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30 avril 2025

Jean-Pierre Luminet

-21/4/2025- Avant d’entrer dans une dispute avec quelqu’un, demandons-nous si cette personne est mentalement prête à comprendre ce qu’est une perspective différente. Si ce n’est pas le cas, cela ne sert strictement à rien.
Toutes les batailles ne méritent pas d’être livrées. Peu importe à quel point on expose ses idées avec clarté, l’autre ne nous écoute pas pour comprendre, mais uniquement pour réagir. Son esprit est figé dans sa propre vision du monde, incapable ou refusant d’envisager un autre point de vue. Insister est une perte de temps.
Il existe une différence entre un échange constructif et un débat stérile. Une conversation avec une personne ouverte d’esprit, qui valorise la réflexion et l’apprentissage, peut être enrichissante, même en cas de désaccord. Mais tenter de raisonner avec une personne qui refuse de voir au-delà de ses croyances, c’est comme parler à un mur. Peu importe la logique ou la vérité qu’on lui présente, elle détournera nos propos, les minimisera ou les rejettera. Non pas parce que l’on a tort, mais parce qu’elle n’est pas prête à envisager une autre réalité que la sienne.
La maturité ne se mesure pas à qui remporte une dispute, mais à la capacité de reconnaître quand un débat n’a tout simplement pas lieu d’être. C’est comprendre que notre paix intérieure vaut bien plus que le besoin d’avoir raison face à quelqu’un qui a déjà décidé de ne pas changer d’avis. Toutes les luttes ne méritent pas notre énergie. Toutes les personnes ne méritent pas nos explications.
La plus grande preuve de sagesse est alors de s’éloigner. Non pas parce que l’on a rien à dire ou que, selon l’autre, on s’est fait « clouer le bec », mais parce qu’on sait que ses oreilles ne sont pas prêtes à entendre. Et cela ne nous appartient pas.
Ces lignes s’appliquent hélas aussi bien au monde des réseaux sociaux qu’à celui des relations conjugales…


29 avril 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Le déclin de Grenoble

« Vous ne pourriez pas trouver meilleure vidéo pour comprendre à quel point la ville de Grenoble est aujourd’hui plongée dans un enfer écologiste et socialiste. C’est un cas d’école. Un exemple parfait de ce qui arrive quand on gère une ville non pas avec bon sens et souci de l’équilibre, mais avec un dogme idéologique qui s’impose à tous, quelles qu’en soient les conséquences.
Regardez cette vidéo, écoutez les habitants : tout y est. Les commerçants partent, les habitants aussi. La sécurité est en chute libre. Les taxes locales explosent. Les rideaux des commerces sont baissés les uns après les autres. L’ambiance est sinistre. Plus rien ne fonctionne. Plus rien ne tient.
Et pourquoi ? Parce qu’on a oublié l’essentiel : l’ergonomie urbaine. Le partage intelligent des mobilités. L’écoute des besoins concrets des citoyens. À la place, on a des injonctions idéologiques permanentes, des décisions absurdes prises au nom d’une écologie punitive et d’un socialisme rigide.
Et ce sont toujours les mêmes qui paient l’addition : les familles, les commerçants, les travailleurs, les anciens. Ceux qui ne peuvent pas fuir.
Il faut regarder cette vidéo jusqu’au bout pour bien comprendre ce que produit, en pratique, la gestion idéologique d’une ville. C’est un avertissement. À ne pas ignorer. »


[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]
Municipales 2026

Florian Brunner

-29/4/2025- La candidature de Cécile Ney témoigne d’une sincérité engagée, d’un désir de réancrer Colmar dans des valeurs écologiques, citoyennes et solidaires. Mais en politique, la sincérité ne suffit pas. Un projet ne se construit pas en agrégeant les causes existantes, aussi légitimes soient-elles. Un projet naît d’une vision intérieure, claire, assumée, qui précède le rassemblement et lui donne sens.
C’est au leader de fédérer autour de ses idées, non d’emprunter les idées des autres pour fédérer. Colmar n’a pas besoin d’une addition de luttes : elle a besoin d’une ambition neuve, d’une direction forte, capable d’ouvrir un horizon collectif.

28 avril 2025

L’Œil Grand Ouvert fête ses 10èmes Rencontres Photographiques


Rendez-vous les 10 & 11 mai au cœur de Colmar, dans le cadre unique du Koïfhus, pour un week-end entièrement dédié à la passion photo.

Au programme :
• Les œuvres personnelles des photographes du club
• Le projet collectif « Fenêtres à Colmar », un hommage visuel à notre ville
• Un studio photo “Portraits” ouvert à tous pour repartir avec votre plus beau profil (seul, en duo ou en groupe).

Horaires d’ouverture :
Samedi 10 mai → 10h à 18h
Dimanche 11 mai → 10h à 17h
Entrée libre – sourires garantis !
Venez nombreux découvrir, échanger, vous faire tirer le portrait… ou simplement flâner parmi les images.
Dessin de Sanaga

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16

La France Dacialand

-28/4/2025- Magie des médias trop occupés à commenter la politique américaine et la mort du pape, la récente étude de l’INSEE portant sur la pauvreté en France n’a eu qu’une modeste couverture : pour la presse, cette pauvreté qui touche trois Français sur vingt n’est qu’un simple élément de décor qui ne sort que lors des campagnes électorales.

Pourtant, si cette presse subventionnée et décidément de plus en plus déconnectée du peuple prenait la peine de parcourir les réseaux sociaux, elle découvrirait une tendance claire : non seulement, le nombre de Français pauvre est important, mais il grandit… Et au contraire de l’économie, cette croissance est même de plus en plus vigoureuse.


Les choses avaient cependant bien commencé : la France, au sortir des Trente Glorieuses, affichait une belle croissance, de faibles déficits et un produit intérieur brut par habitant très décent, comparable à celui de la Suisse ou des États-Unis, qui lui permet d’envisager avec optimisme l’avenir et le passage au XXIe siècle. Dans l’euphorie du moment, les choix générationnels d’une politique très accommodante (pour ne pas dire carrément laxiste) avec l’avènement de Mitterrand et de sa clique vont cependant quelque peu modifier la trajectoire hexagonale.

Cinquante années plus tard, le constat est quelque peu troublant : tout s’est déroulé comme prévu, c’est-à-dire de plus en plus mal et c’est ainsi qu’on découvre que pour des raisons financières, un Français sur deux restreint ses achats de produits d’hygiène.


Le constat est même encore plus douloureux lorsqu’on prend la peine de comparer ce PIB avec les pays de l’Est. Ces derniers, choisissant résolument de s’éloigner du socialisme pour remettre le capitalisme, la propriété privée et la liberté d’entreprendre au cœur de leur politique, développent rapidement leur économie. La France, qui rogne chaque mois un peu plus sur ces mêmes principes, enregistre une progression de moins en moins vigoureuse ; concrètement, la République tchèque dispose du même PIB par habitant que la France des années 2000, sans l’avalanche de problèmes hexagonaux…


Le tableau semble clair et (faute de savon ?) ne sent pas bon : les Français s’appauvrissent et le pays, jadis synonyme de luxe et de richesse, se transforme petit à petit en vaste foire où tout se brade, se négocie, où la classe moyenne passe lentement mais inexorablement des Renault et des Peugeot aux Dacia avant de ne même plus pouvoir acheter cette marque pourtant d’abord destinée aux petits budgets.


Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Action, la chaîne de magasins hard-discount la plus agressive actuellement sur le marché, remporte les faveurs d’un nombre croissant de Français, devant Leroy-Merlin ou Decathlon : chaque économie est bonne à prendre, chaque passage en caisse devient une occasion d’optimiser ses dépenses…

Ce n’est pas plus un hasard si la consommation des produits bio continue de marquer franchement le pas (12% de baisse en 4 ans) : ces produits, plus chers que ceux issus de la production traditionnelle, peinent chaque jour un peu plus à trouver leur public à mesure que les fonds viennent à manquer.

Ce n’est pas d’avantage un hasard si le site LeBonCoin remporte un tel succès dans le pays, et talonne voire dépasse parfois les sites marchands comme Amazon : au-delà de l’aspect pratique que représente un site réellement efficace pour la recherche d’emploi (en comparaison de France Trouvaille ou Paul Anchoy), les ventes de matériel d’occasion représentent malgré tout une petite rentrée de liquidités pour certains Français modestes qui trouvent là une façon pratique d’arrondir leurs fins de mois, et pour d’autres qui y voient une bonne façon d’éviter de payer du matériel neuf là où de l’occasion suffit. En France, le luxe n’est plus de disposer du superflu, mais simplement de matériel neuf.

Et cette préoccupation des coûts les plus bas, des économies et des arrangements financièrement optimisés se retrouvent aussi dans la recherche permanente des astuces pour l’immobilier « low-cost », pour les régions où l’on peut se loger à prix plus faible régulièrement vantées dans les articles sur la question, et, bien évidemment, sur cette nouvelle tendance de la colocation : présentée comme « à la mode », ou comme une solution pratique contre la hausse des loyers, voire comme une idée géniale pour lutter contre le réchauffement climatique, la pollution ou les autres lubies écologiques du moment, cette tendance répond avant tout aux contraintes financières de plus en plus fortes qui pèsent sur les Français, notamment en début de carrière. L’enrobage médiatique à coup de tendance, de bonne idée et de syntonisation avec Gaïa, masque mal la réalité, plus crue, de l’appauvrissement évident des classes moyennes et notamment des plus jeunes entrant dans la vie active.


Cette pauvreté croissante est en outre visible comme le nez au milieu du visage via des chiffres officiels comme celui du nombre d’allocataires du RSA. Autour de 400.000 lors de sa création en 1988 par Rocard, ce minimum social dépasse le million de bénéficiaire en 1996 pour être à présent distribué à 1,8 millions d’individus pour un coût frisant les 10 milliards d’euros, financés par les départements qui, au passage, doivent réduire leurs dépenses dans d’autres domaines de services publics, la pauvreté infusant alors directement le reste de la société, par capillarité.

Non, vraiment, les signes sont très nombreux mais la presse se contente de les relever, les uns après les autres, sans jamais joindre les points, pourtant numérotés et faciles à relier pour obtenir un joli dessin clair : il ne faudrait pas qu’on en vienne à la conclusion inévitable mais surtout fort abrasive que la succession de gouvernements socialistes et de branquignoles incompétents au pouvoir n’a pas réussi à réduire la pauvreté.

Au contraire, elle a même augmenté, transformant petit à petit ce qui était encore un pays de cocagne en une nouvelle tête de pont du Tiers-monde.


[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]

27 avril 2025

Brigitte Klinkert

-27/4/2025- Depuis des mois, les élèves de 4ème bilingue du collège Molière de Colmar sont privés de cours d’allemand faute de professeur.
Je dénonce cette pénurie depuis longtemps, et malgré les grandes déclarations, la situation ne s’améliore pas sur le terrain.
Pour ne pas laisser les élèves en difficulté plus longtemps, j’ai proposé à l’Académie de leur assurer 2 heures de cours d’allemand moi-même dès cette semaine !
Le bilinguisme franco-allemand est une chance précieuse : nous avons le devoir de le développer !

Laurence Muller-Bronn

-27/4/2025- Quand tu enregistres à Roissy - Charles de Gaulle et que les hôtesses AIR FRANCE se lèvent devant les voyageurs et viennent vers toi, pour te remercier de tes engagements pour les libertés et contre les pass de la honte "divers et variés".
C'est tellement encourageant et réconfortant !
Rappel : les personnels navigants des compagnies aériennes, comme les soignants, les sapeurs pompiers ou les militaires... ont été gravement malmenés. Plus jamais.

25 avril 2025

Kaysersberg : 4e Festival KB'Images














Yann Thibaud

Manger bio ne présente que des avantages

- c'est meilleur pour la santé, puisque les aliments que l'on ingère sont exempts de résidus de produits chimiques toxiques,
- la saveur des aliments est également bien supérieure, pour les mêmes raisons : on retrouve le goût véritable et originel des aliments,
- en mangeant bio, on ne se rend coupable ni d'empoisonner la terre, les rivières et les nappes phréatiques, ni d'empoisonner les ouvriers agricoles, ni évidemment de s'empoisonner soi-même ; et l'on permet aussi à des agriculteurs bio de gagner leur vie,
- ce que l'on reproche le plus souvent au bio est d'être plus cher que le conventionnel.
Mais cela dépend grandement d'une part de la région où l'on habite (les fruits et légumes bio sont pratiquement deux fois plus chers à Paris que dans une région de production), d'autre part du système de distribution (cela revient nettement moins cher de se fournir directement auprès d'un producteur, que ce soit sur un marché, à la ferme ou par un système de paniers, que de s'approvisionner dans un magasin spécialisé).
Sans même parler de la possibilité de créer son propre potager bio ou bien de participer à un jardin partagé.
Ce qui fait qu'avec un peu d'astuce, le bio ne revient pas plus cher que le conventionnel, d'autant plus que l'on évite ainsi des problèmes et des frais de santé.
Au final, il n'y a donc aucune motivation rationnelle pour continuer à s'empoisonner en ingérant les produits de l'agriculture chimique, comme des trusts de l'agroalimentaire ; cette mauvaise habitude ne résultant que de la propagande intensive de la publicité, comme du fait que les différents éléments précités ne sont que fort rarement mis en évidence.
Aucune raison valable donc de ne pas passer au bio, ce qui permettrait de contribuer à la régénération planétaire, comme à sa propre guérison !