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21 mai 2020

Bienvenue à Colmar-sur-Lindane

Edouard Dabrowski

La banderole accrochée sur l'une des façades bordant la place de l'Ancienne Douane attire les regards et frappe les esprits.
Lindane ? Quésaco ?
"Nappe phréatique contaminée" précise une seconde banderole, illustrée de fûts arborant la fameuse tête de mort signalant les substances toxiques.
C'est que le lindane est un pesticide perturbateur endocrinien et nerveux, très toxique, qui a été interdit pour ces raisons.
700 tonnes de ce produit ont été stockées à l'ouest de Colmar. D'après Frédéric Hilbert, « les fûts qui se situent à quelques centimètres de la nappe phréatique ont déjà commencé à la polluer. Il est ainsi interdit de pomper l’eau de la nappe dans une partie de l’ouest colmarien. La pollution se dirige vers l’Est et impacte les Colmariens. Les autorités ont décidé de recouvrir le site d’une couverture étanche. Si celle-ci permet de limiter la propagation de la pollution en évitant l’effet de ruissellement de l’eau de pluie, elle ne peut pas être une solution à long terme.
Elle a été choisie pour des raisons financières, moins de 500 000 € contre 25 M€ pour l’enlèvement des fûts (25 M€, c’est le coût du parking de la Montagne verte). »
Cette situation ne semble pas émouvoir particulièrement nos responsables politiques qui préfèrent minimiser, temporiser, voire cacher la poussière sous le tapis.
De nombreux observateurs pensent que rien ne changera, que « le monde d’après la pandémie de Covid-19 s’annonce, en dépit des discours, la copie conforme de celui d’avant » (Stéphane Foucart, Le Monde). Ou en pire !
Ainsi, le Medef considère que la relance de l'activité économique doit faire passer la question écologique au second plan ; par la voix de son patron, Geoffroy Roux de Bézieux, il prône dès à présent un assouplissement des normes environnementales ; on a assisté au retour en force du plastique à usage unique, les lobbys industriels demandent l'allègement des normes sur les pesticides et les limites maximales de résidus autorisées dans l’alimentation, voire les distances de sécurité entre habitations et zones traitées…
Pourtant, le professeur de biologie moléculaire Gilles-Eric SERALINI, contacté par l'association Tiefenbach Environnement qui milite pour la dépollution du site, est on ne peut plus clair dans sa réponse : « Un stock souterrain illégal de lindane devrait ainsi être retiré immédiatement par les autorités compétentes, avec toutes les précautions, et une enquête criminelle devrait être diligentée.
Il conviendrait de déclencher une campagne de dépistage du lindane auprès des populations les plus exposées par prélèvements de cheveux (150 €/analyse) ; un échantillon de 15 à 20 analyses permettrait de commencer à évaluer l’ampleur possible du problème.
Les dérivés du lindane et ses produits de formulations et métaux lourds peuvent se concentrer dans les lipides, donc il conviendrait de surveiller non seulement les eaux, mais aussi les productions végétales (compte tenu de la constitution lipidique des membranes cellulaires).
La situation apparaît très urgente, des responsables publics peuvent être mis en cause s’ils ne réagissent pas. »

2 avril 2020

Coronavirus : la désinfection des rues est-elle utile ou dangereuse ?

Edouard Dabrowski

Pour ne pas laisser le champ libre à Eric Straumann, son concurrent dans la course à la mairie qui s'est fait une spécialité du Facebook Live - Gilbert Meyer tente lui aussi de recourir à la vidéo, un moyen moderne pour communiquer avec ses administrés. Mais ce qui paraît aisé et naturel pour ES devient chez Meyer laborieux et contre-productif, mettant l'accent sur ses failles et son élocution de plus en plus problématique. Au fait, qu'apprend-on ? Que les Colmariens peuvent dormir rassurés, le maire veille sur eux. Et qu'il a procédé à la mise en application de la désinfection des lieux publics, une mesure réclamée par les Colmariens, d'après lui. Une initiative dont il se félicite.


Une mesure réclamée par les Colmariens ? Certainement pas par l'écologiste Frédéric Hilbert qui a réagi sur Facebook :


« À Colmar, depuis quelques jours, certaines rues sont désinfectées par une société privée. Elle asperge le sol d’un produit désinfectant, le Tenorbact.
Ce produit, d’après la municipalité, serait sans danger. Or si l’on regarde la fiche de données de sécurité du Tenorbact, on constate qu’il n’est pas anodin pour la santé et qu’il est très toxique pour le milieu aquatique. »


https://heegeo.fr/pdf/34403-tenorbact-deterg-desinf-puissant-colis-12-x-flacon-doseur-1l-secu.pdf?fbclid=IwAR2uOxjfgctts2ElIPp2ZBoo7d-XYaWzYNXZXMADZP63tZ2uKxbjpStBoqo

Par ailleurs, comme d’autres maires ou candidats ont également pris position dans ce sens, les agences régionales de santé ont été sollicitées. Leur réponse est qu’il ne faut pas désinfecter les rues. Que cela ne sert à rien et que ça peut être dangereux.


La vidéo de Gilbert Meyer ici :

22 février 2020

Stationnement résident

Edouard Dabrowski

Il [Gilbert Meyer] nous a déjà fait le coup avec le macaron à 600 euros : moins de 2 euros par jour ! Une broutille, vu comme ça, effectivement. Sauf que sur l'année, cela fait quand même 600 euros !
Aujourd'hui, il remet ça : moins de 1 euro par jour ! Qui dit mieux ? Notons au passage que ce qui était impossible hier devient possible aujourd'hui. C'est magique, rien de tel que l'approche des municipales pour que le miracle se produise. Évidemment, il lui a fallu trouver une explication pour justifier ce soudain revirement, explication qui ne convainc que lui-même, comme celle justifiant le non-respect de la parole donnée, de ne plus se représenter après 2014. Voilà plus de deux ans que colmarinfo bombarde le maire et ses adjoint(e)s de demandes répétées d'un tarif moins exorbitant, avec toujours la même réponse : « vous n'êtes pas obligé de prendre le macaron à 600 euros, vous pouvez aussi payer à l'horodateur ». Sympa, pour les habitants qui n'ont pas de garage. Mais aujourd'hui, tout arrive, notre cher maire est à l'écoute de ses concitoyens, désormais il est converti à la démocratie participative !

Moins de 1 euro, c'est quoi ? 0,99 ? 0,82 ? 0,49 ? Moins ?

Stéphanie Villemin, candidate LREM propose de diviser le coût du macaron par deux, soit 300 euros au lieu de 600. Ce qui représente 0,82 euros par jour. C'est encore trop et nous le lui avons fait savoir. Le tarif de la très grande majorité des villes (voir graphique) se situe sous la barre des 200 euros/an, des villes et non des moindres allant jusqu'à appliquer un tarif inférieur à 100 euros/an, Chartres et Amiens pratiquant la gratuité.

Près de chez nous, Strasbourg est à 180 euros, Mulhouse à 70.

Nous attendons avec impatience les propositions des autres candidats.

Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, les professionnels de santé que GM classe dans les nantis et qu'il n'a jamais daigné recevoir à la mairie, se voient octroyer la gratuité du macaron. Vive les élections !

27 janvier 2020

GM voit tout en grand. Quand d'autres n'ont qu'un tract A4, lui se pavane avec son journal de campagne de 12 pages, au format d'un vrai journal. 12 pages d'auto-congratulation où il n'y a aucune place pour les membres de son équipe. Tout pour lui, rien que pour lui. C'est le Meilleur, c'est le Meyer.
Sa permanence est idéalement située dans les locaux longtemps vides de Sylvain Meyer. Pour le candidat, il fallait être « au cœur de la ville » « pour être encore davantage à l’écoute des Colmariens ». Beau comme du Meyer.
Toute une vitrine est occultée par cette affiche géante qui reproduit un article du Point, à la gloire de notre excellent gestionnaire, ainsi qu'un palmarès des villes les mieux gérées et devinez qui remporte la palme ? Rappelons quand même que ce classement - partial - a été pondu par l'Ifrap d'Agnès Verdier-Molinié, faux institut de recherche mais vrai lobby ultra-libéral (Marianne). Qui ne tient compte que des chiffres mais nullement de la qualité de vie des habitants (Colmar ne figure même pas dans le TOP 50 des villes où il fait bon vivre - JDD du 18 janvier 2020).

16 janvier 2020

Edouard Dabrowski

Dimanche en politique - Alsace : Municipales : tour d'horizon

- 16/1/2020 - À deux mois du premier tour des élections municipales, France 3 Alsace vous propose un tour d'horizon de ce scrutin dans les principales villes de la région (Colmar à 24'53").

Intervenants :
Franck Buchy (journaliste politique aux DNA)
Jean-Philippe Heurtin (professeur de science politique à l'IEP de Strasbourg)
Yolande Baldeweck (journaliste politique, correspondante du Figaro)

Les intervenants s'accordent à reconnaître que l'actualité politique est pour le moment davantage dominée par les conflits sociaux que par les élections municipales, d'où cette impression d'attentisme, d'autant que les listes des candidats ne sont pas encore connues des électeurs (Meyer doit rendre publique la sienne ce vendredi).

D'après Franck Buchy, à Colmar, Meyer est tellement sûr de gagner que la seule question qu'il se pose, c'est de savoir si ce sera au premier ou au second tour !
Demeurent les inconnues du scrutin : il faudra compter avec Tristan Denéchaud qui commence à agréger un certain nombre de soutiens du centre droit, et avec la poussée des Verts menés par Frédéric Hilbert.

À la question de l'animatrice : « Stéphanie Villemin la candidate de la République en marche ne pèsera rien ou pas grand-chose face à Gilbert Meyer ? » les trois analystes politiques sont unanimes pour ne lui accorder aucun crédit. Mais comme dirait Franck Buchy : « Il y a les inconnues du scrutin. »

voir la vidéo 

7 janvier 2020

Edouard Dabrowski

Les interviews imaginaires de Colmarinfo

[Gilbert Meyer nous reçoit dans son appartement au-dessus du Monoprix]

CI : Monsieur Meyer, vous avez défrayé la chronique en recevant des représentants de l'extrême droite pour parler politique locale. En même temps vous vous dites proche de Jacques Chirac qui lui n'a jamais voulu entendre parler du Front National. N'y a-t-il pas là comme une contradiction ?

GM : J'vous l'dis, je suis le maître des contradictions, c'est ce qui fait ma force. J'arrive à dire que je me représente pas et je me représente quand même. Tout le monde applaudit, à part vous, un ancien pasteur et un général. Et regardez le premier adjoint : je peux dire que le costume de maire est trop grand pour lui et quand même lui offrir mon fauteuil une fois élu ! Encore plus fort : je peux tricoter euh fricoter avec le Front National et en même temps récolter les voix des musulmans. Qu'en dites-vous ?

CI : Alors là c'est incroyable ! Justement, nous nous interrogions sur cette antinomie.

[Les yeux de GM s'allument et il esquisse un sourire] :

On dit que je suis une bête politique, oui, je suis un fin stratège, rusé comme un renard. Les Colmariens n'y ont vu que du feu : j'ai fait semblant de me fâcher avec mon Yves en le traitant publiquement d'incapable, je l'ai envoyé préparer l'électorat du quartier ouest, avec dans sa corbeille des promesses en tout genre. Il a fait du bon boulot là-bas, il a mis les communautés dans sa poche. Bon, maintenant que j'ai rappelé mon Yves, je peux passer à l'étape suivante : m'occuper des électeurs FN de Colmar, ils représentent 20% de l'électorat, je ne vais quand même pas cracher dessus, tant pis pour Chirac, 20% c'est mieux que les centristes, eux, je les laisse volontiers au petit jeune.

Donc voilà pourquoi je vais gagner : comme le RN n'aura pas de liste, c'est pour moi que son électorat va voter, mais... c'est là qu'intervient le génie de Meyer Gilbert, je laisserai entendre que mon Yves prendra la relève et ainsi rassurés, les musulmans voteront également pour moi !

[Ce plan machiavélique nous laisse sans voix. Nous osons quand même une ultime question, timidement] :

Et rien pour la gauche ?

GM [triomphant] : Détrompez-vous ! J'ai fait mettre un cahier de doléances à la disposition des Gilets jaunes dans le hall de la mairie. Personne ne va le lire mais les GJ seront contents. Vive l'écoute des concitoyens, vive la démocratie participative !

3 janvier 2020

Edouard Dabrowski

MUNICIPALES

- 3/1/2020 - D'aucuns pensent que l'abandon d'Yves Hemedinger dans la course à la mairie et son retour piteux auprès de Meyer allaient ouvrir à ce dernier un boulevard. Rien n'est moins sûr. Beaucoup de ceux qui ont choisi de suivre YH avaient l'intention de tourner la page Meyer, même s'ils ne le disaient pas ouvertement et à présent, ils se retrouvent Gros-Jean comme devant. Il y a fort à parier que, déçus à la fois par Meyer et par l'absence de courage politique d'YH, ils se disperseront entre les candidats restants. Yavuz Yildiz, conseiller municipal de la majorité, a donné l'exemple en claquant la porte lors du dernier CM.

D'autres vont suivre, tôt ou tard.

En attendant, les équipes des candidats s'affairent, recensent les attentes des Colmariens, s'efforcent d'élaborer un programme qui satisfera le plus grand nombre, affinent les stratégies de communication...

Petit à petit, des idées émergent. Mais se contenter de copier ce qui se fait de mieux ailleurs, c'est rester à la traîne des autres. « Un lion qui copie un lion devient un singe » écrivait Victor Hugo. Espérons que nos candidats feront preuve d'imagination et d'audace, avec une vue à long terme !

Gagner est possible. En s'unissant au second tour, l'opposition Denéchaud-Villemin-Hilbert peut ne faire qu'une bouchée d'un Meyer âgé et dépassé. À condition que tout le monde joue le jeu et mette son ego de côté. Après tout, il y a suffisamment de postes à occuper entre maire, premier adjoint, président de Colmar Agglomération, adjoint à l'Écologie, etc. etc.

2 janvier 2020

Stationnement résidentiel à Colmar

Edouard Dabrowski

Lors des séances du conseil municipal, Meyer adore projeter des graphiques vantant la gestion de la ville. Évidemment, il ne montre que ceux qui sont à son avantage. Le graphique ci-dessous, vous ne le verrez jamais (sauf dans colmarinfo.com). Il s'agit d'un tableau comparant le coût du stationnement résidentiel de plusieurs villes (qui ne sont pas des villes sinistrées !) à ce que paye un résident du centre-ville de Colmar.

[Précision : il s'agit du stationnement sur voirie (en surface) et non pas dans un parking silo ou souterrain. Concerne les résidents qui n'ont pas de garage ou de place de parking attitrée.]

Si certaines villes pratiquent la gratuité (Chartres ou Amiens), le tarif de la très grande majorité d'entre elles se situe sous la barre des 200 euros/an, des villes et non des moindres allant jusqu'à appliquer un tarif inférieur à 100 euros/an, quand Colmar crève le plafond à 600 euros/an, sans garantie de place. Tout le monde s'accorde sur la démesure de ce tarif, même Yves Hemedinger, ce qui n'est pas peu dire. Meyer, le grand démocrate qui écoute ses administrés, comme chacun sait, n'a jamais reculé. Avec un mépris qui n'a d'égal que sa mégalomanie, il fait répondre par l'adjoint Sissler, à ceux qui trouvent la note salée : « Personne ne vous oblige à prendre le macaron [à 600 euros] vous pouvez aussi payer à l'horodateur. » Ben voyons !

28 décembre 2019

Délocaliser le marché de Noël ?

- 28/12/2019 - Bien sûr qu'il faudrait le délocaliser. Il y aurait suffisamment de place dans les allées du Champ de Mars et place Rapp, cela désengorgerait le centre-ville et permettrait de mieux en apprécier les beautés et les illuminations le soir. Les commerçants pourraient continuer à faire leur business. La sécurité du marché serait beaucoup plus facile à assurer et moins coûteuse, les points d'accès faciles à contrôler. Enfin, la gare est toute proche. E.D.

Photo Edouard Dabrowski

12 décembre 2019

Edouard Dabrowski

Les interviews imaginaires de colmarinfo

- (CI) : Bonjour monsieur le maire, merci d'avoir bien voulu nous recevoir.

- (GM) : Je vous le dis, vous êtes une sacrée bande de garnements à colmarinfo. Mais nous sommes en démocratie, vous avez le droit de vous exprimer.

- (CI) : Vous avez dû être soulagé du retour du fils prodigue, je parle d'Yves Hemedinger ?

- (GM) : Dans ma grande bonté, je pardonne à ceux qui sont allés voir ailleurs du moment qu'ils reviennent faire allégeance. Le premier adjoint, je l'ai fait et je l'ai défait. Vous savez, il n'avait pas le tissu(*) pour être maire et ça, les Colmariens l'ont bien compris.

- (CI) : Beaucoup de commentateurs disent que vous comptez vous représenter, alors que vous avez promis en 2014 que ce serait votre dernier mandat.

- (GM) : Oui, je sais, un certain général à la retraite qui se croit toujours à la guerre m'a pris pour cible. Mais qu'il fasse attention, moi aussi j'ai une licence de tir, alors qu'il arrête de m'insulter. Je suis un homme de parole et j'ai toujours tenu mes promesses, même celles que je n'ai pas faites.

[Il se met à compter avec les doigts]

1 : Les promesses n'engagent que ceux qui y croient.
2 : C'était il y a 6 ans, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de la petite Venise.
3 : Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
4 : Moi je ne change pas d'avis. J'ai dit que ce serait mon dernier mandat et donc c'est mon dernier mandat. La question est répondue.

- (CI) : Vous allez surprendre beaucoup de monde !

- (GM) : Oui, j'ai l'habitude de surprendre.

[Il lève le dernier doigt de la main et esquisse un sourire]

5 : J'ai dit que ce serait mon dernier mandat mais pas que ce serait ma dernière candidature !

- (CI) : Ah oui, vu comme ça... Ne pensez-vous pas que votre grand âge soit un handicap ?

- (GM) : Vous rigolez ? Regardez Gaudin à Marseille. J'ai encore de la marge.


(*) Il voulait dire "l'étoffe".

Photomontage Edouard Dabrowski

27 novembre 2019

Edouard Dabrowski

LA MÉTHODE MEYER (SUITE)

La liste est longue de ceux qui se sont vus infliger un blâme par le maire, simplement parce qu'ils ont exprimé un désaccord. Qu'ils soient Gilets jaunes, commerçants, citoyens lambda ou maire de Caudebèc-les-Elbeuf et président de Rouen Tourisme en visite à Colmar. Ce dernier a reçu une lettre incendiaire signée Meyer parce qu'il a manifesté son étonnement de voir autant de voitures en centre-ville...

Mais envoyer une lettre de réprimande aux contestataires ne suffit pas à notre guide suprême ; il veut les humilier publiquement ; ainsi, pense-t-il, ils serviront d'exemples dissuasifs au bon peuple. Avis aux rebelles, ils n'auront pas le dernier mot ! Il a donc pris la détestable habitude de publier sur sa page Facebook les courriers - privés - envoyés aux uns et aux autres, en laissant apparents le nom et l'adresse des cloués au pilori. Il ne le fait plus. Ses conseillers ont dû le rendre attentif à ce qu'il risquait si quelqu'un s'avisait de porter plainte à la CNIL, déjà qu'un procès pour harcèlement moral lui pend au nez.

À présent il s'attaque, sans le nommer, au candidat à la succession d'Arlette Steyer à la tête de la Maîtrise de Garçons, Benoît Haller, qui a préféré décliner la proposition du maire, trop éloignée des termes de l'offre d'emploi publiée. Et s'en est expliqué. Ce qui n'a évidemment pas plu à notre autocrate qui du coup, dans la lettre envoyée au Comité de l'Association des Parents d'Élèves Maîtrisiens, le traite de « personne à l'ego surdimensionné (c'est l'hôpital qui se fout de la charité !), aux exigences démesurées, prête in fine, dans son seul intérêt personnel, à détruire la réputation d'un ensemble construit patiemment depuis 30 ans ». Bigre.

Une réunion avec les parents d'élèves devait avoir lieu lundi dernier au PMC. « Ce qu'on en attend, dit l'un deux, c'est qu'on y réponde à la question : quel est le budget annuel sous forme d'émoluments à la direction artistique que M. Meyer est prêt à consentir pour celui ou celle qui - comme nous l'assure Mme l'adjointe depuis le printemps - maintiendra l’excellence au sein d’une structure culturelle qui, quand les autres institutions colmariennes dépérissaient sous la direction Meyer, a voulu, et pu garder le cap et l’HONNEUR. »

Notre pharaon ne s'arrête pas en si bon chemin. Il s'en prend également à la journaliste qui couvre depuis le début l'affaire du Conservatoire et donc maintenant celle de la Maîtrise : « Chacun jugera également la qualité de la couverture médiatique donnée à notre Maîtrise par une journaliste dont j'avais déjà malheureusement déploré le peu d'objectivité. »

Sont-ce les méfaits de la vieillesse ? Gilbert Meyer semble confondre la presse quotidienne régionale avec la gazette municipale.

22 novembre 2019

Crise à la Maîtrise de Garçons de Colmar

Edouard Dabrowski

Culture : Meyer continue à faire des siennes

La Culture n'a jamais été la tasse de thé de Gilbert Meyer, cela se confirme une fois de plus. Après la gestion calamiteuse de l'affaire du Conservatoire, le voilà qui déclenche une nouvelle crise, à la Maîtrise de Garçons de Colmar cette fois. Arlette Steyer, la flamboyante directrice et fondatrice de cette manécanterie qu'elle a portée au plus haut niveau, doit être désespérée. Partie à la retraite, elle avait été remplacée un temps par Luciano Bibiloni. Après le départ précipité de ce dernier, Benoît Haller, fondateur de la Chapelle Rhénane rassemblant des musiciens français et allemands, régulièrement invité à se produire sur scène dans des opéras en tant que chanteur, a été pressenti pour prendre la suite.


Mais voilà, il y a Meyer et Meyer préfère la culture des chiffres à la culture musicale. Oui, monsieur, la culture a un coût, quand on vise l'excellence, elle ne peut s’accommoder d'économies d'épicier. Notre "excellent gestionnaire" a trop pris l'habitude de raboter les crédits de façon arbitraire afin de présenter un bilan flatteur des finances de la ville, c'est tout ce qui l'intéresse.
Dans le cas qui nous occupe, Meyer n'a pas du tout respecté les termes de l'offre d'emploi publiée en juillet dernier, transformant un temps complet de 16 heures en temps partiel de 10 heures et remplaçant le poste de directeur artistique et pédagogique par celui d'enseignant artistique, avec un salaire au plus bas.
Dans ces conditions, on ne peut que donner raison à Benoît Haller d'avoir décliné l'offre tout en le remerciant d'avoir osé rendre cet épisode public afin de dénoncer (après tant d'autres) les méthodes du vieil autocrate à la tête de la ville.


15 novembre 2019

Colmar : la magie de Noël

Edouard Dabrowski

Le succès année après année des marchés de Noël aiguise la convoitise de villes de plus en plus nombreuses. Même celles qui n'en avaient pas la tradition, rivalisent d'ingéniosité pour attirer le chaland. Évidemment, il n'est plus question de fête religieuse, depuis bien longtemps. L'argent roi a remplacé les rois mages. Noël a été vidé de son sens et de sa substance et a perdu toute authenticité. Si magie et féerie demeurent, c'est tout au plus au travers des illuminations.

Le marché de Noël devrait être un moment festif et convivial pour les habitants, tel qu'il existe encore chez nos voisins d'outre-Rhin, où l'esprit de Noël n'est pas encore complètement perverti. Les habitants aiment se retrouver et partager Glühwein, saucisses grillées, choucroute-spaetzle... Chez nous, il y a trop de monde. Où est le plaisir, même pour les touristes, à avancer à touche-touche après avoir réussi - au bout de combien de temps - à trouver une place pour garer sa voiture ? Dans une semaine va commencer la galère pour bon nombre de Colmariens qui se préparent à ne plus aller dans le centre-ville pendant plus d'un mois, à trouver des itinéraires bis, à jongler avec les horaires... Hélas, la municipalité n'a toujours pas compris qu'en matière de tourisme, à force de surenchère, arrive un moment où les nuisances finissent par l'emporter sur les avantages.

Photo Edouard Dabrowski

3 novembre 2019

Gilbert Meyer et le tourisme

Edouard Dabrowski

Cette carte nous montre l'espace occupé par le centre-ville. S'y concentrent monuments historiques et commerces en tout genre mais de plus en plus orientés "tourisme". Quelque 11.000 habitants tentent de cohabiter tant bien que mal avec les 3,5 millions de touristes qui envahissent chaque année ce petit espace, dont 1,5 million pendant le marché de Noël. À part les irréductibles qui préfèrent rester et combattre la politique du maire, les habitants, de plus en plus nombreux à être écœurés, déménagent ou en manifestent l'intention. Gilbert Meyer aura réussi à transformer Colmar, ce « joyau de la Renaissance, la perle du Rhin, le berceau de Schongauer et Bartholdi » en un parc d'attractions kitsch à souhait et vidé de son âme.

29 octobre 2019

Tristan Denéchaud entre en campagne

Edouard Dabrowski

- 29/10/2019 - Après les critiques de ce qui ne tourne pas rond dans notre ville, indispensables pour poser un diagnostic et y remédier, voici donc venu le temps des propositions.

Tristan Denéchaud s'est lancé le premier dans la course, après l'abandon de Benoît Nicolas. Samedi dernier, il a présenté à la presse les grandes orientations de son programme encore en cours d'élaboration avec l'aide de tous ceux qui souhaitent participer.

Contact : tdenechaud@gmail.com

Les autres candidats potentiels continuent d'aller sur le terrain, rien de tel pour imprégner le subconscient de futurs électeurs, au cas où ils décideraient de se présenter. Ou, pour l'un d'entre eux, de se représenter. Car rien n'est encore sûr. Quand on leur pose la question, ils bottent en touche, avec un bel ensemble. On en est réduit aux supputations. Il s'agit des trois LR, Meyer, Hemedinger et Straumann.

D'après certains qui le disent ne pas être au mieux de sa forme, Meyer n'est plus sûr de vouloir y aller. Mais il compte bien ne pas laisser à d'autres le soin d'organiser sa succession. Il est surtout préoccupé par la présentation de son bilan qu'il souhaite rendre plus beau qu'il n'est en réalité.

À force de retourner régulièrement sa veste, Yves Hemedinger déjoue tous les pronostics. Sait-il seulement lui-même où il en est ? Ses amis doivent sérieusement commencer à douter.

Eric Straumann applique à lui-même le conseil qu'il dispense aux autres : ne pas se déclarer trop tôt. Candidat ? P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non... Quant au programme, pour lui, c'est secondaire, on verra une fois élu. Que demandent les Colmariens ? Que les taxes n'augmentent pas. Le reste...

D'une discrétion de violette, Frédéric Hilbert est souvent accusé de faire le jeu de Meyer en refusant toute alliance au second tour (sauf évidemment si les autres se rallient à lui). Espérons qu'il va démentir.

Stéphanie Villemin est aux abonnés absents. S'intéresse-t-elle seulement aux Colmariens ? Il se dit qu'elle aurait du mal à recruter des membres pour LREM et à constituer une liste.

D'autres candidat(e)s risquent de s'immiscer dans le jeu, cette campagne va nous réserver bien des surprises...

Il est déjà arrivé qu'à Colmar les élections se jouent à quelques dizaines de voix près. Tout est possible... Rêvons...

[Photo : Tristan Denéchaud, entouré de quelques membres de son équipe, répond aux questions de Jean-Luc Will, journaliste aux DNA.]

27 octobre 2019

"Clivant", le tourisme de masse à Colmar ?

Edouard Dabrowski

À part ceux qui en profitent largement et qui voudraient le pérenniser voire même l'amplifier, toutes les personnes un peu sensées s'en inquiètent et le dénoncent, y compris le Président de l'OT, ou encore le premier adjoint.

Tout le monde ou presque recherche et approuve un tourisme raisonné (ou régulé) respectant la qualité de vie des habitants, tout en assurant des rentrées d'argent et permettant de dynamiser la ville.

« À l'heure actuelle, ce que nous voyons, et c'est une certitude, c'est qu'il y a déplacement massif du commerce colmarien vers l'extérieur. Qu'est-ce qu'il y a à l'heure actuelle ? C'est un commerce lié au tourisme et le commerce traditionnel disparaît du centre-ville, nous sommes en face d'un véritable problème et qui va aller en s’aggravant. »
Dominique Grunenwald

Les touristes ? « Je ne souhaite pas faire du centre-ville un parc d'attractions à ciel ouvert. » Et encore : « On ne pourra pas continuer à accueillir plus de touristes. »
Yves Hemedinger - L'ALSACE du 6 juillet 2018

Meyer lui-même commence à se rendre compte qu'il y a comme un problème avec le surtourisme. C'est lui qui a ouvert les vannes et il ne sait plus très bien comment les refermer. Surtout ne pas donner l'impression d'une reculade, GM ne se trompe jamais. Il faut donc évoquer le problème avec l'air de ne pas y toucher, c'est ce qu'il fait dans son édito du dernier numéro du Point colmarien : « l'activité touristique (...) s'est largement accrue. Je n'en mésestime pas les répercussions sur la vie des Colmariens. Une évaluation de l'impact du tourisme est donc menée pour connaître, dans un souci de transparence, l'opinion réelle des Colmariens et des habitants de l'agglomération à l’égard de celui-ci. Il s'agit aussi d'identifier les pistes pouvant corriger, le cas échéant, le phénomène ressenti. »

Qu'en termes élégants ces choses-là sont dites !

Sauf que pour Meyer, « corriger, le cas échéant, le phénomène ressenti » veut simplement dire qu'il faut apprendre à ces ignares de Colmariens à mieux connaître les us et coutumes de « nos » hôtes, en particulier les Chinois, afin de mieux les comprendre et donc de mieux les accueillir !
C'est ainsi que fin mai 2018, dans le cadre du tournage de la téléréalité "Chinese Restaurant", les hôteliers et les restaurateurs locaux ont été briefés sur les modes de consommation de ce pays, lors de deux réunions organisées dans les bureaux de l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) rue de la Gare, avec les responsables de l’office de tourisme et de l’Agence d’Attractivité de l’Alsace (AAA). [DNA du 08/06/2018]

On va bientôt proposer aux Colmariens réfractaires au surtourisme une thérapie de groupe !

18 octobre 2019

Le Point colmarien : la gazette à la gloire de Gilbert Meyer

Edouard Dabrowski

- 18/10/2019 - Pour le recevoir gratuitement dans leur boîte aux lettres, tous les Colmariens connaissent "Le Point colmarien", la gazette municipale d'une trentaine de pages sur papier glacé, payée par le contribuable, dont le contenu consiste surtout à faire l'apologie de notre Grand Bâtisseur et Financier hors pair, alias Gilbert Meyer, allant jusqu'à donner le contenu de son agenda jour après jour, pour montrer combien il reste actif à près de 80 ans et qu'il mérite bien ses indemnités. Vous l'aurez compris, les sujets qui dérangent sont évacués. Ici, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! La ville que le monde entier nous envie, gérée par un maire que personne ne nous envie, est présentée sous son plus beau jour. Ah ! si Colmar était comme celle dépeinte par Le Point colmarien...

Il est cependant une page qui mérite que l'on s'y arrête, c'est la page 28. La seule page sans image. Sans couleur. Du texte en tout petits caractères. Comme si la page faisait honte, comme si on voulait la cacher. Oui, il s'agit bien de l'espace consacré aux élus de l'opposition qui disposent là d'une tribune pour exprimer leurs idées. C'est bien suffisant ! De toute façon, il n'y a plus d'opposition à Colmar clame notre cher maire à qui veut l'entendre. Et c'est qui qui l'a tuée ?

Voici donc, amis colmariens dont les yeux sont fatigués, et qui n'avez pas de loupe, les publications plutôt poil à gratter que brosse à reluire de ceux qui, à Colmar, tentent de faire vivre la démocratie.


« COLMAR VEUT BOUGER »

La chasse aux nuisances inutiles

Il est des nuisances qui sont inévitables puisque liées à des activités indispensables. Certaines qui restent exceptionnelles, dues à des manifestations publiques, sont relativement bien tolérées. D’autres le sont moins. La chasse aux feuilles mortes, à l’aide d’engins souffleurs, en est une qui est particulièrement détestable. Elle commence très tôt le matin. Elle fait un bruit épouvantable. Les ouvriers municipaux qui sont chargés de cette corvée portent heureusement des casques, mais les riverains subissent les décibels. De bons balais faisaient autrefois l’affaire. Ils la feraient encore aujourd’hui, si la décision qui s’impose était prise ! Non seulement rien ne justifie l’utilisation de ces machines polluantes, mais tout plaide, au contraire, pour le retour des balais. Le bruit, certes, est signe de vie. A un certain degré il porte pourtant sur les nerfs. Surtout en été quand on vit avec les fenêtres ouvertes. Les incivilités dues au non-respect de la tranquillité des uns et des autres sont ressenties comme des agressions injustifiées. Le bon sens devrait servir de régulateur et empêcher que l’on se pourrisse la vie. Il faut cultiver ce bon sens. L’encourager. Mais la collectivité devrait, en tous les cas, donner l’exemple en la matière et faire la chasse aux nuisances qu’elle-même inflige sans aucune bonne raison aux habitants. La qualité de la vie de tous en dépend pour une bonne part.

Christian MEISTERMANN – Saloua BENNAGHMOUCH – Tristan DENECHAUD – Eric SPAETY – Isabelle FUHRMANN


GROUPE « UN NOUVEL ÉLAN POUR COLMAR » - LE FAIT DU PRINCE

Ce 12 septembre, nous devons rendre la tribune qui paraîtra le 7 octobre. À l’heure du numérique, alors que notre place est strictement encadrée (1200 caractères, signature comprise), faut-il vraiment plus de 3 semaines pour organiser le Point Colmarien ? Ou s’agit-il de permettre à la majorité d’écrire sa propre tribune en s’inspirant ou en s’opposant à la nôtre ? Ou d’empêcher l’opposition d’être au plus près de l’actualité ? À propos d’actualité, celle qui nous occupe ce 12/09 est par ex. l’annulation d’un concert de jazz le 15/09 parce que les organisateurs ont eu le malheur de déplaire à G. Meyer. Comme en d’autres occasions, c’est le fait du prince ! Selon le dictionnaire : « acte arbitraire qui contraint à l'obéissance ». L’actualité, c’est aussi la poursuite d’une politique de stationnement qui crispe les usagers, avec le projet d’étendre encore les parkings payants (avenue Foch, rue Bartholdi) ou de nouvelles installations touristiques. Beaucoup de Colmariens sont exaspérés, tant par le fond que par la forme. C’est en tout cas ce qu’ils nous disent. Ils pourront l’exprimer avec leur bulletin de vote le 15 mars prochain.

Patrick VOLTZENLOGEL – Victorine VALENTIN


GROUPE « COLMAR VILLE VERTE, OUVERTE ET SOLIDAIRE »

L’équipe majoritaire souhaite une augmentation du nombre d’habitants à Colmar de l’ordre de 0,5% par an. Cela, associé à une taille moyenne des ménages qui diminue, implique un besoin croissant de logements. Le dernier PLU a donc augmenté les zones constructibles, notamment dans les quartiers maraîchers, pour permettre d’y répondre. Ne serait-il pas plus judicieux de conserver ces zones de terre agricoles, mais de limiter les logements touristiques en centre-ville ? Un hôtel de luxe va occuper plus du tiers de la place de la Montagne verte alors qu’un autre est reconstruit au Champ-de-Mars. Cet espace aurait pu servir pour construire du logement de longue durée, ou même du logement social. Bien au contraire, la ville investit 6 millions d’euros pour aménager un espace vert qui profitera essentiellement aux propriétaires de l’hôtel et 21 millions d’euros pour un parking sous-terrain qui permettra, par la location de places, la création de logements courtes durées supplémentaires en centre-ville. Le tourisme est une ressource importante pour Colmar, mais il ne doit pas passer avant la qualité de vie des Colmariens et leur environnement.

Frédéric HILBERT – Caroline SANCHEZ

14 octobre 2019

Des arbres pour Colmar

Edouard Dabrowski

Colmar ville verte : réponse à un lecteur souhaitant donner un "élan vert" à notre ville

Nous avons déjà publié votre message du 18/12/2018 sur les coulées vertes dans les villes, une constante de la vague écologique appelée à prendre de l'ampleur ces prochaines années. Il y a d'ailleurs fort à parier que tous les candidats aux municipales vont avoir à cœur de mettre cette orientation écolo dans leur programme, à défaut de la mettre en application, une fois au pouvoir. Ce sujet a été abordé le 5 juillet dernier par Tristan Denéchaud. Frédéric Hilbert, notre écolo patenté, également candidat, intervient régulièrement sur le même thème lors des séances du conseil municipal.

Une démarche comme la vôtre, louable sur le fond, demande à être davantage détaillée. On ne peut pas se contenter d'un slogan, "Un arbre pour Colmar" ("Mille arbres" serait mieux) et ne pas préciser comment vous envisagez concrètement de répondre à ce besoin de plus en plus criant. À Fribourg, par exemple, les habitants sont invités à parrainer un arbre sur le trottoir, à charge pour eux de veiller à son bon entretien. Une plaque gravée à leur nom est fixée au sol. L'expérience montre que l'endroit est ainsi davantage respecté, quand les citoyens sont impliqués. De plus en plus de villes ont recours à la végétalisation de façades, quand c'est possible (voir photo) et même de toits d'abribus ! Sortons de Colmar pour voir ce qui se fait ailleurs et qui donne entière satisfaction.

Façade végétalisée à Fribourg

11 octobre 2019

La place de la Mairie rebaptisée place Jacques Chirac


Dessin de Phil - Zapping DNA


Dernière trouvaille de Gilbert Meyer : rebaptiser la place de la Mairie place Jacques Chirac. Est-ce pour suivre l'exemple de Jean-François Copé dans sa ville de Meaux ? Cela ne coûte pas cher, la gêne administrative ne concernera que quelques riverains et hop ! Tous les sympathisants chiraquiens dans sa poche ! Excellent, à quelques mois des municipales. Dommage qu'il ait écrit qu'il ne se représenterait plus. Parce qu'avec tous les cadeaux qu'il a fait aux Colmariens, les poules, les tablettes tactiles, les vélos, comment ses administrés pourraient-ils ne pas voter pour lui ?

À quand une place François Fillon, autre grand pote de GM ? On se souvient qu'avant les primaires de 2016, il a fait distribuer dans toutes les boîtes aux lettres colmariennes une missive appelant à voter pour son cher ami. La fin prête à sourire, rétrospectivement : « C'est un homme honnête et de bon sens, en qui chacun peut avoir confiance. J'ai travaillé avec lui. Je peux donc témoigner de son intégrité et de sa capacité. » - E.D.


9 octobre 2019

Faut-il interdire le petit train ?

Gérard Renis, restaurateur rue des Marchands et groupie de Meyer n'a rien d'un dangereux gauchiste. Pourtant, lors d'une séance du conseil municipal, il s'en est pris au petit train en des propos peu amènes. Et ici même, à colmarinfo, continuent d'arriver des messages pas vraiment tendres envers ce que d'aucuns appellent un attrape-touristes ou plus prosaïquement un traîne-couillons. Ce tortillard apparaît en effet, quand c'est possible, partout où le tourisme de masse prospère et en devient un des symboles les plus visibles. Hélas, il ne fait pas que des heureux. À part les tout-petits qui le trouvent amusant et le propriétaire pour qui c'est une affaire juteuse, les habitants du centre-ville, les piétons, les poussettes n'aiment pas du tout cet intrus qui se faufile au détriment de toute sécurité dans des rues de plus en plus étroites, comme on le voit sur cette photo prise rue de la Poissonnerie, une rue très encombrée par les touristes processionnaires. E.D.