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26 mars 2022

Kelly Scott

Un peu d’espoir dans cette ignoble chasse aux sorcières, quand on assiste, incrédules, à ce qui se passe, on se dit que ce n’est pas étonnant que pendant les guerres, tant de gens collaborent ou ont besoin de boucs émissaires (on l’a vu récemment pendant la crise sanitaire). Les mêmes qui font la leçon aux autres, des nantis, des notables, des proches du pouvoir, certains médecins, suivez mon regard vers le « Conseil scientifique » (sous le nazisme, des médecins et scientifiques étaient complices directs ou indirectement, de nombreux livres en parlent, idem pour les laboratoires pharmaceutiques). Des journalistes et des patrons de chaînes aussi, on en connaît tous... Eh oui, triste, ou plutôt abject !

Toulouse : l'émouvante déclaration de l'Orchestre du Capitole en soutien à Tugan Sokhiev

Tugan Sokhiev DDM - Xavier de Fenoyl

Hier soir vendredi , avant le concert donné à la Halle au Grains,les musiciens de l’Orchestre du Capitole, ont fait une déclaration en soutien chaleureux à leur directeur musical Tugan Sokhiev, qui ne l'est plus depuis le 6 mars...

Le 6 mars, suite à une demande de la Mairie de Toulouse d’exprimer sa position sur la guerre en Ukraine, Tugan Sokhiev « contraint de faire face à l’option impossible de choisir entre mes musiciens russes et français », ainsi qu’il l’a écrit lui-même , a choisi de démissionner de ses deux postes de Directeur musical de l’Orchestre national du Capitole et du Théâtre Bolchoï à Moscou.
Hier soir, vendredi 25 mars, lors du concert initialement prévu sous la direction de Sokhiev, et donc remplacé par le chef azerbaïdjanais Fuad Ibrahimov, les représentants des musiciens de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse ont fait la déclaration suivante, dont nous livrons des extraits.

« Mesdames, Messieurs, bonsoir.
Avant d’évoquer la situation particulière dans laquelle se déroule ce concert, nous souhaitons, au nom de l’ensemble de nos collègues témoigner de toute notre émotion devant la violence et les atrocités commises en Ukraine et tout notre soutien au peuple ukrainien (...)
Le concert de ce 25 mars aurait dû être dirigé par Tugan Sokhiev.
Tugan Sokhiev est russe. Son histoire, sa famille, sa culture sont intimement liés à ce pays. C’est cette identité et cet attachement à ses racines qui nous ont permis, qui vous ont permis pendant de longues années de nous enrichir de ce qu’il avait à nous transmettre.
Nous avons partagé avec lui tant de moments musicaux mais aussi tant de moments d’échanges humains personnels, que nous savons, sans l’ombre d’un doute qu’il ne peut en aucune manière être suspecté de la moindre complaisance vis-à-vis de cette folie guerrière. Nous n’avions pas besoin qu’il nous le dise mais c’est pourtant ce qu’il a cru devoir affirmer dans une déclaration qu’il a rendue publique. Et c’est probablement pour cela que ses concerts programmés les prochaines semaines à Salzbourg (...), Vienne, Münich ou Rome n’ont pas été annulés.

"La musique n'est pas l'ennemi"

Les musiciennes et les musiciens de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse sont profondément attristés par la démission de leur Directeur Musical, mais plus encore par cette injonction qui est faite aux artistes russes de devoir se justifier, eux qui sont, comme tous leurs compatriotes, les otages d’un régime totalitaire et d’une politique dont ils ne peuvent être comptables. (...) En 1916, alors que la première guerre mondiale dévastait l’Europe, Maurice Ravel avait publiquement refusé de participer à une campagne qui visait à réduire au silence les artistes et la musique allemande.
Parce qu’elle n’était pas l’ennemi.
C’est aujourd’hui à nous de nous élever solennellement contre une telle défaite de la pensée (...)
Parce qu’ils ont une portée universelle, la musique, la culture, les arts sont de puissants antidotes contre la haine entre les peuples et contre toutes les formes de totalitarisme.

"Contrairement à ce qui a été dit, nous avions des projets pour les mois et années futures avec le maestro Sokhiev"
 
(...) Nous sommes aussi venus dire publiquement que nous ne pouvons pas nous résoudre à voir se terminer de manière aussi brutale notre parcours musical avec Tugan Sokhiev. (...)
Contrairement à ce qui a été dit ici ou là, nous avions de nombreux projets communs pour les mois et les années futures avec le maestro Sokhiev, non plus en tant que Directeur Musical, mais comme chef invité ayant un lien privilégié avec notre orchestre.
Nous avons le sentiment que le livre de cette histoire commune a été malheureusement fermé prématurément.
Nous avons donc décidé d’exprimer publiquement et avec un peu de solennité, au nom des musiciennes et musiciens unanimes, mais aussi des membres des équipes techniques et administratives, notre volonté de pouvoir retrouver, dès que les circonstances le permettront, le plaisir du partage musical sous la direction de Tugan Sokhiev.
Nous tenons à lui adresser à cet instant nos salutations les plus amicales. »

https://www.ladepeche.fr/2022/03/25/toulouse-lemouvante-declaration-de-lorchestre-du-capitole-a-sokhiev-10194634.php

25 mars 2022

Le silence éternel de ces espaces macroniens m’effraie

Anne-Sophie Chazaud

Si je m’exprime peu en ce moment, ce n’est pas parce que la censure m’en empêche, bien qu’elle veille, particulièrement affûtée.
Non. C’est parce que je suis abasourdie par ce que j’observe. Je vous en ai plusieurs fois fait part mais ça ne s’arrange pas.
Il se trouve qu’occupée ailleurs, je n’avais pas vu d’informations ni télévisées ni dans la presse écrite pendant plus de 10 jours (cela fait, du reste, tout comme les cures déconnectées, le plus grand bien).
Le choc à l’atterrissage est violent et l’intoxication redoutable :
Je suis, donc, disais-je abasourdie par le niveau de propagande qui a envahi les médias, sur à peu près tous les sujets, alors que nous sommes à 3 semaines de la présidentielle.
Quasiment rien sur l’ahurissant scandale McKinsey, qui représente, après la prédation organisée d’Alstom, tout ce que le macronisme a fait subir à ce pays : dépeçage des processus démocratiques – ici en termes de gouvernance – partage du gâteau entre copains, diminution des moyens de l’État, opacité, fraudes et j’en passe.
Au-delà de la question strictement judiciaire (l’on n’attend plus grand-chose de la justice française depuis belle lurette), ce scandale devrait faire la Une de tous les médias dignes de ce nom, or, s’il n’y avait pas les réseaux sociaux, il passerait quasiment inaperçu, tel le furet, venant en quelque sorte ponctuer de manière harmonieusement naturelle, dans un silence voûté et soumis, tout ce que le peuple français aura avalé comme couleuvres depuis 5 ans et contre quoi il est impératif de se mobiliser le 10 avril prochain.
Du reste, Gabriel Attal l’a déclaré, qui porte la parole de l’exécutif macronnard : « l’affaire McKinsey n’est pas une affaire d’État ». Circulez !
Lorsque l’exécutif désigne lui-même ce qui le disqualifie ou pas, ce qui le met en cause ou pas, est-on encore en démocratie ?
Ce faisant, Gabriel Attal n’a pas tort : grâce à la complaisance de la magistrature mais aussi des oligarques médiatiques, l’affaire McKinsey qui constitue un incommensurable scandale, n’est pas traitée comme elle le devrait, c’est-à-dire, comme l’affaire d’État qu’elle est évidemment.
Affaire Benalla, Alstom (dite affaire Pécron), gilets jaunes éborgnés, répression délirante, chaos social savamment entretenu pendant des mois, gestion de crise sanitaire erratique (sur fond, donc, de conseils grassement payés aux copains-cochons de McKinsey et alii), mensonges permanents sur tout, tout le temps, manipulation de l’information appartenant à la poignée de copains oligarques dans un sens propagandiste soit direct soit indirect (par le silence), violence (à suivre : la violence du programme social de Macron 2 est simplement abjecte), mépris, double discours. Rien ne manque.
Abasourdie également par le niveau de propagande atteint au sujet de l’affaire ukrainienne, qui sert actuellement de paravent aux médias mainstream pour ne pas confronter la Macronie à son bilan.
Les sources citées sont en général, et sans la moindre honte, le Pentagone – pourquoi se gêner ? – (que l’on sait particulièrement objectif et pas du tout manipulateur) et les forces ou le gouvernement ukrainien (qui, en tant que belligérant, pratique, comme tous les belligérants du monde et de l’Histoire, la propagande). Très peu d’informations sourcées ni recueillies sur place (on fait du journalisme de plateau télé avec l’ami californien google). Des journalistes de terrain qui, comme, par exemple Anne-Laure Bonnel dans le Donbass, montrent une réalité autre que celle qui va dans le sens de la propagande sont tout simplement censurés ou accusés des pires maux, juste parce que, eux travaillent réellement et se confrontent au réel qui n’est ni tout blanc ni tout noir contrairement à ce que la débile (au sens propre) moraline ambiante tente de répandre à tout va. Quasiment rien sur l’opposition américaine au conflit (je vous renvoie par exemple aux lumineuses prises de position de Tulsi Gabbard qui explique comment l’État profond US et les lobbies de l’armement ont un intérêt évident à la déstabilisation de l’Europe (qui s’agenouille bien gentiment) et à ce que ce conflit dure le plus longtemps possible. Quasiment rien, ou si peu, sur les ukronazis (merci la CIA, as usual) et sur les scènes ahurissantes de lynchages auxquels s’adonnent ces malfrats, que l’on trouve pourtant en abondance sur les réseaux sociaux. Le Camp du Bien détourne délicatement la tête car cela brouille sa vision béate d’un monde simplet. Lui qui fait la chasse aux « fachos » depuis des décennies dans sa tête ne sait pas en reconnaître lorsqu’il en a des vrais sous les yeux et préfère d’ailleurs, leur apporter sa caution. Va comprendre…
Bref. Il y a de quoi être pour le moins effrayé, même si le vent de la vérité semble être doucement enfin en train de tourner, notamment depuis l’intervention lunaire de Zelensky à l’Assemblée, lequel réclamait sous les acclamations, le suicide des entreprises et industries françaises (pendant que les Chinois appellent à occuper les marchés que les Occidentaux abandonnent stupidement en se tirant des balles dans le pied toute la sainte journée).
Tout ceci finit par ressembler à une sorte d’enfer : enfer informationnel où seule compte l’idéologie au détriment de la recherche de vérité (le tout sous prétexte de lutte contre la désinformation), enfer démocratique (absence de véritables contrepouvoirs), enfer intellectuel (chasse aux sorcières, censure et bêtise ambiante).
Bref, en un mot : réveillez tous vos amis pour qu’ils aillent voter le 10 avril prochain parce qu’il serait temps que cette logique infernale soit stoppée, à tous les niveaux. Sinon, ensuite, il ne faudra plus venir pleurer ni manifester à longueur de temps ni ronchonner derrière son écran.
La seule liberté d’expression qui vaille par temps d’élection est celle ouverte par le vote, qui doit ouvrir la possibilité de toutes les autres et leur donne un sens. Tout le reste, à ce moment-là, n’est que gesticulation.

La Farce Tranquille : Macron débat, Véran ment, Hollande revient, Pécresse rame

https://www.youtube.com/watch?v=l1I26btSW3g



Interview de Florian Philippot - France Info TV (24/3/2022)

https://www.youtube.com/watch?v=GrfYS2e7vW0



24 mars 2022

Le scandale des soignants suspendus

MARTINE WONNER : « Des soignants suspendus ont été mis de coté sans 1 seul euro pour vivre ! »

Interview de Martine Wonner, députée NI du Bas-Rhin, médecin psychiatre, fondatrice du Mouvement “Ensemble pour les libertés” par Clémence Houdiakova - Ligne Droite - La matinale de Radio Courtoisie

https://www.youtube.com/watch?v=6tFI0emFozA



Phil

DNA éco-consommation : adapter nos mobilités...



« Devenir Franc-maçon en Grande Loge de France »

Conférence de Pierre-Marie Adam, vendredi 25 mars à 19h45 au Pôle média culture (entrée par la rue du Chasseur) à Colmar. Inscription obligatoire par mail à gldf.colmar@orange.fr ou sur www.gldf.org (rubriques actualités et événements)



23 mars 2022

Le Lézard Colmar

Ciné-Débat : Municipale
Un film de Thomas Paulot / France / 2022 / 1h50

Mardi 29 mars à 20h au CGR Colmar
Projection suivie d'un débat en présence de l'acteur principal LAURENT PAPOT

À Revin, dans les Ardennes, petite commune de 7 000 habitants durement frappée par le chômage, Thomas Paulot – accompagné de Milan Alfonsi et Ferdinand Flame – entreprennent une étrange expérience de cinéma, à la fois burlesque et émouvante, voire carrément déstabilisante.

En faisant le pari fou de propulser un acteur dans une campagne municipale, le cinéaste imbrique la fiction dans le réel, brouille nos repères et pose d'emblée une série de contradictions. Il nous invite à démêler le vrai du faux d'un film dont la parole bouleverse nos certitudes autant que celles des habitants de Revin.

Tarifs : 6,50€ - 5€ (membres Lézard)



Festival de la BD à Colmar

Le Festival de la BD de Colmar, organisé par l'Association l’Esprit BD, se déroulera les 23 et 24 avril 2022, Salle des Catherinettes à Colmar. De nombreux auteurs locaux et internationaux seront présents à Colmar.

Horaires :
Samedi 23 Avril 2022 : de 10h à 18h
Dimanche 24 Avril 2022 : de 10h à 18h

Tarifs : 3 €
Pass week-end : 5 €
Gratuit pour les - 12 ans

Sondages

Pierre Duriot

Les sondages sont là pour vous indiquer ce que vous devez penser. Il permettent de manœuvrer et d’influencer les opinions, de faire et de défaire, de contrarier des élans et plus un candidat est dangereux, plus les sondeurs s’acharnent sur lui. Souvenez-vous que les politiciens, les sondeurs et les patrons de presse, appartiennent à la même caste, couchent ensemble, ont des enfants ensemble, dont ils sont tous, les uns les autres, les parrains et les marraines, se marient ensemble et sont les témoins de mariage les uns des autres. Et quand ils divorcent, ils se remarient entre eux. Et ça ne date pas d’hier. Ne leur faites pas confiance, faites-vous votre opinion tout seul, en écoutant ce qu’on à dire, les candidats... « Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées. » Winston Churchill



22 mars 2022


H16

L’OMS travaille discrètement à l’établissement d’une dictature techno-sanitaire

En décembre dernier, alors que l’hystérie de la presse était à son maximum concernant ce qui se transformait en épidémie carabinée de rhume omicron, 194 pays se sont mis d’accord pour accroître les pouvoirs de l’OMS.

Bien évidemment et comme trop souvent lorsqu’il s’agit de décisions très importantes qui vont présider à l’avenir de millions d’individus, la presse a conservé une discrétion de violette au sujet de ce processus qui vise effectivement à renforcer les capacités d’intervention de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en cas de nouvelles pandémies, et à lui donner toute une panoplie de droits plus ou moins coercitifs supranationaux. Oui, vous avez bien lu : l’idée est à terme de placer l’OMS au-dessus des États souverains et de leurs dirigeants que leurs peuples auraient éventuellement désignés de façon plus ou moins démocratique (et avec plus ou moins de bidouilles électorales).

Pour l’Europe, rassurez-vous : le processus démocratique est entièrement respecté oublié puisque l’ensemble de l’opération est menée sous l’égide du Conseil européen et le Parlement interviendra gentiment quand on le lui demandera, pour signer ici, là et là merci au revoir. De toute façon et comme le précise le site du Conseil, il ne s’agit que des négociations en vue d’établir les textes et traités qui seront imposés aux peuples ; on n’en est pas encore à leur présentation devant les représentations nationales dont, objectivement, tout le monde se fiche éperdument : après tout, il suffira – comme les fois précédentes – de faire voter et revoter jusqu’à obtention du bon résultat pour faire avancer cet agenda déjà bien calé.

Jugez plutôt : la première réunion de l’organe en question a eu lieu le 1er mars dernier, une seconde réunion aura lieu en août, devra avoir montré des progrès courant 2023 lors de la 76e Assemblée mondiale de la santé et devra avoir bouclé ses petits papiers pour 2024, année à laquelle tout ceci devra être en place définitivement.

Rien que sur la forme (et sur l’indifférence absolue de la presse en la matière qui n’en parle quasiment nulle part), on sent que tous les ingrédients sont réunis pour la création d’une nouvelle entité supra-étatique qui viendra décider, une fois les traités signés, de ce que les gouvernements doivent faire de façon parfaitement unilatérale. Au niveau mondial, la gestion de la pandémie de coronavirus a déjà amplement démontré l’envie difficilement réprimée d’imposer à tous le même traitement, les mêmes options et les mêmes mesures et les résultats obtenus, parfaitement dévastateurs pour les politiques publiques, loin d’inciter à la prudence, semblent avoir donné une vigueur bravache aux centralisateurs étatistes forcenés. On ne sera donc pas surpris de retrouver aux premières loges tous les hystériques de l’Union européenne, le stylo déjà décapuchonné, prêts à signer absolument tout et n’importe quoi pour garantir que tout le monde marchera d’un même pas cadencé.

En somme, quoi qu’il ressorte du fond, la forme permet déjà d’envisager le pire : centralisation, bureaucratisation et décisions arbitraires sur le mode « Taille Unique, Tout Le Monde Dans Le Même Panier ». Voilà qui est extrêmement rassurant.

Si le fond était, au moins, rempli de bon sens et de précautions indispensables, cela aiderait peut-être la pénible forme de cette initiative. Malheureusement, il n’en est rien : le contenu proposé laisse déjà entrevoir tous les prémices d’une nouvelle bordée d’idées folles dont l’aboutissement logique n’est rien d’autre qu’une nouvelle mouture de dictature techno-sanitaire. Ici, on pourrait croire à de l’exagération (ce n’est pourtant pas le genre de la maison !) mais la lecture attentive du document de travail actuel donne déjà des éléments de sérieuse inquiétude.

Ainsi, outre la mise en place « d’efforts visant à parvenir à la couverture sanitaire universelle » (qu’on pourra interpréter comme on veut, mais certainement pas dans le sens d’un accroissement de la liberté de chacun de disposer de son corps à sa guise), on trouve aussi le paragraphe « i » page 4 dont le contenu ne laisse aucun doute :

i) Informations fausses et trompeuses. Les États Membres reconnaissent la nécessité de prendre des mesures coordonnées à l’échelle nationale et mondiale pour lutter contre les informations fausses et trompeuses et la stigmatisation qui compromettent la santé publique.

Il est difficile d’imaginer une façon plus claire et plus précise de décider de la mise en place d’une véritable organisation de la Vérité officielle tant ce qui s’est passé pendant les deux dernières années donne un excellent aperçu de ce que « informations trompeuses » peut vouloir dire au cours du temps et comment les différentes institutions étatiques, comme la presse et comment les organisations internationales en ont joué pour écraser absolument toute dissidence d’opinion, renvoyant la science à ses pires heures.

Le paragraphe 10 à la page 5 ferme le bal en incitant à la mise en place « d’instruments juridiquement contraignants » pour les États signataires : autrement dit, une fois ratifiés, les accords et traités issus de ces discussions enlèveraient aux gouvernements et aux populations sous leur responsabilité toute possibilité de choisir d’autres méthodes que celles édictées par l’OMS.

Si l’on ajoute à ceci l’article 19 de la Constitution de l’OMS qui lui donne le pouvoir d’imposer ses décisions (notamment en matière de vaccination) et les actuelles discussions en cours (dans le cadre du « partenariat renforcé entre la France et l’OMS » d’ailleurs sanctionné par une belle loi) pour, justement, faire adopter une obligation vaccinale concernant l’actuelle pandémie (nonobstant les résultats particulièrement peu convaincants des actuels vaccins), on comprend que l’avenir des Français (et des citoyens des États membres de l’OMS) est maintenant fléché vers une distribution de picouses obligatoires…

Censure de l’information, absence de choix des populations, centralisation par des organisations et les individus non-élus à leur tête, voilà qui donne une excellente idée de la direction prise par l’OMS et des bureaucrates qui poussent pour la mise en place de ces traités de plus en plus iniques.

Du reste, tout ceci n’est que l’application au niveau mondial de la tendance déjà lourde qu’on peut observer en Occident en général et en Europe en particulier : il y a quelques jours, les ministres européens ont ainsi « invité » (en tordant des bras) les acteurs du Web à prioriser les « sources d’information fiables » qu’ils sont apparemment capables de déterminer et de discriminer plus habilement que les internautes lambda. Pour nos frétillants ministres, il serait bon que les acteurs du numérique luttent contre la désinformation. Volontairement, cela va soi. Le « Ou sinon » est sous-entendu avec cette certitude que confère le bras armé de la loi…

Il faut se résoudre à l’évidence : les populations occidentales semblent tendrement vouloir d’une dictature mondiale, de préférence techno-sanitaire, et sont prêtes à abandonner absolument toutes leurs libertés pourvu qu’on pense à leur place.

Sans surprise, l’Union européenne et l’OMS font acte de candidature avec gourmandise.