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8 décembre 2025

Musée Unterlinden

En décembre, le cloître du musée se pare de lumières afin de vous transporter dans un univers féérique avec le spectacle Once Upon a Night.
La créativité reste au cœur du musée avec des ateliers proposés pour petits et grands autour du papier découpé sur le thème de Noël. A vos ciseaux pour la création d'un magnifique canivet !
Glissez également quelques crayons dans vos poches pour assister à l'atelier du "Crayon inspiré" en compagnie de l'artiste Éric Nieder.
Profitez des vacances de Noël pour prendre le temps de découvrir ou redécouvrir le retable d'Issenheim et les chef-d 'œuvres du musée pour une visite haute en couleurs.
Enfin pensez à vos cadeaux de Noël ! La boutique du Musée vous propose une sélection généreuse de produits inédits et originaux : de belles idées pour surprendre et faire plaisir.


Spectacle son et lumière
Once Upon a Night
Du 26/11/2025 au 4/1/2026
À l’occasion des 10 ans de la réouverture du Musée Unterlinden agrandi, un spectacle son et lumière exceptionnel, intitulé « Once Upon a Night », sera présenté dans le cloître du musée durant toute la période du marché de Noël de Colmar. À la nuit tombée, franchissez les portes du musée pour vivre une expérience sensorielle unique. L’architecture s’animera, les œuvres emblématiques du musée prendront vie, les couleurs s’illumineront : petits et grands redécouvriront le musée comme ils ne l’ont jamais vu.

En famille, en couple ou en groupe, le spectacle « Once Upon a Night » vous fera vivre un extraordinaire voyage au cœur des collections du Musée Unterlinden !

Publics : tout public
Dates et horaires : du 26/11/2025 au 4/1/2026 – Hors mardis et jours fériés (24, 25, 31 décembre 2025 et 1er javier 2026)
Spectacle présenté à 16h45, 17h00, 17h15, 17h30 et 17h45
Dernière entrée à 17h30
Durée : 10 min
Tarif : 7€ / personne
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Accès à partir de 16h00 – Le billet donne l’accès au Musée de 16h à 18h ainsi qu’au spectacle “Once Upon a Night” présenté à 16h45, 17h00, 17h15, 17h30 et 17h45.
Le billet est valable pour toutes les séances de la journée choisie.
Lieu : cloître du musée

Réservez


Un canivet pour Noël
7 décembre 2025 à 10h

Photo : © Michèle Wagner

Que vous soyez débutant ou expert, cet atelier vous plongera dans l’univers fascinant du papier découpé et vous offrira l’occasion de créer votre propre décor de Noël : image à accrocher à la fenêtre, au sapin ou personnages à placer sur la table de fête…

Par Michèle Wagner, artiste imagière
Publics : adultes et adolescents dès 14 ans
Date et horaire : 7 décembre 2025 de 10h à 12h
Tarif : entrée du musée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée

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Atelier familles - Happy family
7/12/2025

Venez vivre au cœur du musée un moment de rencontre et de création en famille en compagnie d’un artiste !

Un canivet pour Noël

Préparez les festivités de fin d’année en compagnie de l’artiste imagière Michèle Wagner. En regard des collections d’arts et traditions populaires, elle invite petits et grands à la création de mobiles en papier et de lanternes sur le thème de Noël.

Publics : Familles, enfants dès 3 ans
Date : 7/12/2025
Horaire : 14h
Durée : 2h
Tarif : entrée du musée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée

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Atelier adultes - Le Crayon inspiré
19/12/2025


Et si vous observiez les collections du musée grâce à votre crayon ?
L’architecte et Urban Sketcher Éric Nieder vous propose de coucher sur le papier « votre perception » des œuvres. Le croquis devient l’écho de vos émotions, la trace d’un échange, d’une appropriation, de votre plaisir au dessin.

Publics : adultes
Date : 19/12/2025
Horaire : de 14h à 16h
Tarif : entrée du musée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du musée

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Visite Retable d’Issenheim
28 et 29 décembre 2025


Le Retable d’Issenheim du peintre Grünewald et du sculpteur Nicolas de Haguenau est un chef-d’œuvre mondialement reconnu. En compagnie d’une médiatrice, partez à la rencontre de ce polyptique monumental, composé d’une caisse sculptée et de volets peints dédiés à Saint-Antoine et à la vie du Christ.

Dates et horaires : 28 et 29 décembre 2025 à 14h
Durée : 1h30
Tarif : 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du Musée

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Visite Chefs-d’œuvre
28 et 29 décembre 2025


La visite Chefs-d’œuvre vous permet de découvrir les œuvres emblématiques des collections (la mosaïque de Bergheim, le Retable d’Issenheim, le clavecin Ruckers, les œuvres de Picasso …) et l’architecture du musée.

Date et horaire | 28 et 29 décembre 2025 à 11h

Durée : 1h30
Tarif : 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée*)
Lieu : point de rencontre à la billetterie du Musée

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Exposition virtuelle
Sortie de réserves #1
9/7/2025 – 12/1/2026


L’accrochage « Sortie de réserves #1 » permet de découvrir des œuvres provenant uniquement des réserves du Musée Unterlinden et les différentes raisons pour lesquelles elles ne sont pas exposées en permanence. La mise en réserve d’une œuvre repose sur des critères scientifiques ou techniques souvent inconnus du public. Restées fermées au public jusqu’à la fin du 20e siècle, les réserves ont pu être perçues comme un second musée, invisible et régi par l’arbitraire du conservateur.

Acquisitions récentes en attente d’une place dans le parcours permanent, copies considérées comme des œuvres secondaires, œuvres en cours d’étude ou faisant l’objet d’un chantier de collection, œuvres nécessitant un aménagement spécifique avant de pouvoir être présentées au public… toutes justifient pour des raisons différentes leur conservation temporaire dans les réserves du musée. « Sortie de réserves #1 » permet d’appréhender les réserves du musée pour ce qu’elles sont : « ni trésors ni débarras » (Annie Caubet), elles constituent aujourd’hui un espace de conservation et d’étude nécessaire à la vie des collections et indissociables des multiples activités d’un musée.

Parcourez l'exposition virtuelle pour explorer une sélection d'œuvres du nouvel accrochage !


Once Upon a Cake


Dans la continuité du spectacle "Once Upon a Night" proposé au musée du 26/11/2025 au 4/1/2026, le chef du café restaurant Schongauer a imaginé pour cette occasion spéciale un exceptionnel dessert chocolaté !

Prenez place au café pour venir déguster cette nouvelle création !

Horaires d'ouverture : du mercredi au dimanche : 10h00 à 17h00, fermé les lundis et les mardis toute l’année.

Pour toute demande de réservation, vous pouvez contacter le restaurant par mail cafe@musee-unterlinden.com


La boutique du musée


Magie de Noël entre art et création contemporaine

Cet hiver, la boutique du musée s’illumine pour célébrer un Noël placé sous le signe de la créativité et du partage.

Plongez dans un univers où l’art rencontre la créativité actuelle : objets d’art, décorations de Noël, pièces originales, parfums, produits locaux et beaux livres se côtoient dans une sélection unique, pensée pour sublimer vos fêtes.

Une collection de cadeaux dédiés aux enfants viendra également émerveiller les plus jeunes.

Offrez plus qu’un cadeau : offrez une expérience, un geste qui célèbre la culture, la création et les talents de notre région.

La Boutique du Musée – un Noël d’émotion et de créativité
Ouvert tous les jours (sauf mardi, les 25/12 et 01/01) de 9h00 à 18h15 (11h00 le dimanche).
Fermeture les 24 et 31/12 à 16h00


Retrouvez tout l'agenda en ligne
* Pour participer aux événements, réservez auprès du service réservations du lundi au vendredi au +33 (0)3 89 20 22 79 – reservations@musee-unterlinden.com / le week-end au +33 (0)3 89 20 15 58 ou billetterie@musee-unterlinden.com

7 décembre 2025

[HUMEURS COLMARIENNES]

Nath Id

-7/12/2025- Quand on met 40 minutes pour rentrer chez soi, alors qu'habituellement le trajet en prend 10, quand on tourne 30 minutes pour se garer dans son quartier, quand on va en ville le matin très tôt car à partir de 11 heures les rues piétonnes sont bondées, on songe de plus en plus à quitter cette ville où le nombre de visiteurs des marchés de Noël est le seul intérêt de notre maire, toujours plus, mais aussi toujours plus de pollution, mais ça, c'est pas grave et pour info, j'ai accueilli un touriste la semaine dernière dans mon cadre pro, il ne viendra plus jamais à Colmar. Trop de monde, trop cher et deux expériences resto négatives au niveau qualité. Attention, M. STRAUMANN, trop c'est trop...

5 décembre 2025

Yann Durrière
5/12/2025

Journée mondiale du bénévolat


Aujourd’hui, on met à l’honneur celles et ceux qui donnent de leur temps, de leur énergie et de leurs compétences… simplement pour aider les autres.
Créée par l’ONU en 1985, cette journée rappelle combien les bénévoles sont indispensables au développement de notre société, que ce soit dans nos quartiers, auprès des jeunes ou au sein de nos associations locales.
⇨ En France, 4 associations sur 5 fonctionnent uniquement grâce aux bénévoles.
⇨ 12 millions de personnes s’engagent, dont 3,5 millions chaque semaine.
⇨ 190 nouvelles associations naissent chaque jour !
Mais malgré ces chiffres impressionnants, le nombre de bénévoles n’augmente plus. Alors qu’on le sait : sans ces hommes et ces femmes engagés, la vie associative ne pourrait tout simplement pas exister.
Dans certains pays, le bénévolat fait même partie du cursus scolaire. Et si la France décidait enfin de suivre cet exemple ?
Former, transmettre, encourager l’engagement : voilà une belle ambition républicaine.
Ayons aussi une pensée pour tous les bénévoles qui agissent chaque jour dans nos territoires : ceux de la réserve citoyenne présents au marché de Noël, ceux qui donnent de leur temps pour aider les autres, ceux qui protègent les animaux, et tous ceux qui font vivre nos associations patriotiques, culturelles, sportives... Sans eux, aucun événement ne pourrait exister. Leur engagement est précieux.
Pause musicale
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Antonio Vivaldi, Sonate en trio en ré mineur op. 1 n° 12 (Follia)
Edouard Dabrowski

Noël à Colmar











Nathalie Aubert
4/12/2025

Édito de Mme Klinkert : assez de mensonges !

Madame Klinkert abreuve une nouvelle fois les habitants de la 1ʳᵉ circonscription du Haut-Rhin d’arguments totalement mensongers. Elle prétend lutter contre l’immigration illégale… tout en refusant le rétablissement du contrôle aux frontières. Cherchez l’erreur.
Elle accuse le Rassemblement National d’alourdir la facture fiscale, alors que nos députés ont présenté un contre-budget responsable comprenant 45 milliards de baisse d’impôts :
• 25 milliards pour les ménages
• 20 milliards pour les entreprises
Et sur le volet des dépenses, 50 milliards d’économies nettes.
Voilà les faits !
Quant à la fermeture de Fessenheim, elle ose parler de « mesures compensatoires », de simples mesurettes, alors qu’elle soutient le gouvernement qui a contribué à sacrifier cette centrale, ses emplois et notre souveraineté énergétique.
Madame Klinkert… de qui se moque-t-on ?
Les habitants de la 1ʳᵉ circonscription ne sont pas dupes. Ils n’accepteront plus vos contre-vérités et vos artifices de communication.

Alain Kott

-3/12/2025- J’assiste depuis hier à un spectacle affligeant sur Facebook entre deux adhérents de ma famille politique, Les Républicains : Éric Straumann et Yves Hemedinger, 2 protagonistes des prochaines élections municipales de Colmar.
Le niveau des échanges est tombé bien bas.
Ridiculiser, décrédibiliser ou fragiliser son adversaire par la moquerie ne grandit pas celui qui s’y adonne.
Pas plus que d’utiliser la moindre information pour attaquer systématiquement son opposant : la critique permanente n’a jamais fait un projet.
La récréation est terminée. Il faut se ressaisir.
Par respect pour les Colmariens, il est temps de relever le niveau du débat et de se saisir enfin des vrais sujets qui préoccupent nos concitoyens.
Je doute que ce triste spectacle soit apprécié, ni qu’il contribue à réconcilier les électeurs avec la vie politique.
Deux recommandations s’imposent :
« L’abus de réseaux sociaux peut nuire à son image. »
« À force de tirer sur l’élastique, on finit par se le prendre en pleine figure. »
Ce n’est pas cela, la politique.
À bon entendeur !
Michaël Gonzalez

-27/11/2025- Je souhaite préciser que Monsieur Makmoul Hakim est le coordinateur et directeur de ma campagne. Toutes les idées présentées sont le fruit de son travail. Sans lui, notre groupe n’existerait pas, car notre programme n’aurait jamais vu le jour. Ce programme est avant tout le résultat de son initiative, à laquelle j’ai contribué pour l’enrichir, mais il en demeure le principal concepteur. Il me semblait important de le rappeler afin qu’aucune ambiguïté ne subsiste.
Je tiens également à souligner, devant l’ensemble des acteurs politiques de Colmar, la réelle compétence de Monsieur Makmoul Hakim. À mon sens, notre programme est le seul à répondre véritablement aux attentes et aux problématiques que rencontrent les Colmariens depuis près de quinze ans.
Compte tenu de la situation actuelle de Colmar et des risques qui pèsent sur son dynamisme et son attractivité touristique, sa stratégie est, selon moi, la meilleure que l’on puisse envisager pour redonner à Colmar un élan économique, la faire revivre et lui rendre son identité fondée sur le vivre-ensemble. (Entre Colmariens, Entre Colmar et ses villages alentours, entre Colmariens et touristes, entre ...)

3 décembre 2025

Yves Hemedinger
3/12/2025

Droit de réponse préventif !

Une chaîne de TV publique, malgré ses moyens, s’est laissée piéger par un plaisantin. Toute ressemblance avec l’élastique…
En ce qui me concerne, faute avouée, faute à moitié pardonnée, et surtout vite corrigée. J’ai seulement retiré trois mots de ma publication, qui reste parfaitement pertinente.
Je ne critique pas le tourisme – dont nous avons besoin – mais je rappelle qu’il faut préserver l’authenticité de nos marchés de Noël et développer d’autres activités pour éviter de devenir un parc d’attractions.
Cela a visiblement amusé notre maire, qui préfère jouer les influenceurs sur les réseaux sociaux, publier des dizaines de photos et se promener à vélo plutôt que de se pencher sur ses dossiers et répondre à vos questions.
C’est regrettable pour Colmar.

Précision
Au final, il se moquait de l’article presse des DNA Colmar - Guebwiller puisque ma publication provenait de ce dernier.

[POLITIQUE & SUJETS DE SOCIETE]

En France, la propriété privée est devenue un sport de combat

H16

-3/12/2025- En France, lorsque vous héritez, il n’est pas rare que vous deviez vendre pour régler les frais de succession. Même si le bien a déjà été taxé de tous les côtés, l’État français ne supporte pas l’héritage et vous le fait donc savoir. Manque de pot lorsque vous essayez de vendre : le bien, squatté, est invendable.

C’est la mésaventure qui est arrivée à une propriétaire d’Andernos dont l’héritage paternel était occupé.

Bien sûr, elle porte plainte. Mais l’occupant, pourtant illégal, ne peut être délogé facilement. Les semaines et les mois passent, les factures s’amoncellent, le fisc ne lâche bien évidemment pas l’affaire. Il faut vendre, donc il faut se débarrasser du squatteur. Désespérée, la propriétaire fait appel à des gros bras pour déloger l’intrus.


Et là, la justice ne perdra pas de temps. Rapidement condamnée à 12 mois de prison avec sursis, la propriétaire doit en outre se fendre de 1200 euros de dommages et intérêts pour le squatteur.

Face à ce théâtre de l’absurde, les réactions politiques se font aussi rares qu’un politicien honnête, d’autant que la défense de la propriété privée semble terriblement has been. Notons la réaction de David Lisnard, maire de Cannes, qui ose rappeler cette vérité révolutionnaire : la propriété privée devrait être respectée en France. Malheureusement, tout comme le respect de la liberté d’expression, le respect de la propriété privée est devenu parfaitement symbolique en France.

Radicalité des propos du maire ou couille-mollisme terminal des autres politiciens, absents sur la question ?

En tout cas, face au problème de l’occupation illégale, saluons la souplesse de la Justice qui sait trouver l’énergie d’aller vite et fort… lorsque c’est un juge qui est directement concerné par le squat : une squatteuse de 39 ans, Marion, accro au cannabis et à l’héroïne, s’installe dans la résidence secondaire d’un magistrat à Nîmes le 3 août 2025. Mauvaise pioche : le propriétaire, rompu aux arcanes judiciaires, active la machine. La plainte est immédiate, la procédure expéditive : en quelques jours, Marion est condamnée à six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans, obligation de soins, et interdiction d’approcher la victime.

Pour les autres citoyens, en revanche, il faudra s’armer de patience, d’argent et de nerfs. Les procédures s’éternisent, les mois passent, souvent les années. Visiblement, tous les propriétaires sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres.

Ces procédures placent régulièrement des propriétaires dans des situations ubuesques, comme ce retraité de 95 ans contraint de payer la facture d’eau de ses squatteurs, imposant une schizophrénie administrative où on doit régler les charges des occupants illégaux.


Le laxisme de la Justice se répand jusque dans les locations Airbnb où les squats se multiplient : des locataires qui refusent de partir transforment leurs locations de courte durée en occupation permanente, laissant les propriétaires se retrouvent dans des situations kafkaiennes pendant que la loi protège admirablement bien… l’occupant illégitime.

Devant ce merdoiement intense de la Justice, les Français commencent à s’inspirer de leurs voisins espagnols. Là-bas, des entreprises privées ont développé des « méthodes musclées » – enlever la porte, couper l’électricité, harceler légalement avec police et avocat en prime – pour déloger les squatteurs.

En France, lassés d’attendre des décisions de justice qui ne viendront que dans des mois, voire des années, des propriétaires font appel à « des gangs » ou des videurs, des sociétés agissant aux limites voire au-delà de la légalité. Résultat d’un État devenu faible et incompétent ou idéologiquement chargé contre les propriétaires, la loi est progressivement remplacée par le droit du plus déterminé ou du plus malin.

Pour comprendre cette consternante dérive, on peut probablement remonter à la loi du 9 juillet 1991 qui, dans un élan de générosité humaniste (ou de gauchisme camouflé en humanisme), a imposé une décision de justice pour toute expulsion et ce quel que soit le titre d’occupation (ou son absence). Si la bonne intention initiale – dont l’enfer est pavé – était louable au départ, cette loi s’est transformée en protection tous azimuts qui transforme n’importe quel occupant illégitime en locataire de facto inexpulsable.

Les tentatives de correction ont été timides. En 2007, l’article 38 de la loi du 6 mars permet enfin de récupérer plus facilement son domicile principal. Navrante révolution.

Pour les résidences secondaires, il faudra attendre octobre 2020, treize ans de patience, pour n’améliorer que marginalement la situation : les procédures restent longues, coûteuses et clairement aléatoires.

Face à cette impasse juridique, une solution artisanale (et illégale mais efficace) émerge : le contre-squat.


La recette est simple mais nécessite une bonne organisation : trouver un ami de confiance, lui signer un bail antidaté, réunir une solide poignée d’amis équipés de nouvelles serrures, attendre que tous les squatteurs soient sortis et investir la place en changeant toutes les serrures et en sortant les affaires des squatteurs. Il reste à attendre leur retour puis appeler la police et laisser l’ami locataire présenter son bail aux forces de l’ordre. Le propriétaire, lui, doit rester à l’écart.

Cette « solution » est efficace, bien sûr en marge de la légalité mais quand elle ne protège plus les droits élémentaires, que reste-t-il ? Elle est en fait un symptôme, le miroir de l’impuissance de la loi, où l’honnêteté et le droit sont forcés de passer par le déguisement et la ruse pour survivre. À Bordeaux, une propriétaire a choisi cette voie : difficile de lui donner tort lorsqu’elle explique « Je n’ai pas eu le choix ».

Il est grand temps que les Français imposent une révision des lois pour revenir à un vrai respect tangible de la propriété privée. Des initiatives existent en ce sens, comme la pétition Damocles, avec près de 96 000 signatures, qui exige un arrêt de « l’impunité des squatteurs », pour enfin s’assurer que le droit de l’occupant illégal ne prime pas sur le droit fondamental du propriétaire légitime.

Certains, parmi les juges, les politiciens, semblent avoir oublié une évidence pourtant fondamentale : aucune société ne peut fonctionner durablement sans respect de la propriété privée. Ce n’est pas une question idéologique, c’est une question de bon sens. Quand posséder légalement un bien devient un désavantage par rapport à l’occuper illégalement, c’est tout l’édifice social qui vacille.

La France a réussi cet exploit singulier de transformer les propriétaires en coupables potentiels et les squatteurs en victimes à protéger, avec comme résultat une explosion des squats, des propriétaires ruinés et désespérés, une justice engorgée, et des citoyens qui n’ont plus confiance dans le système censé les protéger.

Bienvenue en France, jadis pays des droits de l’Homme et maintenant, chasse gardée des Hommes du droit.


[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]

2 décembre 2025


[POLITIQUE & SUJETS DE SOCIETE]

Jean Mizrahi

-2/12/2025- Emmanuel Macron possède une réelle qualité – une intuition souvent juste – mais elle s’accompagne d’un défaut rédhibitoire : son incapacité chronique à transformer une bonne idée en politique cohérente. L’exemple du « réarmement démographique » est éclairant : diagnostic pertinent, action inexistante. C’est le travers classique des énarques, rompus aux notes brillantes, incapables d’entrer dans la mécanique concrète du réel. Je connais bien ce travers : beaucoup de polytechniciens (dont je suis) y succombent aussi, quoique moins systématiquement. Je me suis soigné de ce travers.
Mais cette fois, Macron se trompe dès l’intuition. Son idée de « labelliser » les médias relève du pur réflexe de haute administration : l’État sait mieux que la société. Autrement dit : les hauts fonctionnaires, les professionnels de la politique et leurs satellites savent mieux que les manants ce qu’il faut penser.
On pourrait en rire si l’on se souvenait du discours étatique durant la crise du Covid : le masque inutile devenu obligatoire, le café assis autorisé mais pas debout, le train risqué mais pas le métro… Toute une série d’absurdités officielles qui démontraient que « l’information d’État » ne cherchait pas la vérité mais la gestion du troupeau.
Or, labelliser les médias, c’est installer des commissions, des comités Théodule, composés de personnes inévitablement choisies dans le même vivier social, pour décider du vrai et du faux. Comme si ces gens échappaient aux biais cognitifs documentés par des années de recherche : biais de confirmation, d’ancrage, de disponibilité, d’attribution, biais de négativité, etc. Leur composition suffirait à garantir une vision étroite et homogène.
La Vérité – avec un grand V – existe, sans doute. Mais aucun être humain n’en embrasse la totalité. La vérité n’émerge que par la contradiction, et avec le temps. Parfois énormément de temps. Il n’y a qu’à voir la persistance de débats historiques irrésolus, ou le conflit israélo-palestinien qui fracture depuis plus d’un siècle : chacun y scrute les faits pour valider sa propre vision.
Le réflexe macronien relève de cette tentation française : croire que les problèmes se résolvent par une intervention étatique autoritaire. On en voit le résultat : faillite morale d’une société privée de repères, faillite financière d’un État qui se croit omniscient.
Que la manipulation de l’information soit un vrai sujet est évident. Puissances étrangères, partis politiques, groupes financiers, tous tentent d’orienter le discours public. Aucun média n’est neutre : les groupes industriels biaisent leurs titres, le service public sert une idéologie dite « progressiste », les médias indépendants reflètent les obsessions de leurs fondateurs. Mais c’est précisément là que réside la force d’une démocratie : laisser la pluralité des voix se confronter, et non l’enfermer dans un chenal officiel. La vérité jaillit du choc des perspectives – une démarche presque talmudique – bien plus que des décisions de quelques pseudo-sachants.
Quant aux manipulations, elles seraient bien moins efficaces si l’école formait réellement l’esprit critique. Or notre système d’instruction a abandonné cette mission. Il produit des générations qui se gavent d’informations futiles et fausses. Ce n’est pas la faute de TikTok : c’est celle d’un pays qui a cessé d’apprendre à penser.
Reste une question, sans doute la plus importante : Emmanuel Macron et ses pairs souhaitent-ils vraiment l’émergence d’un esprit critique autonome ? Rien n’est moins sûr. Gouverner une population désarmée intellectuellement est tellement plus simple qu’affronter des citoyens capables d’aller eux-mêmes chercher un fragment de vérité.

[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]
Yann DURRIERE
2/12/2025


On peut sourire… mais seulement un instant.
L’article sur le parc Saint-François-Xavier présenté comme « fermé par oubli » adopte un ton presque condescendant, comme si les Colmariens exagéraient en s’en étonnant.
Pourtant, plusieurs habitants – dont moi – ont appelé directement la mairie pour comprendre.
Et la réponse officielle n’était pas « un oubli ».
La réponse était : « nous manquons de personnel ».
Ce n’est pas la même chose… et cela montre surtout une gestion qui flotte.
Ce parc, c’est un lieu de vie pour les familles, les enfants, les seniors. Le fermer sans prévenir, puis minimiser la situation dans la presse, ce n’est pas rendre service aux habitants.
Et ce « simple oubli » arrive après un autre :
⇨ les délibérations du conseil municipal non publiées en temps et en heure à la mairie.
Là encore, ce n’est pas un détail : c’est une obligation légale.
Un oubli, ça peut arriver.
Deux oublis, ça questionne.
Mais quand les explications changent selon l’interlocuteur, quand les “oublis” deviennent une habitude et qu’on minimise les impacts, on finit par se demander s’il n’y a pas un problème plus profond :
Manque d’organisation ? Manque de rigueur ?
Ou simplement… manque de considération pour celles et ceux qui vivent et travaillent ici ?
Les Colmariens méritent mieux que des contradictions et des explications légères.
Ils méritent de la transparence, du sérieux et du respect dans la gestion de leur ville.
Bibliothèques de Colmar


Le programme de décembre 2025

Après le Festival du livre et sa 36ᵉ édition, c’est au tour de la bibliothèque Bel’Flore de fêter un anniversaire. 20 ans cela se célèbre avec un programme spécial :


Du 1er au 10 janvier, venez découvrir Colmar sous la neige à la salle d'exposition du PMC.


Mardi 2 décembre à 18h30, à l’auditorium du PMC, nous poursuivrons notre cycle de conférences sur l’intelligence artificielle qui transforme en profondeur le secteur médical, notamment en imagerie.


Retrouvez le programme complet de décembre ici :








Ce mois-ci, deux films sont prévus pour les petits :


... et pour les grands :


Mathieu Kott

-2/12/2025- Face aux grands défis qui attendent Colmar lors du prochain mandat, les deux candidats du centre droit ont finalement trouvé leur priorité commune : se voler dans les plumes et s’échanger des plaisanteries... Une stratégie audacieuse... mais pas forcément pour les Colmariens !