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4 février 2022
La consultation des Alsaciens
Michel Naudo
Le président Bierry a lancé une consultation auprès des Alsaciens le 22 décembre dernier pour savoir s’ils étaient favorables à une sortie du Grand Est. Celle-ci prendra fin le 15 février prochain. La question posée est : l’Alsace doit-elle sortir du Grand Est pour redevenir une Région à part entière ? OUI – NON.
La participation est attendue à hauteur de 100 à 150.000 votes, ce qui pourrait représenter plus de 10 % des électeurs inscrits en Alsace. Ceci est à mettre en parallèle, bien que ce ne soit pas du tout comparable, avec les 20 % de participation lors du référendum de 2013 sur le Conseil d’Alsace…
On entend certains nous dire que cette consultation n’a aucune valeur légale, n’aura pas de suite et n’engagera personne. Je rappelle que la Collectivité européenne d’Alsace n’a aucune base légale pour organiser un référendum. Il fallait donc trouver un autre moyen pour consulter les Alsaciens. Celui-ci me semble judicieux même s’il a ses défauts. Je rappelle également que le référendum d’avril 2013 n’était pas un référendum décisionnel, c’est au législateur et à lui seul de changer la loi.
Dire que cette consultation n’aura pas de suite, c’est beaucoup s’avancer car nul ne le sait. Les récentes révélations du Canard sur le comportement de Jean Rottner et l’agacement de l’Elysée peuvent elles aussi, avoir des conséquences. L’important ici, sera la participation et bien entendu un OUI massif à l’arrivée.
Si tel est le cas, nos élus alsaciens ne pourront qu’en tenir compte car il s’agira du vœu des Alsaciens, du moins celui de ceux qui s’expriment. Une voix non exprimée est un silence que personne ne peut interpréter à sa manière. Cela peut être de l’indifférence voire même un consentement (qui ne dit mot consent…). Les élus d’Alsace auront dès lors le devoir de porter la parole de leurs électeurs devant les candidats à l’élection présidentielle en leur demandant si oui ou non ils comptent prendre en compte cette volonté des Alsaciens de sortir du Grand Est. C’est la moindre des choses…
Ayons cependant conscience que le sujet est complexe. En effet que signifie le Grand Est sans l’Alsace ? Quel sera l’impact sur les autres Régions et Départements ? Comment corriger le tir de cette réforme scélérate qui a permis la création de ces grandes Régions ? Peut-on encore s’orienter vers une décentralisation asymétrique en France avec la création d’une Collectivité à statut particulier (l’Alsace ne pouvant plus être une Région) que serait l’Alsace si elle sortait du Grand Est ?
Tout ceci est un vaste débat au niveau national. Un débat vital pour le pays et son avenir car l’organisation territoriale sera de plus en plus prépondérante dans la pertinence et la réactivité des politiques publiques à l’échelon local.
Les Alsaciens peuvent en être les initiateurs et rattraper ainsi le rendez-vous manqué de 2013.
Il vous reste encore quelques jours pour faire entendre votre voix lors de cette consultation et voter OUI !
Le président Bierry a lancé une consultation auprès des Alsaciens le 22 décembre dernier pour savoir s’ils étaient favorables à une sortie du Grand Est. Celle-ci prendra fin le 15 février prochain. La question posée est : l’Alsace doit-elle sortir du Grand Est pour redevenir une Région à part entière ? OUI – NON.
La participation est attendue à hauteur de 100 à 150.000 votes, ce qui pourrait représenter plus de 10 % des électeurs inscrits en Alsace. Ceci est à mettre en parallèle, bien que ce ne soit pas du tout comparable, avec les 20 % de participation lors du référendum de 2013 sur le Conseil d’Alsace…
On entend certains nous dire que cette consultation n’a aucune valeur légale, n’aura pas de suite et n’engagera personne. Je rappelle que la Collectivité européenne d’Alsace n’a aucune base légale pour organiser un référendum. Il fallait donc trouver un autre moyen pour consulter les Alsaciens. Celui-ci me semble judicieux même s’il a ses défauts. Je rappelle également que le référendum d’avril 2013 n’était pas un référendum décisionnel, c’est au législateur et à lui seul de changer la loi.
Dire que cette consultation n’aura pas de suite, c’est beaucoup s’avancer car nul ne le sait. Les récentes révélations du Canard sur le comportement de Jean Rottner et l’agacement de l’Elysée peuvent elles aussi, avoir des conséquences. L’important ici, sera la participation et bien entendu un OUI massif à l’arrivée.
Si tel est le cas, nos élus alsaciens ne pourront qu’en tenir compte car il s’agira du vœu des Alsaciens, du moins celui de ceux qui s’expriment. Une voix non exprimée est un silence que personne ne peut interpréter à sa manière. Cela peut être de l’indifférence voire même un consentement (qui ne dit mot consent…). Les élus d’Alsace auront dès lors le devoir de porter la parole de leurs électeurs devant les candidats à l’élection présidentielle en leur demandant si oui ou non ils comptent prendre en compte cette volonté des Alsaciens de sortir du Grand Est. C’est la moindre des choses…
Ayons cependant conscience que le sujet est complexe. En effet que signifie le Grand Est sans l’Alsace ? Quel sera l’impact sur les autres Régions et Départements ? Comment corriger le tir de cette réforme scélérate qui a permis la création de ces grandes Régions ? Peut-on encore s’orienter vers une décentralisation asymétrique en France avec la création d’une Collectivité à statut particulier (l’Alsace ne pouvant plus être une Région) que serait l’Alsace si elle sortait du Grand Est ?
Tout ceci est un vaste débat au niveau national. Un débat vital pour le pays et son avenir car l’organisation territoriale sera de plus en plus prépondérante dans la pertinence et la réactivité des politiques publiques à l’échelon local.
Les Alsaciens peuvent en être les initiateurs et rattraper ainsi le rendez-vous manqué de 2013.
Il vous reste encore quelques jours pour faire entendre votre voix lors de cette consultation et voter OUI !
Michel Naudo
Le Pen et Pécresse souhaitent expulser l'ambassadeur du Mali qui est parti depuis déjà deux ans. Après l'expulsion de l'ambassadeur de France au Mali, les deux candidates à la présidence de la République ont souhaité faire de même. "Il devrait déjà, au moment où l'on se parle être dans l'avion", a jugé Marine Le Pen mercredi matin, relayée par le journal l'Indépendant.
De même, Valérie Pécresse (LR) s'est demandée "ce que l'ambassadeur du Mali faisait encore en France".
Interrogé sur la question ce mercredi midi, le porte-parole du gouvernement a répondu à cette demande impromptue. "Les candidates Valérie Pécresse et Marine Le Pen nous demandent de renvoyer l’ambassadeur du Mali en France… il est parti depuis deux ans !
"Prétendre aux responsabilités impose du travail. La quête d’une stature présidentielle ne justifie pas l’improvisation sur notre politique étrangère", s'est fendu Gabriel Attal dans un Tweet.
Le Pen et Pécresse souhaitent expulser l'ambassadeur du Mali qui est parti depuis déjà deux ans. Après l'expulsion de l'ambassadeur de France au Mali, les deux candidates à la présidence de la République ont souhaité faire de même. "Il devrait déjà, au moment où l'on se parle être dans l'avion", a jugé Marine Le Pen mercredi matin, relayée par le journal l'Indépendant.
De même, Valérie Pécresse (LR) s'est demandée "ce que l'ambassadeur du Mali faisait encore en France".
Interrogé sur la question ce mercredi midi, le porte-parole du gouvernement a répondu à cette demande impromptue. "Les candidates Valérie Pécresse et Marine Le Pen nous demandent de renvoyer l’ambassadeur du Mali en France… il est parti depuis deux ans !
"Prétendre aux responsabilités impose du travail. La quête d’une stature présidentielle ne justifie pas l’improvisation sur notre politique étrangère", s'est fendu Gabriel Attal dans un Tweet.
3 février 2022
En février au Musée Unterlinden
Visitez l'exposition "Têtes à têtes - Lucas Cranach le Jeune / Élèves du Collège Molière"
Jusqu'au 6.2.2022
Derniers jours !
Cette exposition réunit 13 dessins de Lucas Cranach le Jeune (1515-1586), l’un des maîtres de la Renaissance allemande. Ces dessins de l’aristocratie de Saxe de l’Allemagne protestante sont mis en parallèle avec des portraits de personnalités du monde de la Culture en Alsace, photographiés par des élèves du collège Molière de Colmar guidés par la photographe Vanessa Moselle.
Vous avez moins de 18 ans ? C'est gratuit encore ce week-end !
Venez profiter du dernier week-end de gratuité du vendredi au dimanche pour les moins de 18 ans pendant l'exposition "Têtes à têtes" jusqu'au 06.02.2022 !
À noter
Fermeture exceptionnelle du Musée Unterlinden
7.2.2022
Le Musée Unterlinden sera exceptionnellement fermé le 7 février 2022 toute la journée.
Passez une soirée Saint-Valentin inédite au musée
Amours au musée
12.2.2022
Une soirée de la Saint-Valentin originale que vous n’êtes pas prêt d’oublier !
Le Musée Unterlinden vous propose une soirée Saint-Valentin inédite et exceptionnelle…
Que diriez-vous de partager avec votre moitié un moment romantique tout en découvrant de manière originale les collections du musée ?
À la fin de votre visite, vous rejoindrez le cadre intimiste du Café Restaurant Schongauer pour y déguster un délicieux Menu spécialement élaboré par notre Chef, Aurélien Paget, pour célébrer ce bel événement.
Date et horaire : 12.2.22 à partir de 19h
Tarif : 89€ / personne (Places limitées)
En savoir plus
Réservez votre soirée
Visitez le musée avec une médiatrice
Visites découverte Chefs-d'oeuvre
13.02 et 27.02.22 à 11h
Visites "Le Retable se fait une beauté"
13.02 et 27.02.22 à 14h
Durée par visite : 1h30
Tarif par visite : 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée)
Réservations (lundi au vendredi) 03 89 20 22 79 - (week-end) 03 89 20 15 58
En savoir plus
Découvrez les œuvres d'un Américain en France
Joe Downing (1925-2007) - Hommage à Emmanuel Wardi (1923-2021)
23.2.2022 - 29.8.2022
Découvrez les œuvres d'un Américain en France
Joe Downing (1925-2007) - Hommage à Emmanuel Wardi (1923-2021)
23.2.2022 - 29.8.2022
À partir du 23 février 2022, le Musée Unterlinden présente un ensemble d’œuvres (30 collages, œuvres sur papier, peintures, sculpture) de Joe Downing.
Le musée a reçu en 2009, grâce à Emmanuel Wardi, un ensemble d'une centaine d'œuvres du peintre américain Joe Downing dont il fut le compagnon. Le récent décès d’Emmanuel Wardi est l’occasion de rendre hommage à sa générosité envers le musée.
En savoir plus
Françoise Degois : « Covid-19 : Macron lâche du lest pour la Présidentielle ! »
Michel Onfray : « Notre démocratie n'existe plus, notre Constitution n'existe plus. »
Vaccin, croyances et réalité (Pr Didier Raoult)
Le SCANDALE McKinsey : Macron, politique vaccinale et pognon de dingue
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2 février 2022
7 % dans tes rêves...
Pierre Duriot
Les médias titrent sans vergogne, en ce moment sur ''7 % de croissance'', en 2021, avec Le Maire qui s’autocongratule, tout en concédant que tous les secteurs ne se sont pas relevés. Et pas un journaliste économique sérieux pour arguer que 2020 s’est soldée par un plongeon de 8 %. S’il y a bien 7 % de croissance en 2021, comme le prétend le ministre, sur les deux ans, ça fait quand même -1 % et encore, moyennant un recours massif à la dette, avec le fameux « quoi qu’il en coûte ». Selon les chiffres de l’Insee, la consommation des ménages est d’ailleurs restée relativement timide en 2021 (+ 4,8 %), sans rattraper son niveau d’avant crise. On a peine à croire que l’industrie française puisse atteindre un tel niveau de croissance, plus que les États-Unis et un peu moins que la Chine, quand elle annonce en même temps une augmentation exponentielle des arrêts de travail, un passe et des mesures sanitaires qui ont vidé les restaurants, les salles de spectacle et gravement nuit au tourisme. Le voisin allemand, comme toujours plus pragmatique et bien moins impacté, avec sa gestion plus rationnelle de l’épidémie, donne des signes d’essoufflement, avec un petit +1,4 % de croissance, en 2021 et même un recul de 0,7 % au quatrième trimestre 2021. De la à penser que le gouvernement se fout de nous avec des chiffres trafiqués, on n’oserait pas. A-t-il seulement déjà trafiqué la moindre statistique ?
Amours au Musée Unterlinden
Passez une soirée Saint-Valentin inédite au musée
le 12 février 2022
Une soirée de la Saint-Valentin originale que vous n’êtes pas prêt d’oublier !
Le Musée Unterlinden vous propose une soirée Saint-Valentin inédite et exceptionnelle…
Que diriez-vous de partager avec votre moitié un moment romantique tout en découvrant de manière originale les collections du musée ?
Débutez votre soirée par un apéritif en plein cœur du magnifique cloitre du 13e siècle, illuminé spécialement pour l’occasion… Après cette parenthèse hors du temps, nous vous invitons à parcourir nos collections à travers une visite insolite sur le thème de l’amour… Vous pourrez ainsi aider un certain Martin S. à trouver lui aussi son âme sœur.
A la fin de votre visite, vous rejoindrez le cadre intimiste du Café restaurant Schongauer pour y déguster un délicieux Menu spécialement élaboré par notre Chef, Aurélien Paget, pour célébrer ce bel événement.
Venez profiter d’un moment unique et privilégié au cœur des sublimes espaces du Musée…et laissez vous emportez par la magie des lieux !
Pour que la soirée soit encore plus inoubliable, les places sont limitées.
Votre Menu
Amuse-bouche : Royale de foie gras, gel de poire aux épices
Entrée : Gambas grillées aux agrumes et gingembre, purée de butternut
Plat : Filet de veau aux morilles , risotto aux herbes
Dessert : Duo pistache/crémant rosé , cœur pêche de vigne, parfait glacé chocolat blanc
Boissons comprises
Un coupe de Crémant en apéritif
Un verre de Pinot Gris du Domaine de Colmar avec l’entrée
Un verre de riesling des Hospices de Colmar avec le plat
½ Eau et un café
Date et horaire : 12.2.2022 à partir de 19h
Tarif : 89€ / personne (Places limitées)
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Passez une soirée Saint-Valentin inédite au musée
le 12 février 2022
Une soirée de la Saint-Valentin originale que vous n’êtes pas prêt d’oublier !
Le Musée Unterlinden vous propose une soirée Saint-Valentin inédite et exceptionnelle…
Que diriez-vous de partager avec votre moitié un moment romantique tout en découvrant de manière originale les collections du musée ?
Débutez votre soirée par un apéritif en plein cœur du magnifique cloitre du 13e siècle, illuminé spécialement pour l’occasion… Après cette parenthèse hors du temps, nous vous invitons à parcourir nos collections à travers une visite insolite sur le thème de l’amour… Vous pourrez ainsi aider un certain Martin S. à trouver lui aussi son âme sœur.
A la fin de votre visite, vous rejoindrez le cadre intimiste du Café restaurant Schongauer pour y déguster un délicieux Menu spécialement élaboré par notre Chef, Aurélien Paget, pour célébrer ce bel événement.
Venez profiter d’un moment unique et privilégié au cœur des sublimes espaces du Musée…et laissez vous emportez par la magie des lieux !
Pour que la soirée soit encore plus inoubliable, les places sont limitées.
Votre Menu
Amuse-bouche : Royale de foie gras, gel de poire aux épices
Entrée : Gambas grillées aux agrumes et gingembre, purée de butternut
Plat : Filet de veau aux morilles , risotto aux herbes
Dessert : Duo pistache/crémant rosé , cœur pêche de vigne, parfait glacé chocolat blanc
Boissons comprises
Un coupe de Crémant en apéritif
Un verre de Pinot Gris du Domaine de Colmar avec l’entrée
Un verre de riesling des Hospices de Colmar avec le plat
½ Eau et un café
Date et horaire : 12.2.2022 à partir de 19h
Tarif : 89€ / personne (Places limitées)
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H16
Il faut suivre les camionneurs canadiens
Il faut suivre les camionneurs canadiens
- 31/1/2022 - Tiens, voilà que ça bouge pas mal au Canada ! Pourtant, si l’on se souvient des précédents épisodes de la Guerre Contre Le Virus dans cette partie de la planète, on avait surtout noté l’obéissance très polie de l’ensemble de la population nord-américaine devant l’empilement de restrictions, de contraintes et de lois de plus en plus débiles à mesure que la peste moderne tournait au rhume.
Ainsi, dans un précédent billet, je constatais que le Canada (comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande du reste), pays plutôt libéral auparavant, se rapprochait chaque jour un peu plus d’une dictature sanitaire fascisante, menée par Justin Trudeau, un Lider Wokismo décidé à faire appliquer l’agenda de Davos à sa population qui semblait, jusqu’à présent, suivre le mouvement entre quelques « oups, pardon » et « après vous, je vous en prie ».
On s’était ainsi arrêtés à la situation déjà préoccupante dans laquelle, comme dans toute bonne dictature communiste, les Canadiens non munis d’un sauf-conduit dûment produit par le pouvoir en place ne pouvaient plus librement quitter leur pays : depuis novembre, seuls les vaccinés sont autorisés à quitter le territoire, avec quelques exceptions très spécifiques qui ne tenaient que jusqu’à présent.
Depuis le 15 janvier dernier cependant, une profession supplémentaire s’est ajoutée à celles devant absolument être vaccinée pour pouvoir aller et venir au-delà des frontières du Canada : les routiers doivent maintenant être dûment picousés pour pouvoir acheminer des biens de et vers les États-Unis. Il devient impossible de faire leur travail pour ceux qui n’ont pas le précieux sésame obtenu, on le rappelle, après une, pardon deux, pardon trois, oups je voulais dire quatre doses ou … ah je m’y perds mais baste, sans injection, impossible de convoyer librement.
Quelques petits rigolos, au courant du changement drastique qu’introduirait cette date, avaient déjà senti la difficulté logistique que cette contrainte vaccinale allait faire peser sur les camionneurs, et en profitaient donc pour échafauder des « solutions » de contournement, comme – par exemple parmi d’autres aussi idiotes – cantonner les chauffeurs non vaccinés d’un côté de la frontière, et faire faire le seul déplacement des remorques de fret par un ou plusieurs agents, vaccinés, sur les quelques centaines de mètres d’un côté à l’autre de la frontière.
Bien évidemment, la quantité même de fret, de remorques et de tracteurs concernés, la place nécessaire pour faire les opérations de manutention au bord de la frontière, le temps nécessaire et les coûts induits rendent toutes les solutions proposées d’autant plus impraticables qu’on parle en réalité d’un pourcentage élevé de chauffeurs concernés. Et si les estimations varient beaucoup (entre 5 et 25%, c’est dire), il faut comprendre que même le retrait d’une modeste proportion (5%) de ceux-là dans le fret entraîne immédiatement de gros soucis logistiques sur l’ensemble des chaînes. En réalité, ce genre d’obligation vaccinale entraîne une contrainte extrêmement forte sur ces chaînes et sur, basiquement, le gagne-pain de ces conducteurs, de ces sociétés d’acheminement, puis, par ricochet, sur les prix des biens et produits distribués.
Mais dans un pays si policé et si calme, on pouvait s’attendre à ce que cette contrainte soit malgré tout mise en place, conservée et appliquée posément sans plus de remous. La nouvelle couleuvre aurait été avalée avec des grimaces et les choses auraient repris leur cours habituel. Il n’en fut rien et la couleuvre n’est pas passée.
Excédés de ces obligations, un nombre croissant de camionneurs a décidé d’aller protester à Ottawa pour faire valoir leur point de vue. Très rapidement, les premiers protestataires ont été entendus et rejoints par d’autres. Dans certains cas, ce sont même les agriculteurs qui ont accompagné les camionneurs :
Des milliers de camions se sont donc rassemblés et dirigés vers la capitale du pays, ce qui, compte tenu de sa taille, a pris plusieurs jours pour certains.
On compte à présent entre 70.000 et 100.000 camionneurs impliqués et plusieurs fois autant d’individus qui se sont déplacés pour revendiquer l’abandon de l’obligation vaccinale. Le convoi de camions à destination d’Ottawa, de plusieurs dizaines de kilomètres de long, a battu plusieurs records et commencé à faire parler de lui dans la presse locale puis régionale. La presse nationale et internationale n’a réellement abordé le sujet qu’à reculons, très progressivement et en minimisant assez copieusement les chiffres et la situation. Il aura d’ailleurs fallu qu’un tweet d’Elon Musk évoque la question pour qu’enfin, certains titres apparaissent dans la presse étrangère :
Sans surprise, on appréciera la façon dont les événements sont présentés : minimisation des chiffres et de l’ampleur (on parlera de centaines de camions au lieu de dizaines de milliers), réduction de la participation à une « mince minorité » et ce alors même que des camionneurs vaccinés participent clairement à la démarche, tout y passe comme on pouvait s’y attendre, jusqu’aux formes subtiles de camouflage d’information : craignant de donner une image un peu trop exacte de l’ampleur du mouvement, les autorités canadiennes ont décidé de couper les flux internet des caméras de surveillance du trafic autoroutier. Après tout, si personne ne voit ni ne parle de ces convois, c’est qu’ils n’existent pas, n’est-ce pas ?
Quant à la présentation du mouvement comme essentiellement anti-vaccin, tactique maintenant éculée, elle n’a pas permis de modifier sa dynamique : la plupart des Canadiens savent que ces routiers sont bel et bien remontés contre l’obligation vaccinale, c’est-à-dire l’imposition faite à tous de s’injecter un produit expérimental, et non contre le vaccin lui-même qui reste un choix personnel… Et 28% les soutiennent directement.
Après avoir clairement fait savoir qu’il n’y aurait aucune tolérance ni marge de manœuvre pour les récalcitrants et sentant que la situation commençait à échapper quelque peu aux plans bien proprets qui avaient été établis dans lesquels la population se laisserait enfermer sans trop couiner dans un contrôle social de plus en plus ferme, le premier ministre canadien Justin Trudeau a donc rassemblé son courage et, prétextant être cas contact Covid, s’est rapidement isolé pour être ensuite vaillamment exfiltré dans un lieu tenu secret, probablement propice à entamer des négociations à distance et sous bonne garde.
Négociations qui promettent néanmoins d’être complexes et forcément intéressantes à suivre, tant les précédents ont montré le pouvoir réel dont disposent les camionneurs. On se rappellera à bon escient que la menace d’une grève en France avait rapidement fait plier le gouvernement en rase campagne avant même toute ouverture de négociation concernant la présence d’un pass sanitaire dans les restaurants routiers qui n’y sont donc pas soumis depuis lors. Trudeau et son courage millimétrique aura donc fort à faire s’il veut continuer sur la trajectoire officielle actuelle et la possibilité d’un volte-face brutal n’est pas à écarter.
À présent et si les Canadiens sont cohérents, il faudrait que ceux qui soutiennent les camionneurs passent à l’étape suivante de la résistance en arrêtant de porter le masque (parfaitement inutile notamment depuis l’arrivée d’omicron), qu’ils refusent toute obligation vaccinale et toute démarche de commerces et d’autorités visant à vérifier leur statut vaccinal pour quelque activité que ce soit.
À l’instar des camionneurs, tous les citoyens canadiens, favorables ou non au vaccin, ont un intérêt direct, vital, à refuser en bloc les obligations et les contraintes de plus en plus coercitives qui leurs sont imposées et qui ne font que présager d’un avenir abominable où chaque sous-citoyen n’est libre que dans l’étroit périmètre autorisé par l’État et les petits chefaillons autocratiques comme Trudeau. La liberté distribuée au compte-goutte par décret gouvernemental n’est pas la Liberté, c’est une récompense temporaire de prisonnier.
Espérons que cette démonstration de force des camionneurs permettra au reste des citoyens, canadiens d’abord et du reste du monde ensuite, de prendre conscience que les restrictions et les ségrégations iniques qui se mettent en place actuellement ne tiennent que parce que chacun d’entre eux accepte, sinon ouvertement, au moins tacitement, de les mettre en place et de les appliquer.
Il faut maintenant que, tous et chacun, nous laissions enfin tomber les masques inutiles, les distanciations socialistes ridicules, les gestes barricade absurdes et les passes vaccinaux iniques.
Il faut suivre les camionneurs canadiens.
1 février 2022
Le vaccin évite-t-il les morsures de licornes ?
Jean-François Huet
Médecin, réanimateur (à la retraite d'où sa liberté de parole !)
J'aime ce qui est clair et précis, c'est la raison pour laquelle j'en ai marre des cons malhonnêtes qui martèlent toute la journée que les vaccins anti-Covid évitent les formes graves de la maladie.
Cette phrase est INCOMPLÈTE et le plus souvent sciemment.
J'aime ce qui est clair et précis, c'est la raison pour laquelle j'en ai marre des cons malhonnêtes qui martèlent toute la journée que les vaccins anti-Covid évitent les formes graves de la maladie.
Cette phrase est INCOMPLÈTE et le plus souvent sciemment.
On ne peut pas justifier la vaccination massive et aveugle par ce biais en prétendant éviter chez tout le monde des formes graves qui ne concernent qu'une MINORITÉ ARCHI CONNUE D'AVANCE ET QUI N'A PAS VARIÉE DEPUIS LE DÉBUT DE L'ÉPIDÉMIE.
Par exemple : la vaccination anti-Covid n'évite pas les formes graves des gosses sans comorbidité CAR ELLES N'EXISTENT PAS.
Sinon on peut aussi dire que les vaccins évitent les morsures de licorne.
La bonne formulation est donc :
« La vaccination anti-Covid 19 évite les formes graves de cette maladie CHEZ CEUX QUI Y SONT EXPOSÉS en leur conférant une immunisation de 3 à 4 mois et sans empêcher la possibilité pour le sujet vacciné de transmettre le virus. »
Si on ne dit pas cette phrase ENTIÈRE, on ne fait que propager une FAUSSE INFORMATION.
De plus, l'honnêteté doit pousser à reconnaître que les formes déjà ultra minoritaires des formes graves en pleine épidémie, sont encore plus rares aujourd'hui. La mortalité constatée étant depuis longtemps en dessous des seuils épidémiques.
Tout ceci veut dire que les sujets "fragiles" doivent rester prudents et qu'il faut ARRÊTER D'EMMERDER TOUT LE MONDE AVEC CETTE ÉPIDÉMIE QUI N'EN EST PLUS UNE.
Notes :
« La vaccination anti-Covid 19 évite les formes graves de cette maladie CHEZ CEUX QUI Y SONT EXPOSÉS en leur conférant une immunisation de 3 à 4 mois et sans empêcher la possibilité pour le sujet vacciné de transmettre le virus. »
Si on ne dit pas cette phrase ENTIÈRE, on ne fait que propager une FAUSSE INFORMATION.
De plus, l'honnêteté doit pousser à reconnaître que les formes déjà ultra minoritaires des formes graves en pleine épidémie, sont encore plus rares aujourd'hui. La mortalité constatée étant depuis longtemps en dessous des seuils épidémiques.
Tout ceci veut dire que les sujets "fragiles" doivent rester prudents et qu'il faut ARRÊTER D'EMMERDER TOUT LE MONDE AVEC CETTE ÉPIDÉMIE QUI N'EN EST PLUS UNE.
Notes :
1) les licornes n'existent pas.
2) la minorité archi connue d'avance et qui n'a pas varié depuis le début de l'épidémie et qui est "exposée", ce sont les personnes concernées par l'obésité ou le grand âge (principalement).
« Les Fossoyeurs »
Eric Vial
La manière dont on s’occupe de nos anciens est un vrai sujet de société, les politiciens ne doivent plus fermer les yeux et nous non plus.
Il faut aider nos aînés et aider les familles qui sont confrontées à la dépendance de leurs parents ou au maintien de leur autonomie : c’est cela un vrai service public moderne.
La parution du livre « Les Fossoyeurs » a déclenché une onde de choc dans tout le secteur de la gérontologie. Des personnes âgées laissées sans soin durant plusieurs jours, de la nourriture rationnée, des couches insuffisantes... Le livre du journaliste Victor Castanet met au jour les pratiques accablantes courantes dans les Ehpad d'Orpéa, destinées à améliorer la rentabilité de ses maisons de retraite qui facturent pourtant les séjours de leurs résidents au prix fort.
Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée chargée de l'Autonomie a annoncé l'ouverture d'une double enquête administrative de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et d'une enquête financière de l'Inspection générale des finances (IGF) sur le groupe Orpea. Mais honnêtement, est-ce réellement une révélation ? Des plaignants, des soignants, et des familles ne tirent-ils pas la sonnette d’alarme depuis bien longtemps sur des pratiques honteuses ?
Derrière ce scandale, c’est bien la question du traitement de nos vieux qui est posée, d’une société qui va puiser jusque dans les dernières ressources de toute une vie de travail et de labeurs pour « offrir » un minimum de fin de vie décente.
Et encore pour ceux qui ont la chance de trouver une place quelque part ou qui en ont les moyens financiers.
Le capitalisme a cela de terrible : « Si tu ne peux pas travailler, tu n’es plus bon à rien. L’Homme doit contribuer à la richesse il ne doit rien coûter. »
Et si nous changions de logiciel pour être conforme à ce que nous avons franchement au fond de notre cœur ou tout simplement par respect de nos anciens ?
Le débat doit s’ouvrir car oui, la vieillesse et la dépendance sont des enjeux d’une société digne. C’est vers eux que notre solidarité doit aller.
31 janvier 2022
Meublés de tourisme à Colmar
Les nouvelles mesures adoptées lors du conseil municipal de ce jour (à partir de la 25ème minute)
⇒ https://www.facebook.com/villecolmar/videos/309438071141488
⇒ https://www.facebook.com/villecolmar/videos/309438071141488
Conseil municipal
Séance du 31 janvier 2022
⇒ https://www.facebook.com/villecolmar/videos/309438071141488
Séance du 31 janvier 2022
⇒ https://www.facebook.com/villecolmar/videos/309438071141488
Marie-Gaëlle Moldo à la galerie Murmure
Chers amis et amateurs d’art,
Samedi 5 février, entre 15h et 18h
Samedi 5 février, entre 15h et 18h
nous aurons le plaisir d’accueillir à la galerie Murmure l’artiste Marie-Gaëlle Moldo. La rencontrer permet d’ouvrir des fenêtres sur son œuvre. Les mots choisis, les intonations utilisées trahissent une sensibilité, un message, une émotion.
Dans ses œuvres, elle explore la couleur qu’elle associe à la ligne dans un jeu de juxtaposition et de superposition. La couleur devient une « surface enveloppante, charnelle » qui lui permet d’analyser sa pensée consciente et inconsciente.
« Dans la pratique de l'encre, les notions d'apparition ou de disparition sont essentielles : le papier absorbe l'encre, l'encre peut être absorbée par le papier. Avec elle, je mène un combat contre l'effacement, la possibilité que le trait ou la surface existe plus ou moins. Je fais vaciller la ligne avec des couleurs chatoyantes ou rafraîchissantes, tantôt discrètes ou imposantes. »
Galerie Murmure
5 place de l’Ancienne Douane
68000 Colmar
www.galerie-murmure.com
contact@galerie-murmure.fr
03 89 41 49 25
Dans ses œuvres, elle explore la couleur qu’elle associe à la ligne dans un jeu de juxtaposition et de superposition. La couleur devient une « surface enveloppante, charnelle » qui lui permet d’analyser sa pensée consciente et inconsciente.
« Dans la pratique de l'encre, les notions d'apparition ou de disparition sont essentielles : le papier absorbe l'encre, l'encre peut être absorbée par le papier. Avec elle, je mène un combat contre l'effacement, la possibilité que le trait ou la surface existe plus ou moins. Je fais vaciller la ligne avec des couleurs chatoyantes ou rafraîchissantes, tantôt discrètes ou imposantes. »
Marie-Gaëlle Moldo.
En découle une œuvre poétique et chamarrée, onirique et fantasmagorique.
Au plaisir de vous accueillir samedi avec Marie-Gaëlle Moldo !
Amicalement,
Audrey
En découle une œuvre poétique et chamarrée, onirique et fantasmagorique.
Au plaisir de vous accueillir samedi avec Marie-Gaëlle Moldo !
Amicalement,
Audrey
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COVID – Le coin des libres-penseurs
⬦ Ceux qui s’obstinent dans le péché et refusent le vaccin doivent expier.
⬦ La quatrième dose ne procure d'effet bousseteure que si on l'administre nu au milieu d'un pentagramme à la pleine lune chez les natifs du concombre ascendant bigorneau.
Sinon il faut la 5ème et la 6ème en même temps par voie intrarectale.
⬦ Et c’est reparti pour un tour, ma parole, ils doivent avoir des stocks incalculables à épuiser.
⬦ D'ici à ce que Delfraissy nous sorte que c'est un vaccin homéopathique, pour justifier les doses suivantes...
⬦ Même en imaginant que ces dosettes magiques n'ont aucun effet sur l'organisme, le fait de devoir prendre rendez-vous, faire la queue, se faire tester régulièrement (la picouse n'empêchant pas la multiplication des explorations nasales amusantes) etc. pour avoir le droit de continuer à être libre d'être tracé par le gouvernement, tout ça, ça finit par encombrer un emploi du temps mine de rien.
⬦ Noël Omicron... Pâques au Macron...
⬦ Célafôtauzantivaxkikontaminlesvaxinés.
⬦ On a maintenant deux options :
1 : attraper omicron et subir un rhume
2 : se taper trois ou quatre doses, mettre un masque, s'isoler, attraper omicron et subir un rhume.
⬦ Tout est inversé. Il y a plus de vérité dans ce qui nous est présenté comme de la fiction ou de la science fiction que dans la réalité artificiellement créée par la propagande.
⬦ Moi personnellement je suis pour que l'on taxe les vaccinés, ils ont coûté un fric dingue à l'UE, des milliards, il faut bien qu'ils participent à renflouer les caisses, surtout que l'on ne sait pas le nombre de doses qu'ils doivent encore recevoir.
⬦ Quand 100 % seront vaccinés, ça changera quoi, concrètement ? L’immunité baissera, 3 mois plus tard il faudra un nouveau rappel, et ensuite ? Votre solution c’est de faire des rappels à vie ?
⬦ Ceux qui ne savent rien des effets indésirables ne portent pas le masque sur la bouche mais aussi sur les oreilles et les yeux.
⬦ Rien ne serait pire qu'une "dose de rappel d'Omacron" !
⬦ Quant à ceux qui continuent à nous bassiner avec la vaccination pour les autres et pour arrêter l'épidémie, ce sont soit des débiles soit des malhonnêtes, compte tenu de l'information dont on bénéficie aujourd'hui sur le sujet.
⬦ C'est l'hiver, c'est normal qu'ils soient givrés.
Le gros problème est qu'ils le sont aussi en été.
⬦ Omicron est grand et Macron est son prophète.
⬦ Le monde est devenu covido-dingo.
⬦ Un président doit absolument préserver l'unité nationale et ne pas diviser les Français.
Ce mec est un psychopathe avéré.
⬦ "Mais arrêtez donc d'emmerder les Français ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira mieux ! Foutez-leur la paix ! Il faut libérer ce pays !"
Georges Pompidou, 1966
⬦ Il y a quand même 80 % de vaccinés, alors qu'on arrête de faire chier les autres, surtout quand ils sont assez responsables pour se tenir à l'écart.
⬦ "Est fanatique celui qui est sûr de posséder la vérité. Il est définitivement enfermé dans cette certitude ; il ne peut donc plus participer aux échanges ; il perd l'essentiel de sa personne. Il n'est plus qu'un objet à être manipulé."
Albert Jacquard
⬦ Morale du jour :
La fonction créant l'organe, un emmerdeur est forcément un trou du cul.
⬦ Pfizer et ses alter ego souhaitent une bonne année 2022 à leurs abonnés.
Colmar : la ville veut donner un coup d'arrêt à la multiplication des locations Airbnb
Guillaume Chhum – France Bleu Alsace
La ville de Colmar veut contrer la prolifération des locations de type Airbnb dans le centre-ville. Ce lundi soir en conseil municipal, elle va prendre une délibération pour limiter le développement de ce type de logements qui deviennent envahissants. 1.200 existent à Colmar, un record !
La ville de Colmar veut contrer la prolifération des locations de type Airbnb dans le centre-ville. Ce lundi soir en conseil municipal, elle va prendre une délibération pour limiter le développement de ce type de logements qui deviennent envahissants. 1.200 existent à Colmar, un record !
Des locations en hausse de 30% depuis 2020
Freiner la multiplication des locations
Freiner la multiplication des locations
À Colmar, la mairie a fait le compte : il y a 1.200 logements consacrés à la location dans le centre-ville. Un record de France pour une ville de 70.000 habitants, alors que le nombre d'habitants a reculé de 18 lors du dernier recensement et qu'il y a 275 logements supplémentaires.
Comme cela se fait à Strasbourg, Riquewihr, Ribeauvillé ou encore Kaysersberg, Colmar va limiter la possibilité, pour les propriétaires, de multiplier les logements Airbnb.
Que des habitants puissent continuer à s'installer en centre-ville
« Ce ne sera désormais pas plus d'un logement Airbnb pour une personne physique et pas plus d'un aussi par personne morale. Ce sera aussi l'obligation de créer un logement traditionnel quand on crée un logement de tourisme » précise Eric Straumann, le maire de Colmar. « Les sanctions peuvent aller jusqu'à 50.000 euros, comme par exemple à Paris », poursuit Eric Straumann.
Récemment d'ailleurs, la mairie a fermé un immeuble qui a été totalement transformé en un lieu de location touristique. « C'est un investisseur qui a transformé 11 appartements en 11 appartements de tourisme, avec 33 couchages. Nous sommes dans la caricature de ce que peuvent représenter ces logements de tourisme. Ce sont des logements qui remplacent des logements dédiés à l'habitation et nous ne voulons plus cela » résume le maire de Colmar.
30 janvier 2022
Jean-Pierre Luminet
De passage à Nîmes où trône la splendide Maison Carrée, et passionné entre autres d’histoire romaine, je me faisais un plaisir de visiter demain le Musée de la Romanité et ses collections réputées. Mais je lis sur internet les règles de visite :
« Le Musée de la Romanité en toute sérénité !
Afin de vous assurer une visite optimale, le musée a repensé son circuit de visite et mis en place les meilleures conditions d’accueil et de protection possibles, tout en gardant son esprit ludique !
Nous sommes donc plus que jamais en plein délire covido-hygiéniste. Toutes les institutions culturelles sont complices, et je pense que nous ne reviendrons JAMAIS à un retour à la santé mentale, même si le cartel de psychopathes au pouvoir est éjecté aux prochaines élections. Je ne mettrai plus jamais les pieds dans des lieux pareils.
De passage à Nîmes où trône la splendide Maison Carrée, et passionné entre autres d’histoire romaine, je me faisais un plaisir de visiter demain le Musée de la Romanité et ses collections réputées. Mais je lis sur internet les règles de visite :
« Le Musée de la Romanité en toute sérénité !
Afin de vous assurer une visite optimale, le musée a repensé son circuit de visite et mis en place les meilleures conditions d’accueil et de protection possibles, tout en gardant son esprit ludique !
Le détail ci-dessous des mesures sanitaires mises en place au musée pour une visite sûre et sereine :
• Port du masque obligatoire pour tous les visiteurs dès 6 ans
• Mise à disposition de gel hydro-alcoolique utilisable avec une pédale pour limiter les contacts manuels
• Distanciation physique rappelée avec un marquage au sol (organisation des files d’attente, sens de circulation, signalement des passages étroits, etc.)
• Nettoyage régulier des surfaces et espaces partagés
• Organisation des flux repensée – le personnel de surveillance sera particulièrement mobilisé pour faciliter et fluidifier la visite
• Port du masque obligatoire pour tous les visiteurs dès 6 ans
• Mise à disposition de gel hydro-alcoolique utilisable avec une pédale pour limiter les contacts manuels
• Distanciation physique rappelée avec un marquage au sol (organisation des files d’attente, sens de circulation, signalement des passages étroits, etc.)
• Nettoyage régulier des surfaces et espaces partagés
• Organisation des flux repensée – le personnel de surveillance sera particulièrement mobilisé pour faciliter et fluidifier la visite
Nouvelle mesure à compter du 24 janvier 2022 : présentation d’un pass vaccinal à l’entrée du musée pour toute personne de plus de 16 ans.
Pour continuer de profiter du Musée de la Romanité et conformément aux dernières annonces gouvernementales, la présentation d’un pass vaccinal sera demandée aux personnes de plus de 16 ans (y compris pour les groupes).
Le « pass vaccinal » consiste en la présentation, numérique (via l’application TousAntiCovid) ou papier, d’une preuve sanitaire, en application des directives gouvernementales en cours.
Pour continuer de profiter du Musée de la Romanité et conformément aux dernières annonces gouvernementales, la présentation d’un pass vaccinal sera demandée aux personnes de plus de 16 ans (y compris pour les groupes).
Le « pass vaccinal » consiste en la présentation, numérique (via l’application TousAntiCovid) ou papier, d’une preuve sanitaire, en application des directives gouvernementales en cours.
Nous sommes donc plus que jamais en plein délire covido-hygiéniste. Toutes les institutions culturelles sont complices, et je pense que nous ne reviendrons JAMAIS à un retour à la santé mentale, même si le cartel de psychopathes au pouvoir est éjecté aux prochaines élections. Je ne mettrai plus jamais les pieds dans des lieux pareils.
Le pass vaccinal ou la déchéance de citoyenneté
Xavier Méra
Après les propos de Macron sur les non-vaccinés, doit-on comprendre qu’avec l’instauration du pass vaccinal, il s’agit de remettre en question le statut juridique de citoyen des personnes non-vaccinées ?
Si l’actuel président de la République française, chef des armées et grand maître de l’ordre national de la Légion d’honneur, a tenu des propos gravissimes dans Le Parisien, ce n’est pas parce qu’il a utilisé un gros mot à l’encontre des personnes non-vaccinées. En réglant immédiatement leur focale sur la forme de ses déclarations, les éditorialistes de la presse bien-comme-il-faut ont fait mine de ne pas entendre l’essentiel. Car, n’étant certainement pas totalement incompétents dans les fonctions qu’ils occupent, ni le chef de l’État ni les rédactions concernées ne peuvent ignorer ce que le mot « citoyen » signifie normalement dans la bouche d’un président.
Lorsqu’il explique que les « antivax » s’en prennent à la « solidité d’une nation », menacent la liberté d’autrui, sont ainsi irresponsables et qu’« un irresponsable n’est plus un citoyen », on est fondé à comprendre qu’avec l’instauration du pass vaccinal et au-delà, il s’agit de remettre en question le statut juridique de citoyen des personnes non-vaccinées contre la covid. On l’est d’autant plus qu’il parle de ce pass vaccinal comme d’une « nouvelle étape » dans une série de mesures prises depuis juillet dernier, laissant ainsi entendre que d’autres ne sont pas à exclure, dans sa volonté de leur mettre la pression « jusqu’au bout ».
Pass vaccinal : les non vaccinés sont-ils toujours des citoyens ?
Autrement dit, ce très officiel gardien – et donc interprète – de la Constitution, suggère que l’État n’est pas obligé de leur reconnaitre, entre autres, un droit d’être propriétaire, de se marier, et d’être soumis aux mêmes lois que les autres en matière d’accès aux emplois publics, de liberté de pensée, d’opinion et d’expression, de religion, de circulation, de réunion, d’association, de manifestation et de fiscalité. Il suggère que l’État peut licitement leur retirer le droit de travailler et d’obtenir un emploi, le droit de grève, le droit à l’éducation et à la sécurité sociale. Et alors que l’élection présidentielle approche à grands pas, il sous-entend que l’État n’est pas tenu de leur reconnaître le droit de voter et de se présenter à une élection.
De plus, on se rappellera que la définition du « schéma vaccinal complet », requis pour avoir un pass vaccinal valide, a déjà changé et est susceptible de changer à nouveau par simple décret du gouvernement, alors qu’on avait initialement fait miroiter aux personnes inoculées deux fois une vie normale en récompense de leur coopération. Le statut de citoyen pourrait alors être modifié sur cette base, les vaccinés d’aujourd’hui étant potentiellement les non-vaccinés et ex-citoyens de demain, s’ils ne se soumettent pas à de nouvelles mises en demeure. D’autant que, comme l’a expliqué le Premier ministre, la limitation dans le temps du dispositif, sur un critère sanitaire à déterminer, « n’est pas ce qui, à ce stade, est prévu ». (...)
Après les propos de Macron sur les non-vaccinés, doit-on comprendre qu’avec l’instauration du pass vaccinal, il s’agit de remettre en question le statut juridique de citoyen des personnes non-vaccinées ?
Si l’actuel président de la République française, chef des armées et grand maître de l’ordre national de la Légion d’honneur, a tenu des propos gravissimes dans Le Parisien, ce n’est pas parce qu’il a utilisé un gros mot à l’encontre des personnes non-vaccinées. En réglant immédiatement leur focale sur la forme de ses déclarations, les éditorialistes de la presse bien-comme-il-faut ont fait mine de ne pas entendre l’essentiel. Car, n’étant certainement pas totalement incompétents dans les fonctions qu’ils occupent, ni le chef de l’État ni les rédactions concernées ne peuvent ignorer ce que le mot « citoyen » signifie normalement dans la bouche d’un président.
Lorsqu’il explique que les « antivax » s’en prennent à la « solidité d’une nation », menacent la liberté d’autrui, sont ainsi irresponsables et qu’« un irresponsable n’est plus un citoyen », on est fondé à comprendre qu’avec l’instauration du pass vaccinal et au-delà, il s’agit de remettre en question le statut juridique de citoyen des personnes non-vaccinées contre la covid. On l’est d’autant plus qu’il parle de ce pass vaccinal comme d’une « nouvelle étape » dans une série de mesures prises depuis juillet dernier, laissant ainsi entendre que d’autres ne sont pas à exclure, dans sa volonté de leur mettre la pression « jusqu’au bout ».
Pass vaccinal : les non vaccinés sont-ils toujours des citoyens ?
Autrement dit, ce très officiel gardien – et donc interprète – de la Constitution, suggère que l’État n’est pas obligé de leur reconnaitre, entre autres, un droit d’être propriétaire, de se marier, et d’être soumis aux mêmes lois que les autres en matière d’accès aux emplois publics, de liberté de pensée, d’opinion et d’expression, de religion, de circulation, de réunion, d’association, de manifestation et de fiscalité. Il suggère que l’État peut licitement leur retirer le droit de travailler et d’obtenir un emploi, le droit de grève, le droit à l’éducation et à la sécurité sociale. Et alors que l’élection présidentielle approche à grands pas, il sous-entend que l’État n’est pas tenu de leur reconnaître le droit de voter et de se présenter à une élection.
De plus, on se rappellera que la définition du « schéma vaccinal complet », requis pour avoir un pass vaccinal valide, a déjà changé et est susceptible de changer à nouveau par simple décret du gouvernement, alors qu’on avait initialement fait miroiter aux personnes inoculées deux fois une vie normale en récompense de leur coopération. Le statut de citoyen pourrait alors être modifié sur cette base, les vaccinés d’aujourd’hui étant potentiellement les non-vaccinés et ex-citoyens de demain, s’ils ne se soumettent pas à de nouvelles mises en demeure. D’autant que, comme l’a expliqué le Premier ministre, la limitation dans le temps du dispositif, sur un critère sanitaire à déterminer, « n’est pas ce qui, à ce stade, est prévu ». (...)
La question immédiate à laquelle chacun d’eux se sentirait obligé de répondre serait plutôt de savoir si les menaces du président sont compatibles avec son rôle de gardien de la Constitution et, si ce n’est pas le cas, de savoir ce qui peut et doit être fait pour en finir avec de tels comportements au sommet de l’État. De tels débats auraient certes plus de chances d’avoir lieu si les médias en question n’étaient pas largement sous tutelle étatique, ne bénéficiaient pas en permanence de subventions et autres exonérations, et que l’Élysée ne les avaient pas fait bénéficier en plus de rallonges covid.
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