Bernard Friedrich

Quelle merveilleuse initiative !

Nul ne peut nier que feu monsieur MEYER avait pour les Colmariens et leur cité un amour et un dévouement que j'ose qualifier de paternel. Mais, comme partout, il est impossible de remédier à tout ce qui ne va pas et de régler tous les problèmes ; faute de temps et de moyens. Vrai hier, le constat reste valable aujourd'hui et il serait injuste de faire peser sur les épaules des nouveaux responsables les manques d'hier. Excellente donc cette idée d'ex compagnons de marche de l'ancien maire de créer une association visant à recenser tout ce qui ne va pas ou pourrait aller mieux à Colmar et de soumettre à la nouvelle équipe les solutions adaptées pour une amélioration de cet état des lieux. Nombre de ces "dysfonctionnements" et lacunes n'ont pu échapper à leur sagacité lorsqu'ils étaient aux manettes. Mais peut-être le contexte était-il moins propice à l'époque pour faire des suggestions ou donner son avis !

Cela dit il existe déjà beaucoup d'instances consultatives majoritairement nées de décisions de monsieur Meyer. Est-il vraiment utile et productif d'en multiplier le nombre ? N'est-ce pas insidieusement remettre en doute la compétence des élus en place ?

Michel Spitz

« L'amour… Comme je veux ! »

Retour en images sur la merveilleuse production du Conservatoire à Rayonnement Départemental de Colmar. Un grand merci à tous les participants, tellement nombreux… plus particulièrement aux élèves des classes de Chant Lyrique, direction Chantal Studer, aux élèves des classes de de Théâtre, direction Blanche Giraud-Beauregardt, à l’Orchestre Symphonique du Conservatoire, direction Dominique Froehly et à Olivier Caro qui a assuré la direction générale de l’ensemble pour nous offrir les représentations de l’opéra de jeunesse de Wolfgang Amadeus Mozart « La Finta Semplice » (La fausse ingénue).

Un grand merci à M. Daniel Kunegel et toute l’entreprise LK Tours pour son très sympathique accueil.

Photos : Jérome Birling

Une députée inutile pour l'Alsace

Yves HEMEDINGER

- 26/5/2023 - On découvre aujourd'hui dans la presse locale que notre ancienne ministre alsacienne n'a pas obtenu la subvention pourtant très nécessaire pour la rénovation de la gendarmerie de Neuf-Brisach.

Elle qui proclamait que, grâce à ses réseaux, elle serait utile pour le territoire, enregistre échec sur échec.

En réalité, ses promesses ne sont jamais tenues. Voici trois exemples concrets :

Elle a promis la liaison ferroviaire Colmar-Fribourg pour 2026. Malheureusement, nous en sommes très loin.

Elle avait promis qu'avec ses réseaux parisiens, elle obtiendrait la sortie du Grand Est. On sait que le président Macron, venu en Alsace il y a trois semaines, a fermé cette porte.

Elle avait promis qu'avec l'aide de son ami, le ministre de l'Intérieur, elle obtiendrait la rénovation de la caserne de Neuf-Brisach, et on découvre aujourd'hui que le budget n'est même pas prévu.

Voir la vidéo ↴

https://www.facebook.com/yves.hemedinger/videos/769003308228294

Manifestation anti casse sociale à Colmar (photos) - 27/5/2023

Yves HEMEDINGER

Avec Martine Dietrich nous représentions la CEA à l’AG des 50 ans de l’association Espoir.
Une très belle association au services des plus fragiles, des plus vulnérables qui mérite tout notre soutien.

Bravo à tous les salariés et à tous les bénévoles qui œuvrent au quotidien pour la solidarité.

Barbaros Mutlu

Soirée apéro-débat « Inclusion et Handicap »

MARDI 30 MAI 2023 DE 18:30 À 20:30

au Café Rapp Colmar

Durée : 2 h

J'ai le plaisir de vous convier à une soirée-débat intitulée "Situation de handicap et inclusion : et si nous dressions ensemble de nouveaux horizons?"

Elle se déroulera en présence de Laure Couty, facilitatrice d'inclusion, ambassadrice Handireality, CAFDES - EHESP - École des hautes études en santé publique.

ATTENTION : Nombre de places limitées. Inscriptions par mail : colmar@comites-horizons.fr

Eric Vial

Moral en berne

Si on plonge une grenouille dans l'eau froide et qu'on porte très progressivement cette eau à ébullition, alors la grenouille s'engourdit ou s'habitue à la température pour finir ébouillantée.

D’abord on nous avait dit « des casques et des gilets pare-balles uniquement pour se défendre de l’agression ».

Ensuite, on a fourni des armes en expliquant que les blindés seraient une ligne rouge.

Les blindés sont arrivés mais « jamais au grand jamais, de chars ».

Les chars ont été donnés.

« Nous n’irons pas plus loin, les missiles seront une ligne rouge à ne pas franchir ».

Nous avons donné des missiles et même des missiles en uranium appauvri.

« Mais promis juré craché c’est fini, pas d’avions de chasse ! »

Depuis hier, nous savons que nous allons fournir des avions…

Jusqu’à quand tout cela s’arrêtera ? Et après quoi, des hommes ?

Dois-je déjà ressortir mon uniforme d’officier de réserve et commencer à embrasser ma famille devant l’escalade ?

Oserais-je dire, dans le silence actuel des populations qui sont figées par la peur d’être considérées comme traîtres pour un mot de trop, que le contexte actuel me terrorise également, que tout cela me mine, que je n’arrive pas à faire semblant ?

Que dès qu’un sujet sérieux est abordé la grande matrice des réseaux sociaux le place dans les oubliettes des commentaires ; comme si nous devions tous obligatoirement être heureux sans devoir nous poser aucune question sur un avenir angoissant – Big Brother veille sur nous ?

Oui, je suis malheureux de ce qui se passe dans le monde, profondément.

Non décidément, je n’y arrive pas : je n’aime pas la guerre et ses morts.

Oui, je considère que les grands hommes de notre histoire sont ceux qui ont trouvé la paix ; ce ne sont pas des belligérants.

Ce que je veux ?

Que cela s’arrête pour sortir de la casserole avant d’être définitivement… ébouillanté.

Après avoir été le dormeur du val, j’irai me prendre au petit-déjeuner une vieille prune cul sec, un petit trou sur le côté, pour tenter de cicatriser mon cœur qui saigne.

Parfois c’est comme ça… Je me lève le matin et je hais notre monde.

Michel Spitz

« L'amour… Comme je veux ! » Dernières répétitions…

Réunir au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Colmar les élèves des classes de Chant Lyrique (Chantal Studer), de Théâtre (Blanche Giraud-Beauregardt) et l’Orchestre Symphonique du Conservatoire (Dominique Froehly) dirigé par Olivier Caro pour coconstruire un opéra, constitue un incroyable défi ! Une ambitieuse expérience transversale porte chacun des "acteurs" de la formation à la richesse de la construction d'un opéra, choisi pour être accessible à tous, conclusion d'un très enthousiasmant projet pédagogique.

Réalisé à partir de l’opéra de jeunesse de Wolfgang Amadeus Mozart « La Finta Semplice » (La fausse ingénue), une adaptation réécrite et écourtée, en harmonie avec l’effectif des musiciens est nommée : « L'amour… Comme je veux ! » Une musique enjouée et espiègle, des mélodies brillantes et ingénues, une partition qui manifeste une grande inventivité, reflet de l’enthousiasme créatif d’un génial enfant de 12 ans… Masques, séductions, situations burlesques, couples aventureux qui se font et se défont : tous les ingrédients de la commedia dell’arte s’unissent dans une œuvre légère mais dont l’apparente simplicité porte déjà la marque d’un génie mûrissant.

Alors, n’hésitez-pas à pousser la porte et venez découvrir cette production, samedi à 20h aux Catherinettes et dimanche à 15h dans l’espace de l’entreprise LK Tours Lucien Kunegel, rue des Jardins.

(Photos Michel Spitz)