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26 novembre 2025

Jean Linnhoff
26/11/2025

Fresque "technique" réalisée pour l'entreprise COSTRAL à Riquewihr.
Elle représente d'une part le détail d'un dessin industriel et d'autre part une vue de l'intérieur d'une ligne d'embouteillage produite par l'entreprise.



25 novembre 2025

Laurence Muller-Bronn
25/11/2025

[ PLFSS 2026 ]
Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans le fait que depuis 2006 les autorités sanitaires, la science donc, ne recommandent pas l'obligation vaccinale contre la grippe ?
• Alors que la HAS préconise la recommandation et non l'obligation vaccinale des soignants,
• Alors que les députés l'avaient supprimée,
• Alors qu'aucun pays européen n'a instauré cette obligation... la France s'obstine...
• Avec cette décision contraire à l'éthique, préparons-nous à encore une vague de départ des soignants, qui travaillent déjà en régime tendu. Ils en ont assez d'être stigmatisés !

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Yves Hemedinger

Nathalie Aubert
25/11/2025

Propos inacceptables. Mais quelle honte !
Qu’un député et conseiller d’Alsace s’en prenne verbalement à la directrice de cabinet de la CEA est indigne de la fonction qu’il exerce. Tout n’est pas permis. Les élus ont un devoir d’exemplarité, de respect et de responsabilité. Rien ne peut justifier de tels débordements.
Le maire de Colmar avait également été mis en cause il y a quelque temps pour des propos déplacés envers une élue. Être en responsabilité n'autorise pas tout !
En cette Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, qu’elles soient physiques, verbales ou morales, ce rappel prend une résonance encore plus forte.
Nous attendons – et nous exigerons toujours – un comportement irréprochable de celles et ceux qui représentent nos institutions.
Le respect n’est pas une option.

24 novembre 2025

Le Noël alsacien est-il mort ?

Elsass-Lothringen : réflexion - culture - politique

-21/11/2025- Depuis plusieurs décennies, la déferlante touristique et la mise en scène commerciale d’un "Pays de Noël" autoproclamé ont progressivement transformé une fête intime, enracinée, empreinte de spiritualité et de joie hivernale, en un spectacle tapageur, saturé de lumières criardes et de clichés mondialisés.
Ce qui fut autrefois un temps de ferveur, de recueillement et de beauté discrète s’est vu absorbé dans une logique d’industrie culturelle.
En voulant mettre Noël en vitrine, on a vidé l’Alsace de son vrai Noël.
Les Noël véritablement traditionnels, ceux dont se souviennent encore les anciens, n’avaient rien à voir avec cette surenchère contemporaine.
L’hiver alsacien se reconnaissait à ses éclairages intimistes : quelques bougies ou un Schwibbogen posés sur un rebord de fenêtre, deux ou trois étoiles suspendues à l’abri des pignons.
Les décors étaient rares, choisis avec soin, jamais envahissants.
Ils étaient un langage : un signe de lumière dans l’obscurité, un appel à la paix, non un exercice stylistique.
Les maisons n’étaient pas "habillées", elles étaient habitées.
L’atmosphère était empreinte d’une magie calme, presque contemplative.
On chantait des chants traditionnels transmis de génération en génération : Douce Nuit, Ihr Kinderlein kommet, Leise rieselt der Schnee, etc...
La fête n’était pas un spectacle, mais un temps de respiration.
La grande opération de communication "Noël en Alsace" a pourtant fait basculer ce monde.
À force de slogans, d’images léchées et de stratégies de "valorisation", la région est devenue une scène permanente où l’on transforme Noël tous les ans en folklore pour touristes.
La logique du "toujours plus" a remplacé celle du sensible.
Les façades se retrouvent dégoulinantes de décorations disparates, pères Noël suspendus aux gouttières, nounours en peluche, sucres d’orge géants, projecteurs colorés transformant les maisons en manèges.
Ce n’est plus de l’ornementation : c’est de l’empilement.
Les guirlandes clignotantes rivalisent en intensité, les villages cherchent à se distinguer par le spectaculaire, et l’on finit par voir des rues qui ressemblent davantage à des fêtes foraines qu’aux ruelles hivernales alsaciennes de notre enfance.
Les marchés de Noël, autrefois rares, souvent liés à des traditions artisanales précises, ont envahi chaque place, chaque rue, au point d’assécher le sens même de l’événement.
On ne compte plus les stands, les déclinaisons de vin chaud, les gadgets sans âme importés de l’autre bout du monde, les bonimenteurs, les lutins, les marrons grillés, les churros, les bonnets de père Noël clignotants...
La foule - plusieurs millions de visiteurs - se presse chaque année dans ce tourbillon consumériste où les chants traditionnels sont recouverts par une bande-son mondialisée :
Feliz Navidad, Petit Papa Noël, I’m Dreaming of a White Christmas.
Les soirées de l'avent sont remplacées par des concerts Gospel.
Le "Noël alsacien" devient un produit banalisé, standardisé, interchangeable, totalement déconnecté de son terreau spirituel et culturel. Il est copié à l'infini dans toute la France.
Le plus tragique est peut-être ceci : en voulant valoriser Noël, on a détruit précisément ce qui faisait sa valeur.
La fête de la naissance, de la lumière qui revient, de la chaleur au cœur du froid, est devenue un décor qu’on monte fin novembre et qu’on démonte début janvier.
On a ainsi assisté, en l’espace de quelques décennies, à une véritable inversion du sens de Noël en Alsace.
Ce qui fut jadis une fête préparée par les habitants pour les habitants, dans la douceur des foyers et l’attente fébrile des enfants, est devenu un produit calibré pour le tourisme de masse, une saison commerciale dont l’objectif n’est plus la fête familiale, mais le chiffre d’affaires des restaurateurs, des hôteliers et des offices du tourisme.
On a arraché son cœur à la fête, remplacé par une mécanique bien huilée, destinée à faire affluer des millions de visiteurs venus consommer un décor plutôt qu’à vivre un moment.
Autrefois, Noël était un temps espéré.
On comptait les jours, on préparait les bredele en famille, on décorait la maison avec mesure, on savourait l’attente.
Aujourd’hui, beaucoup d’Alsaciens abordent cette période avec appréhension.
Là où l’on ressentait autrefois une montée sereine de lumière dans l’hiver, on subit désormais un déferlement : circulation impossible, villes saturées, cohue permanente, musique omniprésente, marchés clonés d’un village à l’autre, sollicitations commerciales incessantes.
La fête, autrefois intime, est devenue un spectacle qui ne s’arrête plus.
Certains habitants choisissent même de s’échapper : ils quittent leur région pendant l’Avent, fuyant une ambiance et des villes qui ne leur appartiennent plus.
D’autres, épuisés par des semaines de foule et de bruit, arrivent au 24 décembre dégoûtés, presque hostiles à ce qui devrait être un moment de paix.
Un rejet de Noël s’installe ainsi, paradoxalement dans la région même qui se targue d’être son pays.
L’Alsace a voulu se distinguer ; elle s’est perdue. Le tourisme de masse a engendré un monstre.
À force de transformer un patrimoine vivant en produit touristique, on a créé les conditions d’une lassitude profonde, presque d’une saturation émotionnelle.
La fête la plus lumineuse du calendrier se transforme pour beaucoup en corvée, en parenthèse subie, en tunnel qu’on espère voir se refermer vite pour retrouver le silence de janvier.
Le drame, c’est que ce rejet ne vise pas uniquement la caricature qu’on en a faite, mais Noël en lui-même : un carnaval d’hiver bruyant, clinquant, surchargé, où les habitants deviennent figurants dans leur propre culture.
La magie n’a pas totalement disparu : elle a simplement été étouffée.
Et tant que la logique commerciale dominera, tant que l’on fera primer le tourisme sur la transmission, les Alsaciens n’auront plus le sentiment de vivre Noël, mais d’y survivre.








[POLITIQUE & SUJETS DE SOCIETE]

H16

Macron prépare la guerre… contre le bon sens

-24/11/2025- Émoi dans les médias de grand chemin et vives réactions sur les réseaux sociaux : pas de doute, le récent discours du Chef d’état-major des armées n’a laissé personne indifférent.

Il faut dire que, au cours de son allocution donnée dans le cadre du 107ème Congrès de l’Association des Maires de France, le bougre n’y va pas avec le dos de la cuillère : pour lui, nous sommes en danger et pour « dissuader le régime de Moscou », il va lui falloir accepter de « perdre nos enfants ».


Car pour le général Fabien Mandon, au-delà des platitudes géopolitiques de circonstance (le constat qu’en 2027, la Chine pourrait bien être aussi puissante que les Américains, ou que l’Europe doit se préparer militairement, ce qui – compte-tenu de l’état lamentable de ses armées – n’est pas une nouveauté), il n’y a aucun doute : la Russie attaquera un pays de l’OTAN d’ici 2030, et dès lors, quoi de mieux pour y répondre que de mobiliser les jeunes générations ?

Sans surprise, beaucoup se sont émus de cette prise de position, officiellement cornaquée par l’Élysée dont on rappellera – c’est commode – que les locataires n’ont pas d’enfants. Devant le tollé, la porte-parole du gouvernement s’est fendue d’une mise au point peu convaincante.

En réalité, une fois encore, Macron et sa clique tentent de gouverner par la peur ou la stupéfaction. C’est aussi évident que grossier, mais cela marche très bien puisque la polémique qui a suivi a permis, bonus appréciable, aux uns d’accuser certains Français de n’être pas assez patriotes et aux autres d’accuser les premiers de bellicisme rabique.

Cependant, peu ont rappelé que les projections à 2030 sont aussi solides que celle du GIEC sur le climat : absolument personne ne sait ce qui va se passer ni ne peut garantir que Poutine sera encore en poste ou qu’il tentera une aventure à l’Ouest.

Personne ne semble noter que ce sont les mêmes qui, les yeux exorbités, brandissent à la fois la menace russe et à la fois expliquent que l’économie russe est aux abois et que l’armée russe a mis 3 ans pour grignoter un petit morceau d’Ukraine. Elle est donc en même temps à nos portes et en même temps incapable de dépasser le Dniepr. C’est grotesque.


De façon plus profonde, ce discours et les réactions de part et d’autre passent à côté d’une évidence pourtant inquiétante : les dirigeants français veulent absolument mobiliser les esprits sur des sacrifices futurs portés essentiellement par les jeunes générations, là où tout devrait être fait pour mobiliser le pays à créer un futur enviable et réjouissant pour ces mêmes générations.

Or, bien au-delà des petits émois médiatiques ou sociaux, avec ce genre de communication aussi maladroite que retentissante, on fait fuir les investisseurs et les entrepreneurs sur le sol français. À l’exception peut-être des marchands et fabricants d’armes (et encore), qui peut encore vouloir investir dans un pays – et à plus forte raison sur un continent – où l’on se prépare à une guerre totale dans quatre ans ?

Si, médiatiquement, cela occupe les esprits et cadre parfaitement avec les pitreries habituelles du clan macroniste, infoutu de concrétiser la moindre politique économique et sociale capable de sortir la France de l’ornière, en revanche, force est de constater que sur le moyen ou long terme, c’est complètement idiot.

En effet, un tel discours ne peut que pousser les jeunes, précisément cette génération que ces pignoufs approximatifs entendent mobiliser, à émigrer bien vite d’ici 2030. Bien joué.

En outre, difficile de ne pas dresser un parallèle entre ce discours de peur avec celui que Macron nous avait fourni en 2020 pour la soi-disant « guerre contre le Covid » : dans les deux cas, on agite des peurs obsidionales sans fondement afin d’obtenir l’assentiment du peuple sur des mesures de plus en plus folles, on pointe une menace globale et extérieure, particulièrement dangereuse, pour laquelle il va falloir faire plein de sacrifices.

Sacrifices qui justifient, à eux seuls, les difficultés économiques que l’on va rencontrer et interdisent tout débat sur l’incompétence des dirigeants à planifier et organiser quoi que ce soit. Pratique, non ? C’est tout sauf un hasard.


En réalité, pour pousser de telles gesticulations, c’est que le régime de Macron est aux abois.

Et c’est d’autant plus visible lorsqu’on regarde la communication qui a directement suivi les grandiloquences calculées de Fabien Mandon : et voilà qu’on nous reparle avec gourmandise du « guide de résilience » et de son indispensable « kit de survie » attaché.

Quoi de mieux synchronisé qu’un général en costume officiel qui nous explique en substance que la guerre est à nos portes, avec une communication gouvernementale aux petits oignons pour nous préparer au pire ?

Comment ne pas voir l’absurdité des empilements de contradictions dans la propagande informationnelle tenue jusqu’à présent, et présente jusque dans les éléments du kit de survie ? Comment ne pas voir l’ironie d’accoler ainsi « survie » et « gouvernement » dans la même foulée ?


Voilà en effet qu’il doit contenir une de ces trousses d’urgence qu’on va devoir payer le prix fort, taxe sur les petits colis chinois oblige. Ou des médicaments, ceux-là même qui sont régulièrement en rupture de stock suite aux décisions calamiteuses enfilées avec obstination par nos politiciens sur les dernières décennies. Ou cette bouteille d’eau dont la TVA va exploser. Ou même de l’argent liquide alors que, dans le même temps, ces clowns font absolument tout pour l’abolir.

Non, tout ceci n’a rien de sérieux. Nous sommes en plein théâtre que Macron n’a jamais dépassé depuis ses années de lycées fatidiques.

Derrière ces bruits de bottes fantômes et ces kits de survie vides, on découvre un pouvoir qui passe le plus clair de son temps à faire semblant de préparer sa population à la catastrophe croyant que la résilience se décrète et qui, sans vision, préfère terroriser son peuple faute de pouvoir lui offrir un avenir prospère.


[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]

23 novembre 2025

-23/11/2025- Ce week-end, au Festival du Livre de Colmar, Freddy Schmidt a participé au concours d'affiches et obtenu le 1er prix du jury, ainsi que le 1er prix du public !
Dessin au feutre, aquarelle, avec rehaut de beige et blanc sur papier kraft.

Pause musicale
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Mozart : Sérénade No.10 "Gran Partita"

L'Orchestre philharmonique de Radio France interprète la Sérénade No. 10 dite "Gran Partita" pour instruments à vent en si bémol majeur de Wolfgang Amadeus Mozart. Enregistré le 7 mars 2016 à l'Auditorium de la Maison de la Radio (Paris).
Nathalie Aubert

-23/11/2025- M. Straumann se félicite de l’installation de la grande roue pour les marchés de Noël…
Très bien. Mais si c’est là le seul bilan concret de 5 années de mandat, je me garderai bien de m’en réjouir.
Les Colmariens méritent un vrai projet municipal, pas des effets d’annonce à quelques mois des élections. Notre ville a besoin de solutions durables pour le quotidien, la sécurité, la mobilité, l’attractivité économique – pas uniquement d’une grande roue, aussi sympathique soit-elle pendant les fêtes.
⇨ Colmar attend mieux.
⇨ Colmar mérite plus.
⇨ Nous le ferons.

Tristan Vuano - Alsace à vue de coucou
Cécile Ney
23/11/2025

Affrontant le froid, mais dans une ambiance très conviviale, des membres ainsi que la tête de la liste Colmar Citoyenne, Verte et Solidaire étaient présents à la marche contre les violences sexistes et sexuelles ce samedi 22 novembre à Colmar, organisée par l'association Nous Toutes 68 et en présence de Amnesty International.
Notre collectif fait de cette cause une priorité, s'engageant si elle est élue par les habitants et habitantes, à donner plus de moyens pour protéger les femmes et les enfants, mais aussi pour lutter contre le racisme, et toute forme de discrimination liée à l'âge, le handicap ou la pauvreté. Nous souhaitons faire de Colmar une ville inclusive.

Yann Durrière
22/11/2025

Suite à cette publication
la mairie a discrètement mis à jour les délibérations.
Dont acte.
Je me réjouis que notre vigilance oblige enfin l’équipe en place à respecter un minimum de transparence.
Mais il est quand même regrettable que personne ne s’en soit rendu compte avant… Cela en dit long sur l’état de l’opposition actuelle : consternante, absente, clairement inexistante.
La seule opposition qui travaille vraiment, qui vérifie, qui alerte et qui, même en n'étant pas au conseil municipal, obtient des résultats, c’est nous.
Et les faits le prouvent une fois de plus.
36e Festival du livre de Colmar









22 novembre 2025

Nathalie Aubert

-22/11/2025- Mes adversaires politiques m’ont toujours dit qu’avoir sa caricature dans les DNA atteste si ce n'est d’une certaine légitimité, au moins d’une certaine notoriété. C’est chose faite ! Plus sérieusement je suis très heureuse que les villes gérées par le Rassemblement National puissent avoir été une source d'inspiration pour Mr Straumann.
Néanmoins, il faut toujours préférer l’original à la copie. Que les Colmariens patientent encore quelques mois, on arrive ! Vivement 2026.

Phil / DNA

21 novembre 2025

[POLITIQUE & SUJETS DE SOCIETE]

François Asselineau

Le ravi du village

-21/11/2025- En annonçant aux maires – avec un grand sourire aux lèvres ! – qu'ils devaient accoutumer leurs administrés à l'idée d'envoyer leurs enfants se faire tuer pour Zelensky, le Général Mandon a déclenché un incendie national que sa ministre de tutelle – la pauvre Vautrin qui confond Zelensky et Wolinski – a tenté maladroitement d'éteindre aujourd’hui.
Cette déclaration ahurissante accrédite la rumeur selon laquelle ce Général de bureau, qui n'a pas fait la moindre guerre, n'est qu'un rond-de-cuir assez niais et affreusement sous-dimensionné pour le poste suprême de chef d'état-major des armées.
Et il se dit que si Macron l'a catapulté du rang de simple colonel à celui de général d'armée, puis chef d'état-major en seulement 7 ans (juin 2018-septembre 2025), ce serait précisément parce que c'est un ravi du village qu'il peut utiliser au choix comme une marionnette, un souffre-douleur ou un paillasson.
De fait, la vocation de Mandon semble bien d'être un larbin, incapable de faire de l'ombre à Macron, ni même de simplement freiner ses déclarations va-t-en guerre contre la Russie qui relèvent indiscutablement de la psychiatrie.


[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]