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10 novembre 2025

Elisabeth Spitz

Les méandres des doutes solitaires sont des inconnues perdues dans l’Univers.
On se fracasse contre les vitres du destin,
On soigne son image comme un masque sous le chagrin.
L’élégance des idéaux cabossés prend la fuite et cède sa place devant l’humanité déconstruite.
La justesse des tracés n’est pas inflexible.
Sauvons l’extraordinaire si possible.
Conjuguer les temps d’un récit
C’est l’exigence d’une vie.
Mais on oublie … la poussière des archives lorsque l’amour nous saisit.

8 novembre 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Alors, cette union des droites ?

Gilles La Carbona


8/11/2025- Le RN, le parti qui monte et dont on se demande s’il va bien changer les choses… C’est bien l’impression qui se dégage en écoutant leurs dernières interventions. En matière de budget, rien n’a été fait pour réduire les dépenses inutiles, ils se sont contentés d’éviter des hausses, et ont même participé à la création de nouvelles taxes comme l’absurde impôt sur les sociétés qui font plus de bénéfices à l’étranger qu’en France. Le tout en expliquant pourtant qu’il fallait limiter les dépenses, notamment en matière d’immigration. À présent, Marine Le Pen se dit favorable à l’obligation vaccinale contre la grippe des plus de 65 ans et du personnel médical. [colmarinfo : au Parlement ce 8 novembre, le RN est revenu sur sa position et a voté unanimement CONTRE l’obligation vaccinale, ainsi qu’une très large majorité de LFI.] Ce vaccin n’a jamais protégé de la grippe, pire, nombreux sont ceux qui une fois injectés l’ont eue et sévèrement. Normal, la souche utilisée ne correspond jamais au virus actif au moment de l’injection, et c’est donc cette pseudo protection que le RN veut imposer, tout en sachant que l’obligation contrevient à d’autres textes de loi et qu’au final, on ne peut l’imposer. Mais c’est tellement plus simple de prétendre se protéger de tout avec une piqûre. Hélas, si les vaccins traditionnels ont fait leurs preuves dans le temps, tous les nouveaux n’ont pas le même palmarès, loin de là. Mais au-delà de l’étude scientifique qui devrait être réalisée, et cette fois en tenant compte de tous les avis et pas uniquement de ceux qui sont favorables à l’injection systématique contre tout, c’est bien aussi la liberté de disposer de son corps et des choix personnels que le RN entend remettre en question, dans une logique indécente, oubliant que le code de Nuremberg a justement été institué pour éviter dans l’avenir ce que le IIIème Reich a commis.
Ce n’est pas rien, mais cela ne semble plus d’actualité. Le RN fait avec ce thème comme pour le budget. Il ne se pose pas en régulateur de l’activité mais comme un contrôleur général, ou l’État doit tout maîtriser de nos vies, de nos comportements, de nos façons de vivre, penser pour nous, vouloir à tout prix notre bonheur en nous imposant ses choix. Avec une telle position le RN n’apparaît pas comme ce parti où la liberté est la priorité, il est dans la lignée de tous les autres et ne se démarque en rien de toute la clique atlantiste, seule autorisée par Bruxelles. C’est un écran de fumée et peut-être bien une fausse bonne solution, qui même temporairement ne résoudrait rien. Ils ont enfin une chance d’accéder au pouvoir, puisqu’ils apparaissent comme l’unique choix de changement et nous serons bernés une fois de plus. Ils se sont reniés sur à peu près tous les sujets, se sont alignés sur l’OTAN, l’UE, ils n’ont jamais fait entendre une voix différente sur les sanctions contre la Russie, ou même les prétendues vues de Poutine sur d’autres pays, et maintenant ils viennent s’aligner sur l’obligation vaccinale, d’abord de la grippe et ensuite ? Le principe est toujours le même, on isole un problème à un cas bien précis et on impose une réglementation en arguant que c’est très spécifique, que ça ne touche qu’une catégorie de personnes. Une fois que c’est acté, on le prend en exemple pour l’imposer à d’autres et là, plus personne n’ose s’opposer. Il en va de l’obligation vaccinale comme des impôts nouveaux. On choisit une taxe avec un taux de 1%, ce n’est rien, on ne va tout de même pas râler pour si peu, puis une fois que c’est accepté, il suffit de pousser le curseur et plus personne ne s’y oppose.
On l’a vu avec la CSG, avec la franchise des médicaments, d’abord cinquante centimes, puis un euro par boîte, et maintenant on parle de deux ! Un jour, la franchise sera telle, qu’on ne sera plus remboursé du tout. Il est urgent qu’une autre voie s’ouvre pour contrer cette montée qui, on le devine très clairement aujourd’hui, n’apportera que désillusions. Cette voie pourrait être incarnée par De Villiers, en s’associant avec d’autres forces tournées vers la liberté d’entreprendre, d’expression, et soucieuses de réduire les dépenses inutiles et les impôts confiscatoires ou punitifs. Ou alors le RN met en conformité son discours et ses actes et rentre dans cette union des droites réclamée par les électeurs pour incarner une alternative au stalinisme installé sous forme d’une dictature qui ne dit pas son nom.

[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]
Elisabeth Spitz
8/11/2025

Une énergie picturale, des œuvres puissantes et sensibles à l’Espace @lezard_colmar Exposition « Olel Mayo »
L’artiste @vieuxniang_atelier peint comme on écoute un fleuve avec ses échos et ses mouvements.
Les résonances de son enfance, et la musique de l’eau du fleuve Sénégal jaillissent.
L’Afrique et ses traditions s’enlacent avec la modernité.
L’Afrique ancestrale rencontre le contemporain.
Un courant vibrant du monde qui change.
Un monde en perpétuelle mutation où l’homme comme le fleuve avance, se transforme et revient toujours à sa source.
Chaque geste créatif est un courant, une respiration profonde, un fil conducteur dans le grand fleuve du temps.
Exposition visible jusqu’au 12 décembre.
Texte et photos : Elisabeth Spitz




7 novembre 2025

Yves Hemedinger
7/11/2025

Monsieur le Maire,
À l’approche des élections, on sent chez vous une certaine fébrilité et nervosité dans vos réactions. Par respect pour les Colmariens, il serait préférable de garder le calme et la hauteur que votre fonction exige, jusqu’à la fin de votre mandat en mars 2026.
C’est bientôt définitivement terminé.
Les habitants de Colmar ont le droit de s’exprimer, d’avoir un avis différent du vôtre, et de le dire librement.
Ils ne méritent pas un tel mépris. C’est justement la diversité des opinions qui fait vivre la démocratie locale.
Je tiens à redire mon profond respect pour les présidents, bénévoles et membres du personnel qui se sont succédés depuis l’ouverture de la patinoire en 1994. Leur engagement mérite reconnaissance et écoute.
La critique, ce n’est pas une attaque : c’est un miroir. Parfois flatteur, parfois moins, mais toujours utile pour progresser.
Et pour conclure, un rappel signé Albert Camus :
« Là où l’on ne peut plus critiquer, il ne reste plus qu’à obéir. »
De l’écoute sincère, un peu d’humilité, et beaucoup moins de susceptibilité, ce serait déjà un bon programme pour 2026.

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[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Il en aurait sa claque...

Gilles La Carbona


-7/11/2025- Le journal Le Parisien révèle une indiscrétion qui devrait, si nous avions des parlementaires dignes de ce nom, conduire à une nouvelle crise politique touchant le chef de l’État lui-même. Mais que personne ne tremble, avec la cohorte de mollusques qui fait office de représentants du peuple, il n’y a aucun risque. De quoi s’agit-il ? Macron aurait déclaré en privé qu’il « lâchait le manche » sur la politique nationale. Outre l’indélicatesse de l’expression, la formule mérite bien quelques demandes d’explications de la part d’une classe politique qui se refuse toujours à le destituer. Là, il en va autrement. Comment considérer un président de la République qui avoue ouvertement ne plus vouloir s’occuper de son pays ? L’homme démissionne de lui-même mais reste au pouvoir ! Ne faudrait-il pas l’aider dans sa démarche, lui permettre de mettre en conformité ses paroles avec ses actes ? La France ne l’intéresse plus, l’a-t-elle jamais intéressé d’ailleurs, on se pose la question, eh bien poussons-le dehors ! Cette fois il ne fait plus semblant, trivialement, il s’en fout et le dit ! Cela peut tenir aussi à son profil psychologique. déjà mis en évidence lors de l’explosion au Liban, quand il voulait sauver ce pays à lui tout seul. L’un de ses collaborateurs avait confié en privé qu’il se passionnait pour un truc et que si ça ne marchait pas, il s’en désintéressait rapidement. Pour la France c’est pareil. Il voulait un peuple de moutons, vacciné, soumis, roulant en bagnole électrique, gobant le transgenrisme, encensant l’homosexualité, avalant les balivernes sur le climat et pâmé devant sa petite personne… ça ne marche pas manifestement et la résistance est bien pire qu’attendue. De quoi le défriser ?
Mais dans ce cas, pourquoi le maintenir au pouvoir ? Pourquoi lui donner ce privilège puisqu’il n’a plus envie de gouverner, si ce n’est d’aller parader à l’étranger aux frais du contribuable, pour gaspiller un peu plus notre argent, sans que nos parlementaires, encore eux, ne lui demandent de comptes, voire, lui interdisent l’accès au chéquier ! Que leur faut-il de plus ? Jusque-là ils ont trouvé toutes les excuses les plus alambiquées pour justifier que la procédure de destitution ne soit pas enclenchée, mais cette fois, que vont-ils nous sortir ? Voilà un homme qui ne veut plus gouverner, qui le dit et que l’on devrait garder à la tête de l’État sous prétexte qu’il a été élu il y a trois ans et qu’il tient cette légitimité des urnes, quand les enquêtes d’opinion le placent à tout juste 11% de soutiens. Et encore, sachant que les organismes de sondages sont proches de lui et plutôt cléments par habitude. Trop c’est trop. Quelle entreprise conserverait à sa tête un PDG qui en conseil d’administration viendrait faire une telle sortie ? Aucune ! Mais ici, c’est la France, et pire, le cloaque institutionnel qui sait se gargariser de mots devenus creux, tels que : République, stabilité des institutions, légitimité… alors qu’ils sont piétinés et méprisés, par l’intéressé lui-même.
Notre régime ressemble plus à une république bananière pour roi fainéant qu’à une véritable république occidentale tournée vers le progrès, tant les barons qui la composent depuis des lustres se cramponnent à leur siège et veillent en général, à ce que personne de leur caste ne soit mis en difficulté. A-t-on entendu un de ces brillants satrapes de l’opposition s’insurger ? Demander un démenti, exiger des explications ? Non, eux aussi ont « lâché le manche » depuis longtemps, se focalisant sur leur personne, et se moquant pas mal du sort de la France.
Macron a tout fait, et il n’est pas au bout de ses frasques, et nos parlementaires médusés applaudissent ou se prosternent, incapables de réagir, sans volonté, sans cran, pitoyables. On nous dit que nous avons ce que nous méritons, et pourtant ceux qui pourraient balayer toute cette masse d’incompétents, d'oisifs privilégiés, de matamores de seconde zone, ne bougent pas, pourquoi ? Est-ce trop tôt ? Mais à force de nous prendre pour des imbéciles, et de se reposer sur la léthargie des Français trop occupés à boucler les fins de mois, il se pourrait bien que n’arrivant plus à survivre, ils se décident enfin à vouloir exister en les poussant dehors, sans se préoccuper de la forme à employer.

[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]
Yves Hemedinger

7/11/2025- À l’instant, je viens encore de constater les dangers de l’utilisation abusive des trottinettes électriques sur nos trottoirs.
Assez du chaos des trottinettes électriques !
Chaque jour, des piétons frôlent l’accident. Des enfants, des personnes âgées, des familles doivent se serrer contre les murs parce que certains roulent n’importe où, n’importe comment.
Il est temps d’agir avec une sévérité exemplaire. Ce que je préconise :
- amendes lourdes,
- confiscations,
- interdictions dans les zones piétonnes.
Nos trottoirs ne sont pas des circuits de course.
La liberté de circuler ne doit jamais se faire au détriment de la sécurité des autres.
Tolérance zéro.

6 novembre 2025

Tristan Vuano – Colmar à vue de coucou

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Gastel Etzwane

- 4/11/2025 - Voici une nouvelle démonstration, éclatante et implacable, de la nature réelle de l’Union européenne : elle ne protège pas les nations, elle les expose, elle les fragilise, elle les appauvrit, et elle sanctionne même ceux qui osent tenter de défendre leurs intérêts vitaux. Rien n’est plus clair que ce qui vient de se produire avec la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie : trois États européens qui prennent une décision politique élémentaire, rationnelle, légitime, protéger leurs agriculteurs, et Bruxelles réagit non pas en dialoguant, non pas en comprenant, mais en menaçant de sanctions.
Ces trois pays s’opposent à l’invasion de produits agricoles ukrainiens à bas prix, lesquels déstabilisent leurs marchés intérieurs déjà sous tension, ruinent les producteurs locaux, et détruisent la souveraineté alimentaire, qui est le fondement même d’une puissance réelle. C’est exactement ce que doit faire un État digne de ce nom : protéger son agriculture avant tout, protéger ceux qui nourrissent le peuple, protéger ses producteurs avant d’enrichir des acteurs extérieurs.
Et que fait l’Union européenne ? Elle exige l’ouverture totale, elle impose le risque, et elle veut punir ceux qui résistent. Cette logique est parfaitement cohérente avec sa trajectoire historique récente : l’Union européenne n’a jamais été construite pour renforcer les nations, mais pour les dissoudre dans un marché unique où la norme, la libre circulation et le dogme idéologique priment sur la réalité nationale et sur la souveraineté économique.
Ces trois pays, eux, prouvent qu’il existe encore en Europe des gouvernants capables d’agir en hommes d’État, capables de dire non, capables de défendre leur peuple. Ils n’ont pas accepté la soumission automatique. Ils n’ont pas accepté de sacrifier leurs agriculteurs.
Et si la France était encore souveraine, si elle était encore dirigée par des responsables politiques conscients du réel et non par des exécutants d’appareils supranationaux, elle ferait exactement la même chose. Car un pays qui ne protège pas son agriculture commence par perdre sa souveraineté alimentaire, puis sa souveraineté économique, puis sa souveraineté politique. Et il finit par disparaître.



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Patrick Mathis