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Affichage des articles dont le libellé est Meyer Gilbert (rétrospective). Afficher tous les articles
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29 janvier 2020

Les brèves

☐ Une fois de plus ils vont évoquer une coïncidence, un pur hasard.
Et hurler à la mauvaise foi (la nôtre bien sûr). Mais non ! Gilbert (sur un ballon de rugby dans une pub destinée à promouvoir Colmar) pas plus que Gilbert Meyer (un viticulteur de Voegtlinshoffen qui se retrouve sur une invitation que la galerie Audet a envoyée à tout son fichier) n'ont absolument rien à voir avec Meyer Gilbert, maire de Colmar en pleine campagne électorale.
Pure coïncidence, on vous dit. Quand cesseront-ils de prendre les Colmariens pour des cons ?


☐ La Maison du Chasseur. Un panneau apposé sur la maison annonce sans ambiguïté :
"surface des bâtiments à démolir : 94,69 m2". Dès lors il devenait tout à fait légitime de s'interroger sur la présence de ce panneau sur cette maison à laquelle on était censé ne pas toucher, avait dit le maire. Mais depuis qu'il a renié sa promesse de 2014, plus personne ne croit en sa parole. D'où le doute, vous suivez ?
Yves Hemedinger, interpellé sur les réseaux sociaux, aurait pu calmer le jeu. Il a préféré laisser pourrir la situation. Pour en tirer quel bénéfice ?
Finalement, les DNA du 26 janvier 2018 nous apprennent qu'au lieu de lire « bâtiments » il fallait lire « planchers » ! Que nous sommes bêtes de ne pas l'avoir deviné. Mais tout n'est pas clair dans l'article du journal qui se termine ainsi : « la surface des bâtiments à démolir concerne 95 m2 sur les 7625 m2 du plancher (?!) »


☐ Sous le titre « Municipales 2020 : à Colmar, les œillades du maire LR au Rassemblement national » notre Maire fait la une de la presse nationale pour son alliance opportuniste avec l'extrême droite.
Le Parisien du 29 janvier 2020


27 janvier 2020

GM voit tout en grand. Quand d'autres n'ont qu'un tract A4, lui se pavane avec son journal de campagne de 12 pages, au format d'un vrai journal. 12 pages d'auto-congratulation où il n'y a aucune place pour les membres de son équipe. Tout pour lui, rien que pour lui. C'est le Meilleur, c'est le Meyer.
Sa permanence est idéalement située dans les locaux longtemps vides de Sylvain Meyer. Pour le candidat, il fallait être « au cœur de la ville » « pour être encore davantage à l’écoute des Colmariens ». Beau comme du Meyer.
Toute une vitrine est occultée par cette affiche géante qui reproduit un article du Point, à la gloire de notre excellent gestionnaire, ainsi qu'un palmarès des villes les mieux gérées et devinez qui remporte la palme ? Rappelons quand même que ce classement - partial - a été pondu par l'Ifrap d'Agnès Verdier-Molinié, faux institut de recherche mais vrai lobby ultra-libéral (Marianne). Qui ne tient compte que des chiffres mais nullement de la qualité de vie des habitants (Colmar ne figure même pas dans le TOP 50 des villes où il fait bon vivre - JDD du 18 janvier 2020).

24 janvier 2020

Tristan DENÉCHAUD

Ça y est. Comme tous les 6 ans, l’article de publi-information à la gloire du Maire est sorti, vous savez ce genre d’article où les soi-disant opposants qu’on interroge sont en fait des partisans et où l’on s’abstient de parler de la réalité du terrain. En tout cas, une sortie quasi simultanée au premier tract A3 de campagne de « passionnément Gilbert Meyer » qui a pour but de marteler, en gros, très GROS, qu’il est le Meilleur, qu’il est le Meilleur, qu’il est le Meyer, incontestablement puisque c’est lui qui l’dit. Mais que nous dit ce classement de l’Ifrap pour le Point, qui, soit dit au passage, est un faux institut de recherche mais un vrai lobby ultra-libéral [1] ? Qu’une approche purement comptable restreint largement l’appréciation réelle de l’action municipale. L’Ifrap, qui classe d’ailleurs Colmar dans les « petites villes » (sans tenir compte de l’agglomération), ce qui permet d’améliorer ses scores, oublie de préciser que la dette par habitant n’arrête quasiment pas d’augmenter depuis 2010, et qu’elle est dorénavant supérieure à la moyenne nationale, sans même parler du chômage (infographies ci-dessous – sources Ministère de l’Economie et Insee).

Bref, on en parle, du nouveau Parking de la Montagne Verte qui prend l’eau ? On en parle, des incivilités du quotidien qui s’intensifient ? On en parle, des horaires des bibliothèques, de la médiathèque, des centres socio-culturels, des piscines, de la patinoire, … ? On en parle, de la gestion du stationnement désastreuse (y compris pour les commerçants, les infirmières, les médecins, …) ? On en parle, de la gestion calamiteuse du Conservatoire de musique ? On en parle, des effectifs de la police municipale ? On en parle, de la gestion des déchets dans certains quartiers ? On en parle, du soutien tellement hétéroclite aux associations ? NON, on n’en parle pas, dans ce type de classement.

Une gestion rigoureuse, OUI, mais une gestion trop serrée avec des services qui sont sans arrêt comprimés, NON ! On investit des millions dans des équipements, mais derrière on ne met pas le budget nécessaire pour bien faire fonctionner ces équipements, au détriment de ce qu’on appelle le service public.

Ainsi, nous pensons que la gestion de Colmar ne doit pas se faire au détriment de son bien-vivre et de son attractivité. Or, que disent d’autres classements récents dont le Maire, bizarrement, ne parle pas ? Colmar n’apparaît pas dans le top 50 des « villes où il fait bon vivre » du Journal du Dimanche du 18 janvier 2020. Et Colmar est 83ème dans le dernier classement du Figaro Economie, mesurant la vitalité économique de 113 villes métropolitaines de plus de 50.000 habitants, au moyen de nombreux indicateurs socio-économiques : dynamisme démographique, santé des entreprises et du marché du travail local, niveau d’infrastructures et de services proposés, niveau de vie moyen de la population. Or, déjà en 2014, l’agglomération de Colmar arrivait loin derrière des agglomérations de taille comparable comme Béziers, Blois, Chalon-sur-Saône, Laval, Montbéliard ou Saint-Brieuc en termes d’attractivité (27ème sur 39, étude L’Expansion – Coface Services). C’est le triste constat des chiffres, c’est le triste constat de la réalité, c’est la face cachée d’un bilan, d’une gestion purement comptable.

Alors, OUI, comme écrit au verso du 1er tract de campagne de Gilbert Meyer, il est temps de « FAIRE DE COLMAR une VILLE qui offre à ses habitants un cadre de vie agréable, des équipements et des services adaptés aux exigences de notre temps… ». Et ce n’est pas le comptable Meyer qui s’en chargera !

Dans le détail, la politique fiscale de la municipalité sortante a un contrecoup : à Colmar, les services sont soit déficients soit bien plus chers que dans d’autres villes comparables (exemple : Quimper, Belfort…). C’est, par exemple, le cas des transports en commun. Les ménages les plus aisés n’en souffrent pas. Mais ceux qui gagneraient à pouvoir bénéficier d’un service performant perdent aujourd’hui jusqu’à plusieurs centaines d’euros par mois.

Pour un ménage qui vit dans un appartement spacieux, a choisi d’avoir deux voitures (ou plus), et n’a plus d’enfants à charge, la politique mise en œuvre est intéressante. Mais pour un couple de jeunes actifs, à quoi bon économiser une trentaine d’euros chaque mois si c’est pour perdre en moyenne 500 € pour une deuxième voiture car le réseau de bus n’est pas au point, et au moins 300 € pour la prise en charge de ses enfants (crèches, périscolaire, fournitures, loisirs…) ?

Depuis 2013, le budget municipal a atteint un record emblématique : un niveau d’investissement qui dépasse le fonctionnement. Un tel niveau de dépenses «pour le béton», cela signifie que les dépenses de fonctionnement (donc ce que la Ville consacre notamment au facteur humain) sont complètement atrophiées. Pas de médiateurs dans les quartiers, des agents municipaux à qui on demande de tout faire, beaucoup d’économies de bouts de chandelle…

Le résultat : une Ville en mode «service minimum» toute l’année !

La mauvaise gestion de Gilbert Meyer en 5 exemples

• 15 adjoints et une dizaine de conseillers municipaux délégués, dont la plupart ne sont même pas identifiés du grand public et ne disposent d’aucune autonomie pour travailler correctement, puisque tout est concentré autour du maire.

• un management pyramidal complètement obsolète, avec des services dotés de peu d’autonomie (avec une réponse systématique : « il faut demander à M. le Maire »)

• encore en 2020, des télé-procédures défaillantes et un manque de transparence (ex. : impossible de se procurer les délibérations municipales sur le site de la Ville…)

• le découragement d’entrepreneurs motivés (ex. : Vélotaxi…) et des associations qui souhaiteraient proposer des animations gratuites (par exemple sur la place Rapp, refus presque systématique, ou dans des salles municipales soi-disant mises à disposition gratuitement mais avec le chauffage payant, des attestations d’assurance impossibles à obtenir, …), alors qu’on pourrait bénéficier de beaucoup de prestations qui ne coûteraient quasi rien à la Ville.

• les mauvaises relations avec de nombreux partenaires (Région, Département, CCI, certaines communes…), qui privent Colmar d’un certain nombre de projets, alors que cela fait partie des compétences de base d’un bon maire de savoir discuter, négocier, et ne pas se fâcher avec tout le monde en essayant d’emblée d’imposer son point de vue !

EN RESUMÉ :

Une fiscalité et un budget sous pression, avec pour conséquence : des services publics soit trop chers, soit déficients !

LE COLMAR DE GILBERT MEYER :

UNE VILLE OÙ LE « CHACUN POUR SOI » ET LE « PREMIER ARRIVÉ, PREMIER SERVI » SONT DEVENUS UNE PHILOSOPHIE !

Références

[1] https://www.marianne.net/economie/l-ifrap-d-agnes-verdier-molinie-faux-institut-de-recherche-et-vrai-lobby-ultra-liberal?fbclid=IwAR2t58KLCnyPf2I-urZqaBcfwaZt6yQWE1i4-l9ZY_a-eEhrQe79kC89IhE

[2] https://www.lejdd.fr/Societe/le-palmares-des-villes-ou-il-fait-bon-vivre-3943833

[3] https://www.villesetvillagesouilfaitbonvivre.com/

Colmar, la ville la mieux gérée de France !

Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’Ifrap, explique sur Europe 1 ce jeudi que Colmar « parvient à maintenir une dette par habitant assez faible alors qu’elle réussit en parallèle à maintenir un niveau d’investissement assez élevé ».
D'où la note maximale de 15,5/20. Gilbert Meyer a dû rosir de plaisir. Mais la situation de Colmar n'est pas rose du tout.

« La gestion ne doit pas se faire au détriment du bien vivre et de l'attractivité. Et ce n'est pas un faux institut de recherche et vrai lobby ultra-libéral qui va nous donner la leçon...
Je vous invite plutôt à regarder tous les derniers classements réalisés par de vrais instituts sur la base de données publiques et officielles et pas des données transmises par Gilbert Meyer lui-même (attractivité économique, bien vivre, ... Le Figaro, L'Express, Le JDD, ...) Colmar est en permanence en queue de classement, à la traîne... »

Loïc Jaegert-Huber

21 janvier 2020

Voici le classement des 50 premières villes de France où il fait bon vivre, selon le premier palmarès national réalisé par l'association du même nom et que le JDD dévoile.

Colmar ne figure même pas dans le top 50.


https://www.google.com/amp/s/www.lejdd.fr/Societe/le-palmares-des-villes-ou-il-fait-bon-vivre-3943833.amp


18 janvier 2020

À quoi joue Meyer ?

Meyer ratisse (très) large

Ça ne choque personne qu'Imad El Akramine, l’imam de la Grande Mosquée de Colmar, participe au lancement de campagne de Meyer ?
Est-ce pour se faire pardonner d'avoir invité des représentants de l'extrême droite pour parler de politique locale que Meyer cajole à présent les musulmans ?

7 janvier 2020

Edouard Dabrowski

Les interviews imaginaires de Colmarinfo

[Gilbert Meyer nous reçoit dans son appartement au-dessus du Monoprix]

CI : Monsieur Meyer, vous avez défrayé la chronique en recevant des représentants de l'extrême droite pour parler politique locale. En même temps vous vous dites proche de Jacques Chirac qui lui n'a jamais voulu entendre parler du Front National. N'y a-t-il pas là comme une contradiction ?

GM : J'vous l'dis, je suis le maître des contradictions, c'est ce qui fait ma force. J'arrive à dire que je me représente pas et je me représente quand même. Tout le monde applaudit, à part vous, un ancien pasteur et un général. Et regardez le premier adjoint : je peux dire que le costume de maire est trop grand pour lui et quand même lui offrir mon fauteuil une fois élu ! Encore plus fort : je peux tricoter euh fricoter avec le Front National et en même temps récolter les voix des musulmans. Qu'en dites-vous ?

CI : Alors là c'est incroyable ! Justement, nous nous interrogions sur cette antinomie.

[Les yeux de GM s'allument et il esquisse un sourire] :

On dit que je suis une bête politique, oui, je suis un fin stratège, rusé comme un renard. Les Colmariens n'y ont vu que du feu : j'ai fait semblant de me fâcher avec mon Yves en le traitant publiquement d'incapable, je l'ai envoyé préparer l'électorat du quartier ouest, avec dans sa corbeille des promesses en tout genre. Il a fait du bon boulot là-bas, il a mis les communautés dans sa poche. Bon, maintenant que j'ai rappelé mon Yves, je peux passer à l'étape suivante : m'occuper des électeurs FN de Colmar, ils représentent 20% de l'électorat, je ne vais quand même pas cracher dessus, tant pis pour Chirac, 20% c'est mieux que les centristes, eux, je les laisse volontiers au petit jeune.

Donc voilà pourquoi je vais gagner : comme le RN n'aura pas de liste, c'est pour moi que son électorat va voter, mais... c'est là qu'intervient le génie de Meyer Gilbert, je laisserai entendre que mon Yves prendra la relève et ainsi rassurés, les musulmans voteront également pour moi !

[Ce plan machiavélique nous laisse sans voix. Nous osons quand même une ultime question, timidement] :

Et rien pour la gauche ?

GM [triomphant] : Détrompez-vous ! J'ai fait mettre un cahier de doléances à la disposition des Gilets jaunes dans le hall de la mairie. Personne ne va le lire mais les GJ seront contents. Vive l'écoute des concitoyens, vive la démocratie participative !

21 décembre 2019

Meyer et le Front National (suite)

Loïc Jaegert-Huber

Ce qui est reproché à Gilbert Meyer ce n'est pas de fricoter avec le Front National (pas si marginal à Colmar puisque c'est environ 20% des voix aux dernières élections), ça c'est ce qu'il fait depuis plus de 15 ans, même si l'on peut se demander à quel titre il le fait officiellement au sein de la Mairie de Colmar. Non, ce qui est reproché au Maire est la mise en scène autour de cela. Posant tout sourire avec cette délégation, il se garde d'abord bien de préciser qu'il s'agit d'un ancien Ministre sarkozyste devenu depuis Député européen d'extrême droite, accompagné d'élus locaux du même bord (dont celle qui devait être la tête de liste RN à Colmar pour les prochaines municipales). Derrière des excuses bidons, il explique ensuite qu'il n'y avait pas d'ordre du jour alors même qu'une des élues en question précise sur Twitter qu'ils ont été "reçus pour parler politique locale". Bref, comme le précise l'article, c'est sans doute parfaitement calculé par le Maire, qui va à la pêche à toutes les voix possibles et inimaginables. C'est juste prendre (comme d'habitude) les électeurs pour des cons (sans colonne vertébrale, simplement de l'opportunisme politique).
Comme le résume parfaitement l'une des candidates aux municipales : « En 6 mois nous avons un maire qui a été capable de rencontrer avec trois de ses adjoints une délégation du Rassemblement National, de rendre un hommage appuyé à Jacques Chirac qui a fait de la lutte contre l'extrême droite son grand combat politique et de s'offusquer de ne pas avoir le soutien d'En Marche en septembre... » ... cette situation est à la fois cocasse et pathétique.

11 décembre 2019

Gilbert Meyer bon gestionnaire ?

Loïc Jaegert

Permettez-moi de rire jaune.

Le Figaro (pas un journal de gauche) a mesuré la vitalité économique de 113 villes métropolitaines de plus de 50.000 habitants, au moyen de nombreux indicateurs socio-économiques.

Colmar est 83ème sur 113 villes.
Dynamique démographique: 8,93 / 25
Entreprises et marché du travail: 15,41 / 25
Infrastructures et services: 11,93 / 25
Niveau de vie: 7,02 / 25

https://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2017/08/24/29006-20170824ARTFIG00003-le-classement-du-figaro-des-villes-les-plus-dynamiques-de-france.php?fbclid=IwAR1w-TfnVdwBfVlYdcsqUk146ii3nC1-7NF6kCyJYrVVEtLVf3Es8zOGrt4

Piqûre de rappel


5 décembre 2019

Bibliothèque Jacques Chirac

À vot'bon cœur m’sieur dame !

Stationnement résident hors de prix, PV à tire-larigot, commerçants taxés indistinctement et illégalement pour assurer la sécurité des marchés de Noël, Gilbert Meyer ne sait plus où donner de la tête pour faire rentrer l'argent. En aurait-il un besoin si pressant ? Mais où donc passe l'argent des touristes qui sont censés apporter une si grande richesse à la Ville ?

Dernière trouvaille de notre grand argentier, lancer un appel aux dons pour financer la restauration des Dominicains, désormais baptisés Bibliothèque Jacques Chirac. Les Colmariens ont ainsi reçu dans leur boîte aux lettres un tract les invitant à contribuer au financement du projet.
Pourtant, une solution existe, qui épargnerait le porte-monnaie des Colmariens. Pourquoi ne pas demander à la famille Chirac, qui a bien profité de la République, d'envoyer un chèque pour récompenser GM d'avoir honoré la mémoire de son grand pote. Bernadette et Claude Chirac ont déjà envoyé une lettre de remerciement « De tout cœur merci, Cher Gilbert », c'est gentil, mais avec un petit chèque (déductible des impôts) c'eût été mieux.

3 décembre 2019

Le choix du « tout tourisme »

Victorine VALENTIN

☐ [Le Point colmarien, novembre 2019]

Des terrains de sport transformés en parkings surtout utilisés par les touristes des airbnb, résidences et autres hôtels et qui ne veulent pas utiliser leurs parkings payants ;  une grande part du secteur Montagne Verte transformée en hôtel de luxe avec refus de tenir compte de hauteurs de construction raisonnables ; un futur « musée du chocolat » qui à l’heure où je dois remettre cette tribune n’est pas encore ouvert, mais qui figure déjà dans le Colmar City Pass ; l’économie essentiellement touristique de la Ville ne cesse de s’affirmer au détriment des Colmariens.

Car l’impact de ce choix du « tout tourisme » est important sur les commerces et services dédiés aux habitants, les boutiques vacantes devenant trop souvent des temples de la consommation touristique, parfois en total décalage avec l’authenticité et les valeurs Alsaciennes (sardines, nougat, et j’en passe).

Nous attendons encore les résultats de l’étude sur le surtourisme commandée en 2018 mais les 15 et 22 mars 2020, les Colmariens pourront dire dans les urnes s’ils sont aussi séduits que cela par les décisions sans concertation, et la gestion de leurs deniers par l’équipe sortante.

Bonne réflexion et belles fêtes à tous !

Patrick VOLTZENLOGEL – Victorine VALENTIN

27 novembre 2019

Edouard Dabrowski

LA MÉTHODE MEYER (SUITE)

La liste est longue de ceux qui se sont vus infliger un blâme par le maire, simplement parce qu'ils ont exprimé un désaccord. Qu'ils soient Gilets jaunes, commerçants, citoyens lambda ou maire de Caudebèc-les-Elbeuf et président de Rouen Tourisme en visite à Colmar. Ce dernier a reçu une lettre incendiaire signée Meyer parce qu'il a manifesté son étonnement de voir autant de voitures en centre-ville...

Mais envoyer une lettre de réprimande aux contestataires ne suffit pas à notre guide suprême ; il veut les humilier publiquement ; ainsi, pense-t-il, ils serviront d'exemples dissuasifs au bon peuple. Avis aux rebelles, ils n'auront pas le dernier mot ! Il a donc pris la détestable habitude de publier sur sa page Facebook les courriers - privés - envoyés aux uns et aux autres, en laissant apparents le nom et l'adresse des cloués au pilori. Il ne le fait plus. Ses conseillers ont dû le rendre attentif à ce qu'il risquait si quelqu'un s'avisait de porter plainte à la CNIL, déjà qu'un procès pour harcèlement moral lui pend au nez.

À présent il s'attaque, sans le nommer, au candidat à la succession d'Arlette Steyer à la tête de la Maîtrise de Garçons, Benoît Haller, qui a préféré décliner la proposition du maire, trop éloignée des termes de l'offre d'emploi publiée. Et s'en est expliqué. Ce qui n'a évidemment pas plu à notre autocrate qui du coup, dans la lettre envoyée au Comité de l'Association des Parents d'Élèves Maîtrisiens, le traite de « personne à l'ego surdimensionné (c'est l'hôpital qui se fout de la charité !), aux exigences démesurées, prête in fine, dans son seul intérêt personnel, à détruire la réputation d'un ensemble construit patiemment depuis 30 ans ». Bigre.

Une réunion avec les parents d'élèves devait avoir lieu lundi dernier au PMC. « Ce qu'on en attend, dit l'un deux, c'est qu'on y réponde à la question : quel est le budget annuel sous forme d'émoluments à la direction artistique que M. Meyer est prêt à consentir pour celui ou celle qui - comme nous l'assure Mme l'adjointe depuis le printemps - maintiendra l’excellence au sein d’une structure culturelle qui, quand les autres institutions colmariennes dépérissaient sous la direction Meyer, a voulu, et pu garder le cap et l’HONNEUR. »

Notre pharaon ne s'arrête pas en si bon chemin. Il s'en prend également à la journaliste qui couvre depuis le début l'affaire du Conservatoire et donc maintenant celle de la Maîtrise : « Chacun jugera également la qualité de la couverture médiatique donnée à notre Maîtrise par une journaliste dont j'avais déjà malheureusement déploré le peu d'objectivité. »

Sont-ce les méfaits de la vieillesse ? Gilbert Meyer semble confondre la presse quotidienne régionale avec la gazette municipale.
Bernard FRIEDRICH

"Le ROUGE à l'honneur pour le coup d'envoi des illuminations sur les Champs-Elysées". J'en connais un qui doit être "vert" de rage en voyant la capitale désavouer avec faste ses déclarations et colères passées, définissant pour le "bon peuple" les couleurs de Noël. Il s'agit de ce "bon maire" de Colmar... qui, par mesure de rétorsion, ne va pas manquer d'espacer, voire de supprimer en cette fin d'année ses séjours nostalgiques à Paris !

[Pour ceux qui auraient raté un épisode : les décors de Noël 2017 comprenaient des sapins peints en rouge. Gilbert Meyer les a fait retirer parce que selon lui cette couleur ne correspondrait pas "à l'esprit de Noël".]

25 novembre 2019

Le lundi, c'est le jour des Chuchotements, la rubrique des indiscrétions politiques des DNA et de L'Alsace !

22 novembre 2019

Parking de la Montagne Verte : stationnement résident

Le foutage de g... de Gilbert Meyer continue. À Strasbourg, ville pourtant plus grande que Colmar, un résident de l'hypercentre peut garer sa voiture dans un parking en ouvrage pour 300 euros par an. À Colmar, vous êtes assis ? il déboursera 1.053,60 euros par an, au parking de la Montagne Verte. Soit une différence de 753,60 euros.
Vraiment un excellent gestionnaire, ce Chwouldi.

https://www.strasbourg.eu/stationnement-residant

Crise à la Maîtrise de Garçons de Colmar

Edouard Dabrowski

Culture : Meyer continue à faire des siennes

La Culture n'a jamais été la tasse de thé de Gilbert Meyer, cela se confirme une fois de plus. Après la gestion calamiteuse de l'affaire du Conservatoire, le voilà qui déclenche une nouvelle crise, à la Maîtrise de Garçons de Colmar cette fois. Arlette Steyer, la flamboyante directrice et fondatrice de cette manécanterie qu'elle a portée au plus haut niveau, doit être désespérée. Partie à la retraite, elle avait été remplacée un temps par Luciano Bibiloni. Après le départ précipité de ce dernier, Benoît Haller, fondateur de la Chapelle Rhénane rassemblant des musiciens français et allemands, régulièrement invité à se produire sur scène dans des opéras en tant que chanteur, a été pressenti pour prendre la suite.


Mais voilà, il y a Meyer et Meyer préfère la culture des chiffres à la culture musicale. Oui, monsieur, la culture a un coût, quand on vise l'excellence, elle ne peut s’accommoder d'économies d'épicier. Notre "excellent gestionnaire" a trop pris l'habitude de raboter les crédits de façon arbitraire afin de présenter un bilan flatteur des finances de la ville, c'est tout ce qui l'intéresse.
Dans le cas qui nous occupe, Meyer n'a pas du tout respecté les termes de l'offre d'emploi publiée en juillet dernier, transformant un temps complet de 16 heures en temps partiel de 10 heures et remplaçant le poste de directeur artistique et pédagogique par celui d'enseignant artistique, avec un salaire au plus bas.
Dans ces conditions, on ne peut que donner raison à Benoît Haller d'avoir décliné l'offre tout en le remerciant d'avoir osé rendre cet épisode public afin de dénoncer (après tant d'autres) les méthodes du vieil autocrate à la tête de la ville.


3 novembre 2019

Gilbert Meyer et le tourisme

Edouard Dabrowski

Cette carte nous montre l'espace occupé par le centre-ville. S'y concentrent monuments historiques et commerces en tout genre mais de plus en plus orientés "tourisme". Quelque 11.000 habitants tentent de cohabiter tant bien que mal avec les 3,5 millions de touristes qui envahissent chaque année ce petit espace, dont 1,5 million pendant le marché de Noël. À part les irréductibles qui préfèrent rester et combattre la politique du maire, les habitants, de plus en plus nombreux à être écœurés, déménagent ou en manifestent l'intention. Gilbert Meyer aura réussi à transformer Colmar, ce « joyau de la Renaissance, la perle du Rhin, le berceau de Schongauer et Bartholdi » en un parc d'attractions kitsch à souhait et vidé de son âme.

2 novembre 2019

Gilbert Meyer : « Ce sera mon dernier mandat. »

Bernard Friedrich

"Les vieilles ficelles" (DNA - Zapping du 2/11/19)

Des vestiges du passé, des épisodes des campagnes pour les municipales colmariennes, un seul me semble mériter notre attention. Il s'agit de cette phrase qui figure en deuxième et troisième lignes de la "Lettre du Maire" du 24 janvier 2014, lettre où, ému, Gilbert annonce sa candidature et précise d'entrée de jeu "CE SERA MON DERNIER MANDAT". Chacun sait que dans un discours ou un courrier l'auteur annonce dès le début ce qui est important à retenir. Il sait que l'auditeur et le lecteur se "disperse" vite.

À Colmar, chacun connaît l'éthique de monsieur le maire et lui fait donc confiance. Cette confiance il l'a perdue dès lors qu'il renie son engagement. Rien, si ce n'est son ambition démesurée, ne le contraignait au parjure... même pas son erreur de n'avoir su préparer un dauphin compétent. Il porte seul le poids de cette grave erreur. Il y a, dans notre belle cité, d'autres talents, d'autres idées, d'autres styles pour gérer notre avenir.

Seuls les imbéciles ne changent pas d'avis me dit-on ! Certes, mais on oublie aussi de dire que ce proverbe souligne surtout "un entêtement orgueilleux qui confine à la stupidité" : Gilbert Meyer n'est ni imbécile ni stupide ; simplement un indécrottable orgueilleux !

11 octobre 2019

La place de la Mairie rebaptisée place Jacques Chirac


Dessin de Phil - Zapping DNA


Dernière trouvaille de Gilbert Meyer : rebaptiser la place de la Mairie place Jacques Chirac. Est-ce pour suivre l'exemple de Jean-François Copé dans sa ville de Meaux ? Cela ne coûte pas cher, la gêne administrative ne concernera que quelques riverains et hop ! Tous les sympathisants chiraquiens dans sa poche ! Excellent, à quelques mois des municipales. Dommage qu'il ait écrit qu'il ne se représenterait plus. Parce qu'avec tous les cadeaux qu'il a fait aux Colmariens, les poules, les tablettes tactiles, les vélos, comment ses administrés pourraient-ils ne pas voter pour lui ?

À quand une place François Fillon, autre grand pote de GM ? On se souvient qu'avant les primaires de 2016, il a fait distribuer dans toutes les boîtes aux lettres colmariennes une missive appelant à voter pour son cher ami. La fin prête à sourire, rétrospectivement : « C'est un homme honnête et de bon sens, en qui chacun peut avoir confiance. J'ai travaillé avec lui. Je peux donc témoigner de son intégrité et de sa capacité. » - E.D.