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17 janvier 2022

Exposition : Françoise Ferreux à l'Espace Malraux

Née le 1er mars 1961, Françoise Ferreux vit et travaille dans le Haut-Rhin. Après cinq années d'études à l'école des Beaux-Arts de Mulhouse, ses œuvres graphiques ont fait l'objet d'expositions personnelles et collectives en France et à l'étranger, de 1984 à 1996.
Elle travaille avec le matériau textile depuis 2008.
L'exposition sera visible jusqu'au 13 mars, et deux autres rencontres privilégiées avec l'artiste seront organisées les 6 février et 6 mars de 15h30 à 18h.




– Adresse : 4 rue Rapp, 68000 Colmar
– Horaires : mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche : 14h à 18h ; jeudi : 12h à 17h
– Pass vaccinal obligatoire

« Le début de la fin » ?

Eric Vial

Alors qu’en France les pouvoirs publics veulent continuer à « emmerder les non-vaccinés », il semble qu’ailleurs en Europe, certains pays estiment que l’arrivée du variant Omicron « beaucoup plus transmissible mais moins dangereux » permette de relâcher la pression sur les habitants.
Le directeur régional de l’Organisation Mondial de la Santé prévoit pourtant que 50 % des Européens soient touchés par Omicron. Une situation qui peut « réellement mettre en difficulté certains systèmes de santé mais qui peut conduire vers une immunité collective ».
L’Espagne considère désormais qu’il faut traiter Omicron « comme une grippe », la Grande-Bretagne « n’envisage pas de restrictions complémentaires ». Israël qui a toujours été en avance dans la lutte contre la maladie, ralentit sa campagne de 4e vaccination.
Le ministre de la Santé suisse a déclaré : « on est peut être à la veille d’un tournant qui pourrait être décisif avec le passage d’une phase pandémique à une phase endémique, avec une immunité atteinte dans la population qui atteint des niveaux maintenant élevés (…). L’Omicron, c’est peut-être le début de la fin – de cette pandémie (…). En prenant compte de la vaccination et des guérisons, le taux d’immunité des plus de 20 ans dépasse les 90 %, et atteint même 97 % pour les plus de 80 ans, a-t-il expliqué.
Autre constat, les pays qui avaient été le plus restrictifs avec Delta sont les moins touchés par Omicron : Allemagne, Autriche, Hongrie.
La clé de la lutte contre la maladie semble donc être la capacité hospitalière à ne pas être surchargée. Toutes les Nations Européennes ont établi des dispositifs sanitaires coercitifs. Certaines commencent à les lever grâce à un système de santé qui a tenu le coup.
Dans ce combat contre le virus, le système de santé Français – qui a pourtant été une priorité de notre République – est en lambeaux.
Nous avons perdu « la guerre » contre la Covid. Nos élites ont voulu gérer l’hôpital comme une entreprise du CAC40 en supprimant des lits, en réduisant les formations ou les budgets à la recherche : nous avons échoué en mettant un personnel de santé sous tension et en ne lui donnant plus les moyens de ses missions de service public.
Le comble est venu hier de celui qui nous a amené la fleur au fusil dans ce conflit contre le virus, Olivier Véran, notre ministre de la Santé. Il a reconnu malgré 3 doses de vaccin, malgré les consignes sanitaires très restrictives qu’il nous assène, malgré les arguments sur l’immunisation que permettent les injections, qu’il était aussi positif. Je lui souhaite un bon rétablissement.
Cette question de la santé et des valeurs humanistes et de solidarité qu’elle véhicule doit être un thème prioritaire de la future élection présidentielle.

16 janvier 2022

Gaspard Koenig, Philosophe, candidat à l'élection présidentielle, créateur du mouvement politique Simple


L’Australie, la tête en bas...

Pierre Duriot

L’Australie, quand on était gamin, on disait pour s’amuser, qu’il fallait qu’ils aient des chaussures qui « tiennent », sinon, ils pouvaient tomber dans le vide, vu qu’ils étaient en bas de la Terre. Depuis dimanche, nous avons un genre de confirmation qu’ils marchent quand même un peu sur la tête. Trois juges de la Cour fédérale australienne ont décidé de confirmer l'annulation du visa de Novak Djokovic. Le n°1 mondial du tennis ne jouera donc pas l'Open d'Australie. Le joueur est soupçonné de pouvoir, éventuellement, refiler une maladie qu’il n’a pas, à des gens qui en sont protégés par un vaccin dont l’efficacité devait durer des années, puis quelques mois, puis finalement trois mois, à condition que vous preniez la dose suivante et que tout le monde ait pris les premières doses, qui ne marchent pas. À ce niveau-là de raisonnement, il n’y a plus rien à faire. Heureusement qu’on ne leur a pas vendu nos sous-marins, ils auraient été foutus de nous reprocher qu’ils ne savent pas voler. Si par là-dessus un tennisman vacciné s’écroule en plein match, comme les footballeurs, ça va devenir compliqué.



14 janvier 2022

L’évidence s’impose...

Pierre Duriot

L'Espagne s'apprête à revenir à un mode de fonctionnement social et sanitaire normal, considérant que le covid est maintenant une maladie endémique peu dangereuse, assimilable à une grippe. Aux États-Unis, la décision de l'administration Biden de rendre le vaccin obligatoire dans les entreprises a été annulée. L'OMS critique la stratégie des États de piquer les populations trois ou quatre fois par an. En France, la Justice annule l'arrêté préfectoral visant à rendre le masque obligatoire en extérieur à Paris. Au Danemark, un grand journal s'excuse auprès de son lectorat d'avoir été « absorbé de façon presque hypnotique », par les discours des autorités pendant deux ans. Peut-être entrevoit-on la fin de cet épisode invraisemblable de délire collectif. Car il faut se rendre à une évidence, énoncée par Raoult : Le vaccin ne sert à rien. Il n’a pas su endiguer la propagation. N’a pas sauvé les personnes âgées. Les vaccinés deux et trois doses sont malades exactement de la même manière que les autres. La forme moins grave est un fantasme scientifiquement invérifiable. Les pays les plus vaccinés sont aujourd’hui les plus contaminés et la France est championne du monde. La réalité s’impose quoi qu’on y fasse. La seule action concrète des vaccins aura été le transfert de plus de 30 milliards d’euros d’argent public vers des intérêts pharmaceutiques privés, sans compter le prix des tests. Au mieux, c’est un produit inutile. Au pire, les effets secondaires, déjà nombreux, sont encore devant nous. Oui, il y a eu un délire irrationnel.