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2 novembre 2019

Gilbert Meyer : « Ce sera mon dernier mandat. »

Bernard Friedrich

"Les vieilles ficelles" (DNA - Zapping du 2/11/19)

Des vestiges du passé, des épisodes des campagnes pour les municipales colmariennes, un seul me semble mériter notre attention. Il s'agit de cette phrase qui figure en deuxième et troisième lignes de la "Lettre du Maire" du 24 janvier 2014, lettre où, ému, Gilbert annonce sa candidature et précise d'entrée de jeu "CE SERA MON DERNIER MANDAT". Chacun sait que dans un discours ou un courrier l'auteur annonce dès le début ce qui est important à retenir. Il sait que l'auditeur et le lecteur se "disperse" vite.

À Colmar, chacun connaît l'éthique de monsieur le maire et lui fait donc confiance. Cette confiance il l'a perdue dès lors qu'il renie son engagement. Rien, si ce n'est son ambition démesurée, ne le contraignait au parjure... même pas son erreur de n'avoir su préparer un dauphin compétent. Il porte seul le poids de cette grave erreur. Il y a, dans notre belle cité, d'autres talents, d'autres idées, d'autres styles pour gérer notre avenir.

Seuls les imbéciles ne changent pas d'avis me dit-on ! Certes, mais on oublie aussi de dire que ce proverbe souligne surtout "un entêtement orgueilleux qui confine à la stupidité" : Gilbert Meyer n'est ni imbécile ni stupide ; simplement un indécrottable orgueilleux !