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7 juillet 2022

Rémy Bucciali

Voyager sans bouger

Les 23 et 24 juillet, de 10h à 17h




La belle saison s'est bien faite attendre, mais après ce mois de juin caniculaire, on peut enfin l'affirmer, l'été est bel et bien là.
À l'atelier, après quelques semaines consacrées à l'impression du fruit des dernières résidences (notamment Daphné Gamble, dont les épreuves seront très bientôt disponibles !), nous avons replié nos langes et lavé nos rouleaux et nous nous apprêtons à nous mettre au vert...
Mais avant de partir, nous avons tout de même préparé une petite expo-vente éclair, sur le thème des vacances, justement.
Si vous avez le temps entre la préparation des valises et les réservations d'hôtel, ou si vous êtes de celles ou ceux qui souhaitent tout simplement profiter au calme des charmes de votre propre région, nous vous accueillerons avec plaisir avec une sélection d'estampes pour voyager sans bouger !

Avec les œuvres de :
R.E. Waydelich / Tony Soulié / Mitsuo Shiraishi / Florence Bourdelles / Marie-Amélie Germain / Ann Loubert / et bien d'autres...
Cette exposition aura lieu les 23 et 24 juillet 2022 aux Éditions Bucciali, 31 rue des Jardins, 68000 Colmar, de 10h à 17h.

À très bientôt !

4 juillet 2022

Saint-Louis Agglo

Le Groupe Hospitalier de la Région de Mulhouse Sud Alsace informe que l'établissement est contraint de procéder à la fermeture du service des urgences de Saint-Louis du samedi sur plusieurs périodes du mois de juillet 2022.

Ces périodes de fermetures sont les suivantes :

- Du mardi 5 juillet à 8h30 au jeudi 7 juillet 2022 à 8h30
- Du mardi 12 juillet à 8h30 au mardi 19 juillet à 8h30
- Du dimanche 24 juillet à 8h30 au jeudi 28 juillet à 8h30

Pour tenir compte des délais de prise en charge, les derniers patients seront admis sur place 1h avant la fermeture.

En cas d’urgence médicale, il est recommandé d’appeler le SAMU en composant le 15. Les médecins régulateurs orienteront les patients vers les services adaptés.

Cette décision s’impose du fait d'une insuffisance de ressources médicales.



Guillaume Krempp

Bonjour,
 
Je suis journaliste pour Rue89 Strasbourg et je cherche à récolter des témoignages d'habitants de Colmar sur l'évolution des conditions de vie dans le centre-ville. Quel impact du tourisme ? Quelle évolution des espaces publics ? Quelle place pour la voiture ?
Vous pouvez vous signaler dans les commentaires de ce post ou m'écrire directement par message privé ou par mail à gk@rue89strasbourg.com
Merci d'avance !

3 juillet 2022



Julie Varadero

Anti pass Colmar - Discours du 2 juillet 2022

Qui a-t-il dans la société qui vous répugne autant ?

« Tout le monde considérait Steve Jobs comme un grand homme, alors qu’on savait qu’il se faisait des
milliards de dollars sur le dos des enfants. Ou peut-être bien que ça vient du fait que tous nos héros semblent être des imposteurs. Et le monde lui-même un énorme canular. On se spamme les uns les autres avec un tas d’opinions minables qui voudraient se faire passer pour de vraies idées, avec des réseaux sociaux qui simulent l’intimité. (...) On préfère vivre sous sédatif. Parce que ça fait mal d’affronter le monde tel qu’il est. Parce qu’au fond on est tous des lâches. »

C’est tout de même incroyable. Lorsque nous sommes sortis manifester pour dire que nous n’arrivions
plus à vivre de notre travail, le roi nous a traité de fainéants et nous a conseillé de traverser la rue pour
trouver du travail. Aujourd’hui on nous interdit de travailler. Notre travail, on nous l’a volé. Pire, on nous a juste suspendu. C’est-à-dire que nous ne sommes ni licenciés, ni ayant droit au chômage ou à
une formation. La seule solution c’est de céder au chantage de l’injection ou de poser sa démission en
croisant les doigts pour trouver un autre travail ailleurs. Suspendus, au bord d’une falaise, suspendus, à un ballon qui prend toujours plus d’altitude. La plupart sont toujours en lévitation, d’autres ont coupé la corde et se sont écrasés au sol. Nos collègues nous ont laissé tomber, pire, certains nous ont lynchés.
Nos patrons se sont contentés de suivre des ordres. Et le gouvernement nous tient pour seul responsable. Le même qui a été capable de nous faire travailler testés positifs, sans masque, sans blouse, sans gants. Le même qui, aujourd’hui, envoi les FDO chercher des médecins dans leur cabinet pour les forcer à prendre des tours de garde dans des hôpitaux désertés par le personnel. Le même qui continue à fermer des lits et des services et à tout privatiser. Monsieur le Président, ce pays n’est pas à vendre. Ce n’est pas une entreprise et nous ne sommes pas vos salariés. Nous sommes des citoyens, des humains, des femmes et des hommes, libres de droits. Vous exigez de nous que nous soyons des travailleurs, que nous cotisions, que nous votions, que nous respections la loi. Mais vous, avez-vous une seule fois respecté votre devoir de président ? Œuvré pour le peuple, l’avoir écouté et pris les bonnes décisions ? Pas une seule fois vous n’avez fait preuve de respect envers ceux qui font tourner votre pays. Vous pourrez tout vendre si ça vous chante, vous avez déjà vendu votre âme au diable, vous, petit pion d’un jeu qui vous dépasse. Mais vous ne pourrez jamais nous enlever l’amour et l’espoir. Vous pourrez nous terroriser, nous enfermer, nous blesser, nous faire peur, vous ne pourrez jamais éteindre la résistance qui brûle en nous. Vous pourrez utiliser tous les moyens, quoi qu’il en coûte, nous continuerons de peupler les rues de France. NOTRE pays. Et nous dirons aux gens de refuser d’obéir. Refuser de trimer à en mourir pour la gloire de l’empire. Barricadez-vous bien dans votre château, entourez-vous des meilleurs chiens de garde, car nous arrivons. Nous sommes tout près. Et ce jour arrivera, où vous, et chaque personne ayant travaillé pour ce plan diabolique, devra assumer en public ses paroles et ses actes, et surtout, devra le payer.
Car la justice c’est nous. Nous sommes prêts, et vous ? « Sonneurs d’alerte, et fiers de l’être. C’est le système qu’il faut changer, c’est lui qui nous met en danger. »

Nous sommes à deux semaines d’une grande date... Le 17 juillet prochain marquera le premier anniversaire du mouvement anti pass à Colmar. Nous vous donnons rendez-vous samedi 16 juillet, même heure, même endroit. Nous comptons sur votre présence et celle de tous ceux qui étaient là au tout début. Ainsi que sur la participation des autres villes, des associations, des collectifs qui veulent nous rejoindre. Nous pouvons être fiers d’avoir embarqué cette ville dans des manifestations tous les samedis pendant un an. Nous pouvons être fiers de ce qui a été créé à Colmar depuis un an. Oui nous sommes toujours là. Et nous continuerons de dénoncer les mesures liberticides et de maintenir l’espoir.

Nous souhaitions voir les choses en grand pour cette journée de commémoration, mais cela engendrerait une logistique importante, du matériel, des moyens financiers et humains considérables... Si vous avez des idées, des propositions ou que vous souhaitiez faire quelque chose de spécial, n’hésitez pas à nous en faire part. Lorsque nous reviendrons place Rapp, ce samedi 16 juillet, nous proposerons un micro libre, nous aimerions que chacun d’entre vous puisse exprimer son ressenti, ce que ce mouvement lui a apporté et comment il a été vécu.

Cette manifestation du 16 juillet ne sera absolument pas un point final. Nous maintiendrons les terrasses du vendredi tout l’été, et nous proposerons des opérations pancartes ou autre en attendant la grande reprise en août ou en septembre. Bien entendu, si le gouvernement nous sort une nouvelle grosse bêtise entre-temps, nous utiliserons le code ALERTE GÉNÉRALE, qui voudra dire rdv place Rapp.

Il est important pour nous de garder le contact, pour le moral et le soutien mais aussi que vous soyez informés rapidement. Rien n'empêche de nous réunir le samedi après midi en groupe de travail ou autre. Ne soyez surtout pas triste. Ce n’est ni une pause, ni la fin. Nous continuerons d’œuvrer et de résister de façon différente. Pour les personnes les plus fragiles n’hésitez surtout pas à nous contacter si vous avez besoin d’aide ou tout simplement de discuter. Nous resterons attentifs et nous serons prêts à bondir si besoin. Nous comptons sur vous pour faire du 16 juillet une manifestation mémorable.