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15 février 2019

Suite aux déclarations de son dauphin, le maire pique une crise


Gilbert Meyer n'a apprécié que très modérément la récente publication d'Yves Hemedinger lui rappelant sa promesse : « Gilbert Meyer s'est en effet engagé par écrit lors des dernières municipales de 2014 à ne pas se représenter en 2020. » Plus loin, il enfonce le clou : « Les électeurs souhaitent à raison des élus responsables et qui tiennent leurs promesses mais aussi des élus qui agissent sincèrement et par [sic] des élus qui ne cessent de se regarder leur nombril. » Mais qui peut-il bien viser ?

Après avoir avalé des couleuvres pendant des années, YH a enfin osé défier son maître. Crime de lèse-majesté ! Il n'a plus le choix, il va lui falloir aller de l'avant, s'il veut conserver le soutien de ceux qui ont misé sur lui. Distribuer stylos, sourires et bises ne suffira pas. Celui que l'on a surnommé "la voix de son maître" et qui malheureusement n'a pas le charisme de Meyer, aura bien du mal à expliquer de façon convaincante pourquoi ce que hier encore il défendait avec conviction, n'a plus lieu d'être aujourd'hui. En réalité, du même bord politique que Meyer et Straumann (LR), il a toujours soutenu la politique de Meyer et s'il s'intéresse - ou fait semblant de s'intéresser - depuis peu aux revendications des Colmariens, c'est par pure stratégie électoraliste. Les Colmariens ne seront pas dupes.

Gilbert Meyer, malgré ses dénégations, apparaît de plus en plus isolé.
Parlant toujours de lui à la troisième personne, comme Alain Delon, il commence à affûter ses arguments de campagne ; sans grande surprise, il met l'accent sur son expérience, ses relations parisiennes, son bilan extraordinaire unanimement salué, en somme c'est lui le meilleur et il est irremplaçable.



Publication de G. MEYER


Parmi des choses et d’autres…

En fonction des commentaires faits ici et là, comme pour des réactions sur certains écrits, la toile s’enflamme…

Vous me direz que c’est la contribution qu’apportent les réseaux sociaux et je partage cette façon de voir les choses. Pourtant, j’apprécie beaucoup moins, lorsque certains intervenants me citent. Naturellement, il s’agit des élections municipales…

Je n’ai jamais eu besoin de quelqu’un, pour crédibiliser ma prise de position. Il faut que chacun puise dans sa capacité personnelle, les arguments pour convaincre.

Certes « Gilbert MEYER a dit ». Pourtant le même Gilbert MEYER, voit aussi en ce moment, l’environnement politique et le contexte ambiant des candidats potentiels à la Mairie de Colmar. La bataille est rude, pour pouvoir préserver une gestion efficace d’une ville. Le pilotage par une personne aguerrie est indispensable. En effet, certains dossiers passent par une négociation au niveau des Ministères à Paris. C’est toujours un combat sans concession, où il faut être parmi les meilleurs…

Le Maire de Colmar, voit également aujourd’hui les contraintes de plus en plus difficiles à maîtriser, dans le contexte de la gestion municipale actuelle. Pourtant, dans le domaine de la gestion et du respect des engagements, la Ville est actuellement sur tous les podiums nationaux grâce au savoir-faire du Maire. Les principaux bénéficiaires en sont les Colmariens. Personnellement, je tiens à ce que ces acquis ne soient pas gâchés bêtement.

Par ailleurs, tous les paramètres de la gestion municipale sont plus contraignants qu’en 2014. L’Etat se désengage de plus en plus. Et pourtant, la gestion de la Ville est à son point d’orgue en 2019, à travers toutes les performances atteintes (économie dans la gestion – stabilité fiscale depuis 7 ans – dette à l’habitant inférieure à celle de 1995 – taux de subvention négocié avec les partenaires, pour plus de 35 % - autofinancement à plus de 40 % des investissements, etc.)

Alors oui, je me pose des questions sur l’avenir de notre Ville. Je vois l’agitation électorale qui règne déjà autour de moi. Cela ne me rassure pas du tout. Cette agitation n’est pas saine et dénote une précipitation pour la fonction à laquelle aspire l’un ou l’autre. De même, elle révèle aussi une impréparation certaine pour ce qui est de l’expérience nécessaire. Alors l’habit risque d’être trop grand pour certains. Par ailleurs, nous savons tous qu’une frénésie intempestive est toujours mauvaise conseillère. Au final et en règle générale, elle est sanctionnée par l’opinion…

Alors oui, je vais encore observer l’évolution de la situation jusqu’à la fin de cette année. Cela me permettra de me déterminer quant à ma position pour mars 2020. En fonction de tout ce qui a été réalisé à Colmar, je n’ai plus rien à prouver. Mais je ne puis accepter que mon travail et l’image de la Ville soient effacés par un résultat problématique, où les premiers perdants seraient les Colmariens. Si je devais sentir un quelconque risque, je serais présent personnellement à cette échéance. Cette alternative peut le cas échéant s’imposer : en effet le sondage qui vient d’être fait, laisse réellement apparaître un grand doute quant aux résultats…

Par ce propos déjà tenu publiquement, il n’y a rien de nouveau non plus pour mes collègues de l’équipe majoritaire. En effet, lors de la réunion de rentrée en septembre dernier, je leur avais expliqué ce positionnement.



Commentaires


⬦ Ceci dit Monsieur le Maire, avec tout le respect que je vous dois, force n'est pas d'apeurer les Colmariens comme vous le faites. Pourquoi ne pas laisser la chance à une équipe, de la majorité ou non, qui continuerait la gestion amorcée ? Confier les rennes à quelqu'un d'autre, n'est pas synonyme de faillite et de non-savoir faire !
15/2/2019 18:07

⬦ Pour publier ceci monsieur le maire... je dirais juste que vous êtes inquiet pour votre avenir et pour une fois vous avez raison à 300%.
15/2/2019 18:26

⬦ Colmar n'est pas une entreprise dont les rennes sont confiés par je ne sais quel jury. Colmar appartient aux Colmariens, et le maire de Colmar doit être au service des Colmariens et de leurs besoins... et pas l'inverse.
15/2/2019 18:58

⬦ On s'accroche à son trône... attention à ne pas finir comme Jean-Paul II...
15/2/2019 18:54

⬦ Votre premier adjoint mouille sa chemise du matin au soir, est clairement à la hauteur et serait tout à fait à même de le démontrer pour les Colmariens... Alors comme l'a dit Juppé, et avec tout le respect que l'on vous doit pour votre bilan et votre sympathie, "place à la relève" ! Car lui seul est digne de maintenir Colmar au même niveau d'exigence tout en l'ancrant dans les années à venir !
15/2/2019 20:09

⬦ Ça, c'est dit et bien dit.
Mais il n'en demeure pas moins vrai que seule une équipe présentant des gages de sérieux pourrait prendre la relève.
Et mieux encore si elle était formée autour d'un noyau d'équipiers actuels de la majorité municipale...
Enfin c'est juste mon avis.
15/2/2019 15:22

⬦ Monsieur le maire vous avez tort de vous prendre pour le roi de Colmar.
Ce sont les électeurs qui décident.
15/2/2019 19:53

⬦ Attention toutefois à ne pas tendre vers le futur GAUDIN du Grand Est ! Le combat de trop en quelques sortes.
15/2/2019 16:49

⬦ Vous vous êtes engagé, respectez votre engagement et ne cherchez pas de fausses excuses.
15/2/2019 19:54

⬦ Attention au mandat de trop !
15/2/2019 18:13

⬦ Cela a le mérite d'être clair.
15/2/2019 15:09

12 février 2019

Municipales-fiction : scénario 3 (en attendant le scénario 4...)

Rédigé à la hâte et visiblement non relu, le post publié par le dauphin sur sa page Facebook témoigne d'un agacement certain. Désormais, YH commence à frapper du poing sur la table, après avoir gardé trop longtemps le petit doigt sur la couture du pantalon.



11 février 2019

Triangulations municipales

Comment affaiblir un adversaire considéré comme dangereux ? En multipliant les listes au 1er tour. C’est la stratégie qui serait actuellement à l’étude au premier étage de l’Hôtel de Ville de Colmar où le maire Gilbert Meyer (LR) et son 1er adjoint Yves Hemedinger (LR) cherchent à contrer une éventuelle candidature du député Eric Straumann (LR). L’hypothèse de présenter trois listes issues de la majorité municipale sortante est évoquée, pour une fusion au 2d tour. À part Yves Hemedinger, déjà en campagne, il reste à savoir qui conduirait les deux autres listes à partir du moment où Gilbert Meyer a annoncé en 2014 qu’il ne se représentera pas en 2020.

DNA Strasbourg

Budget 2019 : Où est l’investissement pour la qualité de vie du Colmarien ?
 CORDEY 

Dessin de Tomi Ungerer


Samedi, nous perdions un grand artiste alsacien, Tomi Ungerer.

A Colmar, quelques jours plus tôt, un artiste des chiffres et calculs savants s’auto congratulait de sa bonne gestion de sa cité.
Quelques semaines auparavant, on nous apprenait que 17+4 = 25. Ce lundi passé, nous apprenions que pour faire une moyenne il faut prendre la valeur la plus basse et l’additionner à la valeur la plus élevée, puis diviser par deux pour obtenir une moyenne.
Tout professeur de mathématiques verrait là une hérésie et noterait mal son élève et lui offrirait des cours de soutien pour progresser. À Colmar, il n’en est rien. L’artiste a parlé. Il est le roi des chiffres et de la gestion. Son grand pouvoir réside à faire croire aux Colmariens qu’il a raison et qu’il n’y aucune raison de le contredire, que sans lui, Colmar sera perdue, mal gérée au bord de la faillite. Il joue habilement avec la peur. Les Colmariens ont peur du changement et d’aller de l’avant car on leur apprend sans cesse « qu’on ne pourra pas trouver meilleur gestionnaire ». Après tout, nous sommes proches de ce que décrivait notre bon ami Tomi Ungerer : « On ne sort pas indemne d’un lavage de cerveau. »

De même, le calcul de la taxe d’habitation et foncière par habitant est calculée sur le total des foyers colmariens. Mais combien de foyers ne paient ni l’une ni l’autre ? Pourquoi prendre ces personnes en compte ? Un nouveau cours de soutien s’imposerait-il ?

Colmar est de ces fiefs où si l’on n’appartient pas à la Cour, les idées, aussi bonnes soient-elles, n’ont aucune valeur car elles n’appartiennent pas à la Noblesse. Quand un désaccord est exprimé et justifié, il est jugé « sans arguments ». De même certains sont amputés d’un quart de leur rente pour être allé à l’encontre de la Cour et ainsi ne peuvent plus aider autant le peuple et se sont résignés.

Les investissements ont augmenté. Mais pour qui et pour quoi ? Pour augmenter la qualité de vie des habitants, pour honorer la promesse de 2014 consistant à mettre en place « un réseau de bus à haut niveau de service », pour investir dans le commerce, pour permettre une meilleure circulation à vélo, pour éloigner la voiture du centre historique ? Que nenni ! Pour mettre en place un parking pouvant accueillir plus de voiture, un palace, vider les rues commerçantes, offrir plus d’attractions aux touristes, renflouer les caisses avec des parkings hors de prix, investir dans du mapping. Où est l’investissement pour la qualité de vie du Colmarien ?

La vie sera-t-elle meilleure sous le règne du Dauphin ? Le Roi lui laissera-t-il sa place ? Se posera-t-il en Messie et Sauveur de la Ville face au Dauphin ou à son délégué parisien ?
Nul doute que la bataille pour le Trône sera rude. Mais peut-elle accueillir un(e) étranger(e), plus juste, plus proche des préoccupations du peuple, meilleur en mathématiques ?

Tomi Ungerer nous disait sagement « Il n'y a pas d'antidote au préjugé, à la haine, à l'injustice, sinon la prise de conscience personnelle qui nous dicte nos devoirs. » Peut-être est-il temps de l’écouter ?

8 février 2019

Chantier de la Montagne Verte : des fissures sur les bâtiments voisins


Quelques mètres seulement séparent la tour qui a bougé (en gris) des parois
du futur parking (photo Herve Kielwasser L'ALSACE du 8/2/2019)


Les travaux du parking de la Montagne Verte génèrent des fissures sur le gymnase et le PMC voisins. Rien d’alarmant selon la mairie, qui surveille de près ces dommages collatéraux.

Entre la tour et le bâti historique, les plaques de plâtre se sont disjointes. Des jauges mesurent l’évolution du phénomène.

Vu de l’étage du gymnase de la Montagne Verte, le phénomène peut inquiéter les curieux : de larges fissures sont apparues entre le bâti du gymnase « historique », dédié aux sports de balle, et l’une des tours accolée lors de la rénovation, qui abrite la cage d’ascenseur. Sous l’effet du chantier du parking souterrain tout proche, la tour a visiblement bougé. Au point que les plaques de plâtres ou les seuils se sont disjoints entre les deux éléments de bâti, laissant apparaître un jour qui atteint 2 centimètres par endroits. Des jauges ont d’ailleurs été posées pour mesurer l’évolution de l’écartement.


« Pas péril en la demeure »

Le Pôle média culture est également touché par le phénomène, mais dans une moindre mesure. Là encore, la tour qui abrite escaliers et ascenseurs aurait un peu bougé par rapport au bâtiment de l’ancien hôpital. Des difficultés à ouvrir certaines huisseries témoigneraient de mouvements du bâti. Des témoins ont également été posés pour suivre le phénomène.

« Il est indéniable que les mouvements constatés sont liés aux travaux, et certainement à la vibration des murs périphériques » , commente Pierre Rivet, le directeur général des services techniques de la Ville de Colmar, rappelant que les parois moulées du futur parking sont coulées « très près » des bâtiments touchés.

« Mais il n’y a pas péril en la demeure, rassure aussitôt le cadre. Aujourd’hui, la situation n’est pas alarmante, mais fait l’objet d’une surveillance de tous les jours pour s’assurer que le phénomène n’est pas évolutif. » M. Rivet observe au passage que les fissures sont apparues « au titre de joints de dilatation » entre le bâti ancien et moderne. Des zones prévues pour absorber certaines contraintes.


Eiffage assumera sa responsabilité

« Ce phénomène de transmission par le sol est quelque chose qu’on rencontre assez souvent quand on travaille sur un site contraint avec des bâtiments tout autour » , précise encore le directeur, qui rappelle que ce risque de dommages collatéraux a été anticipé : « Dans le cadre du marché de travaux, un contrôleur technique et un bureau d’études suivent ça de près. » La mission concerne aussi les maisons avoisinantes, un constat d’huissier ayant été réalisé au début du chantier. Si des travaux sont nécessaires pour résoudre les « désordres » apparus, ils devront donc être assumés par Eiffage, titulaire du marché.

Clément TONNOT
L'ALSACE du 8/2/2019

5 février 2019

Vers le "sans voiture", une utopie devenue réalité à Pontevedra en Galice




1 février 2019

Publication de Benoît NICOLAS

AGIR POUR COLMAR - LE GRAND DÉBAT




Des nounous formidables !
Cette semaine, je voulais vous parler des assistantes maternelles rencontrées ce matin.
Elles ont plein d’idées pour la Ville même au-delà de leur activité.
Je voulais vous parler des commerces, encore, parce que j’ai été moqué et stigmatisé par la concurrence non encore déclarée (me faisant l’avocat ridicule selon eux des petites culottes…) ; concurrence qui me promet déjà, de façon à peine voilée, du sang, des larmes et des coups.
Pourtant le sujet est important.
Parlons alors, plutôt, du sujet d’actualité qu’est le « grand débat ».
Quel constat pour Colmar ?
Aujourd’hui, à Colmar, le pouvoir est hyper-centralisé.
Il est détenu par un seul homme qui décide de tout.
Sauf pour la communication de façade, personne n’existe, à part lui.
Lui seul décide et a raison par définition.
Cette manière de gérer, de se comporter, de tout corseter est complètement dépassée.
La vieille politique.
Les démocraties vivantes, celles que les gens attendent, sont celles qui permettent à chacun de s’exprimer, d’exister et donc de participer.
Pour exemple, Colmar, selon le chef, à deux centres-ville !
Comment accepter cette partition, décidée par un seul homme, qui conduit à tous les dangers, à toutes les stigmatisations, à tous les clientélismes et qui ne repose sur aucune réalité géographique.
La concentration du pouvoir produit cela et caractérise la politique aujourd’hui rejetée par tous.
Le « grand débat », tel qu’il est organisé aujourd’hui, selon moi et cela n’engage que moi, s’apparente à une campagne de communication du pouvoir centralisé.
La commune, l’échelon local, doit être le domaine privilégié du partage du pouvoir.
Certaines villes sont organisées sur ce mode avec succès.
Colmar, aujourd’hui, est à l’opposé de ce système.
Ma vision de la démocratie locale, de l’exercice du pouvoir, sera dans cette logique du « grand débat » mais surtout d’un pouvoir horizontal, partagé, équitable, non-clientéliste.
Pas un pouvoir vertical et hyper-centralisé comme aujourd’hui.
Il faut un nouveau souffle démocratique pour Colmar.
Je serai le candidat de ce nouveau souffle.