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5 février 2019

Vers le "sans voiture", une utopie devenue réalité à Pontevedra en Galice




1 février 2019

Publication de Benoît NICOLAS

AGIR POUR COLMAR - LE GRAND DÉBAT




Des nounous formidables !
Cette semaine, je voulais vous parler des assistantes maternelles rencontrées ce matin.
Elles ont plein d’idées pour la Ville même au-delà de leur activité.
Je voulais vous parler des commerces, encore, parce que j’ai été moqué et stigmatisé par la concurrence non encore déclarée (me faisant l’avocat ridicule selon eux des petites culottes…) ; concurrence qui me promet déjà, de façon à peine voilée, du sang, des larmes et des coups.
Pourtant le sujet est important.
Parlons alors, plutôt, du sujet d’actualité qu’est le « grand débat ».
Quel constat pour Colmar ?
Aujourd’hui, à Colmar, le pouvoir est hyper-centralisé.
Il est détenu par un seul homme qui décide de tout.
Sauf pour la communication de façade, personne n’existe, à part lui.
Lui seul décide et a raison par définition.
Cette manière de gérer, de se comporter, de tout corseter est complètement dépassée.
La vieille politique.
Les démocraties vivantes, celles que les gens attendent, sont celles qui permettent à chacun de s’exprimer, d’exister et donc de participer.
Pour exemple, Colmar, selon le chef, à deux centres-ville !
Comment accepter cette partition, décidée par un seul homme, qui conduit à tous les dangers, à toutes les stigmatisations, à tous les clientélismes et qui ne repose sur aucune réalité géographique.
La concentration du pouvoir produit cela et caractérise la politique aujourd’hui rejetée par tous.
Le « grand débat », tel qu’il est organisé aujourd’hui, selon moi et cela n’engage que moi, s’apparente à une campagne de communication du pouvoir centralisé.
La commune, l’échelon local, doit être le domaine privilégié du partage du pouvoir.
Certaines villes sont organisées sur ce mode avec succès.
Colmar, aujourd’hui, est à l’opposé de ce système.
Ma vision de la démocratie locale, de l’exercice du pouvoir, sera dans cette logique du « grand débat » mais surtout d’un pouvoir horizontal, partagé, équitable, non-clientéliste.
Pas un pouvoir vertical et hyper-centralisé comme aujourd’hui.
Il faut un nouveau souffle démocratique pour Colmar.
Je serai le candidat de ce nouveau souffle.

31 janvier 2019

Chantier de la Montagne verte : réunion avec le maire

 


Demain vendredi 1er février à 17h30 se tiendra une réunion à la médiathèque, salle de l'Auditorium, à laquelle les riverains ont été conviés.

« Venez tous, pour manifester notre refus de continuer à subir de telles atteintes à notre cadre de vie, 14 heures par jour, 6 jours sur 7. Le maire a le pouvoir de limiter les nuisances d'un chantier, pas de les accroître, de façon tyrannique. À nous de le lui faire comprendre » écrit un riverain excédé. Bon courage ! Le maire écoute mais il n'entend pas, nous l'avons maintes fois vérifié. Pourquoi changerait-il ? Merci aux riverains de nous tenir au courant.

Colmar info se tient à la disposition des habitants pour porter à la connaissance de tous leur vécu au quotidien.

28 janvier 2019

Tout est dit

Samedi nous décidons avec mon mari de nous rendre au centre-ville de Colmar pour faire du shopping et pourquoi pas profiter des soldes. À notre grand étonnement pas grand monde dans les rues et dans les magasins. Nous discutons avec un commerçant en place depuis 15 ans, il n'a jamais vu un mois de janvier aussi calme, c'est catastrophique, même le mois de décembre pas formidable. Pour lui, les locaux boudent clairement le centre-ville, trop de touristes qui achètent peu ou rien du tout, parkings trop chers et pas assez de magasins jeunes et diversifiés, leurs clients préfèrent aller sur Strasbourg ou Mulhouse pour faire leurs achats. Avant de rentrer nous décidons de faire un tour dans les rues plus pittoresques du centre et là, c'est désertique, personne et tous les magasins sont fermés, certains même pour 2 mois ! Quelle image pour le dynamisme de la ville... Certaines mairies ont décidé d'avoir un droit de regard sur l'ouverture de nouveaux magasins. Colmar devrait aussi le faire et limiter les magasins de souvenirs, caramels, fruits secs qui grignotent peu à peu tout le centre-ville, quel est l'intérêt d'avoir 10 boutiques qui vendent toutes la même chose dans la même rue ? De même pour les airbnb et les gîtes il faudrait une autorisation de la mairie et un nombre maximum à ne pas dépasser.
N'habitant pas Colmar, nous ne pourrons malheureusement pas voter, espérons que les Colmariens choisiront un maire plus jeune et surtout qui n'est pas dans la lignée de l'actuel élu. Il faut avant tout penser aux Colmariens, aux personnes qui y travaillent et aux commerçants, ce sont eux qui font l'âme de cette ville et sûrement pas les touristes !
28/1/2019 08:46

21 janvier 2019

On ne doit pas mourir au mois de décembre à Colmar...

ou « Le "succès" de la fourrière colmarienne »


Gilbert Meyer a déclenché pas mal de rires dans l'assistance, jeudi, aux vœux de Colmar Agglomération, quand il a évoqué le « succès» de la fourrière automobile l'an passé, avec une « fréquentation » en hausse de plus 10 % (1110 véhicules en 2018 contre 1005 en 2017). [L'ALSACE du 19/1/2019]

Qu'en pense Danièle de Munster qui a adressé au journal DNA du 17/1/2019 ce courrier pour nous faire part de la triste aventure dont elle a été indirectement victime :

« Je me rends le 6 décembre à l'enterrement de mon beau-frère à la collégiale Saint-Martin à 10 h à Colmar. Le frère du défunt est handicapé, il gare sa voiture à droite de l'église sur un emplacement handicapé en posant sa carte sur le pare-brise, il n'y avait pas de barrières. À la sortie de l'office - plus de voiture - à la douleur du deuil, s'ajoute de la colère. Nous allons à la fourrière, surprise ! deux contraventions, l'une pour le déplacement du véhicule l'autre pour le stationnement !!

Le véhicule funéraire était devant l'église, il suffisait juste d'un peu de réflexion, de tolérance et de respect envers un handicapé. Conclusion : on ne doit pas mourir au mois de décembre à Colmar... Oui à la sécurité, même si l'un n'empêche pas l'autre, je pense à Strasbourg...

Les Colmariens ont fait preuve de patience tout au long de ces fêtes et fait face aux contraintes, soit, mais là tout de même !!! Au nom du père argent et du fils consommateur, le sain d'esprit se désole... Je cite une phrase parue dans les DNA du 4 janvier (extrait du compte-rendu de la cérémonie des vœux au parc des expositions du maire de Colmar Gilbert Meyer ndlr) : « L'ennui c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes ».

Suis-je idiote ou sensée ? Je me pose la question. »

20 janvier 2019

CORDEY

« Le Français » de Colmar



En ce début d’année, il est d’actualité de se demander ce que veut cet étrange animal qu’est « le Français » ? Pourquoi s’agite-t-il autant ? Pourquoi n’est-il jamais content ou satisfait ? Pourquoi est-il si friand de critiques, de grèves et de manifestations à tout va ? Pourquoi adore-t-il tant s’insurger au lieu de s’interroger ou de dialoguer ?
Nos médias nous relaient sans cesse depuis plus d’un mois, différentes manifestations, qu’elles soient jaunes, rouges, bleues ou multicolores. Chacun veut contenter son ego. Certains ont perdu le goût du travail : un revenu minimum à 10.000 €, plus de reconnaissance, plus d’argent, moins d’heures de travail, moins de taxes, plus de dialogues, plus de changement. Chacun en veut toujours plus mais sans donner de son temps, de sa personne, de son envie. Quel intérêt à casser, bloquer une majorité qui n’est pas en accord ? Quel intérêt de casser et d’insulter son gouvernement ? La haine amène la répression, non pas le dialogue.
Pourquoi parler sans cesse de ce groupuscule minoritaire en France ?
Nos co-citoyens avocats, enseignants, infirmiers n’ont pas été autant médiatisés ni relayés alors qu’ils ont manifesté, font grève pacifiquement. Ces corps de métiers vous sont tout autant utiles à vous, à moi, du plus pauvre au plus riche, du plus jeune au plus vieux. Pourquoi ne pas s’insurger pour eux, pourquoi ne pas les soutenir ?
De même, nos co-citoyens pauvres, SDF sont toujours dans la rue, isolés. Pourquoi ne pas s’insurger également pour eux ? Pour leur venir en aide ? Malheureusement, il n’y a pas de profit personnel. Rien de plus dans votre porte-monnaie donc des causes inutiles à défendre.
« Le Français » réclame du changement à chaque élection et n’est jamais satisfait car aucun gouvernant ne fait le choix de remplir son porte-monnaie et de le rendre millionnaire. Il est attiré par des partis promettant un rassemblement ou une insoumission car « nous vous donnerons de l’argent, nous pensons au peuple, vous aurez du travail, vous aurez tout ce que vous voulez ». Croyez-vous vraiment aux boniments de tous ces filous ? Promettre est une capacité donnée à chacun mais tenir sa promesse est une autre affaire.
De même : « Macron Dictateur ». Il serait bon de faire un séjour en Corée du Nord pour avoir une vraie notion de la dictature et de la brimade totale. « Macron Dictateur ! », « nous ne l’avons pas voté ! », mais avez-vous pris le temps de voter ? Oui « le Français » se plaint de tout mais n’agit pas. Oui, il est nécessaire que le vote blanc soit reconnu mais, « le Français » se déplacera-t-il pour autant ?
Il en est de même pour Colmar. Il n’y a que critiques et insultes envers la municipalité actuelle. Mais « le Français » habitant Colmar ne s’intéresse pas à la politique, râle, s’insurge derrière un écran mais « le Français » de Colmar ne veut pas changer, il ne veut pas penser à ce qu’il aimerait changer, il ne pense pas au bien-être de sa ville. Il est résigné, il ne prend pas le temps de connaître les personnes proposant des initiatives plus jeunes, plus modernes. Non, « le Français » de Colmar ne se déplace pas pour voter, ni ne prend le temps de réfléchir. « Le Français » de Colmar et d’ailleurs attend que l’on remplisse son porte-feuille et non pas que l’on redonne un coup de jeune à sa ville. « Le Français » est bien étrange. Se fera-t-il encore avoir ?