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24 mars 2021

Coronahumour


⬦ Le 30 juin 1559, la France invente le premier test PCR.




⬦ Nouvelle attestation de déplacement simplifiée pour le troisième confinement : « Je sors, bisous ! »


⬦ Confinement numéro 3, en résumé : on est confinés dehors, quoi !


⬦ Rassurez-vous, le plus dur dans le confinement, c’est la première année.


⬦ Premier symptôme du variant breton : quand tu commences à entendre le loup, le renard et la belette chanter...


⬦ Hum, aujourd’hui j’hésite entre ne pas aller au restaurant ou ne pas aller au cinéma.


⬦ Tous les pays ferment les écoles, nous on ferme... Ikea.


⬦ Dernière chance ! Mais vraiment cette fois-ci c’est la vraiment vraiment vraiment... la dernière. Après on reconfine. Attention !


⬦ « Ça va », élu meilleur mensonge de 2021.


⬦ Il paraît qu’au bout du 10ème confinement, on en a un offert, hâte d’y être !


⬦ Au vu de l’actu, si j’étais vous, j’irais vite fait chez le coiffeur ! Je dis ça, je dis rien...


⬦ Le gouvernement demande de se serrer les coudes. Ça ne va pas, non ? On se mouche dedans depuis des mois !


⬦ Pour vacciner un Français, il suffit de lui dire qu’il n’y a pas droit ! (Humour allemand)


⬦ Mettez le vaccin dans la bière, rouvrez les bars et dans une semaine on est tous vaccinés.


⬦ Je comprends pas... j’ai été vacciné ce matin et je ne capte toujours pas la 5G. Est-ce un bug ? Dois-je attendre la 2ème injection ou tout simplement contacter mon opérateur ?


⬦ Février, le gouvernement : « Quoi, il faut aussi des seringues ? Vous vous foutez de notre gueule ? »


⬦ Vous connaissez la blague du confinement ? Elle est pas sortie...

Élections régionales

Michel Naudo

Vous avez vu passer comme moi l’information comme quoi « Unser Land » allait faire campagne pour les régionales sur le thème « Sortons du Grand Est ». Ils ne seront pas les seuls à afficher ce slogan.
C’est un angle d’attaque séduisant de prime abord mais quand on y réfléchit un peu, c’est un chemin ardu. Pourquoi ?
Parce qu’il faudra convaincre avant d’espérer mobiliser les électeurs. Il faudra expliquer quelle est la moins-value du Grand Est et la plus-value pour eux d’en sortir. En prenant ce thème de campagne, on met en avant un sujet auquel le citoyen ne comprend pas grand-chose. Faites un sondage pour demander aux électeurs quelles sont les compétences régionales et quelles sont celles des Départements et vous aurez une idée du travail à accomplir. La situation étant encore plus complexe en Alsace avec la création depuis le 1er janvier dernier de la Collectivité européenne d’Alsace en lieu et place des deux Départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin.
Les électeurs sont habitués à se prononcer pour un parti politique, un individu ou une liste politiquement identifiée. Mettre en avant la sortie du Grand Est ne peut que les troubler si on ne leur explique pas correctement pourquoi.
Ce qui s’est passé en 2013 avec le référendum sur le Conseil d’Alsace devrait servir de référence en la matière.
Alors que les socio-professionnels du CESA avaient mis 4 ans pour rédiger leur avis de juin 2007 sur la gouvernance publique en Alsace qui prônait la création du Conseil d’Alsace en regroupant les trois collectivités alsaciennes et leurs compétences, alors que les élus alsaciens avaient mis 2 ans à se mettre à peu près d’accord sur un schéma institutionnel, on avait demandé aux Alsaciens de s’approprier le sujet en 10 semaines !
Dix semaines d’une campagne très « troisième république » composée d’une multitude de réunions publiques, de communication, de tracts et de la distribution d’une brochure luxueuse de quatre pages. Bref une campagne électorale classique.
Les sondages étaient au zénith avec les trois quarts des Alsaciens interrogés se disant favorables au projet.
On a vu le résultat avec une mobilisation de seulement un tiers des électeurs qui envoyait aux oubliettes un débat vieux de 30 ans…
Personne ne s’était inquiété de savoir si les électeurs allaient se déplacer pour voter. Comment auraient-ils pu le faire puisque personne n’avait démontré la plus-value du Conseil d’Alsace pour les Alsaciens. Ce qui leur restait en mémoire la veille du scrutin c’était la querelle du siège ainsi qu’un schéma d’apparence complexe et inexpliqué.
Nous sommes aujourd’hui dans la même configuration. Si ceux qui vont mettre en avant la sortie du Grand Est font une campagne classique comme celle de 2013, c’est l’échec assuré et une participation très faible.
Ce qu’il faudra, c’est une campagne de terrain non pas sur la seule Alsace mais sur tout le Grand Est compte tenu du mode de scrutin. Une campagne faite de tables rondes, d’ateliers thématiques conduits par des animateurs formés et disposant de kits de campagne composés de fiches explicatives. Des échanges de vive voix avec des arguments montrant tout l’intérêt de la démarche. Solliciter l’implication des élus locaux etc…
C’est un énorme travail. C’est long. C’est lent. Une bonne démocratie participative ne peut qu’être lente. Vu le thème complexe et la connaissance qu’en ont les citoyens, c’est un passage obligé. C’est ce qui n’a pas été fait en 2013 et c’est ce que nous devons avoir à l’esprit aujourd’hui.
Je doute que les forces en présence imaginent une telle campagne, de plus, les conditions sanitaires et le temps qui reste, obèrent une telle perspective, à moins d’un nouveau report des élections…
21/3/2021



22 mars 2021

Communiqué d'Eric Straumann

Du 22 au 26 mars, les équipes de la Collectivité européenne d’Alsace seront tout particulièrement mobilisées pour ramasser les déchets en bord de route. La fin de l’hiver est en effet la période propice pour ce type d’opération, avant que les détritus ne soient à nouveau recouverts par la végétation.
Avec le transfert par l’État des 330 km d’autoroutes et de routes nationales, la Collectivité européenne d’Alsace étend son réseau de manière conséquente. La Collectivité entend plus que jamais encourager les usagers à davantage de civisme afin d’alléger le travail de ses agents et limiter les coûts.
Les agents du Centre d’Entretien et d’Intervention de Sainte-Croix-en-Plaine ont réalisé symboliquement une pyramide de déchets afin d’appréhender concrètement ce que les équipes ramassent au jour le jour en terme de déchets.

Une période extraordinaire

Bernard Friedrich

Je me rends enfin compte - au bout de plus d'un an - de la chance que j'ai de vivre cette période extraordinaire : explosion de la créativité à tous les niveaux et dans d'innombrables domaines, formidables élans de solidarité et de reconnaissance, respect certes un peu "forcé" de règles de vie contraignantes mais jugées essentielles, engagements généreux des citoyens, prise de conscience du caractère vital de métiers et professions jusque là ignorées voire méprisés, générosité, mise à l'honneur du sens du devoir et du sacrifice... Bien sûr, ce monde n'est pas parfait... mais peut-être que demain nous resterons dans cette dynamique ! L'espoir fait vivre.

Stéphane JORDAN, vélo-taxi

TV7, la télévision locale de Colmar

« Depuis janvier 2020, Stéphane JORDAN sillonne les rues colmariennes à bord de son vélo-taxi. Une machine de 150 kg qui lui permet de transporter des personnes, leurs bagages, mais aussi des marchandises, en utilisant les pistes cyclables et toutes les voies utilisables à vélo.

Un mode de transport et de livraison écologique qui séduit toutes les générations ; des personnes âgées qui doivent se rendre chez le médecin ou faire quelques emplettes, aux enfants, notamment Lilou, que Stéphane transporte chaque midi pour lui permettre de déjeuner avec sa maman, actuellement en télétravail. »



Rémy Brauneisen


Cette charmante petite église entourée d’arbres garnis d’ouate est la chapelle Saint-Pierre de Colmar. Elle est située dans la partie primitive de la ville. Sa construction à partir de 1742 signifia en même temps la destruction d’un patrimoine considérable, certes en mauvais état, avec l’église romane du prieuré Saint-Pierre. Cette église bénédictine était bien plus imposante que la chapelle actuelle, et ses deux tours circulaires, et son clocher carré occupaient le ciel colmarien depuis le milieu du XIIe siècle. Elle disparut en même temps qu’un colombier situé non loin. Celui-ci avait probablement une origine antérieure à la création de la ville et faisait partie d’une ferme royale datant de l’époque des Francs. La mode des colombiers avait été importée par les Romains vers le premier siècle de notre ère. Évidemment, le colombier détruit ne pouvait pas être tout à fait celui de la ferme royale puisqu’il aurait alors été peu ou prou vieux d’un millier d’années, mais on peut toujours rêver.
[Toujours bon à prendre. Avec des pincettes.]

Le top 10 des villes où il fait bon vivre en 2021
Femme Actuelle

C'est son charme à l'italienne qui permet à Colmar (Haut-Rhin) de se hisser à la 4e place du classement. Celle que le magazine appelle "la capitale des vins d’Alsace" attire des populations de plus en plus jeunes par son cadre calme et séduisant. Le tourisme croît sans cesse dans cette région où plus de 3 millions de curieux viennent se promener chaque année. La ville fait son possible actuellement pour ne pas devenir exclusivement un lieu de villégiature, mais également un lieu d'accueil pour les familles.
Le top 10 des villes où il fait bon vivre

Les différents critères (âge de la population, prix du loyer, salaire net mensuel, indicateur d'accès à la santé, etc.) ont été réunis dans une note sur 20 pour permettre d'établir ce classement. Voici donc sans plus attendre le top 10 des villes de France où il fait bon vivre en 2021 et les notes qui leur ont été attribuées :

1. Quimper (15,74/20)
2. Bayonne (15,69/20)
3. Niort (15,54/20)
4. Colmar (15,51/20)
5. Vannes (15,48/20)
6. Montauban (15,44/20)
7. La Roche-sur-Yon (15,41/20)
8. Cholet (15,21/20)
9. Valence (15,15/20)
10. Chambéry (15,07/20)

Ces villes sont suivies de très près dans le classement par Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Narbonne (Aude), Pau (Pyrénées-Atlantiques), Beauvais (Hauts-de-France) et Béziers (Hérault).

21 mars 2021

Cérémonie des Césars

Isabelle Kieffer

Ah les pisse-froid, les pisse-vinaigre, les pères la pudeur, les « cachez ce sein que je ne saurais voir », les qui censuraient Brassens et Boris Vian les voilà de retour avec les commentaires et même une sorte de pétition sur cette pitoyable cérémonie des Césars.

Vulgaire, obscène : oui, mais pas à cause de C. Masiero qui en se mettant à nu (et alors ? comme si la nudité des unes et des autres n’envahissait pas les scènes et les écrans depuis belle lurette, il faut sortir M. Hemedinger), défendaient les petites mains, les sans-grade du cinéma, de la musique, des arts plastiques, de la culture en général, les intermittents en détresse… Madame Masiero (qui mériterait de grands rôles mais bon, après 50 ans et sans chirurgie esthétique c’est dur) aussi nue qu’ils le sont tous depuis un an donnait du sens, façon coup de poing, à ce spectacle.

La vulgarité, l’obscénité vraies elles venaient plutôt d’actrices, d’acteurs reconnus, aux cachets monstrueux, aux vêtements hors de prix, rivalisant de prétention, osant des blagues salaces de salle de garde, faisant la gueule, crachant dans la soupe… et faisant tout mais vraiment tout pour que personne n’ait envie de soutenir le cinéma.

20 mars 2021

20 mars, début du printemps


Le Printemps (Primavera en italien) est une peinture allégorique de Sandro Botticelli, exécutée à la tempera sur panneau de bois entre 1478 et 1482.
Galerie des Offices, Florence

Yves Hemedinger : « Pas par puritanisme... »

Phil

DNA Colmar : Quand le député LR de la circonscription veut changer les César...


À droite, on ne plaisante pas avec la culture. Une dizaine de députés LR emmenés par Julien Aubert (Vaucluse) ont répliqué [au déshabillage en public de l'actrice Corinne Masiero] par un signalement pour exhibition sexuelle adressé au procureur de la République de Paris. Yves Hemedinger figure parmi les signataires. « Pas par puritanisme », mais pour dénoncer une cérémonie « nulle et contre-productive ».
Le zapping - DNA - 20/3/2021
Colmar va adopter la vidéo verbalisation


voir la vidéo

19 mars 2021

Alain Damasio

« Le décrochage technologique se traduira par un plaisir de vivre beaucoup plus intense. »




Depuis plus de 20 ans, Alain Damasio donne à la science-fiction française une nouvelle portée politique et engagée en amenant le lecteur à réfléchir à la place de la technologie dans notre quotidien ainsi qu'aux crises sociales et écologiques.

[Extrait]

Votre dernière nouvelle Scarlet et Novak revient sur le rapport quasi-intime que nous entretenons avec nos smartphones. Sommes-nous tous devenus trop assujettis à la technologie et au numérique ?

C'est ma conviction. Surtout, nous sommes tous devenus assujettis en essayant de se cacher la vérité, c'est-à-dire en essayant de se faire croire que nous avons gardé beaucoup de libre arbitre face à ces technologies. Or, nous sommes entrés dans des boucles d'addictions qui relèvent presque du domaine de la drogue. On sait aujourd'hui que ces mécanismes activent des boucles de dopamine. Ainsi, les neurotransmetteurs de la récompense sont régulièrement activés et créent alors de la dépendance. Sans ces injections de dopamine, on se sent malheureux. Les Gafam (Google Amazon Facebook Appel et Microsoft) ont mis en place toute une construction basée sur cette dépendance depuis 25 ans. Ils ont affiné, déployé et raffiné des techniques basées sur le comportementalisme et de nombreux biais cognitifs présents en nous. Tout ça afin que nous passions le maximum de temps sur leurs réseaux, leurs plateformes et leurs applis. Donc, nous sommes libres de ne pas utiliser leurs technologies, on peut ne pas les utiliser. Mais, à partir du moment où on met le doigt dedans, il devient très difficile de s'en défaire et de sortir de l'aliénation consentie que leur usage génère.


L'article intégral ↴

Audrey Clerc - Galerie Murmure

Une nouvelle exposition se prépare à la galerie Murmure, une "Invitation au voyage" à partir de vendredi 19 mars 2021...
Dans ce contexte sanitaire où l’accès à l’art revêt un caractère exceptionnel, l’artiste David Daoud brise les codes et offre une pérégrination artistique au sein de la galerie Murmure.
Ses personnages d’encre et de plâtre déambulent librement au gré des œuvres de Joan Miró, Jean Dubuffet, Max Ernst, Hans Hartung, Antoni Tàpies, Eduardo Chillida, Georg Baselitz, Pierre Tal Coat et Louis Stettner. Trouvant refuge dans l’univers bucolique de l’artiste, ils proposent une mise en abîme où le spectateur devient acteur de la mise en scène. Personnage de chair, il se confond avec ces personnages en plâtre et découvre, avec eux, des œuvres des grands maîtres de l’histoire de l’art contemporain.
Le contexte sanitaire ne nous permet pas l’organisation d’un vernissage, mais David Daoud sera présent à la galerie Murmure vendredi 19 et samedi 20 mars. Élève du fameux sculpteur Charles Auffret, David Daoud jouit déjà d'une notoriété certaine. Lauréat de nombreux prix (dont le prestigieux Prix Frédéric de Carfort de la Fondation de France en 2011), il a déjà des œuvres exposées à l’Institut du monde Arabe à Paris.
Nous vous accueillerons dans le respect des normes sanitaires en vigueur actuellement.



CharlElie Couture
19/3/2021

Au secours c’est trop long... Dans le mou, dans le dur, un an que ça dure, un an de balbutiements et de n’importe quoi, un an d’errance, une année en apnée, une année de brimades et de frustrations, un an de pouvoir absolu, un an d’énarques (et de copains affairistes qui ont su tirer profit de la situation), un an d’affirmation « c’est comme ça et pas autrement », et puis, changer d’avis et jurer l’inverse le lendemain avec encore plus d’aplomb. Un an à vouloir faire croire qu’ils détiennent la solution lumineuse en s’appuyant sur les avis « éclairés » de centaines d’épidémiologistes, de virologues, de chercheurs, de réanimateurs hospitaliers, de pneumologues, de cardiologues, d'hématologues, radiologues, gérontologues ou pédiatres, professeurs et autres spécialistes en tous genres, un an qu’on les voit défiler, fanfaronnant comme des stars venues de nulle part aux micros des radios/télés/internet, tantôt adulés, tantôt abandonnés, dénigrés ou conspués, eux qui nous ont démontré tout et son contraire. Un an de fables ineffables et milliers d’heures de blabla. (...)
Un an de travail de jour mais interdit de jouir de la nuit. Un an de stades vides, de spectacles interdits, de Culture au rancart, (d'ailleurs on n'en parle même plus), un an d'âmes broyées, hachées. Démarrer les trucs dans l’urgence puis les annuler en dernière minute. Redémarrer et à nouveau décaler. Un an de hoquet.
Une année de mensonges et de fausses promesses, une année d’âmes damnées. Une année de survie au jour le jour, une année à suivre, haletants, les médias au fil des scoops du monde, un an de graphiques à la noix et de fausses infos, ivres de vérités médias inféodées, soumises aux ires des hommes de l’Ordre, des sbires de la communication et vassaux du terrible roitelet. Un an de « faites ceci, faites cela », de messages sanitaires et de matraquages : « le port du masque est désormais obligatoire » (sans que ça ait vraiment plus d’effet que lorsqu’il ne l’était pas), un an de décisions hasardeuses et de godilles, changements de directions. Un an à devoir coûte que coûte obéir aux injonctions les plus idiotes et devoir attendre sur les trottoirs.
Un an de mauvaises décisions, de punitions et d’amendes, de vexations et d’autorité malveillante, et à l’arrivée nous voilà revenus au même point. La honte ! Et ils ont continué de fermer des lits dans les hôpitaux, ils ont jeté les milliards d’argent par les fenêtres, ils ont fait des généralités à partir des cas d’exceptions sans prendre du recul et sous prétexte de précaution, encore récemment gaspillé des milliers de doses d’un vaccin qu’on attendait comme le sauveur, et ridiculisé les généralistes en leur disant ce qu’il fallait faire ou NE PAS faire, tout en essayant de nous faire croire qu’ils se trouvaient face à un impondérable, un an de pleurnicheries de midinettes, un an de sourires masqués, une année d’injures et de tensions, un an de pure méchanceté déguisée en « je fais ça pour votre bien ».
Nous voilà après un an de cercle vicieux, un an d’ulcères et de maladies non détectées à temps, un an de diagnostics repoussés d’un mois / deux mois ou plus, oui, voilà une année que les autres maladies sont laissées sur le carreau, un an que les petites sociétés qui se cassent la gueule mais les grosses compagnies (de distribution) ramassent le pactole des subventions et s’en mettent plein les fouilles, un an sans partage, sans restau, sans fête, sans famille, (un an sans pouvoir rencontrer "les amis des amis" comme dit très justement je ne sais plus qui), un an d'alcool et de "philtres", un an de malades sans suivi psychologique, un an de suicides, un an de couples qui se déchirent... Un an passé à s’enlaidir ! Un an à réaliser qu’on n’est rien que des brebis dociles dans une société qui promet d'en profiter pour se réinventer, mais qui ne cesse de reproduire les mêmes schémas, parce que l’homme est ainsi fait qu’il faut prendre sur soi, être éduqué, encouragé par une forme de communion et d’entraide et s’ouvrir à la Culture pour prendre conscience qu'on fait partie d'un Tout et penser aux autres.
En guise d’En marche, un an de surplace. Tous aussi nases que je le suis moi-même, n’arrivant à démontrer que leur incapacité à maîtriser la « chose ». Mais maîtriser quoi ?? Peut-on seulement « maîtriser » l’invisible?
CharlElie COUTURE
Mars 2021

18 mars 2021

Hommage à Tom

Gabriel Braeuner

La disparition de Tom Borocco m’attriste profondément comme elle touche une foule de gens qui l’ont apprécié et aimé. Il avait la passion de son art, la lithographie, dans lequel il excellait. Il avait su la transmettre et la partager par des animations spectaculaires aux salons du livre, manifestations de l’artisanat d’art et au Conservatoire des arts et techniques de Ribeauvillé qu’il avait pu ouvrir en 2012 grâce au soutien de la commune. Sa verve enchantait les visiteurs, son pouvoir de persuasion les entrainait, sa pédagogie était redoutablement efficace : nous le quittions à chaque fois plus convaincus, définitivement ralliés à l’art de la lithographie. On ne pouvait être insensible à son extraordinaire gentillesse et à sa disponibilité. Je l’avais connu à la mairie de Colmar, nous étions devenus amis. Le hasard de la vie a fait que nous ayons eu chacun un bretzel d’or, la même année, en 2014. Je continuais à le voir à Ribeauvillé et le croisais à Sélestat, devant le monument aux morts - j’habite en face - quand il officiait, coiffé de la « tarte » des chasseurs alpins lors des manifestations patriotiques. Tom fut un parfait honnête homme au sens ancien, un type formidable en tout point, une belle personne dont on était heureux d’être l’ami.


Naissance d'une lithographie