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31 mai 2019

Isabelle Kieffer

En vrac et autres

Mais oui la verbalisation concernant le stationnement devient insupportable, insensée : je me gare sur le petit parking jouxtant la rue de Thann, je vais à l’horodateur distant de 10 m, par miracle je me retourne et pousse un hurlement, une contractuelle me sanctionnait déjà ! j’ai donc rédigé un petit panneau, placé sur le pare-brise, annonçant que je suis en train de chercher le très coûteux ticket.

Mais oui beaucoup de Colmariens aimeraient savoir où en est la mise aux normes du Colisée. Entreprise privée certes. Mais un « bon » cinéma fait partie de la vie culturelle qu’une ville comme Colmar se doit d’offrir. Et là bientôt un an que les cinéphiles sont privés de nombre films de qualité, de films en VO sauf à supporter la VF, les temps de publicité interminables et tonitruants, les odeurs de pop-corn accompagnés de bruits de mastication et succion.

Mais oui le Starbucks n’est pas une bonne nouvelle : quelques emplois dont la plupart sous-qualifiés, beaucoup de déchets, de mauvais produits, des prix exorbitants qui feront fuir même les touristes. Les jeunes s’y laisseront peut-être prendre une fois, pas deux.

Ville fleurie, ville verte : fleurie, indéniable. Verte : pas sûr. Il y aura le jardin de la Montagne verte mais entre la place Rapp et celle du musée Unterlinden très très minérales… À quand, comme à Mulhouse, des coins aménagés pour le compostage des déchets domestiques, des balcons et terrasses avec jardin partagé adjacent ?

Mais oui qui aurait dit que Mulhouse, Sélestat, Ribeauvillé, Fribourg, Breisach attireraient de plus en plus les Colmariens fuyant leur centre-ville ?
Il y a peu M. Meyer s’affichait, au sens propre et figuré, avec M. Fillon. Patatras. Les maires de droite et leur équipe renieraient donc la filiation LR pour être jugés uniquement sur le bilan en faveur de leurs administrés : triste bilan pour Colmar.

Faute à une équipe vieillissante, faute au manque de concertation, d’ouverture, de réflexion sur l’avenir, d’anticipation ? Colmar fait des choix dépassés : le sur-tourisme et ses nuisances, les zones commerciales sans âme, les enseignes uniformes et bas de gamme alors que les habitants ont envie d’autre chose qu’ils finissent par chercher ailleurs.