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8 décembre 2020

Le journal de Caroline


L'obsession des cadeaux de Noël tandis que Noël se fera en tout petit comité cette année...
Mes grands-parents avaient une orange pour cadeau.
Moi, je n'ai jamais reçu qu'un ou deux jouets Fisher-Price (pas de risque de les avoir en double !) et des livres (dictionnaires, classiques...), des biens utiles au quotidien, tels que manteau, stylo plume, parfum...
Jusqu’en 1950, l’orange était un cadeau précieux.
L’essor de la bourgeoisie a fait de Noël l’un des grands rassemblements annuels de la famille, faisant passer la fête religieuse au second plan, derrière la distribution de cadeaux.


Le Français est un vrai rebelle !
Guignol et sa clique décrètent la réouverture des commerces non essentiels, ben illico, le Français va acheter des trucs non essentiels.
Il n'est là que pour cela du reste : consommer.
Si possible avant et pendant les fêtes.
Même à crédit.


Voir au JT de 20 heures des personnes se rendre aux Galeries Lafayette à Paris est d'un pathétique achevé.
Ce choix éditorial putassier donnant audience à un groupe qui a réalisé 4,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2018 ne me paraît ni glorieux - pour les petits commerces qui ont souffert notamment - ni un événement, des gens allant dans des grands magasins, la belle affaire !
Parfois on croit rêver : en 2020, la télévision française diffuse un reportage sur des Français allant aux Galeries Lafayette... Inquiétant à mon sens.