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31 octobre 2019

Voter UTILE - Voter pour la renaissance de Colmar

Un scrutin municipal doit impérativement s’affranchir de toute obédience ou connotation politique. Les notions de droite, centre, gauche, verts, ou toute autre couleur, n’ont pas droit de cité.

Dans un scrutin national, les promesses tenues (ou non tenues…) sont inévitablement diluées tant géographiquement qu’au gré des soubresauts de l’actualité nationale ou internationale.

Une élection au niveau local a un impact réel et quantifiable dans notre quotidien, sans l’interférence systématique de paramètres exogènes. Chaque décision, bonne ou moins bonne, se verra comme le nez au milieu de la figure. Chez nous, dans notre rue, notre quartier, au travers de nos services publics.

Je ne vois pas en quoi une liste menée par un(e) candidat(e) adoubé(e) par tel ou tel parti politique serait plus à même de mener une ville dans le sens souhaité par et pour ses habitants.

Ces dits partis financeront-ils ou collaboreront-ils à la mise en œuvre des promesses électorales ?

Bien sûr que non. Ce qui leur importe avant tout c’est de pouvoir afficher sur une carte de France là où ils sont implantés ! Leur ego en a besoin et leur avenir en dépend pour les scrutins suivants...

À l’inverse, il faut privilégier une liste menée par un(e) Colmarien(ne) soucieux(se) de faire bouger notre ville engluée dans les choix et les priorités d’un maire, dont la vision du monde est aux antipodes des attentes et des besoins de ses administrés.

A-t-il seulement été un tant soit peu à leur écoute ? Entendre ne veut pas dire écouter...

On ne peut lui enlever le mérite d’avoir contribué à l’embellissement de quelques quartiers bien ciblés mais malheureusement au détriment de tous les autres. En fait, ses choix ont été adaptés aux cadrages des selfies des touristes…

J’attends avec impatience la liste qui saura prendre le contre-pied des orientations aveuglément suivies depuis trop longtemps. Une équipe qui ne se souciera pas d’être réélue à l’issue de son mandat. Si elle devait l’être, c’est parce qu’elle aura donné entière satisfaction tant au niveau des attentes que des propositions novatrices.

Colmar doit revenir aux Colmariens et Colmariennes.

J’ai bon espoir que ce moment arrivera en mars prochain.

DR

30 octobre 2019

Strasbourg : l’appel au secours des habitants et piétons du centre-ville

Un article paru dans les DNA aborde la problématique du centre-ville de Strasbourg. Comme en écho à ce qui est en train de se passer à Colmar.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on pourrait presque remplacer le mot "Strasbourg" par le mot "Colmar". Sauf qu'à Strasbourg, la résistance semble s'organiser...


29 octobre 2019

Tristan Denéchaud entre en campagne

Après les critiques de ce qui ne tourne pas rond dans notre ville, indispensables pour poser un diagnostic et y remédier, voici donc venu le temps des propositions.

Tristan Denéchaud s'est lancé le premier dans la course, après l'abandon de Benoît Nicolas. Samedi dernier, il a présenté à la presse les grandes orientations de son programme encore en cours d'élaboration avec l'aide de tous ceux qui souhaitent participer.

Contact : tdenechaud@gmail.com

Les autres candidats potentiels continuent d'aller sur le terrain, rien de tel pour imprégner le subconscient de futurs électeurs, au cas où ils décideraient de se présenter. Ou, pour l'un d'entre eux, de se représenter. Car rien n'est encore sûr. Quand on leur pose la question, ils bottent en touche, avec un bel ensemble. On en est réduit aux supputations. Il s'agit des trois LR, Meyer, Hemedinger et Straumann.

D'après certains qui le disent ne pas être au mieux de sa forme, Meyer n'est plus sûr de vouloir y aller. Mais il compte bien ne pas laisser à d'autres le soin d'organiser sa succession. Il est surtout préoccupé par la présentation de son bilan qu'il souhaite rendre plus beau qu'il n'est en réalité.

À force de retourner régulièrement sa veste, Yves Hemedinger déjoue tous les pronostics. Sait-il seulement lui-même où il en est ? Ses amis doivent sérieusement commencer à douter.

Eric Straumann applique à lui-même le conseil qu'il dispense aux autres : ne pas se déclarer trop tôt. Candidat ? P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non... Quant au programme, pour lui, c'est secondaire, on verra une fois élu. Que demandent les Colmariens ? Que les taxes n'augmentent pas. Le reste...

D'une discrétion de violette, Frédéric Hilbert est souvent accusé de faire le jeu de Meyer en refusant toute alliance au second tour (sauf évidemment si les autres se rallient à lui). Espérons qu'il va démentir.

Stéphanie Villemin est aux abonnés absents. S'intéresse-t-elle seulement aux Colmariens ? Il se dit qu'elle aurait du mal à recruter des membres pour LREM et à constituer une liste.

D'autres candidat(e)s risquent de s'immiscer dans le jeu, cette campagne va nous réserver bien des surprises...

Il est déjà arrivé qu'à Colmar les élections se jouent à quelques dizaines de voix près. Tout est possible... Rêvons...

[Photo : Tristan Denéchaud, entouré de quelques membres de son équipe, répond aux questions de Jean-Luc Will, journaliste aux DNA.]



27 octobre 2019

Bernard FRIEDRICH

Changement de tactique ? Clap de fin ? Espoir d'un renouveau ?

C'est un peu tout et n'importe quoi, ce début de campagne qui n'ose dire son nom ! Notre "bon maire", grand bâtisseur devant l'éternel, à l'image de ces grands pharaons soucieux d'inscrire leur nom dans le marbre pour l'éternité et gestionnaire reconnu, aurait-il au bout du compte la volonté de tirer le rideau sur un (trop) long règne, se conformant ainsi à son sage engagement de janvier 2014 ? Difficile à croire. Et pourtant, quel changement de méthode à quelques mois de l'échéance. Jusqu’alors, il nous avait habitué à multiplier ses largesses et investissements "ad hoc" en ultimes recours pour séduire (acheter) des électeurs. Le voici vantant ses réalisations passées, inaugurant à tour de bras, vantant ses bilans, nous saoulant jusqu'à l'ivresse d'euros engagés et de grands projets arrivant à maturité ; tout le contraire de promesses d'avenir. Certes l'homme est plein de surprises et peut toujours nous surprendre. La meilleure surprise qu'il pourrait nous faire serait d'avoir enfin atteint l'âge de sagesse, fier de la tâche accomplie et conscient que l'heure est venue de laisser à d'autres la mission de poursuivre son action, en insufflant un style nouveau et les changements qui s'imposent, dans un contexte global en pleine mutation dans la quasi totalité des domaines.

"Clivant", le tourisme de masse à Colmar ?

À part ceux qui en profitent largement et qui voudraient le pérenniser voire même l'amplifier, toutes les personnes un peu sensées s'en inquiètent et le dénoncent, y compris le Président de l'OT, ou encore un certain Yves Hemedinger.

Tout le monde ou presque recherche et approuve un tourisme raisonné (ou régulé) respectant la qualité de vie des habitants, tout en assurant des rentrées d'argent et permettant de dynamiser la ville.

« À l'heure actuelle, ce que nous voyons, et c'est une certitude, c'est qu'il y a déplacement massif du commerce colmarien vers l'extérieur. Qu'est-ce qu'il y a à l'heure actuelle ? C'est un commerce lié au tourisme et le commerce traditionnel disparaît du centre-ville, nous sommes en face d'un véritable problème et qui va aller en s’aggravant. »
Dominique Grunenwald

Les touristes ? « Je ne souhaite pas faire du centre-ville un parc d'attractions à ciel ouvert. » Et encore : « On ne pourra pas continuer à accueillir plus de touristes. »
Yves Hemedinger - L'ALSACE du 6 juillet 2018

Meyer lui-même commence à se rendre compte qu'il y a comme un problème avec le surtourisme. C'est lui qui a ouvert les vannes et il ne sait plus très bien comment les refermer. Surtout ne pas donner l'impression d'une reculade, GM ne se trompe jamais. Il faut donc évoquer le problème avec l'air de ne pas y toucher, c'est ce qu'il fait dans son édito du dernier numéro du Point colmarien : « l'activité touristique (...) s'est largement accrue. Je n'en mésestime pas les répercussions sur la vie des Colmariens. Une évaluation de l'impact du tourisme est donc menée pour connaître, dans un souci de transparence, l'opinion réelle des Colmariens et des habitants de l'agglomération à l’égard de celui-ci. Il s'agit aussi d'identifier les pistes pouvant corriger, le cas échéant, le phénomène ressenti. »

Qu'en termes élégants ces choses-là sont dites !

Sauf que pour Meyer, « corriger, le cas échéant, le phénomène ressenti » veut simplement dire qu'il faut apprendre à ces ignares de Colmariens à mieux connaître les us et coutumes de « nos » hôtes, en particulier les Chinois, afin de mieux les comprendre et donc de mieux les accueillir ! 

On va bientôt proposer aux Colmariens réfractaires au surtourisme une thérapie de groupe !
C'est ainsi que fin mai 2018, dans le cadre du tournage de la téléréalité "Chinese Restaurant", les hôteliers et les restaurateurs locaux ont été briefés sur les modes de consommation de ce pays lors de deux réunions organisées dans les bureaux de l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) rue de la Gare, avec les responsables de l’office de tourisme et de l’Agence d’Attractivité de l’Alsace (AAA). [DNA du 08/06/2018]



24 octobre 2019

[Municipales]

Colmar info ouvre (gratuitement) son espace aux politiques souhaitant proposer aux Colmariens une alternative crédible à la gouvernance actuelle. Ne vous privez pas, le blog est de plus en plus regardé (près de 70.000 consultations à ce jour) et la page Facebook est également très suivie, même si peu "likée" par peur du flicage et des représailles.
Aujourd'hui, place à Tristan Denéchaud, jeune cadre territorial et conseiller municipal.
Un bon connaisseur de la politique colmarienne décrit ainsi la situation :

- Gilbert Meyer et Yves Hemedinger, c'est la continuité sans changement ;
- Eric Straumann, c'est business as usual ;
- Colmar pour tous avec Tristan Denéchaud, c'est la continuité dans le changement, ou le changement dans la continuité 😀



Tristan Denéchaud

Nos concurrents, y compris les plus sérieux, aiment souvent passer le message que nous ne sommes "rien", suggérant au passage que nous ne sommes pas connus ou que nous n'avons pas les moyens ni l'expérience pour gouverner. Nous souhaitons les rassurer. Si un conseiller municipal, une ancienne directrice d'école, un responsable technique, un régisseur, une présidente d'association, un directeur général des services, une architecte, un conseiller départemental suppléant, un père et une mère au foyer, un serveur, une infirmière, un directeur de cabinet, un général retraité, une prof des écoles, un data scientist, une chef d'entreprise, un intérimaire, une Cadre de la fonction publique, ... ne sont "rien", nous en sommes très fiers et sommes plus motivés que jamais à réfléchir au "Colmar pour tous" de demain. Notre objectif est bien d'être prêts le jour J. Nous travaillons dur, y compris sur le terrain, même si nous ne courons pas de foire en foire pour être "vus" ou être pris en photo. Je ne serai pas un Maire omniprésent et omniscient, je saurai déléguer et partager l'information et les responsabilités. Et d'ailleurs, il est toujours temps de rejoindre notre équipe : colmarbouge@gmail.com ! La prochaine plénière aura lieu samedi matin, inscription en message privé ou par mail. À bientôt !

21 octobre 2019

Bernard FRIEDRICH

Rumeurs de "pré-campagne"

Le retour du fils prodigue (pas prodige !) dans le giron paternel.

Hier, il se croyait fort et compétent, prêt à endosser l'habit du maître, qui, des années durant, le lui avait fait miroiter.

Il avait donc pris son envol à grand renfort de déclarations guerrières.
Mais ne voici pas que la rumeur publique le dit de retour au foyer, la queue basse et la poche ventrale pleine d'amertune.

Le père n'a évidemment nul besoin de lui ; mais, malgré la haute opinion qu'il a de sa notoriété, il ne peut se passer des voix du dauphin déchu pour assurer ses chances d'être élu. Au fond, pour les deux, il s'agit d'une vulgaire affaire de survie : le tenant du titre pour conserver la place, le repenti plus modestement pour gagner sa croûte (n'étant comme il dit ni fonctionnaire ni retraité et apparemment aussi sans plan B).

18 octobre 2019



Le Point colmarien : la gazette à la gloire de Gilbert Meyer

Pour le recevoir gratuitement dans leur boîte aux lettres, tous les Colmariens connaissent "Le Point colmarien", la gazette municipale d'une trentaine de pages sur papier glacé, payée par le contribuable, dont le contenu consiste surtout à faire l'apologie de notre Grand Bâtisseur et Financier hors pair, alias Gilbert Meyer, allant jusqu'à donner le contenu de son agenda jour après jour, pour montrer combien il reste actif à près de 80 ans et qu'il mérite bien ses indemnités. Vous l'aurez compris, les sujets qui dérangent sont évacués. Ici, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! La ville que le monde entier nous envie, gérée par un maire que personne ne nous envie, est présentée sous son plus beau jour. Ah ! si Colmar était comme celle dépeinte par Le Point colmarien...

Il est cependant une page qui mérite que l'on s'y arrête, c'est la page 28. La seule page sans image. Sans couleur. Du texte en tout petits caractères. Comme si la page faisait honte, comme si on voulait la cacher. Oui, il s'agit bien de l'espace consacré aux élus de l'opposition qui disposent là d'une tribune pour exprimer leurs idées. C'est bien suffisant ! De toute façon, il n'y a plus d'opposition à Colmar clame notre cher maire à qui veut l'entendre. Et c'est qui qui l'a tuée ?

Voici donc, amis colmariens dont les yeux sont fatigués, et qui n'avez pas de loupe, les publications plutôt poil à gratter que brosse à reluire de ceux qui, à Colmar, tentent de faire vivre la démocratie.



« COLMAR VEUT BOUGER »

- La chasse aux nuisances inutiles -

Il est des nuisances qui sont inévitables puisque liées à des activités indispensables. Certaines qui restent exceptionnelles, dues à des manifestations publiques, sont relativement bien tolérées. D’autres le sont moins. La chasse aux feuilles mortes, à l’aide d’engins souffleurs, en est une qui est particulièrement détestable. Elle commence très tôt le matin. Elle fait un bruit épouvantable. Les ouvriers municipaux qui sont chargés de cette corvée portent heureusement des casques, mais les riverains subissent les décibels. De bons balais faisaient autrefois l’affaire. Ils la feraient encore aujourd’hui, si la décision qui s’impose était prise ! Non seulement rien ne justifie l’utilisation de ces machines polluantes, mais tout plaide, au contraire, pour le retour des balais. Le bruit, certes, est signe de vie. A un certain degré il porte pourtant sur les nerfs. Surtout en été quand on vit avec les fenêtres ouvertes. Les incivilités dues au non-respect de la tranquillité des uns et des autres sont ressenties comme des agressions injustifiées. Le bon sens devrait servir de régulateur et empêcher que l’on se pourrisse la vie. Il faut cultiver ce bon sens. L’encourager. Mais la collectivité devrait, en tous les cas, donner l’exemple en la matière et faire la chasse aux nuisances qu’elle-même inflige sans aucune bonne raison aux habitants. La qualité de la vie de tous en dépend pour une bonne part.

Christian MEISTERMANN – Saloua BENNAGHMOUCH – Tristan DENECHAUD – Eric SPAETY – Isabelle FUHRMANN



GROUPE « UN NOUVEL ÉLAN POUR COLMAR » - LE FAIT DU PRINCE

Ce 12 septembre, nous devons rendre la tribune qui paraîtra le 7 octobre. À l’heure du numérique, alors que notre place est strictement encadrée (1200 caractères, signature comprise), faut-il vraiment plus de 3 semaines pour organiser le Point Colmarien ? Ou s’agit-il de permettre à la majorité d’écrire sa propre tribune en s’inspirant ou en s’opposant à la nôtre ? Ou d’empêcher l’opposition d’être au plus près de l’actualité ? À propos d’actualité, celle qui nous occupe ce 12/09 est par ex. l’annulation d’un concert de jazz le 15/09 parce que les organisateurs ont eu le malheur de déplaire à G. Meyer. Comme en d’autres occasions, c’est le fait du prince ! Selon le dictionnaire : « acte arbitraire qui contraint à l'obéissance ». L’actualité, c’est aussi la poursuite d’une politique de stationnement qui crispe les usagers, avec le projet d’étendre encore les parkings payants (avenue Foch, rue Bartholdi) ou de nouvelles installations touristiques. Beaucoup de Colmariens sont exaspérés, tant par le fond que par la forme. C’est en tout cas ce qu’ils nous disent. Ils pourront l’exprimer avec leur bulletin de vote le 15 mars prochain.

Patrick VOLTZENLOGEL – Victorine VALENTIN



GROUPE « COLMAR VILLE VERTE, OUVERTE ET SOLIDAIRE »

L’équipe majoritaire souhaite une augmentation du nombre d’habitants à Colmar de l’ordre de 0,5% par an. Cela, associé à une taille moyenne des ménages qui diminue, implique un besoin croissant de logements. Le dernier PLU a donc augmenté les zones constructibles, notamment dans les quartiers maraîchers, pour permettre d’y répondre. Ne serait-il pas plus judicieux de conserver ces zones de terre agricoles, mais de limiter les logements touristiques en centre-ville ? Un hôtel de luxe va occuper plus du tiers de la place de la Montagne verte alors qu’un autre est reconstruit au Champ-de-Mars. Cet espace aurait pu servir pour construire du logement de longue durée, ou même du logement social. Bien au contraire, la ville investit 6 millions d’euros pour aménager un espace vert qui profitera essentiellement aux propriétaires de l’hôtel et 21 millions d’euros pour un parking sous-terrain qui permettra, par la location de places, la création de logements courtes durées supplémentaires en centre-ville. Le tourisme est une ressource importante pour Colmar, mais il ne doit pas passer avant la qualité de vie des Colmariens et leur environnement.

Frédéric HILBERT – Caroline SANCHEZ



14 octobre 2019

L'indignation sélective d'Yves Hemedinger

Avec une insistance qui finit par devenir suspecte, Yves Hemedinger cherche à se dédouaner des soupçons qui pèsent sur l'ensemble des acteurs politiques à l'approche des municipales, à propos du vrai faux sondage. Mais comme le souligne l'article des DNA de ce jour, il a l'indignation très sélective. En 2008, personne ne l'a entendu s'indigner des pressions exercées sur une partie de l'électorat (promesse de subventions municipales pour la construction de la seconde mosquée de Colmar et l'aménagement d'un terrain de football dans le quartier Europe).


Des arbres pour Colmar

Colmar ville verte : réponse à un lecteur souhaitant donner un "élan vert" à notre ville

Nous avons déjà publié votre message du 18/12/2018 sur les coulées vertes dans les villes, une constante de la vague écologique appelée à prendre de l'ampleur ces prochaines années. Il y a d'ailleurs fort à parier que tous les candidats aux municipales vont avoir à cœur de mettre cette orientation écolo dans leur programme, à défaut de la mettre en application, une fois au pouvoir. Ce sujet a été abordé le 5 juillet dernier par Tristan Denéchaud. Frédéric Hilbert, notre écolo patenté, également candidat, intervient régulièrement sur le même thème lors des séances du conseil municipal.

Une démarche comme la vôtre, louable sur le fond, demande à être davantage détaillée. On ne peut pas se contenter d'un slogan, "Un arbre pour Colmar" ("Mille arbres" serait mieux) et ne pas préciser comment vous envisagez concrètement de répondre à ce besoin de plus en plus criant. À Fribourg, par exemple, les habitants sont invités à parrainer un arbre sur le trottoir, à charge pour eux de veiller à son bon entretien. Une plaque gravée à leur nom est fixée au sol. L'expérience montre que l'endroit est ainsi davantage respecté, quand les citoyens sont impliqués. De plus en plus de villes ont recours à la végétalisation de façades, quand c'est possible (voir photo) et même de toits d'abribus ! Sortons de Colmar pour voir ce qui se fait ailleurs et qui donne entière satisfaction.


Façade végétalisée à Fribourg

11 octobre 2019

La place de la Mairie rebaptisée place Jacques Chirac


Dessin de Phil - Zapping DNA


Dernière trouvaille de Gilbert Meyer : rebaptiser la place de la Mairie place Jacques Chirac. Est-ce pour suivre l'exemple de Jean-François Copé dans sa ville de Meaux ? Cela ne coûte pas cher, la gêne administrative ne concernera que quelques riverains et hop ! Tous les sympathisants chiraquiens dans sa poche ! Excellent, à quelques mois des municipales. Dommage qu'il ait écrit qu'il ne se représenterait plus. Parce qu'avec tous les cadeaux qu'il a fait aux Colmariens, les poules, les tablettes tactiles, les vélos, comment ses administrés pourraient-ils ne pas voter pour lui ?

À quand une place François Fillon, autre grand pote de GM ? On se souvient qu'avant les primaires de 2016, il a fait distribuer dans toutes les boîtes aux lettres colmariennes une missive appelant à voter pour son cher ami. La fin prête à sourire, rétrospectivement : « C'est un homme honnête et de bon sens, en qui chacun peut avoir confiance. J'ai travaillé avec lui. Je peux donc témoigner de son intégrité et de sa capacité. »



10 octobre 2019

On le voit partout, même à Venise
(Osteria alla Bifora)




LE VÉLO-TAXI À COLMAR

La mairie contre, Tristan Denéchaud pour

Bravo à Stéphane Jordan pour son initiative.
Nous avions déjà vivement défendu l'initiative précédente de Charles Sobieraj, tuée dans l’œuf par la mairie, et avions l'espoir que près de 10 ans après, les mentalités auraient évolué dans la forteresse de la rue des Clefs.
Malheureusement ce n'est toujours pas le cas. Tout ce qui n'existait pas dans les années 80 est à éliminer.
Nous saluons cette nouvelle tentative, et espérons que cette fois, le soutien des Colmariens saura faire tomber le mur d'arrogance et d'inertie qui est dressé devant tous ceux qui veulent proposer un peu de nouveauté dans cette ville ! (Tristan Denéchaud)

https://www.facebook.com/colmarbouge/posts/2715304738520410

La presse locale traite de ce sujet dans un article intitulé "Le vélo-taxi interdit de séjour à Colmar" (10/10/2019).

9 octobre 2019

Faut-il interdire le petit train ?

Gérard Renis, restaurateur rue des Marchands et groupie de Meyer n'a rien d'un dangereux gauchiste. Pourtant, lors d'une séance du conseil municipal, il s'en est pris au petit train en des propos peu amènes. Et ici même continuent d'arriver des messages pas vraiment tendres envers ce tortillard qui apparaît, quand c'est possible, partout où le tourisme de masse prospère. Hélas, il ne fait pas que des heureux. À part les enfants qui le trouvent amusant et le propriétaire pour qui c'est une affaire juteuse, les habitants du centre-ville, les piétons, les poussettes n'aiment pas du tout cet intrus qui se faufile au détriment de toute sécurité dans des rues de plus en plus étroites, comme on le voit sur cette photo prise rue de la Poissonnerie, une rue très encombrée par les touristes processionnaires.



7 octobre 2019

Faux sondage (suite)

Frédéric HILBERT

L’histoire des faux sondages pour les élections colmariennes n’est pas anodine car ils peuvent influencer une partie de l’électorat. Tant que cette histoire était confidentielle, la presse n’a jusqu’à présent donné aucun chiffre, je n’ai pas réagi. Mais ce matin, dans les chuchotements, des « résultats » sont affichés. Je ne sais pas si ce sont ceux qui ont circulé, mais c’est un point marqué par ceux qui sont à l’origine de cette fake news. C’est un des principes des rumeurs, dites n’importe quoi, il en restera toujours quelque chose.

Quitte à colporter des rumeurs, la presse locale aurait pu les colporter toutes, car il en est une qui bruisse en ce moment à Colmar et qui donne à la liste que je conduirai une place autrement intéressante...


Municipales colmariennes : le changement est à portée de main (et c'est un général qui le dit !)

Bernard Friedrich

Vrais et/ou faux sondages

La machine à voix s'emballe et il paraît de plus en plus difficile d'en tirer des conclusions. Ainsi le dernier que je viens de découvrir sur FB est assez révélateur de l'état d'esprit ambiant :

- Monsieur Meyer peut certes s'enorgueillir d'une "notoriété" à 95%. Après 20 années de règne, l'homme est connu, encore heureux. Mais les quelque 25% d'intentions de vote révélées par le sondage [il s'agit bien évidemment d'un faux sondage mais il reflète bien ce que l'on entend à longueur de journée] prouvent que sa seule personne séduit à peine un quart des électeurs potentiels qui comptent quelques irréductibles et celles et ceux pour qui il est avant tout Gilbert, celui qui arrose...

- Incontestablement, 75% des sondés veulent le changement dont plus de 10% de son propre camp.

En conclusion, celui qui a méchamment jeté son prédécesseur pour question "d'âge avancé" (âge que lui-même a déjà franchi) n'est plus indéboulonnable ET sous réserve que ses opposants sachent conclure les alliances qui vont bien, le changement est à notre porte. Qu'ils sachent mettre leur susceptibilité dans la poche et leurs idées en commun et ils gagneront. Même ceux pour qui "gagner" est avant tout une "obligation alimentaire" devraient éviter de renier leurs ambitions en s'alliant une fois de plus avec celui qui depuis tant d'années les mène par le bout du nez. Il y a 6 ans, il nous assurait par écrit "que cette élection serait son dernier mandat" ; il laissait croire à son fidèle exécuteur des basses œuvres qu'il lui passerait le relais. Certes un dicton voudrait que "seuls les imbéciles ne changent pas d'avis". La vie fourmille cependant d'exemples du contraire...

Colmar : sondage bidon


Dessin de Yannick LEFRANÇOIS - L'ALSACE/DNA


Billet d'humeur de Jean-Philippe PIERRE :

https://www.francebleu.fr/emissions/le-billet-d-humeur-de-jean-philippe-pierre/alsace/le-billet-d-humeur-de-jean-philippe-pierre-732

6 octobre 2019

Taxe de Noël : les commerçants sommés de cracher au bassinet

Noël approche... La "taxe magique" en direction des commerçants refait surface. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'est pas la bienvenue !

Chantage et intimidation sont une constante chez Gilbert Meyer ; là il ne déroge pas à la règle, associant le paiement de cette taxe au maintien des marchés de Noël, « pour pouvoir assurer le maintien chaque année des Marchés de Noël... » écrit-il et pointant du doigt les récalcitrants, ceux qui non seulement ne profitent pas du marché de Noël mais voient leur chiffre d'affaires s'écrouler parce que leur clientèle habituelle ne peut plus pénétrer en ville : « nous insistons sur la participation de tous les professionnels car le fait qu'une minorité d'entre eux ne contribue pas, crée un problème d'équité entre l'ensemble des professionnels et pose un problème qui n'est pas acceptable. »

Malheureusement pour Gilbert Meyer, de plus en plus de commerçants osent le braver, à 160 jours des municipales et pour beaucoup de ceux avec lesquels nous avons pu échanger, la facture envoyée par l'O.T. finira en classement vertical.
Une information plus complète sur ce sujet déjà traité l'an dernier, avec la tentative de justification du maire, peut être consultée ici :

https://www.colmarinfo.com/2018/11/une-publication-de-benoit-nicolas-la.html

5 octobre 2019

Future nouvelle prison rue d'Agen à Colmar (suite)

Simple question de méthode, cher "Maître" !

☐ L'implantation de la future "structure pénitentiaire d'accompagnement (SAS) à la sortie des détenus" rue d'Agen inquiète les habitants du quartier ? Et alors ? dixit le maire, je vais lors, d'une réunion ou par une de mes "lettre du maire", leur expliquer la pertinence de ce choix. Il suffira de leur faire comprendre que l'établissement SAS n'a plus rien à voir avec une prison (sans pour autant tomber dans le piège du "centre aéré")... et que le choix de Colmar pour l'accueillir est une excellente chose pour la Ville,ce qui est indiscutable.
Cela étant, comment faire pour que le courrier du maire ne devienne pas "la lettre aux sans dents de la rue d'Agen" ? Exercice délicat dès lors que l'on considère que l'argumentation avancée n'a pas été "servie" aux riverains des Erlen pour justifier le choix inital de leur secteur !
Il n'est pas question de remettre en cause l'opportunité de l'opération "SAS". Mais une fois encore, la pertinence des méthodes de gestion du projet reste sujet à caution, le citoyen ayant de plus en plus souvent le sentiment d'être victime d'un simulacre de consultation et d'être mis devant le fait accompli.
[Bernard Friedrich]


☐ L'accueil de cette structure est une bonne chose pour Colmar. Toutefois, "qui peut le plus peut le moins"... C'est en ces termes que j'ai indiqué en réunion de Colmar Agglomération que si l'emplacement dans le quartier Sud pouvait accueillir une structure sur 8 ha, il est a fortiori en mesure d'en accueillir une qui ne nécessite que 2 ha. J'ai signalé que les habitants des rues d'Agen, de la Fecht et de leurs abords ne devaient pas être moins considérés que les autres et qu'il était urgent de leur expliquer la situation et de prendre en compte leurs doléances, à défaut d'avoir pris la peine de les consulter auparavant !
[Victorine Valentin]

Jaloux du succès grandissant de son rival Tristan Denéchaud, Gilbert Meyer alias Chwouldi n'a pas hésité à réactualiser sa page Chilbert Meyer officiel.
À partager sans modération.


Airbnb : à Ribeauvillé, le maire Jean-Louis Christ tape du poing sur la table

Déjà le 13 mai 2018 Colmarinfo écrivait : « La municipalité colmarienne ferait bien de s'inspirer de la politique moins orientée « tourisme de masse », initiée par le premier magistrat de Ribeauvillé, Jean-Louis Christ, qui ambitionne une ville « riche de ses habitants plutôt que de touristes ». Que dit-il ? « L'explosion des gîtes constitue une véritable menace pour le bien vivre et le lien social dans nos collectivités. » Et d'appeler promoteurs immobiliers, banques et propriétaires à prendre leur responsabilité.

Mais faire appel à la raison n'a pas suffi à calmer les spéculateurs sans foi ni loi qui ont dû bien se bidonner. Comme J-L Christ n'est pas du genre à abandonner sa ville aux mains de prédateurs à la voracité sans limite, il a décidé de durcir le ton et d'appliquer désormais des mesures coercitives telles que l'autorisation de changement d’usage pour les logements d’habitation, obligatoire si le meublé de tourisme change de propriétaire. Une nouvelle décision sera prise par la Ville qui pense aussi interdire de louer dans une copropriété.



4 octobre 2019

BRÈVES


☐ Gilbert Meyer avait annoncé que ce mandat serait le dernier. « J’ai dit cela, il y a six ans », répond à 20 MINUTES l’intéressé, qui n’exclut donc pas se représenter en 2020. Pour lui, il y aurait prescription ! Sommes-nous bêtes de ne pas y avoir pensé !


☐ En attendant, il met en avant une « enquête d’opinion » publiée en décembre 2018 qui le créditerait « de 95 % d’opinion favorable ». Sauf que là il ment. Ce que l'enquête d'opinion mesurait, c'était la "notoriété" des candidats potentiels aux municipales. On peut d'ailleurs s'étonner qu'il y ait encore 5% des sondés pour qui Meyer Gilbert, à la tête de la Ville depuis un quart de siècle, soit encore un parfait inconnu.


☐ [À propos du dernier faux sondage]
Faux sondage ? Qui est responsable ? Je l'ignore ; mais cela ressemble assez à cette histoire de quenelle malodorante de la dernière campagne... dont l'auteur était probablement du camp de celui qui a poussé des cris d'orfraie appuyés par une plainte écrite (dont on n'a plus jamais entendu parler).
Bernard Friedrich

[Récréation]

- Il est partout ce Gilbert Meyer.
- C’est qui ?
- Un vigneron de Voegtlinshoffen 😂
- Oui décidément partout 🤣

☐ C'est grâce à l'article de 20 MINUTES sur les poules de Gilbert Meyer, qu'il est devenu maire dès le 1er tour en 2014, j'en suis convaincu.

☐ En tout cas, grâce à son excellent 95% d’opinions favorables, Chwouldi se place derrière Ceaucescu mais relègue quand même Poutine à la 3ème place.

☐ Il faut aimer la vie pour planter des arbres. Il en est qui n’aiment que le pognon. Ils plantent donc des horodateurs.

3 octobre 2019

Future nouvelle prison rue d'Agen à Colmar

TRISTAN DENÉCHAUD

TRANSPARENCE et DEVOIR DE VÉRITÉ obligent, nouveau sujet aujourd’hui : la future nouvelle prison rue d’Agen à Colmar.

Tout d’abord, soyons précis. Il y a prison et prison, et dans notre cas, nous parlons d’une structure d’accompagnement vers la sortie (SAS) de détenus, un établissement d'un genre nouveau qui s'adresse à des détenus en fin de peine, ou condamnés à moins d'un an de prison. Elle est destinée, et c’est parfaitement louable, à les aider à préparer leur sortie, à les faire bénéficier d’une formation professionnelle et à leur proposer des projets de réinsertion.

Cette future structure de 120 places – dont dix destinées à la détention lors de tenue de procès d'assises - n'a plus rien à voir avec le projet initial d'une nouvelle maison d'arrêt de 550 places, évoqué en 2017, avec un emplacement dans les quartiers Sud. Sachant par ailleurs que l'actuelle maison d'arrêt de Colmar, rue des Augustins, en plein centre-ville, fermera dès l'entrée en fonction de la nouvelle prison départementale de Lutterbach (à priori début 2021).

✅ Nous préférons considérer le verre à moitié plein en y voyant avant tout un lieu créateur d’emplois, un endroit de réinsertion, en lien avec les associations locales et des intervenants au service de la formation professionnelle. Mais si la proximité du service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) et de Pôle Emploi, en pleine zone artisanale, a pu plaidé pour la localisation rue d’Agen, il reste encore beaucoup d’inconnues au sujet des SAS pour juger si l’emplacement est réellement pertinent. En théorie, Colmar devrait accueillir les délinquants parmi les moins dangereux, et plutôt en bonne voie de réinsertion, ce qui est loin d’être forcément le cas dans l’actuelle maison d’arrêt au centre-ville. En revanche, on ignore à ce jour presque tout du régime carcéral des détenus : seront-ils totalement enfermés ou pas ? qu’en sera-t-il des visites ? toutes les fenêtres auront-elles des barreaux ? Bref, tout cela ne s’improvise pas.

❎ Or, le problème ici, c’est une nouvelle fois la MÉTHODE ! Faisant croire à un cadeau aux quartiers Sud, porteur électoralement parlant, le tout sans concertation préalable (alors même que la rumeur enflait depuis plusieurs mois), Gilbert Meyer fait du Gilbert Meyer, opportunément, à quelques mois des élections municipales. Certes, la présence d’une prison peut améliorer la sécurité du quartier, avec davantage de passages de forces de l’ordre ou de vigiles, mais l’implantation a-t-elle été suffisamment réfléchie, alors même que la rue d’Agen appartient à la première couronne autour du centre-ville de Colmar ? La question méritait d’être posée… Une chose est sûre, nous redoublerons de VIGILANCE sur ce sujet, et tant d’autres.



2 octobre 2019

Faux sondage à Colmar


Dessin de Phil - DNA


20 MINUTES

Municipales 2020 à Colmar :

Un faux sondage sème la zizanie avant les élections

Selon nos informations, la commission des sondages a été avisée de ce faux ce mercredi

Nils Wilcke
Publié le 02/10/19 à 17h29 — Mis à jour le 02/10/19 à 17h52

À Colmar, dans le Haut-Rhin, un faux sondage sur les candidats potentiels ou déclarés a fuité dans la presse.
Ce faux contrefait la charte graphique de l’institut de sondages OpinionWay, qui dénonce auprès de « 20 Minutes » une atteinte à sa réputation.
Le document, dont l’origine reste à déterminer, jette une lumière crue sur l’ambiance tendue à Colmar pour ces municipales entre le maire sortant et son adjoint mais aussi entre LREM et le Modem.
L’affaire à fait l’effet d’une petite bombe dans le milieu politique de la ville de Colmar, dans le Haut-Rhin. A six mois des élections municipales, un faux sondage sur les candidats potentiels ou déclarés a fuité dans la presse, comme le relate le quotidien régional L'Alsace. Le document, qui contrefait la charte graphique de l’institut de sondage OpinionWay, fait bondir la société parisienne. « Nous sommes stupéfaits », réagit auprès de 20 Minutes Frédéric Micheau, le directeur des études d’opinion d’OpinionWay. «C’est clairement une atteinte à notre réputation», poursuit-il, sans exclure de déposer plainte. Selon nos informations, la commission des sondages, chargée de contrôler les sondages électoraux, a été avisée de ce faux ce mercredi.
« En général, on distingue les crypto-sondages, qui sont faits au sein des formations politiques mais qui ne sont pas destinés au public, des pseudo-sondages, qui sont créés pour se donner du crédit ou manipuler, explique Frédéric Micheau. Dans le cas de Colmar, on est en pleine manipulation », observe cet expert des sondages, auteur de La prophétie électorale (éditions du Cerf) sur le sujet.

« Une lutte sans pitié pour le pouvoir »

Ce faux, dont l’origine reste à déterminer, jette une lumière crue sur l’ambiance tendue à Colmar pour ces municipales. En cause, la « lutte sans pitié pour le pouvoir » à laquelle se livrent les camps LREM et du Modem d’une part, et entre le maire sortant Gilbert Meyer et son premier adjoint Yves Hemedinger d’autre part, pour prendre la tête de la capitale des vins d’Alsace, selon un observateur de la vie politique alsacienne qui tient à garder l’anonymat.

Le faux sondage sur les municipales à Colmar dont les résultats ont fuité dans la presse. À qui profite ce faux sondage ? Au candidat Modem Tristan Denéchaud, crédité d’un score deux fois plus élevé que celui de son adversaire la LREM Stéphanie Villemin ? Ce dernier nie en être à l’origine tout en minimisant son impact. « On a fait beaucoup de bruit pour rien, réagit-il auprès de 20 Minutes. Je ne l’ai même pas diffusé à mon équipe dès que j’en ai été avisé et j’en suis la première victime puisqu’il me rend suspect ».

Reléguée en dernière position par ce document, la candidate LREM Stéphanie Villemin investie le 5 septembre dernier, ne cache pas son écœurement. « C'est lamentable, je suis rentrée en politique il y a trois ans après le discours d’Emmanuel Macron à Strasbourg justement pour lutter contre ces petites magouilles », explique la candidate, qui réfléchit à l’éventualité de porter plainte.
« J’espère que les coupables seront retrouvés »Le document n’est pas tendre avec le premier adjoint au maire de Colmar, Yves Hemedinger, positionné troisième, derrière le maire Gilbert Meyer et le patron des Républicains dans le Haut-Rhin, le député Eric Straumann. Ce dernier évoque « une farce qu’il ne faut pas prendre au sérieux ». Tout en affirmant son « intime conviction » que le maire sortant se représentera.

L’actuel maire de Colmar avait annoncé que ce mandat serait le dernier. « J’ai dit cela, il y a six ans », répond à 20 Minutes l’intéressé, qui n’exclut donc pas se représenter en 2020. En attendant, il met en avant une « enquête d’opinion » publiée en décembre 2018 qui le créditerait « de 95 % d’opinion favorable ». Manière de signaler qu’il est toujours dans la course pour les municipales.
Le texte n’a pas fait rire le premier adjoint Yves Hemedinger qui prévient qu’il ne « laisserait pas passer ce qui pourra s’apparenter à de la diffamation » sur son compte Facebook. « J’espère que les coupables seront retrouvés », ajoute-t-il. Ambiance.