Tourisme de masse : remettre les pendules à l'heure

Edouard Dabrowski Un des effets collatéraux du Covid a été de stopper net le tourisme de masse. Un désastre pour certains, une bouffée d'oxygène pour d'autres, un bien pour l'écologie, un répit pour la planète, sûrement. Une opportunité, en tout cas, dont devraient se saisir les municipalités victimes de ce fléau ; elles ont désormais tout loisir de réfléchir à l'après Covid pour trouver des solutions alternatives. Les municipalités qui ont encouragé le développement de cette forme de tourisme jusqu'à la surdose, s'abritant toujours derrière les mêmes poncifs pour défendre leur parti pris, devront s'adapter à la nouvelle donne : privilégier l'optimum, au lieu de courir après le maximum. Et donc procéder à une réduction drastique du nombre de visiteurs qui se précipitent en même temps en un même lieu, ce qui semble être une évidence première à prendre en compte. Très vite il faudra donner des gages aux habitants qui non seulement ne profitent pas du systè