camarades, d'avoir remis en état le terrain, après l'avoir menacée de lui faire payer plus de 5 000 € pour le faire remettre en état par une entreprise privée. Le contribuable colmarien n'ayant pas à supporter cette dépense qui ne relève pas de son fait.

Nous pourrions nous arrêter sur la méthode autoritaire de Sa Seigneurie, alliant remerciement et intimidation. Méthode de la carotte et du bâton, bien connue des commerçants de Colmar. Mais l'actualité fournit assez d'exemples pour montrer l'incohérence du personnage.

Ce n'est pas aux contribuables colmariens de payer à hauteur de 5 600 € pour nettoyer les ravages qu'un incendie a provoqués sur le camp des Gilets Jaunes. Pourtant, la Ville de Colmar a financé à hauteur de 10 000 € les travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Que je sache, cet argent provient bien des poches du contribuable...

En ce mercredi 10 juillet, j'ai vu que le stade de la Mittelharth était occupé par des Nomades s'étant installés avec leurs caravanes. Coïncidence cocasse, c'est exactement la même parcelle sur le plan local d'urbanisme que l'ancien lieu occupé par les Gilets Jaunes (https://www.colmar.fr/plu). Cette fameuse parcelle qui ne peut être occupée à des fins de camping, de caravaning ainsi que par des habitations légères de loisirs.
Pourtant, je n'ai pas encore vu de lettre ouverte de la part de notre Justicier leur intimant de partir.

Voilà le visage de notre premier magistrat : dépensier avec l'argent des Colmariens suivant Ses valeurs, mais aussi fort avec les faibles et faible avec les forts.

7 juillet 2019

Tour de France

Gérald d'Orbe

Dans la PQR du jour on apprend que le coût de l'arrivée à Colmar nous coûte 300 000 balles. Mais notre prix Nobel de gestion avance que "chaque € dépensé en rapporte 10 à 12 à l'économie locale… ah bon ? Par quel tour de passe-passe ?

"Rien que pour le logement, les équipes… dépensent 250 000 €" avance-t-il ! Arrrfff, je me gausse. Les hôtels sont bondés, Chwouldi a inventé le concept du "plus plein que complètement plein" ?
J'ai en mémoire cet hôtelier pas ravi du tout d'avoir eu à annuler des réservations pour cause de réquisition de son établissement pour loger les motards de la gendarmerie lors d'un précédent passage de ce barnum. En guise de bénéfice c'est une vraie perte sèche. Et cette année, n'étant pas ville-étape, il n'y aura certainement aucune retombée en la matière.

Et dans tout ce prodigieux foutage de g…, qu'est ce que le Colmarien en tire comme bénéfice ou même simplement comme agrément ? Rien ! Peau de balle ! Nada ! Oualouh ! Juste de prodigieux emm…ments pour cause d'axes interdits à la circulation, à partir de 4 heures du mat' pour certains !

6 juillet 2019

MAILLOT JAUNE CONTRE GILET JAUNE


Fini le temps des mamours avec les Gilets Jaunes, où Gilbert Meyer les recevait à la mairie et leur offrait le café. Aujourd'hui, leur capital sympathie ayant fondu auprès de l'opinion publique, il n'y a plus lieu de les ménager. Chwouldi a donc décidé d'employer les grands moyens. C'est que le Tour de France approche ! Imaginez un coup de zoom malheureux depuis l'hélico sur ces bastions de trublions, quelle image désastreuse pour notre Disneycity. Il a donc fallu nettoyer tout cela au plus vite. En menaçant Véronique, une militante parmi d'autres, d'avoir à payer les frais de remise en état, (un devis de 5 698 € lui a été présenté), Gilbert Meyer est parvenu à ses fins. Le site a été nettoyé, avec l'aide d'une quinzaine de collègues Gilets Jaunes.


Dessin de Phil

5 juillet 2019

LE TOURISME ET LE VIVRE ENSEMBLE

Le printemps renoue avec le tourisme de masse. La vraie richesse d’une ville, de tous temps, est d’être un lieu de rencontres. Pour faire « société » les humains ont besoin de se réunir, de commercer, de se cultiver. Le dynamisme d’une cité se mesure à l’intensité des activités que génèrent les artisans, les industriels, les créateurs. C’est ce que toute municipalité doit avoir à cœur de promouvoir et de développer. A Colmar, aujourd’hui, l’activité ne manque pas. Quiconque se rend en ville aux heures d’affluence ne peut être que frappé par les foules qui s’y promènent. Y travaillent-elles ? Y achètent-elles ? Y vivent-elles ? Ce sont les véritables questions qu’il faut se poser. Notre ville est en trompe l’œil. Le centre-ville qui devrait être le cœur de la vie urbaine absorbe des milliers de touristes qui passent et qui repartent sans réellement impacter la vie culturelle, sociale et économique. Sauf en termes de nuisances. Le déficit de vie « réelle » est patent dans notre ville. Le tourisme de masse qui y est privilégié a longtemps masqué cette réalité mais il la dissimule de moins en moins. Le fait qu’il en aille de même dans beaucoup de centre-villes n’est pas pour nous rassurer. Car Colmar dispose d’atouts patrimoniaux et culturels que beaucoup nous envient, à juste titre. Mais il nous manque l’essentiel : la culture d’une vie urbaine digne de ce nom. Avant d’être vue comme un fonds de commerce juteux, une ville doit donner à ses habitants l’envie et la joie d’y vivre.

Christian MEISTERMANN • Saloua BENNAGHMOUCH • Tristan DENECHAUD • Eric SPAETY • Isabelle FUHRMANN
[COLMAR VEUT BOUGER]



GILBERT MEYER EST-IL BON GESTIONNAIRE ?

Où a-t-on vu que l’on donne 10 000 € à une association qui n’a rien demandé ? À Colmar ; où le Maire a fait voter cette subvention pour les travaux de reconstruction de Notre-Dame alors que la somme nécessaire était déjà largement dépassée. G.M. est-il bon chef ? Pour y répondre, quelques pistes : l’ambiance délétère qui s’est installée au Conservatoire dont il a rétrogradé la directrice, au mépris de toutes les règles de management et d’humanité, voire du respect des règles de Droit ; ou encore le mépris qu’il affiche envers toute contestation. G.M. est-il crédible ? Dans les échanges de courrier qu’il a avec le Ministère de l’Intérieur, G. Meyer dit que ses administrés sont « exaspérés par les bandes » et qu’il craint « qu’on en arrive à une extrémité un jour ou l’autre » car le Ministère refuse d’augmenter les effectifs de la Police Nationale. Pourtant, le Ministre use des mêmes arguments que nous ressert le Maire à chacune de nos demandes d’étoffer les effectifs de la police municipale, à savoir que tout va bien puisque les chiffres de la délinquance sont bons… Vérité au-deçà de la Sinn, erreur au-delà ?

Patrick VOLTZENLOGEL - Victorine VALENTIN
[UN NOUVEL ÉLAN POUR COLMAR]



L'AMÉNAGEMENT DE LA PLACE DE LA CATHÉDRALE

Une nouvelle place de la Cathédrale : depuis de nombreuses années nous demandons que la place de la Cathédrale soit réaménagée et qu’on en fasse un secteur piétonnier. Rappelons que Colmar est la seule grande ville d’Alsace à maintenir un parking au pied de l’église de son hyper-centre historique. Outre l’aspect esthétique, le parking ne met pas en valeur la collégiale, il génère une circulation automobile disproportionnée au centre-ville et les nuisances qui vont avec ; bien souvent, l’automobiliste espérant trouver une place pour se garer est malgré tout obligé de chercher plus loin. Aujourd’hui, enfin, l’équipe municipale accède à notre demande et expose au PMC les résultats du « concours d’idées » organisé récemment. Très différents les uns des autres, les projets apportent des éléments intéressants. Certains seront sans doute repris dans le futur projet de la ville. Mais restons vigilants : la place ne doit pas devenir un parc d’attraction pour les touristes, avec des gadgets artificiels et kitsch. Nous souhaitons qu’elle soit conviviale et végétalisée, qu’on ait envie de s’y arrêter, d’y faire une pause. Rendons cette place accueillante pour les Colmariens, et les touristes y goûteront notre art de vivre.

Frédéric HILBERT, Caroline SANCHEZ
[COLMAR VILLE VERTE, OUVERTE ET SOLIDAIRE]

Airbnb

Un résident colmarien vient de vendre son appartement sur Le Bon Coin. L’acquéreur, un habitant d'Ammerschwihr, va le transformer en meublé de tourisme. Mais quelle ne fut pas la surprise de notre résident d'avoir parmi les potentiels acheteurs un Américain qui possède déjà trois gîtes à Colmar ! Au moment où de plus en plus de villes touristiques tentent de trouver des mesures pour lutter contre ce phénomène envahissant, la municipalité de Colmar préfère temporiser.

« Je suis plutôt favorable à la limitation du nombre de jours de location Airbnb ou autres mécanismes de limitation pour éviter la flambée des prix et le remplacement des habitants qui vivent et travaillent notamment au centre de Colmar par des citadins intermittents, de passage, qui changent la nature des logements, des commerces et des relations laissant des « lits froids ». Le cœur d’une ville bat au quotidien grâce à ses habitants. »
Yves Hemedinger - 4/1/2019

« Outre les atteintes à la tranquillité des habitants, les activités de ces plateformes ont des incidences négatives sur le secteur du logement et le niveau des loyers.
Le remplacement du résident en cœur de ville avec la destruction de la variété du commerce. Colmardisney au bout du processus ! »

Benoît Nicolas - 25/6/2019

« Quand vous avez de moins en moins d'habitants en centre-ville, que fleurissent gîtes et locations Airbnb, ce type de commerces (boucher, boulanger, coiffeurs...) connaît des difficultés, voire disparaît. »
Alexandre de Lapisse, directeur des études chez Procos - L'ALSACE 6/9/2018

« Il faut, par le logement, faire revenir les jeunes, les familles et les salariés de nos entreprises au centre-ville. Il faudrait éviter que Colmar devienne une ville Airbnb. »
Caroline Macé, directrice régionale du Groupe action logement - L'ALSACE 26/8/2018

« Quand j’ai lu les critères de sélection de l’Action cœur de ville, à savoir vacance de l’habitat, désertification commerciale, pertes d’emploi et chute de la démographie, j’ai tout de suite pensé à Colmar ! » Si le gouvernement a choisi d’aider la ville de Colmar, c’est qu’elle a « des problèmes de riches, avec trois millions de touristes par an qui ont contribué à vider le centre de ses habitants, au risque d’en faire une ville musée. Les boutiques à touristes éloignent les commerces de proximité. »
Laurent Touvet, préfet - L'ALSACE 26/8/2018

Tristan Denéchaud
Bougeons les lignes

Canicule : encore une bonne raison d'avoir des villes davantage végétalisées.

À Colmar, il y a bien sûr quelques espaces verts, mais les récents aménagements, comme la rue Unterlinden (entre les deux bâtiments du musée) sont désespérément minéraux, comme la plupart des places de la ville. C'est une fois de plus une conception du siècle dernier : le béton, "ça fait propre". Et cela permet surtout d'économiser des frais de personnel (car la verdure nécessite plus d'entretien), et donc de se vanter ensuite d'avoir supprimé 150 emplois municipaux en 5 ans. On risque de faire la même chose sur la place de la Cathédrale quand elle sera (enfin!) piétonnisée. Or, le "vert" ne doit plus être confiné à des squares, mais traverser, imprégner tout l'espace public. Dans une rue ou place bien végétalisée, avec des arbres, de l'herbe, des haies, etc., la chaleur ressentie baisse de plusieurs degrés ! Si on ne le fait pas pour le climat, qu'on le fasse au moins pour notre cadre de vie au quotidien. Cela n'a que des avantages.