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30 juin 2019

Conservatoire

À quelques jours de la fin des cours, ça chauffe au conservatoire ! Alors que la presse titre « chamboule-tout au conservatoire » (DNA/L’Alsace de samedi), professeurs et parents ont compris que les manœuvres entamées il y a un an maintenant n’avaient pas pour seul but de résoudre le mal-être de quelques professeurs, mais bien d'implanter le népotisme en plein conservatoire. Et la colère a remplacé les questions. Côté professeurs, c’est la légitimité de Mme Striebig qui est contestée (voir "témoignage de prof" ci-dessous). Côté parents, on souligne la désorganisation complète du conservatoire, avec 450 élèves sans professeur pour la rentrée, du fait des départs provoqués par la mairie, sans compter l’inconnue totale sur les tarifs - c’est inédit depuis 30 ans.
Lorsque Mme Sanglier avait été démise de ses fonctions, Mme Striebig avait déclaré qu’elle « avait fait le job », et sous-entendu que ce n’était pas la-dessus qu’on avait des reproches à lui faire.
Trois mois plus tard, on ne sait toujours pas ce que l'on reprochait à Mme Sanglier mais on sait quoi reprocher à Mme Striebig : c’est qu’elle ne fait pas le job !


Témoignage de prof

Tous les ans à la rentrée, lors de la réunion plénière, notre nouvelle adjointe à la culture (Madame Striebig) nous couvrait d'éloges, de fleurs et de lauriers quant à nos résultats fantastiques, nos concerts mirifiques et la vitrine magnifique que nous offrions à la Ville de Colmar !

22 mars 2019 : lors de la réunion Plénière, nous apprenons la rétrogradation de notre Directrice Hélène Sanglier : changement de discours.

La même Madame Striebig nous annonce que le nouveau comité directeur est là pour, je cite, "tirer le conservatoire vers le haut" !

Ah bon ?

Nous ne méritons plus les éloges, les fleurs et les lauriers ?

Nos résultats ne sont plus fantastiques, nos concerts mirifiques et notre image, une jolie vitrine ?

Imaginez ma stupéfaction quand je lis, dernièrement dans le journal, que notre même adjointe à la culture déclare "qu'ils (entendez notre nouveau comité directeur administratif et incompétent en matière musicale + le fameux collège de professeurs aux dents qui rayent le parquet) sont en train de redresser les choses" !

1/ Ce sont quoi "les choses" ?

Y a pas à dire, la dame a l'air de maîtriser pleinement son sujet ou... la langue de bois !

2/ Le conservatoire ne fonctionnait donc pas bien ? Ah bon ?...

3/ C'est sûr que depuis qu' "ils ont repris la barre", ça va beaucoup mieux : le petit saignement est devenu une hémorragie massive ! Entre François Hagenmuller qui se fait virer (pas le "bon profil" et surtout, il ne convient pas à Monsieur S, professeur de trombone et membre actif du collège de professeur...), ceux (nombreux) qui s'en vont, préférant aller voir ailleurs (mais aucun rapport avec le contexte actuel bien sûr...), ceux qui prennent une année de disponibilité (pour convenance personnelle sans aucun doute...), ceux qui se retrouvent titularisés en dessous du seuil légal (pourquoi, alors que la classe est largement remplie), et ceux en passe d'être titularisés correctement (parce que, entre potes de putsch, on se serre les coudes...) : c'est sûr que tout va bien !

Et les élèves dans tout ça ? Au moins, l'école Euterpe peut se réjouir : les nouvelles inscriptions explosent le plafond et dépassent ses espérances ! Nous savions que la municipalité trouvait que le conservatoire lui coûtait cher : c'est donc ça la finalité ?

Alors moi, je me demande : Madame Striebig, vous êtes Professeur des Écoles. Quels sont exactement vos diplômes, à part celui qui vous donne le droit d'exercer votre métier ?

Quelle légitimité avez-vous pour apostropher un professeur certifié, et ce devant de nombreux témoins, et lui demander en quelques mots d'expliquer une discipline qui vous échappe totalement !

Quelle légitimité avez-vous pour prétendre "redresser un conservatoire" ? Et enfin, quelle légitimité avez-vous pour décider quels sont les bons ou mauvais professeurs aptes à la bonne marche d'un conservatoire ?

J'osais espérer que vous ne seriez pas atteinte par le "pouvoir politique du petit chef" : je me suis lourdement trompé. Vous n'avez pas le niveau d'un ATEA (les années d'études sont bien largement supérieures aux vôtres...).

Vous ne valez pas non plus l'excellence du niveau de Marianna Chelkova, notre regrettée et légitime Adjointe à la Culture, qui elle, non seulement connaissait notre monde musical bien mieux que vous, possédait des diplômes que vous n'aurez jamais, et savait nous défendre en faisant preuve d'une véritable empathie et d'une intelligence qui vous font malheureusement défaut. Vous vouliez jouer dans la cour des grands ? Vous n'êtes pas à la hauteur !

Un professeur

29 juin 2019

[Récréation]
 
Les sobriquets de nos élus


Rares sont les hommes et femmes politiques qui y échappent.
Si certains surnoms d'élus nationaux sont tombés dans l'oubli, d'autres sont restés gravés dans notre mémoire. Ainsi : "Ballamou" (Édouard Balladur, que l'on appelait aussi "Sa Courtoise Suffisance" et "Le Grand Ballamouchi"), "Tonton" (François Mitterrand), "Gros Quinquin" (Pierre Mauroy), "Bécassine" (Ségolène Royal), "Naboléon", "Iznogoud" (Nicolas Sarkozy). François Hollande en a collectionné le plus : "Fraise des Bois", "Flanby", "Pépère", "Le Pingoin", "Capitaine de Pédalo"...

Nos élus locaux y ont droit également. À commencer par l'ex-dauphin, le premier adjoint, affublé du sobriquet de "Kangourou" : « On connaissait déjà sa cravate kangourou, on imagine son slip » pouvait-on lire dans un zapping (DNA). Autre surnom souvent entendu : "La Voix de son maître", ou encore poisson-pilote.

Quant à Gilbert Meyer, il les accumule : "Chiless", son prénom alsacianisé, "Chwouldi" (« j'vous l'dis » : cette expression ponctuait régulièrement ses phrases, par le passé), "Le Pharaon" souvent employé ici, "L'omni-maire" en référence à "l'omni-président" Sarkozy, sous la plume de Franck Buchy, enfin le cruel "Bac moins 5" popularisé par Roger Siffer et qui a valu à ce dernier une interdiction de se produire à Colmar.

Est-il encore possible d'habiter au centre de Colmar ?

(...)

Il faut s’y résoudre : le centre de Colmar n’a plus aucun avenir comme lieu d’habitation pour des gens « normaux ». Mais est-ce si grave, au fond ? En effet, la situation semble convenir à tout le monde. Les restaurateurs et la grande majorité des commerçants sont ravis, les millions de touristes sont subjugués, les élus locaux se félicitent, les Colmariens font depuis longtemps l’essentiel de leurs courses dans les centres commerciaux et autres endroits facilement accessibles en voiture… Bref, les seules victimes de cette transformation en Disneyland sont les quelques familles et « anciens » habitants du centre, qui tendent de toute façon à disparaître progressivement, leurs appartements étant alors reconvertis en meublés de tourisme. Alors, à quoi bon s’acharner ? Quittez le centre et installez-vous dans une « vraie » ville comme Strasbourg ou Mulhouse si vous êtes citadins dans l’âme, ou dans les quartiers périphériques à proximité immédiate du centre, où les logements sont de meilleure qualité et l’ambiance beaucoup plus calme. Vous gagnerez en qualité de vie, en tranquillité, en surface habitable, etc. Que des avantages. Et n’oubliez pas de voter aux élections municipales.
Un futur ancien Colmarien résigné.

Cordialement.

28/6/2019 21:50

27 juin 2019

Frédéric Hilbert

Pas de caution écologique


Je lis dans la presse ou sur certains comptes Facebook que je rencontre les potentiels candidats aux prochaines élections municipales. Certains me voient déjà accepter un poste d'adjoint. Mais toutes ces informations ne sont pas entièrement justes. Si j'ai rencontré certaines personnes, aucun accord n'a été acté. Si beaucoup souhaiteraient que je les rejoigne, la réciproque n'est pas forcément vraie. Je n'ai que faire d'un strapontin. D'ailleurs certaines rumeurs disaient déjà la même chose il y a 6 ans. Il n'y a qu'à constater leur véracité. Je ne suis pas une caution écologique, les votes qui se portent sur un projet écologique ont plus de poids. J'aimerais qu'en mars prochain les électeurs aient ce choix.
27/6/2019

26 juin 2019

Brèves de Colmar


⬦ Conservatoire :
- Schilles n'aime pas le violon.
- Il préfère le pipeau !


⬦ Commentaire publié par un conseiller municipal de la majorité : « Une place de la Cathédrale avec un parking, ce n'est pas cohérent... Il faut embellir cette place... »
Autrement dit, la municipalité aura fait preuve d'incohérence pendant les quatre mandats de Gilbert Meyer.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire.


⬦ La pleine page de L'ALSACE consacrée à la navette gratuite a tellement plu au maire que celui-ci l'a publiée sur le site de la Ville. Ira-t-il jusqu'à la publier dans Le Point colmarien ?


Que ne ferait-on pour plaire à son maître ?



Mais comme le souligne malicieusement un fidèle lecteur : 

« moins dangereux que dans les rues de Colmar en tout cas ! »

21 juin 2019

L'ALSACE du 21/6/2019
[Vidéo] Benoît Nicolas s’explique sur son retrait de la course à la mairie de Colmar




Il était le seul candidat officiellement déclaré aux prochaines municipales à Colmar. A la surprise générale, Benoît Nicolas a annoncé vendredi dernier qu’il retirait sa candidature. L’avocat colmarien revient sur les raisons de sa décision, les réactions de son équipe de campagne et ce que deviendra le projet qu’il portait avec son équipe. Plus d'informations à retrouver dans le journal du 22 juin.

Interview : Clément TONNOT


18 juin 2019

Bernard Friedrich

Nous voulons un maire, pas une girouette


Et on se dit homme de caractère et de convictions alors que seule l'ambition l'anime ! Rêvant depuis sa plus tendre enfance d'endosser le beau costume de maire de Colmar, le candidat s'est longtemps cru dauphin désigné du vieillissant satrape de la rue des Clefs... Jusqu'au jour où tomba la cruelle sentence du "costume trop grand". Cruelle déception pour celui qui avait tant donné, tant courbé l'échine, tant commis de vilenies, croyant par sa servilité convaincre son maître de sa capacité à régner à sa suite. Jamais un mot de travers, jamais le moindre désaccord, jamais une once d'originalité ; à se demander ce qui pouvait bien lui attirer la considération de son mentor... si ce n'est son empressement à être le servile exécuteur de tous les mauvais coups. Désormais, lâché par son chef qui lui a bien savonné la planche et par son parti auquel il a fait part de son mépris à l'issue des européennes - oubliant au passage qu'il lui devait tout - le voici contraint à prendre le sens des vents nouveaux et de chercher des appuis dans le camp des "macronistes" ou des verts ! L'adage selon lequel on voterait aux municipales plus pour une personnalité (et son programme) que pour un parti ne serait donc que faribole ? Mais nos marcheurs et verts colmariens ne sont ni bêtes ni naïfs : ce ne sont pas eux qui ont besoin du kangourou, mais le kangourou qui a besoin d'eux. Ils n'ont rien à gagner à ce qui ne serait qu'un marché de dupes et les Colmariens ont tout à y perdre. Nous voulons un maire, pas une girouette.

Benoît LEGRAND

Faire de la politique autrement

Suite à la renonciation de Benoît Nicolas, je lis les réactions qui sont partagées entre colère et déception. Mais personne ne fait la critique systémique de ce qui s'est passé, parce que tout le monde voit et vit au premier degré. Alors je me propose de faire un peu de réflexion théorique et d'apporter ma contribution comme une interprétation possible.

Pour rappeler, Benoît Nicolas s'est engagé il y a un an sur le chemin de croix qu'est une campagne municipale. Deux ans avant l'échéance sur Colmar, ce qui peut paraître tôt, mais qui peut paraître long aussi quand on vient de loin. Il commençait de zéro car sans parti et sans expérience. Son credo était de faire de la politique autrement, des gens y ont cru et se sont ralliés à lui, et il a commencé à faire une campagne traditionnelle avec l'inauguration d'un local et la recherche de fonds.

Faire de la politique autrement, ce message est porteur. Car au niveau de la ville de Colmar, nous avons tous en tête la manière dont le maire actuel gère la municipalité, de manière très verticale et autoritaire. Ses décisions étant souvent incontestables, ce que Gilbert Meyer veut, Gilbert Meyer obtient. C'est là qu'on arrive à la structuration politique qui permet ces dérives.

Dans tout collectif, la façon dont se prennent les décisions du groupe sont représentatives de la façon de penser des membres de ce collectif. Si chacun délègue sa voix à la même personne, alors nous avons un chef, et tout le monde le suit et c'est la verticalité. Si chacun exprime sa voix équitablement, alors la décision est prise avec du temps et c'est l'horizontalité. La verticalité est plus réactive et concurrentielle. L'horizontalité est plus inclusive et coopérative. C'est donc ce degré de verticalité (et accessoirement d'horizontalité puisque ces deux angles sont "complémentaires") qu'il faut étudier pour avoir un aperçu de la valeur d'une structure. Sachant que dans une structure verticale, l'élite aura toujours tendance à un moment ou à un autre à s'autonomiser des membres dont il tire la légitimité. Le pouvoir corrompt et l'hybris prend toujours le dessus.

N'oublions pas qu'en 1993, Gilbert Meyer était ce porteur de renouveau face à Edmond Gerrer pour la députation. Alors qu'il avait été son suppléant peu de temps avant. Pour éviter que ce genre de scénario se reproduise encore et encore, il ne faut pas donner les pleins pouvoirs de manière inconditionnelle à une personne. Sinon, à un moment, elle imposera elle aussi ses décisions comme si elles étaient immuables. Dans le système actuel où les élections consacrent une personne pour une durée déterminée, c'est compliqué de lutter contre les dérives autoritaires, mais rien que d'en prendre conscience permet de réfléchir à la situation.

Je fais donc un appel à ceux qui veulent vraiment changer les choses. Ceux qui ne veulent plus que le destin de la société soit pris entre quelques-uns. Ne donnez plus votre avis, faites de la politique. Ne déléguez plus votre voix à un représentant, faites de la politique. N'attendez plus sagement que les choses se passent, faites de la politique. Votre opinion est aussi importante que celle de tout autre.

Alors, quand vous vous engagerez à voter ou à militer pour un ou une candidate. Ne regardez pas uniquement qui il est, cela reste trop superficiel. Regardez quel est son programme et demandez-vous comment il a été construit. Car si vous voulez faire de la politique autrement, c'est à quoi vous devez vous responsabiliser.

17 juin 2019

Isabelle Kieffer

Vous avez dit dommage ?


Je réagis, je ne réagis pas ? Je reste sur le toit de ma niche et médite, rumine sur la défection soudaine de B. Nicolas. Le pékin moyen que je suis (à Colmar l’expression s’impose) ne savait pas tout.

Donc je réagis.

J’admire la mansuétude, la magnanimité de ceux qui saluent le courage de sacrifier de nobles ambitions sur l’autel familial. L’autel cache - semble-t-il - quelques loups sous ses draperies. « Dommage » disent-ils : pas sûr. La déconvenue aurait pu être sévère, mieux vaut être brutalement déçu maintenant que trop tard.

Oublions vite l’inconséquence, la légèreté de ce candidat à qui il faudrait cinq vies pour mener à bien une campagne électorale à laquelle personne ne l’a forcé, qui n’a pas compris que choisir c’est renoncer et essayons de trouver une alternative à l’équipe municipale en place et à sa politique.

11 juin 2019

Colmar en faillite ?


Tout Colmarien sait que la Ville est extrêmement bien gérée, et cela depuis des décennies. Et bien il semble que les chiffres distillés à longueur de Point Colmarien cachent une réalité bien différente :

Le Sagas, bulletin de liaison du GAS (Groupement d’Action Sociale de la Ville) est arrivé par mail cette semaine. Il se distingue par un texte de M. Berthet, son président, particulièrement éloquent :

En clair, la Ville applique à ses actions sociales le même traitement qu’à Espoir, mais un peu plus dur, car comme ce sont des fonctionnaires de la Ville, on peut faire pression sur eux sans avoir à se soucier d’éthique.

Mais ce n’est pas seulement la division par 4 du budget du GAS et l’anschluss sur le centre de vacances qu’il faut relever ici. C’est la démarche frénétique de recherche d’argent en interne, qu’on observe depuis deux ans. (Le stationnement et sa verbalisation à outrance sont aussi dans cette démarche.)

Ça veut dire quoi, ça ? Que la mairie manque d’argent ! Sinon pourquoi changer ce qui marche bien depuis des dizaines d’années ? Et c’est même confirmé par M. le directeur général des services qui déclare que le GAS est « trop bien géré » : trop par rapport à quoi ? Par rapport à la Ville de Colmar. Le DGS tacle le maire en sous-entendant que la ville est moins bien gérée qu’une association ! Je ne me fais pas d’illusion sur le temps qu’il restera à son poste, le pauvre.

De mon côté, je connais une entreprise qui avait basculé dans le mode « économies maximales et recherche d’argent là où il y en a ». Eh bien, 15 ans et quelques plans sociaux après, elle est toujours dans le paysage alsacien figurez-vous ! Elle a juste... été rachetée par des Chinois.

Après le Chinese Restaurant, M. le Maire nous prépare-t-il un Chinese centre-ville ?

8/6/2019 00:20


Extrait du mot du président du SAGAS

La rétrocession gratuite à la Ville, à la demande de M. le Maire, du centre de vacances de Wasserbourg fin 2017 (avec en guise de dédommagement le reversement d’une somme de 49 405 €, alors que près de 320 000 € avaient été injectés dans cette propriété depuis 1999, sans contrepartie), puis la baisse de 50 % de la subvention de la Ville (de 428 000 € à 214 000 €) pour l’année 2018 (compte tenu des réserves de notre association qui est, aux dires du directeur général des services, « trop bien gérée ») ont particulièrement affectée les membres du Comité Directeur. Cette dernière décision a totalement remis en cause notre philosophie de gestion depuis des décennies (pour mémoire, notre association a été créée en 1962), avec une vision à long terme et un aspect social primordial : gérer les dépenses en ayant toujours à l’esprit le meilleur pour notre association et ses membres, sans dilapider les réserves constituées depuis de nombreuses années ; maintenir, voire augmenter les recettes (négociation de remises commerciales, entretien de notre patrimoine immobilier afin d’en favoriser la location à des tarifs à plus de 50 % en dessous de ceux du marché, ...). Cependant, après une importante réflexion, le comité a maintenu en 2018 l’ensemble des actions et prestations.

Cette année, M. le Maire a une nouvelle fois décidé de baisser de moitié la subvention, ce qui met particulièrement en difficulté le CD dans ses choix.

Néanmoins, je ne doute pas que le futur comité travaillera dans la continuité, en préservant l’avenir du GAS. Je souhaite bon courage à ses futurs membres.

Office de tourisme de Colmar

À la question soulevée par le zapping ci-dessous, réponse d'un internaute bien informé : la remplaçante de Niess à l'OT serait Claire WEISS, belle-fille de Jean-Jacques WEISS. Sa nomination serait due à de réelles compétences de terrain, le sens du relationnel et du travail en équipe. Et non pas au fait que beau-papa soit un adjoint proche du maire.


10 juin 2019

Municipales 2020
Bernard FRIEDRICH

La mutation du Kangourou : quel est le point commun entre le rat et le kangourou ? YH, tout simplement, celui qui, à l'approche du naufrage, renie ses convictions (s'il en avait) et quitte le navire... Rester au côté de l'ami de Fillon n'est plus gage de succès, au contraire ; alors naviguons avec ceux qui semblent sous des vents plus favorables ! On pouvait s'y attendre... Mais en 2020 nous voterons plus pour des personnes de convictions et de caractère que pour des partis politiques. 10/6/2019

 

Le dessin de Phil datant de 2007 est tout à fait d'actualité : il suffit de remplacer « LE WAGNER » par...

8 juin 2019


LA « PESTE TOURISTIQUE »


DNA du 6/6/2019 - Courrier des lecteurs
Eric Winterstein, habitant de Colmar, réagit au dossier consacré à la rue des Marchands (DNA du 23/5/2019)

« Dans cet article, on trouve des commerçants heureux, ravis de la peste touristique qui envahit, dégrade, salit et étouffe la ville ». […] Où sont les habitants qui ne peuvent circuler qu’à grand-peine dans cette marée, qui ne peuvent plus inviter leurs amis, leur famille face à l’invasion permanente, qui ont des difficultés quotidiennes pour honorer des rendez-vous professionnels, se rendre chez le médecin, aller avec leurs enfants à l’école ?

La seule personne qui [dans cet article] a un point de vue pondéré est M. Schnell, libraire de son état. Je constate que c’est le seul marchand de produits culturels parmi tous les commerçants cités. Il estime que les Colmariens fuient le centre-ville. […]

Les Colmariens fuient, mais surtout ils sont chassés du centre-ville par les locations saisonnières, par les « valises à roulettes ». Colmar est en train de se transformer en décor de carte postale. Bientôt, face au fléau touristique, les rares habitants qui persistent à vouloir simplement vivre dans le centre-ville devront s’excuser de rentrer chez eux et d’interrompre le selfie d’un sans-gêne sur le pas de leur logement ».

7 juin 2019

Quand un commerçant ose se plaindre

Si de nombreux commerçants colmariens n'osent pas parler, c'est pour éviter les représailles, mais également pour ne pas subir ça. Depuis l'histoire du conservatoire, GM porte sur la place publique des courriers qui normalement devraient rester privés, désignant ainsi du doigt les vilains qui ont le culot de ne pas trouver merveilleux tout ce qu'il fait.
Puisque tout est aussi parfait qu'il le laisse entendre, on se demande pourquoi de plus en plus de Colmariens boudent le centre-ville et vont faire leurs emplettes à Houssen, Breisach, Sélestat, Mulhouse, Fribourg, Strasbourg...
D'ailleurs, Francis Martin de la librairie Hartmann mise en liquidation judiciaire en février dernier ne disait pas autre chose que Fabrice Schnell de "Lire et Chiner".
Notre cher maire apparaît de plus en plus déconnecté des réalités. Nous lui conseillons de relire d'urgence les commentaires de Colmariens sur le stationnement en centre-ville.



6 juin 2019

Amendes de stationnement : la nouvelle taxe des Colmariens

Michael Nobrega

Bonjour à tous les Colmariens et ceux des environs,
Je viens vers vous pour un souci de stationnement à la ville de Colmar !
Je vous explique rapidement :
- Le 15 novembre 2018 ma femme reçoit une amende de stationnement place Haslinger à Colmar
- Je précise qu’à ce moment-là elle est dans la voiture à attendre ma fille qui sort de l’école.
Bref pas vu ni d’agents, ni de papier vert sur le pare-brise ni rien du tout.
- Donc au courant de rien jusqu’à ce que je reçoive chez moi le 18 avril 2019 une amende de stationnement et majorée en plus !
- J’aurais donc soi-disant reçu un PV de stationnement de 25 € que je n’aurais pas réglé !
- Et maintenant je reçois donc les 25 € plus 50 € de majoration revenant à l’Etat !
Mais on tombe sur la tête ou quoi ?
Cela devient de l’extorsion de fonds !
- En parlant un peu à plusieurs personnes je me rends compte que je ne suis pas le premier ni le seul.
J’aimerais, si cela intéresse des personnes, créer un groupe pour dénoncer ces pratiques honteuses et avoir si possible un recours contre ça.

Je sais que le stationnement est devenu un vrai problème pour les Colmariens et si on peut faire changer les choses ensemble ça serait formidable.

J’ai créé une page [sur Facebook]
Amendes injustifiées à Colmar
Je vous invite à aimer et commenter la page afin d’avoir un maximum de témoignages.



Conservatoire


Voici un nouveau sujet qui met en ébullition un certain nombre de professeurs du conservatoire, mais qui concerne aussi un grand nombre d'élèves. C'est un nouvel épisode de la guerre de tranchées en cours dans notre école.
L'orchestre symphonique des enfants « OSE » perd son chef, Catherine Baerte, qui quitte le conservat­oire pour poursuivre sa carrière ailleur­s.
Nous la regrettons déjà tous, collègu­es comme enfants, tant son travail était formidable ; ma­is elle a pris soin de former un success­eur, François Haggen­muller, professeur de percussion, très compétent et apprécié des enfants. Cette passation de directi­on s'est préparée to­ut au long de l'anné­e, avec l'accord et l'appui de notre pré­cédente directrice, Mme Sanglier.
Mardi soir, un mail de notre nouvelle dir­ection nous avisait d'un appel à candida­ture sans avis de dé­lai pour la direction de l'OSE, niant ai­nsi toutes les dispo­sitions prises auparavant. Le choix sera tranché vendredi ma­tin, sans doute pour placer à cette tâche un sympathisant de cette nouvelle direc­tion au fonctionneme­nt on ne peut moins collégial.
Ces manœuvres sont dommageables à tous, en premier lieu aux enfants qui étaient assurés d'avoir un bon chef, bien adapté et préparé, à Cather­ine Baerte et François Haggenmuller, les chefs concernés, à tous les professeurs qui travaillaient en équipe avec cet or­chestre, et aux prin­cipes de fonctionnem­ent de notre école, qui étaient en faveur de l'intérêt génér­al et pas seulement de celui de quelques-uns.
6/6/2019 14:16

5 juin 2019

Edouard Dabrowski

Après les maisons fleuries, les façades décorées




Tout le monde connaît le concours des maisons fleuries. Lançons à présent celui des façades décorées ! Avec la bénédiction de l'architecte des Bâtiments de France, vous pourrez donner libre cours à votre imagination et faire preuve d'audace, à l'instar de ces courageux pionniers qui ont choisi d'égayer nos vénérables façades à colombages en y ajoutant les objets les plus inattendus. La municipalité n'ayant rien contre Disneyland à Colmar, au contraire, les décors les plus kitsch sont les bienvenus. Pour multiplier vos chances de gagner, évitez les arrosoirs, trop vus. Évitez également les bonnets de marin que notre édile n'aime pas. Pensez à bien fixer votre futur décor, de sorte qu'aucun objet ne puisse tomber sur la tête d'un touriste.

Votre contribution à l'embellissement de notre environnement pourra se doubler d'un geste en faveur des plus démunis en achetant à l'association Espoir de quoi habiller la façade de votre immeuble, vous n'aurez que l'embarras du choix.

L'Office du tourisme, qui sait y faire, se chargera d'organiser un vote en ligne afin de désigner les lauréats. Une telle publicité sera tout bénéfice pour la Ville, toujours en quête d'honneurs et de touristes.

La nature des prix n'a pas encore été fixée. Si vous avez des idées, vous pouvez les soumettre directement à M. le Maire ou à colmarinfo68@gmail.com qui transmettra. Bonne chance.
Bien cordialement.
Embouteillage, rue des Marchands


2 juin 2019

Conservatoire de Colmar : témoignage de prof

Le Zapping DNA du 1/6/2019 revient sur le malaise régnant au conservatoire de Colmar depuis la mise au placard de la directrice :

Cauchemars au conservatoire

« Sur la page internet destinée à recevoir témoignages de professeurs et d’usagers du conservatoire de Colmar, les derniers courriers publiés sont très sombres. Les enseignants, qui s’expriment de façon anonyme, font part de leur mal-être, de leurs peurs également. L’un d’eux parle de la mairie comme d’une « machine à guillotiner ». Un autre fustige celui qui, en coulisse, aurait intrigué pour faire tomber l’ancienne directrice. Certains le surnomment Iznogoud, celui qui voulait être calife à la place du calife… »


Dessin de Phil / DNA


Témoignage de prof

Je pensais vivre en France, dans un pays démocratique et un état de droit...

Mais aujourd'hui, je me rends compte que la Mairie de Colmar agit comme un petit état dictatorial, où pressions, menaces et passe-droits font loi.

Que certains professeurs (qui se pensent intouchables, protégés par M. Gilbert Meyer) se permettent de faire la pluie et le beau temps au Conservatoire et profitent de la situation pour régler des problèmes d'incompatibilité avec d'autres collègues, me sidère.

Que certains professeurs, sortis de leur devoir de réserve, incitent des parents d'élèves à prendre rendez-vous à la Mairie pour manifester, à travers eux, leur mécontentement m'interroge.

Que ces mêmes professeurs, tels des chevaliers blancs (prêts à sauver le Conservatoire) candidatent pour faire partie du collège de professeurs m'écœure.

Que les délégués des parents d'élèves (de ces mêmes professeurs) véhiculent de fausses informations et ne respectent pas leur devoir de neutralité me met en colère.

Qu'un de ces professeurs ait pu dire que "les jours d'Hélène Sanglier étaient comptés" montre l'acharnement et la violence d'une mise à mort... Et pour finir, que ces mêmes professeurs aient ouvertement exprimé leur désapprobation face à sa nomination, montre bien que, quoiqu'elle ait pu faire, Mme Sanglier était déjà condamnée.

Aujourd'hui, le conservatoire que j'ai connu et où il faisait bon travailler a définitivement disparu. La transparence, la convivialité et la bonne entente n'existent plus. Pourrons- nous un jour les retrouver ? Je pensais que nous vivions dans un espace protégé et que la musique adoucissait les mœurs : j'ai douloureusement pris conscience de la réalité du pouvoir politique et de ses manœuvres obscures.

Un professeur anéanti

1 juin 2019

Bernard Friedrich

Le réveil du Kangourou




À en croire le rédacteur du Zapping, Herr YH a enfin pris conscience de s'être fourvoyé depuis des années en restant dans l'ombre et au service d'un mentor dont, au grand jamais, il n'a eu le courage de critiquer les décisions. Bien au contraire, il aura tout fait pour soutenir son action, même ses pires vilenies. Mais peut-on s'en étonner ? L'individu n'a-t-il pas déclaré par le passé son rêve d'être maire de Colmar et pour cela, ne jamais se mettre en travers de la route de GM, afin d'éviter d'être éjecté du paysage politique ? Tout accepter pour préserver sa petite personne ; ne jamais contredire, ne jamais s'opposer pour éviter de subir le sort de toutes celles et ceux qui ont eu le courage de ne pas lécher les bottes. Et voilà que cet homme courageux vient s'attaquer aux élus LR du coin, responsables, à son avis de spécialiste, de la déculottée du parti de Wauquiez dans une région pourtant bien ancrée à droite, selon son analyse très fine. Il oublie un peu trop facilement que lui aussi fait partie de ce mouvement, qu'il lui doit ses élections et que jamais, là non plus, on l'a vu s'engager au-delà de la critique des actions et attitudes des autres ! Il a donc bien amorcé sa reconversion vers d'autres horizons que LR... Homme de peu de foi !