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10 mars 2019

Corday

Vive les associations !

Ces dernières semaines, en me baladant dans Colmar, j’ai rencontré mon vieil ami Louis, peintre en bâtiment, qui se cachait à plusieurs reprises. Et pour cause, il avait honte car il mendiait. Nulle honte à lui parler. Il me disait que les officiels ne lui accordaient pas un regard, que du mépris.
Il a perdu son travail et sa famille suite à des problèmes de santé. Il s’est retrouvé à la rue et sans le sou.

Heureusement, l’association Espoir l’a aidé à se remettre sur les rails et l’a pris en charge. Elle lui a permis de trouver un logement, une formation et un emploi. Elle lui a permis de ne pas rester isolé et penser au pire. Espoir, c’est une famille qui vous tend la main.

Au-delà de l’association créée par M. Rodenstein, nous avons la chance d’avoir un immense tissu associatif à Colmar. Des associations qui se démènent dans tous les quartiers. Je pense aux associations paroissiales, communautaires, socio-culturelles, sportives. À la Société Schongauer qui, depuis plus de cent ans, gère le musée Unterlinden et a su préserver son âme. Je pense notamment à Pat’à sel qui s'efforce de faire entrer la culture dans les quartiers défavorisés, qui donne l’accès à la culture à des personnes handicapées. Je pense aux centres sociaux-culturels qui permettent l’ouverture culturelle et sportive dans les quartiers les plus sensibles. Je pourrais citer toutes les associations colmariennes, tant elles sont précieuses.

Nous avons la chance de les avoir, nous devons les épauler et non les malmener. Actuellement, nous en sommes à la bataille de la subvention et au chantage. « Si tu critiques, il y aura des répercussions. » Nous avons l’exemple d’Espoir, amputé d’un quart de ses subventions, les associations du Grillen qui ne sont pas subventionnées au même niveau, les associations communautaires, souvent pointées du doigt car « favorisées » alors qu’il s’agit d’un simple achat. Tout dépend de votre niveau de soumission et de censure. Beaucoup ont abandonné et mis la clé sous la porte.

Les associations ont pour vocation d’ouvrir le sport, la culture, le loisir, l’entraide, le soutien à tous. En détournant l’œuvre d’Orwell, nous pouvons aisément dire que « toutes les associations sont libres et égales, mais certaines le sont plus que d’autres ».

Chères associations, les élections locales approchant, vous aurez de fortes chances de voir vos subventions augmentées pour un an, peut-être deux. Le temps de vous acheter ou vous faire miroiter un potentiel changement.

Chères Colmariennes, chers Colmariens de toujours ou d’adoption, pensez aux associations, rêvez à une ville où elles pourront s’épanouir et venir à vous. Ne pensez pas que Colmar est figée et ne pourra pas changer. Colmar peut aller mieux si vous le souhaitez. Colmar doit entrer dans une nouvelle ère, celle du changement. Ce qui ne signifie pas de choisir parmi la majorité actuelle. Osez vous questionner, osez rencontrer, osez réfléchir, osez rêver, osez être écoutés et entendus. Osez agir.

8 mars 2019

 Publication de Benoît NICOLAS 
UN NOUVEAU SOUFFLE - UNE NOUVELLE GÉNÉRATION


JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES




Le 8 mars, comme chaque année, est une JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES.
C’est en 1977, date de mon année de naissance, que l’ONU officialise une journée dédiée aux droits des femmes.
Tous les pays de la planète étaient alors invités à célébrer une journée en faveur des droits des femmes.
Malgré des avancées concrètes :
- Toujours des violences faites aux femmes :
Encore hier au Tribunal de COLMAR de nombreux dossiers avec de graves violences conjugales et familiales.
- Toujours des inégalités salariales ou de traitement :
Les écarts salariaux ou de pensions entre les hommes et les femmes sont toujours d’actualité.
Là encore, dans ma pratique professionnelle, je peux constater de façon quasi-quotidienne des écarts de traitement totalement injustifiés.
- Toujours des déséquilibres quant à la répartition des tâches domestiques :
Je m’amuse toujours (mais nous devrions plutôt en pleurer) de voir la surprise notamment de femmes à qui je dis que je passe l’aspirateur ou que je repasse notamment mes chemises tous les matins… !
Les exemples des inégalités pourraient être multipliés.
HOMMAGE AUX FEMMES EN CE JOUR BIEN PRÉCIS mais également pour toutes les autres journées de l’année.
Ce soir, je vais lui dire que je l’aime et je vais lui offrir des fleurs pour marquer le coup.
Nous, particulièrement les hommes, avons du travail sur ce sujet.

MOBILITÉ URBAINE
La TRACE sur la sellette




Nous allons encore être accusés d'être de vilains détracteurs. Mais non ; à l'heure des débats petits ou grands, nous permettons juste aux Colmariens de s’exprimer, comme nous l'avons toujours fait, bien avant l'arrivée des Gilets Jaunes. Pas pour flatter l'équipe municipale en place, il y a d'autres pages pour cela, ni pour apporter des solutions, n'inversons pas les rôles, mais pour dire ce qui ne va pas et ce que l'on aimerait voir changer.
Ci-dessous, quelques commentaires concernant La TRACE (Transports en Commun de Colmar et Environs), sérieusement mise à mal par des utilisateurs qui semblent bien connaître le sujet. Pour consulter d'autres avis sur la mobilité urbaine, voir la page "COLMAR MOBILITÉ URBAINE".


⬦ Un réseau de bus totalement inadapté, tant pour les correspondances en semaine, qu'en soirée où le service est quasi inexistant, ainsi que le dimanche ou rien ou presque ne circule. Trop lent, trop vieillot. Comment faire sans voiture ? Bizarre pour une "ville préfecture". Il faut également souligner la décision calamiteuse des responsables du réseau TRACE et de la Mairie de Colmar qui ont décidé de faire couper la climatisation à bord des bus cet été, en nous laissant dans une situation caniculaire quasiment criminelle, inacceptable en tout cas pour la totalité des voyageurs. (...) Les rues sont engorgées mais les bus sont vides. Bizarre : la dernière pub de la TRACE à travers la ville concerne les activités privées des chauffeurs (jardinage, vélo, etc.). Des écrans horaires sont en panne et hors service un peu partout depuis plusieurs années.
14/9/2018


⬦ Voir "Mettis" à Metz, par exemple... la TRACE en est à des années lumières, Colmar doit être en queue de peloton en ce qui concerne les transports en commun dans tout le Grand-Est, même Saint-Louis fait mieux avec "Distribus" : bus (Mercedes) tout confort, climatisés, horaires adaptés, correspondance avec les trains, cadences très fréquentes, etc. À Colmar on privilégie depuis toujours le "tout voiture".
3/2/2019 16:55


⬦ L'été dernier il faisait 40 degrés dans les bus TRACE à Colmar. Je n'exagère rien (températures relevées). Cette canicule à bord de ces Scania (affreusement inconfortables dit en passant) a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. J'ai résilié mon abonnement et racheté une voiture... (...) regardez ce qui se fait à Bâle, Strasbourg, Mulhouse et comparez les infrastructures minables de la Trace... quelques exemples juste en passant : les écrans horaires (bornes) qui sont HS quasiment partout, les mauvaises dessertes le dimanche et le soir, l'absence désespérante de correspondance avec les trains le samedi soir, les abribus dépourvus d'éclairage. Etc. Etc. Bref, pour ce qui me concerne et même si le réseau devait être restructuré, je continuerai à me déplacer en voiture que ce soit pour le travail ou les courses - que je ne fais désormais plus à Colmar -. En espérant que mon témoignage vous soit utile.
S.C. 25/2/2019

4 mars 2019

Le « Grand Débat » en direct de Colmar a réuni 250 personnes.

 
Christophe, Gilet Jaune de la première heure


CORDEY

Demain à Colmar aura lieu le Grand Débat, lancé par le Président de la République. À Colmar, il serait temps de lancer le Petit Débat.

Que voulez-vous pour demain, pour 2020, pour votre ville ?
D’un côté, l’un nous fait miroiter un potentiel retour et un cinquième mandat, comme Bouteflika, malgré un âge avancé, et se pose en meilleur gestionnaire, irremplaçable. Ira, ira pas malgré sa promesse ? La réponse semble limpide.
De l’autre, l’éternel second qui n’hésite pas à afficher ses opinions et défier le premier.
Peut-être est-ce un bon numéro de comique ou de fin tacticien pour perdre les Colmariens ?
Il existe une opposition bien connue et ancrée, jugée inutile, pas assez offensive et des outsiders comme LREM ou Benoît Nicolas, et de potentiels non déclarés.
On nous a appris et martelé qu’ils sont inutiles, inaptes, sans expérience pour diriger la Ville.
Mais a-t-on pris le temps de réfléchir et de les connaître ?
La mode est à la démocratie. À Colmar, les décisions sont prises en avance et l’on nous laisse croire que nous pouvons influer sur la vie de la Ville.
Quelle belle poudre aux yeux quand on vous propose de répondre à vos questions par vidéo Facebook. Les questions sont sélectionnées, triées et répétées en avance. Les plus embarrassantes sont écartées. Mais vous avez participé, c’est la démocratie.
D’autres toquent chez vous, forment des ateliers pour avoir vos avis, recommandations, conseils. Nous participons.
De même, chacun pose la même question à chaque prétendant : « Quel est votre programme ? » Mais qui va dévoiler son programme, un an à l’avance, au risque de se faire prendre ses idées par la concurrence ? Réfléchissons un peu, ce n’est pas possible ni judicieux de poser déjà la question.
Réfléchissons plutôt à ce que nous voulons, ce qui doit et peut changer.
Colmar est certes bien gérée (taux d’impôts gelés, pas d’augmentation des coûts de fonctionnement), mais à quel prix pour nous ? Réfléchir à d’autres propositions, connaître et rencontrer les Outsiders, est-ce signe que notre ville sombrera ? Pourquoi avons-nous si peur de réfléchir à un changement possible ? D’autres l’on fait, pourquoi pas nous ?

3 mars 2019

Le musée Unterlinden de Colmar et « La Piscine » de Roubaix

Edouard DABROWSKI

"La Piscine" à Roubaix

Les anciens bains municipaux de Colmar

Vous voulez être candidat à la mairie de Colmar ? Avec une belle unanimité, les fins connaisseurs de la politique locale vous conseilleront de ne pas attaquer trop frontalement l'actuel locataire, arguant du fait que (presque) tous les Colmariens ont, au moins une fois dans leur vie, voté pour lui. Pour ne pas froisser l'électorat conservateur, il faudrait tresser des couronnes à Gilbert Meyer, dire qu' « il a beaucoup fait pour l'embellissement de la ville » et que sa gestion financière aurait déjà dû paraître dans le Guinness des records.

Eh bien parlons de l'embellissement ! Ce sont les grands architectes, entrepreneurs, bâtisseurs du passé qui ont fait de Colmar ce qu'elle est, un joyau de la Renaissance et ce pour quoi elle attire les touristes. Encore heureux que GM ait effectué quelques travaux par-ci, par-là, grâce à la cagnotte que son prédécesseur lui a laissée, c'est la moindre des choses en presque un quart de siècle qu'il est à la tête de la ville. Non, il ne l'a pas embellie, il l'a transformée petit à petit en parc d'attractions pour touristes, avec sa dernière trouvaille, le mapping, projection d'images animées kitchissimes sur des façades historiques, soi-disant pour les valoriser, une plaisanterie à 2,5 millions d'euros.

Mais que ne ferait-on pour les touristes...

La propagande municipale et son corollaire, le lavage de cerveau, fonctionnant à plein régime, s'extasier sans se poser de questions devant les réalisations du maire devient chez bon nombre de nos concitoyens la règle. L'extension du musée Unterlinden est un bel exemple de ce consensus. Désolé de le briser.

Première aberration : la verrue dans le paysage, cet édicule qui défigure la place en bouchant la perspective et en occultant la façade néo-baroque des anciens bains municipaux. Une bourde qui vient se rajouter à l'emplacement choisi pour la boutique du musée : à l'entrée, alors que la logique voudrait qu'elle se trouve à la sortie.
Deuxième aberration, écologique cette fois, se voir contraint d'accepter le « tout minéral » imposé par l'architecte, avec interdiction de la moindre présence de verdure.
Enfin, la suppression de tout ce qui pouvait rappeler la vocation du bâtiment, les bains municipaux.

Du coup, la comparaison avec le musée « La Piscine » de Roubaix (une ville sinistrée où le taux de pauvreté est l'un des plus élevés de France) prend tout son sens. « La Piscine » attire entre 200.000 et 250.000 visiteurs par an, selon les années, alors que le musée Unterlinden, en perte de vitesse, est repassé sous la barre des 200.000 visiteurs en 2018. Nous sommes loin de l'euphorie de 2016 quand Thierry Cahn, le président de la société Schongauer qui gère le musée rêvait d'en faire « le musée le plus fréquenté de France » :


Comment expliquer ce flop à 44 millions d'euros, dont, de mémoire, 9 à la charge de la Ville ? Le tarif à 13 euros, à peine moins cher que le Louvre (15 euros), peu de gratuité, certains musées la proposent aux étudiants, un jour de semaine, deux heures avant la fermeture, trop peu d'animations, des expositions temporaires qui ne drainent pas suffisamment de monde, autant d'éléments à prendre en compte dans un espace transfrontalier déjà bien pourvu en lieux dédiés à l'art.

[Mise à jour : 10/9/2019]

2 mars 2019

Un gilet jaune pour Gilberte*
(*surnom de la statue de la Liberté)


Dessin de Phil / DNA


Les Gilets Jaunes du Grand Est projettent d'habiller symboliquement la statue de la Liberté, aujourd'hui, en début d'après-midi, à l'aide d'une grue et d'une nacelle. Que penserait son créateur, Auguste Bartholdi, de cette récupération ?

28 février 2019

Retour sur le dernier conseil municipal

(vote du budget) - La parole à l'opposition


Frédéric Hilbert :

- Le quotidien des Colmariens n'est pas assez pris en compte. Pour financer vos projets, nous avons un budget de fonctionnement qui est à l'os, d'après les propos que vous aviez tenu l'an dernier, c'est bien le résultat de votre gestion depuis de nombreuses années.

- Les associations qui manquent de locaux, des infrastructures qui manquent d'entretien, des feuilles mortes qui sont ramassées très tardivement, mais bon, tout va bien puisque les lumières de Noël ont été posées à temps.

- Quand vous dites que le parking de la Montagne Verte c'est un poumon vert, moi je veux bien un poumon vert ; on attire encore plus de voitures au centre-ville et on dit, parce qu'on met quelques bacs à fleurs sur le dessus, que c'est un poumon vert ?


Tristan Denéchaud :

Pour ma part, c'est la même chose que pour mes collègues, on n'est pas d'accord avec la philosophie générale (...), on a comme toujours un investissement, un fonctionnement à l'os qui est comprimé au maximum. Quand vous êtes fier de dire, voilà, le fonctionnement est comprimé, il n'augmente pas, cela veut dire que derrière, c'est un service aux Colmariens qui n'augmente pas. On peut toujours faire des économies, mieux s'organiser, etc. Mais jusqu'à un certain point. Là, sur 5 ou 10 ans, on a un fonctionnement qui ne bouge pas, cela veut clairement dire que le service se dégrade et je pense que la majorité des Colmariens le constate tous les jours, notamment ceux qui ont le plus recours aux services.
On compare à Strasbourg, on compare à Mulhouse, mais tout le monde ici peut comparer les services qui sont offerts à Colmar et ceux qui sont proposés à Strasbourg ou à Mulhouse. À Mulhouse, s'il faut parler des transports, c'est 2 lignes de tram, à Strasbourg c'est 5 lignes.
Je ne prends [en exemple] que les transports, mais dans tous les domaines c'est pareil, dans la culture, dans le social, dans l'investissement pour les écoles, le fonctionnement... (...) Vous prenez des différences annuelles par habitant (...) moi, je prends des différences mensuelles parce que ça parle un peu plus aux gens. La différence entre Colmar et Strasbourg, en terme de fiscalité, 12 euros par mois et par habitant. Différence par rapport à Mulhouse, 4,58 euros par mois.
Est-ce que pour 4,58 euros, pour 12 euros par mois, respectivement, on n'a pas un service qui est infiniment meilleur et infiniment plus complet à Mulhouse et à Strasbourg ?
C'est un choix, c'est le choix que vous avez fait, les électeurs se sont en majorité, disons en majorité des exprimés, portés sur votre philosophie. Clairement, je pense que les collègues partagent, ce n'est pas la nôtre, ce n'est pas la mienne en tout cas.
Il y a des choses qui viennent un petit peu tout gâcher, comme le changement des définitions mathématiques. Vous nous avez redéfini une moyenne. Alors maintenant, une moyenne c'est : on prend la valeur la plus basse, la valeur la plus haute, on la coupe en deux et puis c'est ça une moyenne. Non. La moyenne, c'est toutes les valeurs divisées par le nombre de valeurs. Sinon, le salaire moyen en France avoisinerait les 1 million d'euros, et malheureusement ce n'est pas le cas...

Morte, la gauche colmarienne ?


Dessin de Phil (détail)


Oui, Bernard Rodenstein l'a dit sans ambages dans sa récente vidéo (DNA). Selon lui, le fossoyeur en serait Gilbert Meyer himself qui, « à force de vouloir écarter tous ceux qui ont d'autres idées que lui, a fini par tuer tout ce qui est opposition à Colmar ».

Faut-il pour autant en déduire que les "valeurs" de gauche ont disparu elles aussi du paysage politique colmarien ? C'est aller un peu vite en besogne. Certes le parti socialiste, principale incarnation de la gauche est en miettes, tant au plan local que national, mais il est impensable que lesdites valeurs se soient volatilisées, ce serait inquiétant pour la démocratie.

Avec ses collègues élus de l'opposition, MM. Hilbert et Denéchaud, Victorine Valentin a bien du mérite à avancer ses idées humanistes face à un personnage qui se dit démocrate mais qui ne sait ni écouter ni dialoguer et reste muré dans ses certitudes.

Extrait des échanges lors du dernier conseil municipal :

V. VALENTIN : Nous constatons sans surprise que le maniement de la calculette et l'alignement des euros font toujours autant votre bonheur. Mais font-ils le bonheur des Colmariens ?

G. MEYER : Je vous dirai c'est ma science préférée, Madame Valentin.

V. VALENTIN : Nous n'en doutons pas. Mais est-ce que cela fait le bonheur des Colmariens ? C'est ça la question. Vos options budgétaires ont-elles, depuis 2014, permis d'améliorer la qualité et le cadre de vie des Colmariens ? C'est la seule question qui doit prévaloir au moment des choix budgétaires. Et c'est la seule à laquelle il va falloir répondre lors des prochaines élections municipales.
J'espère que les Colmariens iront voter nombreux car moi je vais rappeler un seul chiffre. En 2014, vous avez été élu par un gros quart des électeurs seulement. Ce n'est pas un plébiscite. En 2020, si malgré tous les mécontentements et toutes les insatisfactions dont les Colmariens nous font part et qui ont considérablement augmenté ces derniers temps, ils vous renouvellent leur confiance, à vous ou à votre substitut, cela voudra dire qu'il vous donnent quitus de votre action. De notre côté, nous estimons que votre choix de développement économique presque exclusivement basé sur le tourisme ne répond pas aux besoins réels des Colmariens. Et que l'offre des services à la population est en dessous en qualité et en nombre de ce qui pourrait être fait avec le budget et les moyens qui vous sont alloués.

Y. HEMEDINGER : À Colmar, depuis maintenant plus de 20 ans, nous avons fait en sorte que la finance soit au service des êtres humains qui composent la ville, et pas l'inverse (sic).

V. VALENTIN [s'adressant au maire] : Je sais bien que la démocratie [pour vous] c'est « cause toujours ». C'est sans doute la raison pour laquelle vous avez mélangé toutes nos interventions [de l'opposition] dans votre réponse. Ce que je voulais dire simplement (...) vous avez été élu sur un programme, nous n'avons pas mené ce programme, nous en avons présenté un autre, nous croyons toujours dans les vertus d'un certain nombre de nos propositions qui ne peuvent pas voir le jour puisque c'est vous qui avez la majorité et ce sont ces propositions-là que par fidélité, comme vous à votre programme, nous continuons à défendre. (...).
Le budget n'est pas voté parce que la calculette, elle a calculé juste. Le budget est voté - ou non - en fonction de la philosophie et de la vision qu'il porte. Et nous ne partageons pas les vôtres.

23 février 2019

Clément TONNOT
À plus d’un an des municipales

La courroie rompue ?

Les relations se refroidissent entre Gilbert Meyer et Yves Hemedinger, alors que le maire de Colmar et son premier adjoint pourraient devenir rivaux aux prochaines municipales.



Gilbert Meyer ne semble guère apprécier que son premier adjoint 
veuille jouer les premiers rôles. Photo archives L’Alsace


Il n’est pas si loin le temps où Gilbert Meyer célébrait la « fidélité et la confiance » qui régnaient entre lui et son premier adjoint Yves Hemedinger, sa « courroie de transmission ». C’était le discours que tenait le maire de Colmar début janvier, lors de ses vœux. Depuis, les liens qui unissent le maire et sa « courroie » semblent s’être singulièrement distendus.

Ces tensions sont apparues au grand jour à l’occasion d’un long billet posté vendredi dernier sur les réseaux sociaux. Gilbert Meyer y laisse entrevoir une éventuelle candidature, alors même que son premier adjoint s’est lancé depuis belle lurette dans une campagne qui ne dit pas son nom.

Gilbert Meyer, lui, promet de dévoiler ses intentions « à la fin de cette année ». « Si je devais sentir un quelconque risque, je serais présent personnellement à cette échéance », prévient le maire, agacé par « l’agitation électorale qui règne déjà autour de [lui] ».

Le message de Gilbert Meyer, pas vraiment subliminal, constitue une sévère mise en garde à son premier adjoint. Jamais cité nommément, Yves Hemedinger est taxé « d’impréparation » et de « précipitation » par son mentor. « L’habit risque d’être trop grand pour certains », assène durement le maire, pour qui « une frénésie intempestive » risque d’être « sanctionnée par l’opinion »…

« Le pilotage par une personne aguerrie est indispensable », commente encore Gilbert Meyer. On suit facilement son regard quand il vante ses ratios de gestion et l’entregent nécessaire pour faire avancer certains dossiers à Paris.

Taquiné samedi dernier par Eric Straumann en marge de l’assemblée générale des propriétaires du SPICCA, Yves Hemedinger a bien tenté de détourner l’attention, arguant que le message du maire visait aussi le député, autre potentiel candidat. Sauf qu’on peut difficilement reprocher à celui qui fut aussi maire et président de conseil départemental son manque d’expérience et de réseaux à Paris.

Si la charge du maire vise clairement Yves Hemedinger, pourquoi maintenant ? Selon nos informations, Gilbert Meyer aurait proposé à son premier adjoint un dernier tandem pour 2020, dont il lui laisserait le guidon en cours de mandat.

Sauf qu’Yves Hemedinger ne l’entendrait pas de cette oreille, se raccrochant systématiquement à la promesse du maire de ne plus briguer de mandat. « Il s’est engagé par écrit lors des dernières municipales à ne pas se représenter en 2020 », écrivait-il encore le 12 février sur les réseaux sociaux. Ces incessants rappels ont visiblement eu raison de la patience du maire.

« Certes “Gilbert Meyer a dit”. Pourtant [il] voit aussi en ce moment le contexte ambiant des candidats potentiels à la mairie de Colmar », réplique l’intéressé, agitant le chiffon rouge d’un sondage qui « laisse apparaître un grand doute quant aux résultats ». Et d’inviter son premier adjoint à « puiser dans sa capacité personnelle les arguments pour convaincre » plutôt que de se reposer sur de vieilles promesses.

Pour l’instant, Yves Hemedinger maintient le cap. À ceux qui lui mettaient le message du maire sous le nez, il suggérait de « regarder les commentaires » des internautes. Commentaires plutôt favorables au premier adjoint, il est vrai, et qui tournaient souvent autour de l’âge du capitaine (Gilbert Meyer aura 78 ans à la fin de l’année, N.D.L.R.) et du « mandat de trop ». « Confier les rênes à quelqu’un d’autre n’est pas synonyme de faillite », tentait par exemple un internaute, quand un autre reprochait à Gilbert Meyer de « s’accrocher à son trône ». Bizarrement, ces commentaires peu amènes ont disparu de la page du maire en début de semaine…

[Clément TONNOT, L'ALSACE du 23/2/2019]

Réflexion sur la mobilité urbaine



Le 5 février, colmarinfo publiait deux vidéos consacrées à Pontevedra, une ville en Galice, où l'usage de la voiture a été drastiquement limité au profit des piétons.

À son tour, France 2 a diffusé dans son journal du jeudi 21 février un reportage sur le même sujet.


21 février 2019

 Vivien GARNIER 

Contribution des loueurs de meublés : le tourisme, prétexte pour renflouer les caisses ?

Un article des DNA de ce jour met en lumière une des méthodes du systèmes Meyer : la contribution volontaire quasi forcée des loueurs de meublés. Ces derniers ont reçu récemment un sympathique courrier du maire les invitant fortement à payer une contribution, comme les commerçants et les exposants du marché de Noël. Je suppose que cette nouvelle taxe - appelons un chat un chat - officiellement destinée à financer la sécurité du marché de Noël, servira certainement à d'autres fins. Vu les coûts pharaoniques des travaux de la place de la Montagne Verte, on cherche partout, même sous les tapis, de l'argent. Le maire, bon gestionnaire, non content d'avoir augmenté le tarif du stationnement, d'avoir placé le montant de l'amende de stationnement très haut (malgré une promesse...), voilà qu'il souhaite faire participer les loueurs de meublés. Ces derniers reversent déjà la taxe de séjour (5% du montant de la nuitée... tout de même !) et voilà qu'en plus, ils doivent payer une taxe sécurité. De qui se moque-t-on, une fois encore ? Non content de favoriser le tourisme à outrance au point de transformer notre ville en une sorte de Disneyland, il faut en plus que les contributions soient presque obligatoires ? Monsieur le Maire, ne confondez pas Colmar avec Europa Park. Bientôt, il faudra s'acquitter d'un péage pour entrer dans la ville ? L'étape suivante, ce sera quoi ? La contribution volontaire obligatoire (!) des Colmariens dans leur totalité pour financer les marchés de Noël et les parkings ? Vous ne pouvez pas décemment vous féliciter de votre fiscalité stable et basse (à voir...) et prélever ça et là divers impôts déguisés. C'est un procédé plus que discutable, tant pour la bonne conscience que sur la façon de faire. Il serait peut-être temps de comprendre que la ville étouffe sous le poids des vos longues années passée à la barre. Vos successeurs réussiront. Encore faut-il leur faire confiance, ce dont je doute que vous soyez capable, même avec ceux de votre propre camp. Il faut savoir s'arrêter. Colmar ne vous appartient pas. Le trop est l'ennemi du bien... Attention à ne pas vouloir faire trop, si vous voulez que les Colmariens gardent un bon souvenir de vous. Et rendez-vous en 2020 !

19 février 2019



Fabien Nierengarten

Bon, il faudrait quand même arrêter de déconner et de jouer, là...

Qu'on soit en colère contre la vraie misère qui étend de plus en plus ses tentacules sur la société française, c'est normal.

Qu'on soit solidaire de ceux qui survivent plus qu'ils ne vivent, et qu'on manifeste pacifiquement pour les soutenir, c'est une démarche noble qu'il faut admirer.

Qu'on se batte pour gagner du pouvoir d'achat, c'est tout à fait légitime et respectable.

Qu'on en veuille à Emmanuel Macron et au Gouvernement de ne pas trouver aujourd'hui les solutions à tous ces maux, c'est compréhensible... Même s'il serait alors juste d'élargir ce reproche à tous ceux qui nous gouvernaient hier et avant-hier.

Qu'on apporte son soutien à des mouvements ou à des partis qui prétendent disposer des remèdes miracles pour sortir du marécage ambiant, mais qui n'ont encore jamais démontré leur capacité à gouverner, c'est un peu naïf, mais pourquoi pas...

En revanche, qu'on justifie ou qu'on cautionne (y compris par le silence) le climat de violence, de haine et de mépris que certains provoquent et alimentent pour défendre des causes minoritaires ou pour se faire mousser, est une attitude absolument insoutenable, intolérable et irresponsable.

Quand on tolère qu'il soit porté atteinte à l'intégrité physique ou aux biens de personnes, à cause de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent ou de ce qu'ils pensent, on contribue à ce climat glauque et malsain.

Quand on accepte que soit menacée la vie des forces de l'ordre (dont la vocation est de protéger nos vies en mettant en danger la leur), en justifiant cela par de prétendues "violences policières" dignes des pires dictatures, on alimente le terreau de l'anarchie.

Quand on applaudit face aux manifestations hebdomadaires qui nous enferment dans une routine de violences verbales et de destructions, juste pour marquer sa propre opposition à un Président pour lequel on n'a pas voté, on favorise des dérives très dangereuses pour la vie de chacun d'entre nous.

Quand on apporte son soutien à des abrutis frustrés de ne pas être ce qu'ils aimeraient être, ou à des racailles incultes qui prétendent vouloir prendre le pouvoir au nom du peuple, on apporte son soutien à des gens qui prônent l'insurrection et la guerre civile.

Alors, bordel de merde, il faut se ressaisir !!! On n'est quand même pas un pays de fachos, de gauchos ou d'anarchos !!

L'heure est plus grave qu'on ne le croit, car des valeurs fondamentales sont en danger. Encore plus fondamentales que les opinions politiques de chacun, que le confort matériel et la sécurité "sociale" dans laquelle vit la très très grande majorité d'entre nous.

Que chacun regarde sa propre vie droit dans les yeux... et la compare à celle des gens qui souffrent vraiment.

Oui, il faut participer au Grand Débat, même si on n'en connaît pas encore les suites possibles. Oui, il faudra être très vigilant face aux mesures qui en résulteront. Oui, il faudra veiller à ce qu'elles apportent des vraies remèdes à nos principales souffrances. Oui, il faudra peut-être que des élections viennent re-légitimer ceux qui nous gouvernent dès l'automne prochain. Oui, il faut que quelque chose bouge dans ce beau pays qui est le nôtre.

Mais ce ne sera ni dans la violence, ni dans la haine. Nous valons beaucoup mieux que ça.

D'ici-là, continuons à nous mobiliser (avec mesure), à nous informer (avec neutralité et objectivité) et surtout... à apprendre toujours et encore, à nous instruire et à essayer de comprendre le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui et le monde de demain.

Car c'est vraiment l'ignorance qui pourrait être la responsable de notre disparition en tant que nation, en tant que peuple, voire même en tant que civilisation.

Après cette sorte de "prêche laïc", bon dimanche à tous ! Profitons de ce temps magnifique et surtout... soyons heureux !!! Autant que possible...

17 février 2019

 Nath 
Message au prochain maire de Colmar !



Comme chaque année, la piscine Aqualia fait la vidange de ses bassins, deux fois par an, ok, ça c'est réglementaire.

Je fréquente la piscine de manière hebdomadaire depuis son ouverture, je me pose plusieurs questions :

- pourquoi une fermeture de deux semaines ? Après enquête, j'ai constaté que les bassins sont en général fermés une semaine.

- pourquoi pendant les congés scolaires ? La piscine reste une activité qui permet à pas mal de familles d'occuper les enfants pour un coût raisonnable.

Autre problème : à son ouverture, la piscine était fermée le lundi matin, depuis quelques années. C'est devenu le lundi toute la journée, il y a pourtant une partie de la population qui ne travaille pas le lundi... restaurants, commerces... et après le rythme plus que soutenu que leur demande la parodie de Disneyland de notre marché de Noël, je pense qu'ils auraient bien besoin de se détendre...

Je demande donc au futur Maire de Colmar de revoir très sérieusement ce problème que je ne suis de loin pas la seule à soulever !

Il ne suffit pas de s'auto congratuler, de couper des rubans, de manger du kouglopf, il faut aussi tenir compte de la demande des Colmariens ; après, me direz-vous, c'est peut-être une question d'âge... mais je sens que l'avenir de certains prend l'eau.


16 février 2019

Vivien GARNIER

Maire ou médium, 2020 en perspective ?

Le dernier numéro du canard communal à la gloire du maire est édifiant. On y apprend que Gilbert Meyer est voyant. Il avait « anticipé les évènements actuels »... Ben voyons ! Quelle idée ! C'est vrai, la fracture territoriale existe. Elle commence même à Colmar, entre le centre-ville et les quartiers acquis au maire, qui ont le droit à tout, et les autres, qui ont péniblement droit à un coup de pinceau blanc sur les places de parking... La fracture territoriale dont vous parlez, Monsieur le Maire-Président de Colmar Agglomération, elle commence par là : pourquoi vous êtes président de Colmar Agglomération ? Pourquoi, justement, le maire de la grande commune doit-il aussi être le président tout-puissant de l'Agglo ? 20 communes, avec une petite poignée de délégués, ont moins de puissance que la seule commune de Colmar. Et vous osez parler de fracture territoriale ? Pourquoi alors ne pas prendre exemple sur la M2A [Mulhouse Alsace Agglomération] et laisser votre fauteuil à un autre ?

Et puis, dans ce magazine à votre gloire, on y apprend que votre budget atteint un « niveau d'investissement inédit » ! Bravo... Plusieurs millions pour des parkings (touristes et Colmariens, encore les vaches à lait...). Mais pour le reste ? L'état des voiries (propreté, entretien de la chaussée) est encore en deçà de ce qu'on est en droit d'attendre d'une ville comme la nôtre. L'état de certains quartiers est déplorables (Grillenbreit, Saint-Léon...).

Vous avez investi combien pour des vidéoprojecteurs sur nos bâtiments historiques, pendant que certaines écoles n'en ont quasiment pas ? Certaines classes disposent de TBI [tableau blanc interactif] et d'autres n'ont rien. Politique à deux vitesses ? Les tablettes pour les enfants en CP, on ne les voit pas. La prime pour les vélos : où sont-ils ?

Non, une fois de plus, les Colmariens ne sont pas si bien qu'on le pense. Que vous le pensez. Et en prime, vous avez tellement peur de votre succession que vous semblez vouloir encore vous présenter. Certain que Colmar vous appartient. Certain que les Colmariens vous jugent seul maître à bord. Au point de donner des sueurs froides à votre adjoint, qui trépigne d'impatience. À moins que vous ne soyez si peu sûr de sa victoire que vous préféreriez vous présenter pour mieux lui laisser votre siège six mois plus tard. Ce ne serait pas très élégant et ça prouverait une certaine faiblesse. Et nous ne serions pas étonnés que vous ne lui fassiez pas confiance au point de vous maintenir jusqu'à 85 ans !

Votre autosatisfaction est décidément sans limites, puisque vous vous sentez même obligé de préciser, toujours dans votre magazine-tract électoral, que vous êtes "maire de Colmar - avocat - docteur en Droit public"... Ben voyons. Et les autres, que sont-ils alors ? Je terminerai par ces mots de Robert Sabatier, en vous invitant à réfléchir là-dessus : « Le vaniteux voudrait que les autres l’apprécient tel qu’il s’apprécie lui-même. » À bon entendeur, salut et rendez-vous en 2020...

Publication de Benoît NICOLAS

QUARTIER LADHOF : DES RENCONTRES FORMIDABLES

Merci à tous les Colmariens qui acceptent de me consacrer quelques minutes quand je viens à leur rencontre.
L’accueil est toujours chaleureux et bienveillant malgré la surprise de me voir là.
Merci.
J’ai pu découvrir les problématiques particulières qui se présentent.
J’ai été surpris, d’abord, de constater certaines difficultés inattendues.
Le stationnement (encore) même là, l’état des routes, l’absence des services municipaux, la desserte déficiente des transports.
Un quartier qui se sent abandonné en comparaison d’autres qui sont privilégiés.
Les Colmariens ont des choses à dire.
Il suffit de les écouter !
Une dame formidable m’a même montré la photo qu’elle a prise du dessert du repas de Noël des aînés (1.500 personnes invitées au frais de la Ville au Parc des Expositions…).
« J’avais l’impression d’être à l’hospice » m’a-t-elle dit.
Une autre surprise : « la ville est sale », le service n’est plus le même.
Un sentiment partagé par de très nombreuses personnes.
Les personnels de la collecte, de la voirie, de la propreté, m’ont fait découvrir les coulisses.
Ce n’est pas glorieux !
Je veux rendre hommage aux personnels de la Ville qui ont le sens du service public.
On comprend qu’ils n’en peuvent plus.
Qu’ils sont méprisés.
Qu’il existe des tensions entre les services.
On découvre une politique de rigueur extrême avec des agents très mal payés.
Des effectifs divisés par 2 en quelques années.
Il est facile de se gargariser des chiffres !
Une politique de petit comptable.
Derrière, il y a des hommes et des femmes et surtout des services, du service public.
Vous avez un congé maladie ou une absence enfant malade dans l’année ?
Vous perdez une prime annuelle de plusieurs centaines d’euros.
Alors on bidouille pour remplacer cela par des congés.
Résultat : moins ou pas de congés.
Résultat : perdu, pour perdu, je tire sur les arrêts maladie.
Il est temps que cette politique change !
Soyez assurés que j’y travaille !
Merci à tous les Colmariens pour l’accueil qui m’est réservé.
Merci pour la confiance qui m’est donnée en me confiant tout cela.
Je vais tâcher de venir chez vous.
Je vais continuer ce travail plutôt que d’aller couper du ruban ou manger du kouglopf.
Notre projet se construit dans cette idée.

15 février 2019

Suite aux déclarations de son dauphin, le maire pique une crise


Gilbert Meyer n'a apprécié que très modérément la récente publication d'Yves Hemedinger lui rappelant sa promesse : « Gilbert Meyer s'est en effet engagé par écrit lors des dernières municipales de 2014 à ne pas se représenter en 2020. » Plus loin, il enfonce le clou : « Les électeurs souhaitent à raison des élus responsables et qui tiennent leurs promesses mais aussi des élus qui agissent sincèrement et par [sic] des élus qui ne cessent de se regarder leur nombril. » Mais qui peut-il bien viser ?

Après avoir avalé des couleuvres pendant des années, YH a enfin osé défier son maître. Crime de lèse-majesté ! Il n'a plus le choix, il va lui falloir aller de l'avant, s'il veut conserver le soutien de ceux qui ont misé sur lui. Distribuer stylos, sourires et bises ne suffira pas. Celui que l'on a surnommé "la voix de son maître" et qui malheureusement n'a pas le charisme de Meyer, aura bien du mal à expliquer de façon convaincante pourquoi ce que hier encore il défendait avec conviction, n'a plus lieu d'être aujourd'hui. En réalité, du même bord politique que Meyer et Straumann (LR), il a toujours soutenu la politique de Meyer et s'il s'intéresse - ou fait semblant de s'intéresser - depuis peu aux revendications des Colmariens, c'est par pure stratégie électoraliste. Les Colmariens ne seront pas dupes.

Gilbert Meyer, malgré ses dénégations, apparaît de plus en plus isolé.
Parlant toujours de lui à la troisième personne, comme Alain Delon, il commence à affûter ses arguments de campagne ; sans grande surprise, il met l'accent sur son expérience, ses relations parisiennes, son bilan extraordinaire unanimement salué, en somme c'est lui le meilleur et il est irremplaçable.



Publication de G. MEYER


Parmi des choses et d’autres…

En fonction des commentaires faits ici et là, comme pour des réactions sur certains écrits, la toile s’enflamme…

Vous me direz que c’est la contribution qu’apportent les réseaux sociaux et je partage cette façon de voir les choses. Pourtant, j’apprécie beaucoup moins, lorsque certains intervenants me citent. Naturellement, il s’agit des élections municipales…

Je n’ai jamais eu besoin de quelqu’un, pour crédibiliser ma prise de position. Il faut que chacun puise dans sa capacité personnelle, les arguments pour convaincre.

Certes « Gilbert MEYER a dit ». Pourtant le même Gilbert MEYER, voit aussi en ce moment, l’environnement politique et le contexte ambiant des candidats potentiels à la Mairie de Colmar. La bataille est rude, pour pouvoir préserver une gestion efficace d’une ville. Le pilotage par une personne aguerrie est indispensable. En effet, certains dossiers passent par une négociation au niveau des Ministères à Paris. C’est toujours un combat sans concession, où il faut être parmi les meilleurs…

Le Maire de Colmar, voit également aujourd’hui les contraintes de plus en plus difficiles à maîtriser, dans le contexte de la gestion municipale actuelle. Pourtant, dans le domaine de la gestion et du respect des engagements, la Ville est actuellement sur tous les podiums nationaux grâce au savoir-faire du Maire. Les principaux bénéficiaires en sont les Colmariens. Personnellement, je tiens à ce que ces acquis ne soient pas gâchés bêtement.

Par ailleurs, tous les paramètres de la gestion municipale sont plus contraignants qu’en 2014. L’Etat se désengage de plus en plus. Et pourtant, la gestion de la Ville est à son point d’orgue en 2019, à travers toutes les performances atteintes (économie dans la gestion – stabilité fiscale depuis 7 ans – dette à l’habitant inférieure à celle de 1995 – taux de subvention négocié avec les partenaires, pour plus de 35 % - autofinancement à plus de 40 % des investissements, etc.)

Alors oui, je me pose des questions sur l’avenir de notre Ville. Je vois l’agitation électorale qui règne déjà autour de moi. Cela ne me rassure pas du tout. Cette agitation n’est pas saine et dénote une précipitation pour la fonction à laquelle aspire l’un ou l’autre. De même, elle révèle aussi une impréparation certaine pour ce qui est de l’expérience nécessaire. Alors l’habit risque d’être trop grand pour certains. Par ailleurs, nous savons tous qu’une frénésie intempestive est toujours mauvaise conseillère. Au final et en règle générale, elle est sanctionnée par l’opinion…

Alors oui, je vais encore observer l’évolution de la situation jusqu’à la fin de cette année. Cela me permettra de me déterminer quant à ma position pour mars 2020. En fonction de tout ce qui a été réalisé à Colmar, je n’ai plus rien à prouver. Mais je ne puis accepter que mon travail et l’image de la Ville soient effacés par un résultat problématique, où les premiers perdants seraient les Colmariens. Si je devais sentir un quelconque risque, je serais présent personnellement à cette échéance. Cette alternative peut le cas échéant s’imposer : en effet le sondage qui vient d’être fait, laisse réellement apparaître un grand doute quant aux résultats…

Par ce propos déjà tenu publiquement, il n’y a rien de nouveau non plus pour mes collègues de l’équipe majoritaire. En effet, lors de la réunion de rentrée en septembre dernier, je leur avais expliqué ce positionnement.



Commentaires


⬦ Ceci dit Monsieur le Maire, avec tout le respect que je vous dois, force n'est pas d'apeurer les Colmariens comme vous le faites. Pourquoi ne pas laisser la chance à une équipe, de la majorité ou non, qui continuerait la gestion amorcée ? Confier les rennes à quelqu'un d'autre, n'est pas synonyme de faillite et de non-savoir faire !
15/2/2019 18:07

⬦ Pour publier ceci monsieur le maire... je dirais juste que vous êtes inquiet pour votre avenir et pour une fois vous avez raison à 300%.
15/2/2019 18:26

⬦ Colmar n'est pas une entreprise dont les rennes sont confiés par je ne sais quel jury. Colmar appartient aux Colmariens, et le maire de Colmar doit être au service des Colmariens et de leurs besoins... et pas l'inverse.
15/2/2019 18:58

⬦ On s'accroche à son trône... attention à ne pas finir comme Jean-Paul II...
15/2/2019 18:54

⬦ Votre premier adjoint mouille sa chemise du matin au soir, est clairement à la hauteur et serait tout à fait à même de le démontrer pour les Colmariens... Alors comme l'a dit Juppé, et avec tout le respect que l'on vous doit pour votre bilan et votre sympathie, "place à la relève" ! Car lui seul est digne de maintenir Colmar au même niveau d'exigence tout en l'ancrant dans les années à venir !
15/2/2019 20:09

⬦ Ça, c'est dit et bien dit.
Mais il n'en demeure pas moins vrai que seule une équipe présentant des gages de sérieux pourrait prendre la relève.
Et mieux encore si elle était formée autour d'un noyau d'équipiers actuels de la majorité municipale...
Enfin c'est juste mon avis.
15/2/2019 15:22

⬦ Monsieur le maire vous avez tort de vous prendre pour le roi de Colmar.
Ce sont les électeurs qui décident.
15/2/2019 19:53

⬦ Attention toutefois à ne pas tendre vers le futur GAUDIN du Grand Est ! Le combat de trop en quelques sortes.
15/2/2019 16:49

⬦ Vous vous êtes engagé, respectez votre engagement et ne cherchez pas de fausses excuses.
15/2/2019 19:54

⬦ Attention au mandat de trop !
15/2/2019 18:13

⬦ Cela a le mérite d'être clair.
15/2/2019 15:09

12 février 2019

Municipales-fiction : scénario 3 (en attendant le scénario 4...)

Rédigé à la hâte et visiblement non relu, le post publié par le dauphin sur sa page Facebook témoigne d'un agacement certain. Désormais, YH commence à frapper du poing sur la table, après avoir gardé trop longtemps le petit doigt sur la couture du pantalon.



11 février 2019

Triangulations municipales

Comment affaiblir un adversaire considéré comme dangereux ? En multipliant les listes au 1er tour. C’est la stratégie qui serait actuellement à l’étude au premier étage de l’Hôtel de Ville de Colmar où le maire Gilbert Meyer (LR) et son 1er adjoint Yves Hemedinger (LR) cherchent à contrer une éventuelle candidature du député Eric Straumann (LR). L’hypothèse de présenter trois listes issues de la majorité municipale sortante est évoquée, pour une fusion au 2d tour. À part Yves Hemedinger, déjà en campagne, il reste à savoir qui conduirait les deux autres listes à partir du moment où Gilbert Meyer a annoncé en 2014 qu’il ne se représentera pas en 2020.

DNA Strasbourg

Budget 2019 : Où est l’investissement pour la qualité de vie du Colmarien ?
 CORDEY 

Dessin de Tomi Ungerer


Samedi, nous perdions un grand artiste alsacien, Tomi Ungerer.

A Colmar, quelques jours plus tôt, un artiste des chiffres et calculs savants s’auto congratulait de sa bonne gestion de sa cité.
Quelques semaines auparavant, on nous apprenait que 17+4 = 25. Ce lundi passé, nous apprenions que pour faire une moyenne il faut prendre la valeur la plus basse et l’additionner à la valeur la plus élevée, puis diviser par deux pour obtenir une moyenne.
Tout professeur de mathématiques verrait là une hérésie et noterait mal son élève et lui offrirait des cours de soutien pour progresser. À Colmar, il n’en est rien. L’artiste a parlé. Il est le roi des chiffres et de la gestion. Son grand pouvoir réside à faire croire aux Colmariens qu’il a raison et qu’il n’y aucune raison de le contredire, que sans lui, Colmar sera perdue, mal gérée au bord de la faillite. Il joue habilement avec la peur. Les Colmariens ont peur du changement et d’aller de l’avant car on leur apprend sans cesse « qu’on ne pourra pas trouver meilleur gestionnaire ». Après tout, nous sommes proches de ce que décrivait notre bon ami Tomi Ungerer : « On ne sort pas indemne d’un lavage de cerveau. »

De même, le calcul de la taxe d’habitation et foncière par habitant est calculée sur le total des foyers colmariens. Mais combien de foyers ne paient ni l’une ni l’autre ? Pourquoi prendre ces personnes en compte ? Un nouveau cours de soutien s’imposerait-il ?

Colmar est de ces fiefs où si l’on n’appartient pas à la Cour, les idées, aussi bonnes soient-elles, n’ont aucune valeur car elles n’appartiennent pas à la Noblesse. Quand un désaccord est exprimé et justifié, il est jugé « sans arguments ». De même certains sont amputés d’un quart de leur rente pour être allé à l’encontre de la Cour et ainsi ne peuvent plus aider autant le peuple et se sont résignés.

Les investissements ont augmenté. Mais pour qui et pour quoi ? Pour augmenter la qualité de vie des habitants, pour honorer la promesse de 2014 consistant à mettre en place « un réseau de bus à haut niveau de service », pour investir dans le commerce, pour permettre une meilleure circulation à vélo, pour éloigner la voiture du centre historique ? Que nenni ! Pour mettre en place un parking pouvant accueillir plus de voiture, un palace, vider les rues commerçantes, offrir plus d’attractions aux touristes, renflouer les caisses avec des parkings hors de prix, investir dans du mapping. Où est l’investissement pour la qualité de vie du Colmarien ?

La vie sera-t-elle meilleure sous le règne du Dauphin ? Le Roi lui laissera-t-il sa place ? Se posera-t-il en Messie et Sauveur de la Ville face au Dauphin ou à son délégué parisien ?
Nul doute que la bataille pour le Trône sera rude. Mais peut-elle accueillir un(e) étranger(e), plus juste, plus proche des préoccupations du peuple, meilleur en mathématiques ?

Tomi Ungerer nous disait sagement « Il n'y a pas d'antidote au préjugé, à la haine, à l'injustice, sinon la prise de conscience personnelle qui nous dicte nos devoirs. » Peut-être est-il temps de l’écouter ?

8 février 2019

Chantier de la Montagne Verte : des fissures sur les bâtiments voisins


Quelques mètres seulement séparent la tour qui a bougé (en gris) des parois
du futur parking (photo Herve Kielwasser L'ALSACE du 8/2/2019)


Les travaux du parking de la Montagne Verte génèrent des fissures sur le gymnase et le PMC voisins. Rien d’alarmant selon la mairie, qui surveille de près ces dommages collatéraux.

Entre la tour et le bâti historique, les plaques de plâtre se sont disjointes. Des jauges mesurent l’évolution du phénomène.

Vu de l’étage du gymnase de la Montagne Verte, le phénomène peut inquiéter les curieux : de larges fissures sont apparues entre le bâti du gymnase « historique », dédié aux sports de balle, et l’une des tours accolée lors de la rénovation, qui abrite la cage d’ascenseur. Sous l’effet du chantier du parking souterrain tout proche, la tour a visiblement bougé. Au point que les plaques de plâtres ou les seuils se sont disjoints entre les deux éléments de bâti, laissant apparaître un jour qui atteint 2 centimètres par endroits. Des jauges ont d’ailleurs été posées pour mesurer l’évolution de l’écartement.


« Pas péril en la demeure »

Le Pôle média culture est également touché par le phénomène, mais dans une moindre mesure. Là encore, la tour qui abrite escaliers et ascenseurs aurait un peu bougé par rapport au bâtiment de l’ancien hôpital. Des difficultés à ouvrir certaines huisseries témoigneraient de mouvements du bâti. Des témoins ont également été posés pour suivre le phénomène.

« Il est indéniable que les mouvements constatés sont liés aux travaux, et certainement à la vibration des murs périphériques » , commente Pierre Rivet, le directeur général des services techniques de la Ville de Colmar, rappelant que les parois moulées du futur parking sont coulées « très près » des bâtiments touchés.

« Mais il n’y a pas péril en la demeure, rassure aussitôt le cadre. Aujourd’hui, la situation n’est pas alarmante, mais fait l’objet d’une surveillance de tous les jours pour s’assurer que le phénomène n’est pas évolutif. » M. Rivet observe au passage que les fissures sont apparues « au titre de joints de dilatation » entre le bâti ancien et moderne. Des zones prévues pour absorber certaines contraintes.


Eiffage assumera sa responsabilité

« Ce phénomène de transmission par le sol est quelque chose qu’on rencontre assez souvent quand on travaille sur un site contraint avec des bâtiments tout autour » , précise encore le directeur, qui rappelle que ce risque de dommages collatéraux a été anticipé : « Dans le cadre du marché de travaux, un contrôleur technique et un bureau d’études suivent ça de près. » La mission concerne aussi les maisons avoisinantes, un constat d’huissier ayant été réalisé au début du chantier. Si des travaux sont nécessaires pour résoudre les « désordres » apparus, ils devront donc être assumés par Eiffage, titulaire du marché.

Clément TONNOT
L'ALSACE du 8/2/2019

5 février 2019

Vers le "sans voiture", une utopie devenue réalité à Pontevedra en Galice




1 février 2019

Publication de Benoît NICOLAS

AGIR POUR COLMAR - LE GRAND DÉBAT




Des nounous formidables !
Cette semaine, je voulais vous parler des assistantes maternelles rencontrées ce matin.
Elles ont plein d’idées pour la Ville même au-delà de leur activité.
Je voulais vous parler des commerces, encore, parce que j’ai été moqué et stigmatisé par la concurrence non encore déclarée (me faisant l’avocat ridicule selon eux des petites culottes…) ; concurrence qui me promet déjà, de façon à peine voilée, du sang, des larmes et des coups.
Pourtant le sujet est important.
Parlons alors, plutôt, du sujet d’actualité qu’est le « grand débat ».
Quel constat pour Colmar ?
Aujourd’hui, à Colmar, le pouvoir est hyper-centralisé.
Il est détenu par un seul homme qui décide de tout.
Sauf pour la communication de façade, personne n’existe, à part lui.
Lui seul décide et a raison par définition.
Cette manière de gérer, de se comporter, de tout corseter est complètement dépassée.
La vieille politique.
Les démocraties vivantes, celles que les gens attendent, sont celles qui permettent à chacun de s’exprimer, d’exister et donc de participer.
Pour exemple, Colmar, selon le chef, à deux centres-ville !
Comment accepter cette partition, décidée par un seul homme, qui conduit à tous les dangers, à toutes les stigmatisations, à tous les clientélismes et qui ne repose sur aucune réalité géographique.
La concentration du pouvoir produit cela et caractérise la politique aujourd’hui rejetée par tous.
Le « grand débat », tel qu’il est organisé aujourd’hui, selon moi et cela n’engage que moi, s’apparente à une campagne de communication du pouvoir centralisé.
La commune, l’échelon local, doit être le domaine privilégié du partage du pouvoir.
Certaines villes sont organisées sur ce mode avec succès.
Colmar, aujourd’hui, est à l’opposé de ce système.
Ma vision de la démocratie locale, de l’exercice du pouvoir, sera dans cette logique du « grand débat » mais surtout d’un pouvoir horizontal, partagé, équitable, non-clientéliste.
Pas un pouvoir vertical et hyper-centralisé comme aujourd’hui.
Il faut un nouveau souffle démocratique pour Colmar.
Je serai le candidat de ce nouveau souffle.