Marie-Laure Ruiz-Maugis Un jour, on se souviendra qu'en 2022, un non-vacciné ne pouvait pas entrer dans un café, un restaurant, un cinéma, un musée. Alors même que le vaccin n'empêchait ni d'être contaminé, ni hospitalisé ni même de mourir du Covid. Un jour on se souviendra qu'en 2022, on avait, comme dans toutes les noires périodes de l'Histoire, désigné un bouc-émissaire comme rempart à nos peurs. Un jour, on se souviendra de la haine attisée par un gouvernement et surtout un Président qui disait : « Les non-vaccinés, j'ai bien envie de les emmerder jusqu'au bout », contrevenant ainsi à l'article 1 de la Constitution. Un jour, on se souviendra qu'en 2022, le Conseil Constitutionnel ne semblait plus servir à grand chose. Un jour, on se souviendra que Martin Hirsch, Directeur Général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, envisageait d'interrompre la gratuité des soins pour les non-vaccinés. Soit osait remettre en compte le fondement mêm