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14 octobre 2019

Des arbres pour Colmar

Edouard Dabrowski

Colmar ville verte : réponse à un lecteur souhaitant donner un "élan vert" à notre ville

Nous avons déjà publié votre message du 18/12/2018 sur les coulées vertes dans les villes, une constante de la vague écologique appelée à prendre de l'ampleur ces prochaines années. Il y a d'ailleurs fort à parier que tous les candidats aux municipales vont avoir à cœur de mettre cette orientation écolo dans leur programme, à défaut de la mettre en application, une fois au pouvoir. Ce sujet a été abordé le 5 juillet dernier par Tristan Denéchaud. Frédéric Hilbert, notre écolo patenté, également candidat, intervient régulièrement sur le même thème lors des séances du conseil municipal.

Une démarche comme la vôtre, louable sur le fond, demande à être davantage détaillée. On ne peut pas se contenter d'un slogan, "Un arbre pour Colmar" ("Mille arbres" serait mieux) et ne pas préciser comment vous envisagez concrètement de répondre à ce besoin de plus en plus criant. À Fribourg, par exemple, les habitants sont invités à parrainer un arbre sur le trottoir, à charge pour eux de veiller à son bon entretien. Une plaque gravée à leur nom est fixée au sol. L'expérience montre que l'endroit est ainsi davantage respecté, quand les citoyens sont impliqués. De plus en plus de villes ont recours à la végétalisation de façades, quand c'est possible (voir photo) et même de toits d'abribus ! Sortons de Colmar pour voir ce qui se fait ailleurs et qui donne entière satisfaction.

Façade végétalisée à Fribourg

11 octobre 2019

La place de la Mairie rebaptisée place Jacques Chirac


Dessin de Phil - Zapping DNA


Dernière trouvaille de Gilbert Meyer : rebaptiser la place de la Mairie place Jacques Chirac. Est-ce pour suivre l'exemple de Jean-François Copé dans sa ville de Meaux ? Cela ne coûte pas cher, la gêne administrative ne concernera que quelques riverains et hop ! Tous les sympathisants chiraquiens dans sa poche ! Excellent, à quelques mois des municipales. Dommage qu'il ait écrit qu'il ne se représenterait plus. Parce qu'avec tous les cadeaux qu'il a fait aux Colmariens, les poules, les tablettes tactiles, les vélos, comment ses administrés pourraient-ils ne pas voter pour lui ?

À quand une place François Fillon, autre grand pote de GM ? On se souvient qu'avant les primaires de 2016, il a fait distribuer dans toutes les boîtes aux lettres colmariennes une missive appelant à voter pour son cher ami. La fin prête à sourire, rétrospectivement : « C'est un homme honnête et de bon sens, en qui chacun peut avoir confiance. J'ai travaillé avec lui. Je peux donc témoigner de son intégrité et de sa capacité. » - E.D.


10 octobre 2019

On le voit partout, même à Venise
(Osteria alla Bifora)




LE VÉLO-TAXI À COLMAR

La mairie contre, Tristan Denéchaud pour

Bravo à Stéphane Jordan pour son initiative.
Nous avions déjà vivement défendu l'initiative précédente de Charles Sobieraj, tuée dans l’œuf par la mairie, et avions l'espoir que près de 10 ans après, les mentalités auraient évolué dans la forteresse de la rue des Clefs.
Malheureusement ce n'est toujours pas le cas. Tout ce qui n'existait pas dans les années 80 est à éliminer.
Nous saluons cette nouvelle tentative, et espérons que cette fois, le soutien des Colmariens saura faire tomber le mur d'arrogance et d'inertie qui est dressé devant tous ceux qui veulent proposer un peu de nouveauté dans cette ville ! (Tristan Denéchaud)

https://www.facebook.com/colmarbouge/posts/2715304738520410

La presse locale traite de ce sujet dans un article intitulé "Le vélo-taxi interdit de séjour à Colmar" (10/10/2019).

9 octobre 2019

Faut-il interdire le petit train ?

Gérard Renis, restaurateur rue des Marchands et groupie de Meyer n'a rien d'un dangereux gauchiste. Pourtant, lors d'une séance du conseil municipal, il s'en est pris au petit train en des propos peu amènes. Et ici même, à colmarinfo, continuent d'arriver des messages pas vraiment tendres envers ce que d'aucuns appellent un attrape-touristes ou, de façon plus pittoresque, un traîne-couillons. Ce tortillard apparaît en effet, quand c'est possible, partout où le tourisme de masse prospère et en devient un des symboles les plus visibles. Hélas, il ne fait pas que des heureux. À part les tout-petits qui le trouvent amusant et le propriétaire pour qui c'est une affaire juteuse, les habitants du centre-ville, les piétons, les poussettes n'aiment pas du tout cet intrus qui se faufile au détriment de toute sécurité dans des rues de plus en plus étroites, comme on le voit sur cette photo prise rue de la Poissonnerie, une rue très encombrée par les touristes processionnaires. E.D.

7 octobre 2019

Faux sondage (suite)

Frédéric HILBERT

- 7/10/2019 - L’histoire des faux sondages pour les élections colmariennes n’est pas anodine car ils peuvent influencer une partie de l’électorat. Tant que cette histoire était confidentielle, la presse n’a jusqu’à présent donné aucun chiffre, je n’ai pas réagi. Mais ce matin, dans les chuchotements, des « résultats » sont affichés. Je ne sais pas si ce sont ceux qui ont circulé, mais c’est un point marqué par ceux qui sont à l’origine de cette fake news. C’est un des principes des rumeurs, dites n’importe quoi, il en restera toujours quelque chose.

Quitte à colporter des rumeurs, la presse locale aurait pu les colporter toutes, car il en est une qui bruisse en ce moment à Colmar et qui donne à la liste que je conduirai une place autrement intéressante...

Municipales colmariennes : le changement est à portée de main (et c'est un général qui le dit !)

Bernard Friedrich

Vrais et/ou faux sondages

La machine à voix s'emballe et il paraît de plus en plus difficile d'en tirer des conclusions. Ainsi le dernier que je viens de découvrir sur FB est assez révélateur de l'état d'esprit ambiant :

- Monsieur Meyer peut certes s'enorgueillir d'une "notoriété" à 95%. Après 20 années de règne, l'homme est connu, encore heureux. Mais les quelque 25% d'intentions de vote révélées par le sondage [il s'agit bien évidemment d'un faux sondage mais il reflète bien ce que l'on entend à longueur de journée] prouvent que sa seule personne séduit à peine un quart des électeurs potentiels qui comptent quelques irréductibles et celles et ceux pour qui il est avant tout Gilbert, celui qui arrose...

- Incontestablement, 75% des sondés veulent le changement dont plus de 10% de son propre camp.

En conclusion, celui qui a méchamment jeté son prédécesseur pour question "d'âge avancé" (âge que lui-même a déjà franchi) n'est plus indéboulonnable ET sous réserve que ses opposants sachent conclure les alliances qui vont bien, le changement est à notre porte. Qu'ils sachent mettre leur susceptibilité dans la poche et leurs idées en commun et ils gagneront. Même ceux pour qui "gagner" est avant tout une "obligation alimentaire" devraient éviter de renier leurs ambitions en s'alliant une fois de plus avec celui qui depuis tant d'années les mène par le bout du nez. Il y a 6 ans, il nous assurait par écrit "que cette élection serait son dernier mandat" ; il laissait croire à son fidèle exécuteur des basses œuvres qu'il lui passerait le relais. Certes un dicton voudrait que "seuls les imbéciles ne changent pas d'avis". La vie fourmille cependant d'exemples du contraire...

Colmar : sondage bidon

Dessin de Yannick LEFRANÇOIS - L'ALSACE/DNA

Billet d'humeur de Jean-Philippe PIERRE ↴

https://www.francebleu.fr/emissions/le-billet-d-humeur-de-jean-philippe-pierre/alsace/le-billet-d-humeur-de-jean-philippe-pierre-732

6 octobre 2019

Edouard Dabrowski

Taxe de Noël : les commerçants sommés de cracher au bassinet

Noël approche... La "taxe magique" en direction des commerçants refait surface. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'est pas la bienvenue !
Chantage et intimidation sont une constante chez Gilbert Meyer ; là il ne déroge pas à la règle, associant le paiement de cette taxe au maintien des marchés de Noël, « pour pouvoir assurer le maintien chaque année des Marchés de Noël... » écrit-il et pointant du doigt les récalcitrants, ceux qui non seulement ne profitent pas du marché de Noël mais voient leur chiffre d'affaires s'écrouler parce que leur clientèle habituelle ne peut plus pénétrer en ville : « nous insistons sur la participation de tous les professionnels car le fait qu'une minorité d'entre eux ne contribue pas, crée un problème d'équité entre l'ensemble des professionnels et pose un problème qui n'est pas acceptable. »
Malheureusement pour Gilbert Meyer, de plus en plus de commerçants osent le braver, à 160 jours des municipales et pour beaucoup de ceux avec lesquels nous avons pu échanger, la facture envoyée par l'O.T. finira en classement vertical.
Une information plus complète sur ce sujet déjà traité l'an dernier, avec la tentative de justification du maire, peut être consultée ici :

https://www.colmarinfo.com/2018/11/une-publication-de-benoit-nicolas-la.html

5 octobre 2019

Future nouvelle prison rue d'Agen à Colmar (suite)

Simple question de méthode, cher "Maître" !

☐ L'implantation de la future "structure pénitentiaire d'accompagnement (SAS) à la sortie des détenus" rue d'Agen inquiète les habitants du quartier ? Et alors ? dixit le maire, je vais lors, d'une réunion ou par une de mes "lettre du maire", leur expliquer la pertinence de ce choix. Il suffira de leur faire comprendre que l'établissement SAS n'a plus rien à voir avec une prison (sans pour autant tomber dans le piège du "centre aéré")... et que le choix de Colmar pour l'accueillir est une excellente chose pour la Ville, ce qui est indiscutable.
Cela étant, comment faire pour que le courrier du maire ne devienne pas "la lettre aux sans dents de la rue d'Agen" ? Exercice délicat dès lors que l'on considère que l'argumentation avancée n'a pas été "servie" aux riverains des Erlen pour justifier le choix initial de leur secteur !
Il n'est pas question de remettre en cause l'opportunité de l'opération "SAS". Mais une fois encore, la pertinence des méthodes de gestion du projet reste sujet à caution, le citoyen ayant de plus en plus souvent le sentiment d'être victime d'un simulacre de consultation et d'être mis devant le fait accompli.
[Bernard Friedrich]

☐ L'accueil de cette structure est une bonne chose pour Colmar. Toutefois, "qui peut le plus peut le moins"... C'est en ces termes que j'ai indiqué en réunion de Colmar Agglomération que si l'emplacement dans le quartier Sud pouvait accueillir une structure sur 8 ha, il est a fortiori en mesure d'en accueillir une qui ne nécessite que 2 ha. J'ai signalé que les habitants des rues d'Agen, de la Fecht et de leurs abords ne devaient pas être moins considérés que les autres et qu'il était urgent de leur expliquer la situation et de prendre en compte leurs doléances, à défaut d'avoir pris la peine de les consulter auparavant !
[Victorine Valentin]
Jaloux du succès grandissant de son rival Tristan Denéchaud, Gilbert Meyer alias Chwouldi n'a pas hésité à réactualiser sa page Chilbert Meyer officiel.
À partager sans modération.

Airbnb : à Ribeauvillé, le maire Jean-Louis Christ tape du poing sur la table

Déjà le 13 mai 2018 Colmarinfo écrivait : « La municipalité colmarienne ferait bien de s'inspirer de la politique moins orientée « tourisme de masse », initiée par le premier magistrat de Ribeauvillé, Jean-Louis Christ, qui ambitionne une ville « riche de ses habitants plutôt que de touristes ». Que dit-il ? « L'explosion des gîtes constitue une véritable menace pour le bien vivre et le lien social dans nos collectivités. » Et d'appeler promoteurs immobiliers, banques et propriétaires à prendre leur responsabilité.

Mais faire appel à la raison n'a pas suffi à calmer les spéculateurs sans foi ni loi qui ont dû bien se bidonner. Comme J-L Christ n'est pas du genre à abandonner sa ville aux mains de prédateurs à la voracité sans limite, il a décidé de durcir le ton et d'appliquer désormais des mesures coercitives telles que l'autorisation de changement d’usage pour les logements d’habitation, obligatoire si le meublé de tourisme change de propriétaire. Une nouvelle décision sera prise par la Ville qui pense aussi interdire de louer dans une copropriété.

4 octobre 2019

[Récréation]

- Il est partout ce Gilbert Meyer.
- C’est qui ?
- Un vigneron de Voegtlinshoffen 😂
- Oui décidément partout 🤣

☐ C'est grâce à l'article de 20 MINUTES sur les poules de Gilbert Meyer, qu'il est devenu maire dès le 1er tour en 2014, j'en suis convaincu.

☐ En tout cas, grâce à son excellent 95% d’opinions favorables, Chwouldi se place derrière Ceaucescu mais relègue quand même Poutine à la 3ème place.

☐ Il faut aimer la vie pour planter des arbres. Il en est qui n’aiment que le pognon. Ils plantent donc des horodateurs.

3 octobre 2019

Future nouvelle prison rue d'Agen à Colmar

TRISTAN DENÉCHAUD

TRANSPARENCE et DEVOIR DE VÉRITÉ obligent, nouveau sujet aujourd’hui : la future nouvelle prison rue d’Agen à Colmar.

Tout d’abord, soyons précis. Il y a prison et prison, et dans notre cas, nous parlons d’une structure d’accompagnement vers la sortie (SAS) de détenus, un établissement d'un genre nouveau qui s'adresse à des détenus en fin de peine, ou condamnés à moins d'un an de prison. Elle est destinée, et c’est parfaitement louable, à les aider à préparer leur sortie, à les faire bénéficier d’une formation professionnelle et à leur proposer des projets de réinsertion.

Cette future structure de 120 places – dont dix destinées à la détention lors de tenue de procès d'assises - n'a plus rien à voir avec le projet initial d'une nouvelle maison d'arrêt de 550 places, évoqué en 2017, avec un emplacement dans les quartiers Sud. Sachant par ailleurs que l'actuelle maison d'arrêt de Colmar, rue des Augustins, en plein centre-ville, fermera dès l'entrée en fonction de la nouvelle prison départementale de Lutterbach (à priori début 2021).

✅ Nous préférons considérer le verre à moitié plein en y voyant avant tout un lieu créateur d’emplois, un endroit de réinsertion, en lien avec les associations locales et des intervenants au service de la formation professionnelle. Mais si la proximité du service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) et de Pôle Emploi, en pleine zone artisanale, a pu plaidé pour la localisation rue d’Agen, il reste encore beaucoup d’inconnues au sujet des SAS pour juger si l’emplacement est réellement pertinent. En théorie, Colmar devrait accueillir les délinquants parmi les moins dangereux, et plutôt en bonne voie de réinsertion, ce qui est loin d’être forcément le cas dans l’actuelle maison d’arrêt au centre-ville. En revanche, on ignore à ce jour presque tout du régime carcéral des détenus : seront-ils totalement enfermés ou pas ? qu’en sera-t-il des visites ? toutes les fenêtres auront-elles des barreaux ? Bref, tout cela ne s’improvise pas.

❎ Or, le problème ici, c’est une nouvelle fois la MÉTHODE ! Faisant croire à un cadeau aux quartiers Sud, porteur électoralement parlant, le tout sans concertation préalable (alors même que la rumeur enflait depuis plusieurs mois), Gilbert Meyer fait du Gilbert Meyer, opportunément, à quelques mois des élections municipales. Certes, la présence d’une prison peut améliorer la sécurité du quartier, avec davantage de passages de forces de l’ordre ou de vigiles, mais l’implantation a-t-elle été suffisamment réfléchie, alors même que la rue d’Agen appartient à la première couronne autour du centre-ville de Colmar ? La question méritait d’être posée… Une chose est sûre, nous redoublerons de VIGILANCE sur ce sujet, et tant d’autres.

2 octobre 2019

Faux sondage à Colmar


Dessin de Phil - DNA


20 MINUTES

Municipales 2020 à Colmar :

Un faux sondage sème la zizanie avant les élections

Selon nos informations, la commission des sondages a été avisée de ce faux ce mercredi

Nils Wilcke
Publié le 02/10/19 à 17h29 — Mis à jour le 02/10/19 à 17h52

À Colmar, dans le Haut-Rhin, un faux sondage sur les candidats potentiels ou déclarés a fuité dans la presse.
Ce faux contrefait la charte graphique de l’institut de sondages OpinionWay, qui dénonce auprès de « 20 Minutes » une atteinte à sa réputation.
Le document, dont l’origine reste à déterminer, jette une lumière crue sur l’ambiance tendue à Colmar pour ces municipales entre le maire sortant et son adjoint mais aussi entre LREM et le Modem.
L’affaire à fait l’effet d’une petite bombe dans le milieu politique de la ville de Colmar, dans le Haut-Rhin. A six mois des élections municipales, un faux sondage sur les candidats potentiels ou déclarés a fuité dans la presse, comme le relate le quotidien régional L'Alsace. Le document, qui contrefait la charte graphique de l’institut de sondage OpinionWay, fait bondir la société parisienne. «Nous sommes stupéfaits», réagit auprès de 20 Minutes Frédéric Micheau, le directeur des études d’opinion d’OpinionWay. « C’est clairement une atteinte à notre réputation », poursuit-il, sans exclure de déposer plainte. Selon nos informations, la commission des sondages, chargée de contrôler les sondages électoraux, a été avisée de ce faux ce mercredi.
« En général, on distingue les crypto-sondages, qui sont faits au sein des formations politiques mais qui ne sont pas destinés au public, des pseudo-sondages, qui sont créés pour se donner du crédit ou manipuler », explique Frédéric Micheau. « Dans le cas de Colmar, on est en pleine manipulation », observe cet expert des sondages, auteur de La prophétie électorale (éditions du Cerf) sur le sujet.

« Une lutte sans pitié pour le pouvoir »

Ce faux, dont l’origine reste à déterminer, jette une lumière crue sur l’ambiance tendue à Colmar pour ces municipales. En cause, la « lutte sans pitié pour le pouvoir » à laquelle se livrent les camps LREM et du Modem d’une part, et entre le maire sortant Gilbert Meyer et son premier adjoint Yves Hemedinger d’autre part, pour prendre la tête de la capitale des vins d’Alsace, selon un observateur de la vie politique alsacienne qui tient à garder l’anonymat.

Le faux sondage sur les municipales à Colmar dont les résultats ont fuité dans la presse. À qui profite ce faux sondage ? Au candidat Modem Tristan Denéchaud, crédité d’un score deux fois plus élevé que celui de son adversaire LREM Stéphanie Villemin ? Ce dernier nie en être à l’origine tout en minimisant son impact. « On a fait beaucoup de bruit pour rien » réagit-il auprès de 20 Minutes. « Je ne l’ai même pas diffusé à mon équipe dès que j’en ai été avisé et j’en suis la première victime puisqu’il me rend suspect. »

Reléguée en dernière position par ce document, la candidate LREM Stéphanie Villemin investie le 5 septembre dernier, ne cache pas son écœurement. « C'est lamentable, je suis rentrée en politique il y a trois ans après le discours d’Emmanuel Macron à Strasbourg justement pour lutter contre ces petites magouilles », explique la candidate, qui réfléchit à l’éventualité de porter plainte.
« J’espère que les coupables seront retrouvés. » Le document n’est pas tendre avec le premier adjoint au maire de Colmar, Yves Hemedinger, positionné troisième, derrière le maire Gilbert Meyer et le patron des Républicains dans le Haut-Rhin, le député Eric Straumann. Ce dernier évoque « une farce qu’il ne faut pas prendre au sérieux ». Tout en affirmant son « intime conviction » que le maire sortant se représentera.

L’actuel maire de Colmar avait annoncé que ce mandat serait le dernier. « J’ai dit cela, il y a six ans », répond à 20 Minutes l’intéressé, qui n’exclut donc pas se représenter en 2020. En attendant, il met en avant une « enquête d’opinion » publiée en décembre 2018 qui le créditerait « de 95 % d’opinion favorable ». Manière de signaler qu’il est toujours dans la course pour les municipales.
Le texte n’a pas fait rire le premier adjoint Yves Hemedinger qui prévient qu’il ne « laisserait pas passer ce qui pourra s’apparenter à de la diffamation » sur son compte Facebook. « J’espère que les coupables seront retrouvés », ajoute-t-il. Ambiance.