Si seulement le vent pouvait emporter avec lui les actes manqués, les peines collées aux veines, sécher les larmes et les brûlures profondes ; souffler sur les chagrins pour les emmener loin.
Il a ce pouvoir de nous traverser comme les saisons. Il nous effleure, nous caresse, nous réveille, dans le silence ou avec fracas, à côté de lui les cœurs sont vivants et les étoiles voyagent doucement.
Que son souffle soit une respiration et nous fasse oublier l’essoufflement du temps.
S’asseoir avec le vent au bord du chemin. Accepter ce qui est perdu et contempler ce qui reste de beau pour l’aimer encore plus fort.