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16 février 2022

20 Sénateurs appellent à lever le pass vaccinal sans délai

Alain HOUPERT
Sénateur de la Côte-d'Or

L’annonce par le porte-parole du gouvernement d’une levée possible du pass vaccinal fin mars / début avril n’est pas acceptable. Il ne s’agit plus de la gestion sanitaire de la crise, mais d’une stratégie politique. Après avoir mis les Français en liberté surveillée, le Gouvernement voudrait être celui qui les libère, à quelques semaines du premier tour des élections présidentielles. La ficelle est un peu grosse.

Avec 300 000 contaminations officielles par jour, c’est-à-dire sans doute plus de 500 000 en réalité, ce pass vaccinal n’a aucun sens. Il n’a d’ailleurs jamais été nécessaire. En effet, si l’objectif du gouvernement était de limiter la circulation du virus dans des lieux précis, un test négatif est bien plus efficace qu’une preuve de vaccination, puisque ni deux, ni trois, ni quatre doses n’empêchent d’être contaminé et contagieux.

En outre, la stratégie du « tout vaccinal », comme le démontrent le médecin Gérald Kierzek, et même l’Organisation Mondiale de la Santé, est une erreur stratégique ; généraliser le vaccin et laisser croire qu’il va nous sortir de la pandémie est une gageure.

Le pass vaccinal se révèle même contreproductif en donnant le sentiment à nos compatriotes d’être protégés, les incitant à abandonner les gestes barrières.

Et c’est une chimère de croire que les réticents à la vaccination d’hier seront les convaincus de demain.

Les pouvoirs publics auraient dû saisir l’avantage du variant Omicron, plus contagieux mais moins susceptible de donner des formes sévères, pour concentrer leurs efforts sur les populations fragiles ! Le bon sens a laissé la place aux calculs politiques voire politiciens, aux détriments des libertés des Français.

Le pass vaccinal a d’autant moins de justifications que l’engorgement de l’hôpital n’est plus seulement le fait du Covid-19. Une étude de l’AP-HP publiée en janvier dernier met en lumière que, parmi les patients en hospitalisation conventionnelle pour une durée inférieure à une journée, 43 % sont infectés par Omicron, contre 19 % par le variant Delta. Cette étude montre de surcroît que la part des patients infectés par Omicron hospitalisés en soins critiques est bien moindre que les patients infectés par Delta. Aujourd’hui, malgré des contaminations quotidiennes presque 10 fois supérieures aux précédentes vagues, le taux d’occupation des lits de réanimation reste en-deçà des 70 %. Les efforts du gouvernement auraient donc dû se concentrer sur le renforcement structurel des moyens de l’hôpital afin d’en finir avec la crise sanitaire. Mais les enseignements de deux années de crise n’ont pas été tirés. Pire, l’affaiblissement du secteur hospitalier s’est accentué : selon la DREES, sur la seule année 2020, ce sont 4389 lits d’hospitalisation qui ont été fermés.

Enfin, il ne faut pas négliger les conséquences de l’épidémie sur l’éducation et la santé mentale de nos enfants. De nombreux spécialistes, dont les orthophonistes du Collectif national des orthophonistes de France, ont mis en lumière les effets nocifs du port du masque sur les apprentissages du langage, de la lecture et sur le comportement des enfants. La balance bénéfice-risque n’était manifestement pas en faveur de l’application du port du masque à l’école. De surcroît, les conséquences de la vaccination des plus jeunes sont plus qu’incertaines. Les justifications scientifiques qui ont conduit le gouvernement à autoriser la vaccination des enfants de moins de 11 ans sont floues, alors que ces derniers ne sont pas sujets aux formes graves du virus et participent à l’immunité naturelle.

Le principe de précaution, pourtant invoqué avec gourmandise dans de nombreux domaines, doit être appliqué aux plus jeunes

Il est donc urgent de redonner la liberté aux Français, avant que le pays ne replonge à nouveau dans le désordre.

Il faut certes rester vigilant à l’égard des personnes à risque, dont certaines ne sont pas vaccinées et ne se vaccineront pas malgré les mesures gouvernementales. Les Français, dans leur immense majorité, n’en peuvent plus de toutes ces privations de liberté, alors qu’ils continuent au quotidien de constater les incohérences de la gestion sanitaire de la pandémie.

Le gouvernement doit arrêter « d’emmerder les Français » avec des mesures politiciennes dissimulées derrière des prétextes sanitaires.

Dans leur immense majorité, les Français ont fait preuve de responsabilité et d’abnégation, en accompagnant et en respectant les mesures gouvernementales. Mais trop, c’est trop ! Ils n’en peuvent plus.

Nous Sénateurs, très attachés aux libertés publiques, devons faire entendre leur voix.

Nous demandons donc, comme le font des pays de plus en plus nombreux, à l’image du Danemark et du Royaume-Uni, la levée sans délai du pass vaccinal.

Etienne BLANC, Sénateur du Rhône
Christine BONFANTI-DOSSAT, Sénatrice du Lot-et-Garonne
Sabine DREXLER, Sénatrice du Haut-Rhin Laurent DUPLOMB, Sénateur de la Haute-Loire
Christophe-André FRASSA, Sénateur représentant les Français établis hors de France
Muriel JOURDA, Sénatrice du Morbihan Sylvie GOY-CHAVENT, Sénatrice de l’Ain
Alain HOUPERT, Sénateur de la Côte-d’Or Alain JOYANDET, Sénateur de la Haute-Saône
Daniel LAURENT, Sénateur de Charente-Maritime
Vivette LOPEZ, Sénatrice du Gard Sébastien MEURANT, Sénateur du Val-d’Oise
Laurence MULLER-BRONN, Sénatrice du Bas-Rhin
Sylviane NOEL, Sénatrice de Haute-Savoie
Phillipe PEMEZEC, Sénateur des Hauts-de-Seine
Annick PETRUS, Sénatrice de Saint-Martin Cyril PELLEVAT, Sénateur de la Haute-Savoie
Kristina PLUCHET, Sénatrice de l’Eure
Damien REGNARD, Sénateur représentant les Français établis hors de France
André REICHARDT, Sénateur du Bas-Rhin

Tribune publiée dans Le Figaro le 14 février 2022

15 février 2022

Musée LALIQUE à Wingen-sur-Moder




















FABIEN ROUSSEL À STRASBOURG

PCF COLMAR

La fédération PCF du Haut-Rhin organise un déplacement en bus au départ de Mulhouse et Colmar
Renseignements : pcf68fede@gmail.com
Avec Fabien Roussel pour une France des jours heureux !




ANTI PASS COLMAR 68





Plus de 600 acteurs de la culture dénoncent la politique sanitaire, « outil puissant de division »

Corinne Masiero, Alain Damasio, Edmond Baudoin, Dominique A, Alexandre Jardin... L’appel à sortir du silence lancé par des bibliothécaires le 14 janvier dernier, et que nous avions relayé, semble avoir été entendu. Plus de 600 artistes, professionnels et professionnelles du secteur culturel (dont nombre d’acteurs du livre) s’associent pour dénoncer une politique sanitaire « dangereuse » et stigmatisante.




NOUS NE SOMMES TOUJOURS PAS DUPES !

Depuis le mois de juillet 2021 et la mise en place d’un pass dans des lieux du quotidien (malgré les promesses faites au printemps que cela n’arriverait jamais), le gouvernement mène une dangereuse politique de ségrégation à l’encontre d’une partie de la population.

Un grand nombre de citoyennes et de citoyens s’est brutalement vu privé de droits élémentaires et ce dès l’âge de 12 ans. Avec la mise en place du pass vaccinal, l’accès aux loisirs et à la culture est désormais interdit à plusieurs millions de personnes, devenues des parias. Des lieux, pourtant essentiels aux plus modestes, aux plus isolés, pour accéder à l’information, à la culture, au sport, au lien social, ferment à présent complètement leurs portes aux "sans pass".

Même l’accès équitable aux soins est remis en cause, ce qui est sans doute le plus grave.

Qui n’a pas encore en tête ces déclarations de ministres, d’élus et d’éditorialistes aussi méprisants que méprisables ?

« Rendre la vie impossible aux non-vaccinés », « Il faut aller les chercher avec les dents et avec les menottes », « les personnes qui refusent le vaccin, ces jusqu’au-boutistes, sont une faille dans notre système », « faire porter le poids des restrictions aux non-vaccinés », « les non-vaccinés nous pourrissent la vie », « une minorité de connards », etc.

Des propos outrageants et discriminants qui ont largement trouvé écho auprès des médias.

Ces stigmatisations atteignent un point culminant lorsque le Président de la République déclare : « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire jusqu’au bout, c’est ça la stratégie ! » Il va même jusqu’à ajouter qu’un « irresponsable n’est plus un citoyen ». Il dresse ici un mur entre les Français et les Françaises, désigne des coupables, et appelle ni plus ni moins à la déchéance de citoyenneté pour ceux qu’il accuse de « saper la solidité d’une nation » et d’incarner « le mensonge et la bêtise, qui sont les pires ennemis en démocratie ».

Le « Nous sommes en guerre » semble aujourd’hui prendre un nouveau sens, celui d’une incitation à la haine.

En mai 2019, face au traitement médiatique du mouvement des Gilets jaunes et à la répression inouïe qui s’exerçait sur les manifestants, nous affirmions que nous n’étions pas dupes dans une tribune parue dans Libération.

Aujourd’hui, le gouvernement cherche à désigner des boucs émissaires dans la population alors qu’il se défausse systématiquement de toutes ses responsabilités dans la gestion de la crise. Dans le même temps, il orchestre la casse de l’hôpital public depuis des années en plus de la fermeture de lits en pleine crise.

Nous ne sommes toujours pas dupes. La dérive autoritaire se poursuit et se démasque de plus en plus.

Le pass est avant tout un outil puissant de division, de discrimination de la population, de stratification de la société. C’est une véritable porte ouverte vers le contrôle social d’État et entre les individus.

Aujourd’hui, le statut vaccinal comme marqueur de citoyenneté. Et demain ?

Aujourd’hui, l’exclusion sociale, culturelle et sanitaire comme mesure répressive. Et demain ?

Comment ne pas se souvenir qu’à chaque fois qu’un État a souhaité stigmatiser et attaquer une partie de sa population, le totalitarisme est alors sorti de l’ombre ?

Le gouvernement bafoue actuellement la Constitution française, le secret médical, le serment d’Hippocrate, la loi Kouchner dans le but d’imposer son « obligation vaccinale déguisée ». Il trahit la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen qui stipule que « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » et que « tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas ».

Il va même totalement à l’encontre de la Résolution 2361 du parlement européen votée par la France le 27 janvier 2021 qui prévoit « de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement » et « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas être vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner ».

TRIBUNE: des libraires défendent l'accès aux bibliothèques pour tous

Nous refusons d’être désignés comme "vaccinés" ou "non vaccinés" et d’être poussés au rejet de l’autre.

Nous ne voulons être ni les actrices ou acteurs, ni les complices de ce séparatisme forcé.

Nous, artistes, professionnelles et professionnels, actrices et acteurs de la culture, sommes révoltés par la répression, la manipulation et l’idéologie de ce gouvernement. C’est un moment charnière de notre histoire.

Utilisons notre pouvoir, celui des mots, de la parole, de la musique, de l’image, de la pensée, de l’art, pour dire non à ce projet de société. Nous appelons toutes et tous à entrer en résistance face à ce discours de haine et de division et à être solidaires pour que « liberté égalité fraternité » ait encore un sens.

Les sous-marins jaunes (collectif.yellow.submarine@gmail.com)

Avec le soutien du collectif Lesessentiels.org et de bibliothécaires en lutte.

Pour voir les 600 signataires de la tribune et signer la pétition, cliquez ici

14 février 2022

Jean Linnhoff

Fresque réalisée tout récemment dans la cage d'escalier d'un bâtiment de l'entreprise Recipharm (Kaysersberg). Un projet conduit par Art Urban Concept (Lynda Freymann) et Sophie Lacoste Architecture Intérieure.
Photo : Stéphane, Full Bright Prod



Le casting de « Cauchemar en cuisine », l’émission phare de Philippe Etchebest, est lancé !

De ce fait, nous souhaiterions venir en aide à des restaurateurs en grande difficulté se trouvant vers Colmar et ses alentours. L’idée est comme chaque année de faire passer l’information au maximum pour ne pas passer à côté de restaurateurs qui seraient réellement dans le besoin.


CHLOE VERBO
CHARGÉE DE CASTING
STUDIO 89 PRODUCTIONS
46, RUE JACQUES DULUD 92200 NEUILLY-SUR-SEINE
TEL. +33 1 41 92 39 34 / 06 38 61 49 21