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14 janvier 2022

L’évidence s’impose...

Pierre Duriot

L'Espagne s'apprête à revenir à un mode de fonctionnement social et sanitaire normal, considérant que le covid est maintenant une maladie endémique peu dangereuse, assimilable à une grippe. Aux États-Unis, la décision de l'administration Biden de rendre le vaccin obligatoire dans les entreprises a été annulée. L'OMS critique la stratégie des États de piquer les populations trois ou quatre fois par an. En France, la Justice annule l'arrêté préfectoral visant à rendre le masque obligatoire en extérieur à Paris. Au Danemark, un grand journal s'excuse auprès de son lectorat d'avoir été « absorbé de façon presque hypnotique », par les discours des autorités pendant deux ans. Peut-être entrevoit-on la fin de cet épisode invraisemblable de délire collectif. Car il faut se rendre à une évidence, énoncée par Raoult : Le vaccin ne sert à rien. Il n’a pas su endiguer la propagation. N’a pas sauvé les personnes âgées. Les vaccinés deux et trois doses sont malades exactement de la même manière que les autres. La forme moins grave est un fantasme scientifiquement invérifiable. Les pays les plus vaccinés sont aujourd’hui les plus contaminés et la France est championne du monde. La réalité s’impose quoi qu’on y fasse. La seule action concrète des vaccins aura été le transfert de plus de 30 milliards d’euros d’argent public vers des intérêts pharmaceutiques privés, sans compter le prix des tests. Au mieux, c’est un produit inutile. Au pire, les effets secondaires, déjà nombreux, sont encore devant nous. Oui, il y a eu un délire irrationnel.