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13 février 2022

Le délit de drapeau français

Anne-Sophie Chazaud

Vous le savez, pour encore quelques jours mes publications ici sont reléguées dans quelque bolge de l’enfer facebookien afin d’en réduire l’audience. Cela m’est égal et je suis ravie ainsi de contribuer à l’effondrement de cette société en bourse tout en continuant de l’exploiter jusqu’au bout. Elle est à mon (notre) service et pas l’inverse.
Je ne commente plus guère l’actualité guignolesque de cette campagne, ne supportant plus la superficialité des pseudo-débats sur la gastronomie ou les guerres intestines entre gauchistes atomisés non plus que les affaires pitoyables de débauchages opportunistes gamellards et pathétiques sur ma droite. Aucun intérêt quand il faudrait d’urgence constituer un vrai Front Populaire uni en arc sacré afin de virer Macron le Fou.
Toujours est-il qu’il est viscéralement insupportable de voir de nouveau des images de répression délirante semblables à celles de l’époque pas si lointaine des Gilets Jaunes. Répression démesurée par son ampleur et surtout par sa forme (Calmez-vous mon petit monsieur Darmanin, vous allez voir, ça va bien se passer !).
Voir des manifestants réprimés pour port du drapeau français sur l’Avenue des Champs Élysées soulève le cœur et donne la nausée. Il est vrai qu’on oublie vite que pour les macronnards seul le drapeau européiste y est désormais toléré, ou l’algérien pour les soirs de «fête» sportive sous forme de destructions post-coloniales acceptées passivement en guise d’éternelle repentance.
Hier donc, lors des convois de la Liberté, des drapeaux français ont été arrachés parfois sous la menace d’armes à feu, leurs porteurs verbalisés et des manifestants blessés.
Il m’importe peu que parmi ceux-ci figurent peut-être quelques illuminés anti ceci ou anti cela. Certains qui par le passé n’avaient pas de mots assez durs pour critiquer les méthodes répressives macronnardes n’ont pas eu un seul mot franc et sans ambiguïté afin de dénoncer les mesures éminemment liberticides et délirantes qui se sont succédées depuis 2 ans, sans lien aucun avec une quelconque efficacité sanitaire dont celle-ci n’était que le prétexte à la mise en place d’une répugnante société de surveillance, n’ont pas eu donc un seul mot sérieux pour critiquer sans ambiguïté ces mesures et le discours de pseudo-raison en réalité délirante les accompagnant. Nous étions bien seuls, considérés comme des complotistes analphabètes de la science et mangeurs d’enfants.
Peut-être vont-ils finir par se réveiller en se souvenant subitement que la dernière fois que des milices policières freinaient ou punissaient le port du drapeau français, a fortiori sous l’Arc de Triomphe, c’était pour servir la police allemande, même si je suis toujours prudente sur les comparaisons historiques. Il y a toujours des Résistants de la dernière heure.
Revient donc la question restée en suspens depuis les Gilets Jaunes et non résolue : y a-t-il encore une police républicaine au service du peuple français ou une milice macronnarde au service du pouvoir et de ses donneurs d’ordre, lesquels ont et le peuple et les symboles de la nation en horreur, et à qui l’on ne va cesser de faire subir des lois liberticides votées par des députés aussi perspicaces et utiles que des petits pois dans une boîte de conserve pour servir l’ineptie d’un pouvoir décervelé et nuisible?
Je ne doute pas que certains finissent par se réveiller après n’avoir pas eu le courage de contester depuis 2 ans les chapelets de mesures grotesques prises sous le prétexte de la crise sanitaire afin de masquer l’incurie des pouvoirs publics directement responsables de la crise hospitalière.
Il est un peu tard.
Enfin, je ne saurais que trop recommander aux manifestants d’aller VOTER pour mettre fin à ces absurdies et répressions ineptes qui s’ajoutent à la dégradation constante du niveau de vie des Français. Virer Macron le Fou et la bande d’incapables nuisibles qui le servent en chapelets sera le seul vrai Convoi de la Liberté envisageable et utile et il serait temps de s’unir pour cela, de droite à gauche entre gens réellement raisonnables au lieu de se pouiller sur l’usage des fromages, des biftecks et des parrainages.