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4 novembre 2025

Yves Hemedinger
4/11/2025

Ne laissons pas Colmar perdre son âme !

Petit tour de ville ce matin… et beaucoup d’échanges avec des commerçants inquiets. Très inquiets.
En quelques heures, j’ai appris :
- qu’une ancienne bijouterie allait devenir une boutique de saucissons et de fromages pour touristes,
- qu’une ancienne banque pourrait se transformer en hypothétique hôtel,
- qu’un ancien bureau de tabac laisserait place à un énième magasin saucissons et fromages aussi
- et qu’une enseigne de linge de maison est en liquidation.
Et ce n’est pas tout… D’autres informations qui je l’espère ne se confirmeront pas, car cela fait froid dans le dos.
Colmar mérite mieux. Ses habitants, ses commerçants, son âme méritent mieux.
Il est temps que cela change !
L’an prochain, il faudra une équipe municipale vraiment aux commandes, qui agisse dans l’intérêt des Colmariens.
Rien n’est perdu.
Nous aurons des propositions fortes, concrètes et ambitieuses à partager avec vous pour redonner vie à notre centre-ville.
Mais aussi les autres quartiers qui méritent eux aussi d’avoir une vie pour leurs habitants !
Bernard Friedrich

-3/11/2025- Scandaleux, ce comportement du PS qui refuse de se rendre à une réunion au prétexte que le RN y sera ! Bel exemple d'esprit démocratique. Quel mépris pour les citoyens de tous bords, outrés devant le "foutoir parlementaire" que leurs élus déroulent quotidiennement devant eux, incapables (incompétents ?) qu'ils sont de leur assurer un budget de compromis adapté au triste état du pays et la stabilité dont ils ont tant besoin ! Comment aboutir à un compromis si on refuse de se parler ?
Dommage que n'existe – pour les sujets majeurs, et le budget en est un primordial – une obligation de résultat, sous peine de sanction (inéligibilité par exemple) ! Ineptie !
Dessin d'Ixène
Collège Molière

Inauguration de l'exposition "La photographie alternative... le champ des possibles"

La photographie alternative regroupe différents procédés permettant d'obtenir des tirages par contact, donc sans appareil photo. Ainsi, la photo Lumen est une technique de création de photogrammes, tirant parti des interactions entre la lumière et un papier photo argentique noir & blanc. Quant au cyanotype, autre technique d'impression monochrome, mise au point en 1842 par le scientifique anglais John Frederick William Herschel, il permet d'obtenir des impressions en blanc sur fond bleu de Prusse.
Les empreintes ainsi créées sont uniques, il n'est pas question de reproductibilité. Une activité passionnante et enrichissante que Xavier Gaschy, professeur d'arts plastiques, a su faire découvrir à ses élèves avec le concours de l'artiste photographe Capucine Vandebrouck.
L'exposition très intéressante et instructive, ouverte au public, se tiendra au collège Molière de Colmar jusqu'au 26 janvier 2026.








3 novembre 2025

Yannick Lefrançois

- 2/11/2025 - Culte d’adieu rendu à Daniel Hoeffel ce jeudi à l’Église Saint-Thomas de Strasbourg… @lesdna

Colmar - Conseil municipal du 3 novembre 2025

Cliquer sur l'image ↴

2 novembre 2025

[POLITIQUE & SUJETS DE SOCIETE]

Monique Plaza

-2/11/2025- Les députés ont validé l’obligation vaccinale contre la grippe dans les EHPAD, pour les pensionnaires et les soignants.
Or seule une minorité du personnel souhaite se faire injecter. Il est probable que certains vont donc démissionner, ce qui aggravera la pénurie déjà grave de personnel.
Les députés nient le droit des personnes âgées vivant en EHPAD à un consentement libre et éclairé. Population captive, ces personnes n’auront pas le choix. Seront-elles injectées de force ou renvoyées des EHPAD en cas de refus ?
Le vaccin actuel contre la grippe ne semble pas efficace. Des études suggèrent qu’il fragilise les personnes injectées, qui contracteraient davantage la grippe que les personnes non injectées. Des moyens de prévention existent à l’échelle individuelle (renforcement des défenses immunitaires) et collective (hygiène des locaux…).
Lors des débats parlementaires, les accusations d’« antivax » sont ressorties. Le choix de disposer de son corps et le refus du biopouvoir sont, comme au moment du Covid, complètement niés, ce qui va amplifier la méfiance contre tous les vaccins, à un moment où les effets secondaires graves des produits ARNm anti Covid sont sur la sellette.
Les députés prouvent une fois de plus par ce vote idéologique qu’ils ne représentent pas les citoyens qui les ont élus.


[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]
Courses de Colmar : 41ème édition





















1 novembre 2025


[POLITIQUE & SUJETS DE SOCIETE]

Jean Mizrahi

Réseaux sociaux, censure et transparence

-30/10/2025- Emmanuel Macron s’agite à nouveau autour du thème des réseaux sociaux, qu’il accuse de « mettre en danger la démocratie ». Venant de lui, il y a une forte probabilité que rien ne se passe, Macron étant plus doué pour le verbe que pour l'action, mais cela mérite néanmoins quelques commentaires.
Tout d'abord, l’ironie est saisissante, venant d’un président qui a précisément refusé au peuple français tout recours au référendum sur des sujets majeurs. La démocratie, Macron s'en contrefiche. Il est donc difficile de ne pas voir, derrière ce soudain souci de « protéger la démocratie », une volonté plus ancienne : celle de maîtriser la parole publique.
Les réseaux sociaux sont aujourd’hui le seul espace où chacun peut encore s’exprimer librement, dialoguer, débattre et s’informer, mais aussi accéder à une information diversifiée, sans être sous le coup d'une censure de facto par les médias installés.
Ils ne sont pas exempts de manipulation ni d’excès, mais ils offrent une respiration démocratique là où les médias traditionnels se sont souvent refermés sur eux-mêmes. Dans un pays où le jeu politique dépend de plus en plus des grands médias, eux-mêmes dominés soit par l’État, soit par de puissants groupes privés, les réseaux permettent de contourner ces filtres. On y trouve des informations, des témoignages et des points de vue qu’aucune rédaction n’oserait publier. Le pouvoir présente ce désordre apparent comme un péril. Mais ce désordre, c’est la vie démocratique elle-même : la confrontation des idées, la diversité des opinions, parfois rugueuse, toujours nécessaire. Une démocratie qui prétend vouloir l’ordre dans la parole prépare en réalité le silence.
Ce n’est pas de nouvelles restrictions qu’il faut, mais l’application des lois existantes. Les appels à la haine, les propos racistes ou antisémites, les menaces de mort sont déjà interdits : encore faut-il que l’État fasse son travail. Or il ne le fait pas. Aujourd’hui, les injures les plus ignobles se multiplient sur les plateformes, et seules les affaires spectaculaires atteignent les tribunaux. Ce n’est pas un manque de cadre légal, mais un manque de volonté publique.
Le danger serait de confondre régulation et censure : sous couvert de moraliser les réseaux, on pourrait bientôt filtrer les opinions. Or, l’opinion dérangeante n’est pas une faute, c’est une composante de la liberté.
La véritable réponse n’est pas dans la censure, mais dans la transparence.
Je ne publie que sous mon nom, de façon transparente, et je suis personnellement la cible régulière d’insultes antisémites sur le réseau X (anciennement Twitter). Ces attaques viennent presque toujours de comptes anonymes. L’anonymat est devenu le masque de la lâcheté : il permet d’insulter sans assumer, d’agresser sans conséquence, de haïr sans nom.
Il faut y mettre fin.
La fin de l’anonymat n’aboutirait pas à moins de liberté, mais à plus de responsabilité. Elle rappellerait à chacun qu’écrire, c’est signer ; qu’une parole publique engage.
Savoir que son nom est visible n’empêche pas de penser ni d'écrire, mais oblige à penser avant d’écrire.
La peur du tribunal n’est pas le seul frein : il y a aussi la peur du jugement moral, la honte que suscite la bassesse lorsqu’elle n’est plus dissimulée. Beaucoup mesureraient leurs mots s’ils savaient qu’ils peuvent être reconnus par leurs collègues, leurs proches, leurs enfants. Cette forme élémentaire de pudeur civique ferait infiniment plus pour l’assainissement du débat public que n’importe quelle loi de censure.
Le pouvoir actuel instrumentalise les dérives réelles des réseaux pour justifier un contrôle croissant de la parole publique. En prétendant « protéger la démocratie », il cherche en réalité à en resserrer les limites. Mais dans une République adulte, la liberté d’expression ne doit pas être protégée contre elle-même : elle doit être assumée. La parole libre suppose deux vertus : le courage de parler et la dignité de répondre de ce qu’on dit. C’est à cette condition qu’elle demeure un acte civique, et non un défouloir.
Le danger ne vient pas des réseaux sociaux, mais de ceux qui veulent les rendre inoffensifs. Car une parole inoffensive n’est plus une parole libre.


[Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici ⇨ liberteresistance.fr]