J’étais au micro de RCF-58, pour ma rubrique hebdomadaire sur l’actualité de l’école : La facture des écoles…
Pour les municipalités, la facture du Covid liée aux écoles va être salée. Gel hydro-alcoolique, tests, aménagements divers, pour séparer les élèves, les kilomètres d’essuie-tout, ont ouvert le bal. Ont suivi, les obligations d’aérer toutes les heures, avec, tout l’hiver, les chauffages qui ont tourné à fond tout le temps, pour compenser les fenêtres ouvertes. Il y eut aussi, les détecteurs de gaz carbonique dans les classes et les purificateurs d’air, pas partout. Hélas, les enfants séparés dans les cours de récréation, étaient mélangés à la cantine, mélangés en garderie, mélangés à la sortie de l’école. Pour l’aération, les purificateurs d’air et les détecteurs, des études sérieuses, commandées par des parents d’élèves, ont montré que l’air le plus vicié se situait dans les masques même des enfants, ce qui signifie que garder les fenêtres ouvertes n’a pas servi à grand-chose. À un stade où l’énergie atteint des tarifs prohibitifs, cette mesure va coûter un bras aux maires de France et donc, aux contribuables. On ne cesse de se gratter la tête sur le bien-fondé des mesures prises dans une forme d’hystérie généralisée, mais lors du bilan, les maires et leurs administrés vont ouvrir des yeux ronds et espérer que des épisodes de ce genre ne soient pas traités de cette manière aussi coûteuse, chaque année. Sans compter les frais de personnel pour pourvoir au nettoyage et aux désinfections permanentes qui ont nécessité embauches et heures supplémentaires. Les enfants sont malades parce qu’ils sont des enfants et ils deviennent des adultes résistants, s’ils ont été malades quand ils étaient petits. Il en va du Covid comme des autres maladies et de nombreux intervenants commencent à expliquer que ce Covid va devenir, comme la grippe, une maladie saisonnière, pour laquelle, on espère, les communes ne seront plus obligées de faire avec des consignes relevant de l’irrationalité.