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10 août 2021

Traitement du Covid

Dr Pascal Sacré

Réponse à une question qui intéresse tout le monde.
Pourquoi n'autorise-t-on pas les anciennes molécules dans le traitement du COVID ?
D'abord, précision : qui est ce "on" ?
Ce sont les autorités de santé, la plus élevée étant l'OMS, puis ensuite viennent toutes les autorités de santé nationales, CDC, et NIH aux USA, ARS et HAS en France, Sciensano en Belgique...
La raison pour laquelle ces autorités rejettent ces anciennes molécules est incompréhensible pour moi, en tant que médecin.
Il n'y a aucune raison de les rejeter :
- Elles sont anciennes donc connues depuis longtemps en médecine humaine. Par exemple, pour l'hydroxychloroquine, cela fait 70 ans qu'elle est utilisée avec de multiples indications, la malaria, mais aussi chez des personnes âgées très fragiles dans la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus érythémateux.
Dans le protocole anti-covid, aux doses prescrites (400-600mg/j) pendant une durée courte (5 à 10 jours), craindre une toxicité, au regard du bénéfice par rapport au COVID, est ridicule. Idem pour l'ivermectine, prescrite à des milliards de gens depuis les années 80 sans aucun souci pharmacologique. Si vraiment on devait avoir peur de prendre de l'hydroxychloroquine ou de l'ivermectine, alors le paracétamol devrait être formellement interdit, or c'est un des médicaments les plus consommés sur la planète et sa toxicité hépatique (foie) est établie, première cause de greffe de foie en France.
- Ces vieilles molécules, sûres, sont de plus efficaces avec surtout, dans le COVID, un rapport bénéfices/risques largement en leur faveur. Du genre, rien à perdre, tout à gagner. Je rappelle que nous avions une maladie nouvelle, qui selon les médias, tuait les gens à la pelle, comment justifier de ne pas avoir distribué à toute la population à risque un traitement complet d'hydroxychloroquine ou ivermectine avec vitamine D, zinc et sélénium, avec des petits films pédagogiques aussi élaborés que ceux qu'ils ont faits avec les vaccins pour expliquer aux gens comment les prendre. Bénéfice maximal.
Évidemment, dans ce cas, pensez-vous vraiment que nous serions aujourd'hui en train de parler de vaccins, d'ARN, de pro-vax, d'anti-vax, de pass sanitaire etc. ???
Vous avez la réponse.