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25 avril 2019

Phil

Dna rubrique psycho du jeudi : "Comment sait-on qu'on aime"
Voilà, c'est fini... après 206 semaines de collaboration, donc 206 dessins, le partenariat DNA/Psychologie magazine s'arrête et c'est là que tu te rends compte que le dessinateur de presse aimerait bénéficier de la précarité des intermittents...



24 avril 2019

Conservatoire de Colmar


Oui, ces 4 dernières années, le Conservatoire a été redynamisé
Oui, il a été numérisé
Oui, notre Conservatoire a considérablement animé la ville
Oui, il a respecté des contraintes budgétaires accentuées et déniché des
subventions
Oui, des professeurs y venaient travailler avec bonheur
Et oui, sa directrice en a été déclassée
Oui, sur une médiation ponctuelle échouée
Oui, bien des usagers n'en n'ont pas été informés
Non, on ne peut pas considérer qu'un déclassement soit une aide
Non, on ne peut pas considérer qu'une médiation échouée soit utilisée pour
justifier une mise à l'écart
Non, un déclassement n'est pas une réponse à une gestion jugée "agressive"
Non, un déclassement n'amènera pas la sérénité
Oui, bien des usagers se questionnent sur l'avenir de cette institution renommée
Oui, bien des usagers se questionnent sur qui va réellement profiter de cette suite de décisions
Et oui, répondre à un dysfonctionnement par une nouvelle souffrance n'est pas une solution.
[24/4/2019 09:02]


La Directrice rétrogradée et placardisée
Dessin de Ritchie 

21 avril 2019

Lu dans la feuille de chou municipale, "le point colmarien", l'édito du maire :

« Du 4 au 22 avril 2019, Colmar fête le printemps :
Cette fête illustre une volonté politique : elle consiste à développer, pour les Colmariens avant tout, des manifestations qui marquent les quatre saisons. »

Pour les Colmariens avant tout ? Si « les Colmariens avant tout » se réduisent aux restaurateurs et aux marchands de souvenirs, oui. Mais, pas fous, les Colmariens préfèrent éviter les bains de foule. Ces derniers temps, « les Colmariens avant tout » avaient pour beaucoup d'entre eux les yeux bridés.



CORDAY

À Colmar, nous avons la chance d’avoir deux centres-ville !

Deux centres, soigneusement séparés l'un de l'autre, divisant ainsi plus les habitants. Il ne nous manque plus qu’un mur pour séparer l’Est de l’Ouest, les rails jouent ce rôle. À l’Ouest on dit que ceux de l’Est sont riches et à l’Est l’on se sent abandonné et l’ont dit que « tout est fait pour l’Ouest ».
Le travail de division fait son œuvre. Chacun se regarde du coin de l’œil et se dit que l’autre est son ennemi parce que plus avantagé, plus riche, plus ceci ou plus cela. « Ce n’est pas propre à Colmar » me direz-vous et vous aurez amplement raison. D’autres villes, départements ou régions ont les mêmes problèmes.

Pour l’heure, c’est notre ville qui m’intéresse. Pourquoi tant de clivages ? C’est pour mieux régner mon enfant !

À l’heure où le quartier Ouest devient « l’Éco Quartier », centre névralgique du second « cœur de la Ville », l’on cantonne les gens de ce côté là. N’allez pas à l’Est, on ne veut pas de vous !

Du côté Est, où une grande partie aurait besoin de renouveau, on leur dit « n’allez pas à l’Ouest, c’est dangereux ! ». Et depuis lundi, l’Ouest a volé son Norma à l’Est. Encore tout pour eux ! Mais quelle alternative pour l’Est ? Vous êtes riches, prenez vos voitures !

Il serait temps de comprendre la stratégie du régime de la peur. Ayons peur les uns des autres, ne nous rencontrons pas, ne nous découvrons pas ! Nous pourrions découvrir que nous nous ressemblons et avons des idées communes !

Nous pourrions même nous unir pour avoir des envies communes ! Non, il ne faut pas !
À Colmar, le Poulidor de la Ville, règne en maître sur l’Ouest. En serrant des mains, en promettant des choses, en étant à l’écoute contre vos voix !
À l’Est, le Premier dort paisiblement et va se réveiller dans les prochains mois ! Après cinq années de latence, vos souhaits seront réalisés. L’un aura l’Ouest et l’autre l’Est, pour mieux se réunir à la fin. Chose commune, à l’Ouest comme à l’Est, on a la mémoire courte. Dès que nos souhaits sont réalisés, même après des années d’attente et un nombre incalculable de batailles, on oublie tout ! Mulhouse et Strasbourg se sont réveillées et ont osé changer. À Colmar, l’un ne veut pas honorer sa promesse de dernier mandat et l’autre, révolté, ne démissionne pas, pour ne pas perdre la mainmise.
Nous n’aimons pas être rassemblés à Colmar, c’est bien dommage ! Mais on nous l’a appris ainsi !

19 avril 2019

Publication de Benoît NICOLAS

NORMA - QUARTIER EUROPE




3.000.000,00 € (trois millions d'euros !) de dépenses publiques.
Pour quel résultat ?
La ville a acheté le parking qui était une propriété privée et a financé intégralement les travaux d'aménagement du parking.
Aucune création de places supplémentaires.
Juste des dépenses publiques pour faire un plus joli parking.
Le marché du mercredi est interdit de s'y rétablir, coincé entre les deux voies de l'avenue de l'Europe.
Incompréhensible.
Aucune création d'emploi, le Norma a juste quitté la route de Sélestat pour s'installer quartier Europe.
Un nouveau recul de l'offre commerciale accessible pour les quartiers Ladhof /Saint-Léon de plus en plus délaissés.
La galerie commerciale Europe n'est plus intégrée à la surface commerciale du nouveau Norma.
Une hérésie !
Les cellules commerciales sont quasiment à l'abandon et un mur coupe maintenant les commerces du supermarché.
Pourtant chacun sait que la tête de pont de ce type de surface doit être le moteur de la dynamique commerciale de l'ensemble.
Une formidable occasion manquée de faire de cet ensemble un vrai pôle d'attractivité pour ce quartier.
Par contre, les commerçants ainsi coupés sont menacés d'expropriation s'ils n'engagent pas des travaux à leurs frais pour embellir l'ensemble.
Toujours la même méthode brutale.
Cerise sur le gâteau, lors de l'inauguration, un adjoint élu à la ville me glisse que c'est formidable ce Norma, les camping-cars pourront s'arrêter pour y faire des courses avant de visiter la ville...
Génial !
Un parking et des touristes.
L'alpha et l'oméga de la politique Meyer.
Pourquoi de telles dépenses qui auraient pu être mieux employées ?
Pourquoi ne pas avoir créé un vrai ensemble commercial cohérent pour une meilleure offre, une plus grande attractivité et des emplois à la clé ?
Pourquoi menacer plutôt que d'engager une vraie concertation pour le meilleur résultat pour tous ?
Qu'en pensez-vous ?
Mais quand on décide de tout, tout seul, on fait forcément des erreurs !

17 avril 2019

Bernard Friedrich

Fin de l'insoutenable suspense... et j'espère fin de partie !

« Nous vous avons fait, monsieur le maire, nous allons donc vous défaire. » Par votre décision de réduire à néant « celui que vous avez fait », vous laissez apparaître au grand jour votre insatiable orgueil, votre manque d'éthique et de courage. En vous portant une fois encore candidat à votre succession, vous reconnaissez que vous avez berné jusqu'à vos plus fidèles électeurs avec votre engagement à ne pas vous représenter en 2020. En avouant publiquement que votre homme de main, celui à qui vous aviez fait miroiter votre succession, n'était que le produit de votre action et vous devait tout, vous avouez que ce trop fidèle serviteur n'était qu'un faire-valoir, l'exécuteur servile de vos pires vilenies, un homme sans compétences ni caractère qui n'aurait jamais gagné un quelconque mandat sans votre intervention (magouilles?). Nous devrions vous être reconnaissant de nous débarrasser ainsi d'un candidat sans valeur aucune ; mais votre méthode est abjecte. Vous n'êtes ni « chef » ni respectueux des règles démocratiques élémentaires. Seule compte votre petite personne et quiconque ose se mettre en travers de votre chemin est voué à la destruction pure et simple par n'importe quel moyen ; une lettre à un imam, une quenelle...
Aurez-vous le courage d'aller au bout de votre hargne et de démettre de ses fonctions un adjoint indélicat qui ose vous défier ? C'est ce que vous aviez fait à monsieur Wagner dont l'action vous avait pourtant évité l'énorme erreur de vouloir mettre un terme à l'activité de l'aérodrome avec pour conséquence la menace d'un départ du plus gros employeur local !
Il est temps pour vous de céder la place. Il y a à Colmar d'autres personnalités - femmes ou hommes - dont le charisme, la personnalité et les compétences n'ont rien à envier aux vôtres.
« Nous vous avons fait maire, nous pouvons vous défaire ! »

[Bernard Friedrich, ancien général 4 étoiles, commandeur dans l'ordre national du Mérite et dans l'ordre de la Légion d'honneur.]

16 avril 2019

De l'art de se foutre du monde

En prévision des prochaines municipales, Chwouldi a réservé son site, page vide, mais déjà accessible. Merci d'avoir levé le doute sur ses intentions :

gilbertmeyer2020.fr

Celui qui, en 2014, écrivait sur ses tracts « Ce sera MON DERNIER MANDAT si vous m'accordez VOTRE CONFIANCE. » ne mérite plus notre confiance.




 Bernard Rodenstein 

Gilbert Meilleur, autre manière d’écrire Meyer, ne peut concevoir d’autre maire que lui ! Notre ville il ne la gère pas. Il l’a accaparée pour en faire sa chose. C’est une relation maladive qu’il a établie et nous l’avons laissé faire. Il s’identifie à Colmar et COLMAR lui appartient. C’est un processus entièrement anti démocratique. COLMAR n’a pas attendu GM pour exister. Le fauteuil de maire lui a été cédé temporairement sur un coup d’état assez peu ragoûtant du clan RPR de l’époque contre Edmond Gerrer et les centristes. Jamais je n’oublierai cette trahison. La façon dont GM parle des finances de la ville est symptomatique du personnage qui n’a aucun recul par rapport à son mandat. C’est son argent, à l’entendre. C’est lui qui décide ce qu’il en fait ! C’est lui qui accorde ses faveurs à qui il veut. Il est certain que tout cela finira mal. Le jour où il devra quitter la mairie arrivera ! Il en partira sans comprendre le pourquoi. Il n’aura plus grand monde avec lui. Ce sera un pauvre homme ! Personne pour l’aimer ! Plus personne pour le craindre et pour lui faire croire qu’il est important. Je ne voudrais en aucun cas être dans ses pantoufles. Il s’y est si mal pris que tout ira de travers quand le pouvoir l’aura quitté ! Il ne le sait pas et ne peut et ne veut pas le savoir ! Son aveuglement est total !

15 avril 2019

Conservatoire de Colmar


Excellent article de Valérie Freund ce dimanche 14 avril, sur l’incendie allumé par la Ville au Conservatoire de Colmar.

Pour décrire une situation complexe, la journaliste a su en rester aux faits, et aux paroles recueillies directement auprès des intéressés, alors que le risque était grand de laisser passer un « M. ou Mme Untel a dit... », ou « a fait... » invérifiable, mais cela ne gênerait pourtant pas certains élus pour prendre des décisions !

Le premier dysfonctionnement mentionné dans l’article est l’absence d’audit. Donc? si l’on comprend bien, la ville est partie sur une médiation sans savoir ce qu’il y avait à remédier. Visiblement ils sont partis dans la mauvaise direction puisque 40% des professeurs (22 sur 55) se sont fendus d’un courrier pour protester contre la façon dont celle-ci a été menée !

Deuxième élément : la médecine du travail signale qu’une vingtaine de personnes est venue la voir. Quand on sait qu’en 2018 de nombreux enseignants ont eu de réelles maladies et accidents car ils en ont fait part à leurs élèves, pourquoi la ville en a-t-elle conclu que l’ensemble de ces problèmes de santé étaient dus au management de la directrice ? Ils n’en savent rien non plus - secret médical oblige - mais décident d’agir !

Il y a de manière certaine des professeurs en perte de repères, face à un changement imposé. Et imposé dans l’urgence, car la mise aux normes du conservatoire, et surtout le budget sont aussi imposés. Sans oublier les nouvelles technologies ! Et de toute façon à nouvelle direction, nouvelles méthodes ! Alors face à un changement aussi important, il est certain que la directrice a besoin d’aide. On a tous connu ça dans nos entreprises respectives : c’est des moyens humains en plus, pour conseiller (en commençant par un audit), animer, absorber les pertes de productivité que tout changement amène de manière transitoire. C’est le support indéfectible de la hiérarchie, qui aide à prioriser les changements, s’assure de la cadence pour éviter que la machine ne cale, vient faire de la pédagogie et appuyer les choix. C’est la relation privilégiée avec la DRH, pour traiter les cas personnels, car on sait que personne ne parcourt la courbe du changement à la même vitesse. C’est le droit à l’erreur d’où naît l’apprentissage.

Et en effet, la Ville de Colmar est tout à fait d’accord comme le relate l’article : « En ce qui concerne l’animation de l’équipe pédagogique, elle a montré des faiblesses, relève Cécile Striebig, il fallait lui apporter une aide. » Donc la Ville l’a aidée... en la rétrogradant.

Mais qui croit cela ? Depuis quand une sanction est-elle une aide ? Où est l’aide qui aurait dû être continue dans les années suivant le départ de M. Maegey ? Cette décision est bien l’illustration de ces représailles qui font la réputation de Colmar dès qu’elle imagine un risque de résistance chez quelqu’un.
La Ville « ne veut pas communiquer sur ce dossier » mais tout le monde a compris qu’elle reproche autre chose à Hélène Sanglier.
Et contrairement aux rumeurs qu’essayent de propager certains pyromanes, ce n’est pas du harcèlement, de l’incompétence, ou une faute professionnelle : pour ça les RH auraient tout l’arsenal utile pour engager un licenciement.
On n’est pas dans le domaine du droit, mais du passe-droit.

Est-ce la personne que l’on attaque, car elle n’aurait pas plu à sa majesté Meyer ou l’un de ses barons ? Ou la fonction, car la directrice défend trop âprement son établissement, son budget, ses besoins non pourvus ? Sans doute les deux...

Que la Ville prenne garde à ne pas souffler sur les braises plus longtemps... car la langue de bois aussi est hautement inflammable. Et le feu pourrait bien se propager hors de tout contrôle.

[15/4/2019 21:29]



DNA du 15 avril 2019

Gilets jaunes : un flop à la statue

Les gilets jaunes appelant à « reprendre les ronds-points » ce week-end un peu partout en France. Ceux de Colmar avaient prévu de se rassembler sur celui de la statue de la Liberté pour « un barbecue, du partage, de la musique, des jeux et de la bonne humeur ». Ça a tourné court sur le giratoire : ils n’étaient qu’une dizaine samedi, et sont restés moins d’une heure sur place avant de se résoudre à quitter les lieux. Ils ont peu goûté l’épandage de fumier par le service des espaces verts de la Ville, vendredi soit la veille de leur rassemblement annoncé, ne croyant guère à une coïncidence (notre édition de samedi). Ce qui ne les a pas empêchés de fouler ce qu’il reste de pelouse. En s’étonnant du fait que le fumier n’ait pas été répandu partout là où l’herbe manque, si vraiment cela visait à la faire repousser. Ils ont ironisé sur le fait que « ça fait pousser les pissenlits, donc du jaune, c’est bon signe… » S’ils estimaient que cela a pu en décourager certains, ils attribuaient ce flop du week-end essentiellement à la météo quasi hivernale, peu favorable à un barbecue.

14 avril 2019

Bernard Friedrich

De l'inédit au théâtre municipal de la rue des Clefs

Photomontage : Edouard Dabrowski

Depuis quelques semaines, les Colmariens assistent par presse interposée à un navrant spectacle de duettistes (personne qui fait un numéro « comique » avec un autre !) entre un lion vieillissant et un kangourou ravalé au rang de « dindon de la farce » sur le thème : « à qui ce costume sied-il le mieux ? ». Pièce écrite par le fameux GM... en français uniquement ! Des années durant, le kangourou a retenu ses bonds au service du roi du troupeau de moutons local, exécutant sans états d'âme les plus basses vilenies pour écarter du domaine toute opposition ou tentative de putsch, dans l'espoir de voir un jour se concrétiser la promesse tacite d'hériter du trône. Le temps passant sans le moindre signe de passage de relais, il passe maladroitement à l'attaque. La riposte est immédiate et mortelle : « traité d'incompétent et d'homme sans envergure », le kangourou n'est finalement que le dindon d'une farce qui n'a que trop duré. Le lion n'en sort pourtant pas grandi, il révèle là sa vraie nature.

[Commandeur dans l'ordre national du Mérite et dans l'ordre de la Légion d'honneur, Bernard Friedrich est un ancien général 4 étoiles.]

12 avril 2019

JE SUIS COLMARIENNE


Je suis Colmarienne, je fais partie des « vieilles » comme on dirait aujourd’hui. Mais je ne fais pas partie de celles qui se laissent caresser la joue, mettre la main sur l’épaule et qu’on qualifierait de groupie. J’ai connu 3 mairies différentes, Mr Rey, Mr Gerrer et Mr Meyer. J’ai connu notre bonne vieille ville au temps où il faisait bon vivre, où l’on se côtoyait dans les parcs, les rues, où l’on allait acheter des bonbons, jouer avec les copains dans la rue. Une autre époque me direz-vous.

Je me décide à prendre la parole par écrit, parce que je n’ai pas d’autres moyens. Je ne veux pas être pointée du doigt par mes amis, ma famille, mes collègues parce que j’ai osé m’élever. Je ne souhaite pas de représailles contre ma famille, mon mari, mes enfants et petits-enfants vivant et travaillant à Colmar. J’ai peur, et ce n’est pas normal.

Je ne reconnais plus ma ville, notre ville. J’ai l’impression que l’ère de l’autocratie est de retour. Où est la liberté d’expression ? Où est la démocratie ? Je vois régulièrement des personnes insulter, rabaisser les Colmariens car ils ont exprimé un désaccord, une envie de changement ou les inviter à rencontrer tel ou tel individu pour mieux le connaître.

Je ne comprends rien aux chiffres qu’on me présente chaque année, tous ces termes sont sans intérêt pour moi et n’ont pas de sens, comme pour une majorité d’entre vous, je suppose. On pourrait me faire avaler une couleuvre que je n’y verrais pas grand-chose. Je sais juste qu’en y regardant de plus près, ces chiffres n’ont pas de source officielle autre que la Ville elle-même. Comment vérifier la véracité des chiffres ? Rien n’est sur l’Insee. Le seul chiffre que j’ai pu trouvé et à peu près compréhensible est le taux de pauvreté : 20,6% à Colmar contre 13,6% nationalement en 2015. Cela m’inquiète un peu.
Mes impôts n’ont pas augmenté, j’en suis ravie. Mais à quel prix ?

Qu’est-ce-que ça cache ? A-t-on rogné les budgets ailleurs ? Aura-t-on une surprise dans les années à venir ?

Pourquoi le maire s’accroche-t-il autant à ce mandat ? Pourquoi ne tient-il pas sa promesse d’arrêter ? Est-ce sa seule raison de vivre ? A-t-il des secrets à cacher ? Est-il simplement un travailleur acharné ?
Pourquoi le 1er adjoint, qui semble vouloir la place, ne démissionne pas et ne s’affirme pas ? Pourquoi être partout, accepter ce qui est proposé, représenter cette politique et ensuite la critiquer et dire qu’il n’est pas d’accord ? Où est la dignité ? On ne peut pas accepter, défendre des idées, puis dire que l’on est contre. Où est la crédibilité ? On ne peut avoir le pouvoir et se vendre librement, de peur de ne plus être entendu.
Pourquoi le député, veut-il, peut-être, Colmar ? Il me semble, de mémoire, qu’il a contribué fortement à créer le centre-ville fantôme de Colmar, en œuvrant pour la création de la zone d’activité à Houssen. La fin du mandat arrive, ne chercherait-il pas à couler une retraite dorée à Colmar ? Je ne suis pas d’accord. Est-il au moins au courant de nos préoccupations ?
Tous représentent ce vieux parti UMP-LR qui a volé en éclat en 2017 et qui se rapproche de plus en plus de l’extrême droite. Je ne veux pas non plus de ce vieux parti qu’est le parti socialiste, ni même des verts. Je ne veux plus de partis. Je les connais trop bien, un combat d’idées et d’ego. Je veux du sang neuf, de la nouveauté. Je suis une vieille mais je veux autre chose pour vous les jeunes.

Je ne veux pas que ma ville devienne un Baden-Baden, comme l’a dit notre maire. Je ne veux pas de palace, de boutiques de luxe, de touristes trop nombreux. Je ne veux pas plus de parkings, de PV au centre. Je veux pouvoir y emmener ma famille et m’y promener, comme avant, de jour, comme de nuit.
Je ne veux plus être agressée par des jeunes qui s’ennuient et qui ont perdu foi en l’école. Je veux retrouver une ville dynamique, où il fait bon vivre. Une ville qui sera citée pour sa qualité de vie, non pour des chiffres qui ne veulent rien dire ou pour un classement hôtelier ou touristique. Je veux de la nouveauté et l’espoir de pouvoir rêver un jour, pouvoir parler librement !

Cordialement,

Une Colmarienne de la vieille

[12/4/2019 12:27]


[Cette publication a suscité des doutes quant à sa sincérité. Nous disposons du nom de la contributrice, de son adresse mail, mais nul n'est à l'abri d'un bidonnage. Quel en serait l'intérêt ? En tout état de cause, son message est parfaitement représentatif des attentes d'une majorité de Colmariens.]

11 avril 2019

Bernard Friedrich

Du mou dans la courroie de transmission ?


Photomontage : Phil


Quelle bonne nouvelle pour Colmar ! Tout royaume divisé contre lui-même court à sa ruine et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Inquiétant, de voir le grand homme qui a toujours adoré les références bibliques (le Chemin de croix...) se tirer une balle dans le pied en dénigrant publiquement celui à qui il avait promis sa succession rue des Clefs ! Dieu sait quelle mouche l'a piqué de renier ainsi sa promesse de 2014 (le dernier mandat) et celle faite depuis toujours à son adjoint de lui céder la place, dévoilant ainsi à ses fidèles inconditionnels son orgueil et sa duplicité. Mais le voilà coincé : il ne peut cette fois jouer sa tactique préférée d' « élimination » du rival affiché, au risque de perdre définitivement toute crédibilité auprès de ceux qui lui reconnaissaient droiture et éthique ; il devra donc « partager » les voix qui lui étaient traditionnellement garanties avec sa « courroie de transmission » qui ne peut plus faire marche arrière, au risque de perdre toute chance de réaliser un jour son rêve. Rêve pour lequel il aura des années durant accepté de jouer l’exécuteur des basses œuvres de celui qui, cela est désormais évident, l'aura mené par le bout du nez. Entre un « tyranneau égocentrique » et un « clone raté du maître », un seul choix possible : le changement ! Nul n'est irremplaçable et les génies autoproclamés sont rarement aussi bons qu'ils le croient.

10 avril 2019

Le circuit de la nouvelle navette électrique : on prend les Colmariens pour des c...
Une balade gratuite pour les touristes !



9 avril 2019

Bernard RODENSTEIN

Municipales 2020 : scénario 4 (en attendant le scénario 5...)

La campagne des municipales est lancée à Colmar comme dans beaucoup d’autres villes. Il y a eu l’épisode des deux coqs qui se sont lâchés. Le coup du costume aussi. Trop grand pour le coquelet. Le fameux « c’est moi qui l’ai fait ». Le silence semble revenu dans les rangs depuis quelques jours. Il vaut mieux. Personne ne peut prendre le risque de déclencher la machine à perdre. J’avais émis l’hypothèse d’une poulette qui viendrait picorer dans la cour des prétendants. On oublie que Sainte Odile a déjà sauvé GM face à Roland Wagner et à Brigitte Klinkert, il y a une dizaine d’années. Sainte Odile veille ! Aussi à ses intérêts ! Elle pourrait bien redonner un nouveau coup de pouce à son protégé ! Et hériter du trône colmarien en retour dans deux ou trois ans. Du haut de sa tour elle voit loin et large ! Et elle encense qui elle veut !

La voix de son maître ?

Étonnant discours, mardi soir, dans la salle événementielle du musée Unterlinden, lors de la remise des coups de coeur de l'ADIRA. L'adjointe Odile Uhlrich-Mallet, par ailleurs bonne oratrice, n'a cessé de faire référence à son maire qui n'a pu être présent. Elle a clôturé plusieurs de ses phrases par : « S'il avait été là, Gilbert Meyer vous aurait certainement dit que... », se contentant parfois d'un « Gilbert aurait déclaré que... ». Le maire de Colmar peut rester serein. Même absent, son message est véhiculé avec conviction.

[DNA Zapping 6/4/2019]

6 avril 2019

Inauguration du marché de Pâques


Dessin de Phil - DNA


 Billet d'humeur 
(un parmi d'autres)

Vous aimez la magie de Noël ?
Vous allez adorer la féerie de Pâques !
La Grand-rue barrée par une immonde Xantia pourrie !
Une fois encore, le Colmarien sacrifié sur l'autel du tourisme.
Quelle image donnons-nous de notre ville au surplus !
On dirait un accident causé par un ivrogne qui a déguerpi en abandonnant son épave pour éviter le contrôle d'alcoolémie.
Personne dans la rue, même pas un touriste.
Des animaux parqués place du 2 Février.
Un spectacle navrant d'un autre temps.
Et monsieur le Maire, obnubilé par son touriste, fier dans son discours, de nous déverser à nouveau des chiffres invérifiables sortis du chapeau de l'incontournable grand manitou Niess !
Notre ville va dans le mur et le pilote Gilbert accélère !
Bref !
Vivement le changement...
[4/4/2019 19:20]


4 avril 2019

Chantier du parking de la Montagne Verte

Mesdames, Messieurs,
Lors de la réunion publique du 1er février dernier, il a été annoncé des travaux de dallage béton nécessitant de poursuivre la nuit les travaux de lissage, une fois la prise du béton suffisamment avancée, occasionnant de fait des nuisances sonores. 25 nuits réparties d'avril à juillet ont été évoquées.
Par la présente, je vous informe que ces travaux débuteront le 5 avril, si les conditions météorologiques le permettent. Dans le cas contraire, le démarrage sera reporté à la semaine suivante.
M. LECARPENTIER, Directeur de la Voirie et des Réseaux, se tient à votre disposition pour toute information complémentaire.
En m'excusant par avance pour la gêne occasionnée, veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l'expression de mes salutations distinguées.
Pour le Maire
L'Adjoint Délégué
Jean-Paul SISSLER


[Le cauchemar des riverains de la Montagne Verte n'est pas prêt de s'arrêter. Après le bruit, jusqu'à 86,5 décibels, valeur relevée aux abords du chantier en décembre dernier, après la pollution de l'air, les vibrations à l'origine de fissures apparues sur des bâtiments, voilà que la mairie annonce qu'elle va poursuivre les travaux la nuit (25 au total). De quoi péter une pile. La moindre des choses serait d'offrir 25 nuits d'hôtel aux riverains concernés.
Mais des riverains, Chwouldi n'en a cure. L'essentiel pour lui est que le chantier soit terminé à temps, juste avant les municipales, pour qu'il puisse procéder à une inauguration en grande pompe.]

30 mars 2019

CORDAY

Qui sont les cloches ?




À Colmar, la mode est à la cloche. Les cloches sont trop fortes pour les uns, pour les autres elles sont la tradition. Malgré tout ça, ces cloches-stars étaient là avant nous et seront encore là après. Elles n’ont rien perdu en bruit, en mélodie et en puissance. Elles sont les stars de notre Collégiale et le resteront. Nul besoin de polémiquer là-dessus.

Mais qui prend-on pour des cloches dans cette histoire ? Les honnêtes citoyens colmariens.
« L’avocat des râleurs », comme on aime à le surnommer, fervent défenseur des riverains indisposés par les cloches, lance cette affaire de cloches trop bruyantes, sans fondement. A-t-il ou n’a-t-il pas de vrais plaignants ? Seule la justice le saura. Cependant, ce monsieur qui est contre le bruit, n’hésite pas à passer dans Colmar, cheveux aux vents, en décapotable, en nous gratifiant de son éternel tube « Mission Impossible », à n’importe quelle heure. S’est-il demandé si les riverains étaient ravis de ce tintamarre ? Et il ose plaider pour des nuisances sonores concernant les cloches ? Sommes-nous des cloches !
L’avocat des râleurs cherche à exister et faire parler de lui. Il a fait le buzz ! Son besoin de reconnaissance est enfin assouvi.

D’un autre côté, nous avons également à Colmar, un éternel second, écrasé par le charisme, la présence et l’autorité de son maître. Quoi de mieux qu’une histoire de cloche pour se sentir exister et vivant ! Immédiatement, le premier buzz de l’avocat des râleurs lui permet de créer un second buzz dont il sortira en héros ! Alertons tous les médias pour se manifester ! Les citoyens admirent le second pour sa défense des cloches.
Il peut exister brièvement et se sentir adulé ! S’il n’avait pas réagi, personne n’aurait fait attention à cette histoire et ni lui, ni l’avocat des râleurs n’auraient eu leur instant de gloire. Au final, l’un comme l’autre ont réussi leur coup : faire parler d’eux, en bien ou en mal. Un méchant et un super-défenseur. Scénario digne d’une bande dessinée. Au final, nous nous sommes faits avoir par l’un comme par l’autre. Qui sont les cloches ?

Marie Coulon
France3 - 27/03/2019

Les cloches de la collégiale prennent leur revanche

Depuis un mois, André Kornmann, l'avocat à la personnalité controversée, évoque une vingtaine de riverains prêts à saisir la justice pour faire taire les cloches. Mais personne n'en connaît l'identité et la plainte se fait attendre. Des voix s’élèvent pour dénoncer une fausse requête.

C’est une affaire retentissante. Celle des cloches de la collégiales Saint-Martin de Colmar qui seraient beaucoup trop bruyantes aux oreilles d’une vingtaine de riverains, particulièrement incommodés le dimanche à 10h30. À tel point que ces derniers auraient saisi un avocat pour faire valoir leur gêne et obtenir une diminution de ces nuisances sonores.

Une histoire, comme on en entend parfois dans les villages, mais qui à l’échelle colmarienne, a pris la tournure d’un feuilleton au scénario improbable. L'histoire a fait le tour des médias nationaux (La Croix, le Parisien, le Figaro, le JT de TF1...).

Et si tout cela n'était qu'un canular ? Un contentieux inventé de toute pièce ? Impossible ? Pourtant certains protagonistes de l’affaire, les "pro-cloches", sont catégoriques. Il faut dire qu'à ce jour, aucun des plaignants n'a été identifié. Le parquet de Colmar n'a pas non plus reçu de requête. On vous explique.

Colmar : les cloches de la collégiale font (encore) beaucoup de bruit

A l’origine de cette querelle (de clocher), il y a un homme, au caractère bien trempé. Maître André Kornmann, avocat au barreau de Strasbourg, le porte-voix des Colmariens qui ont les oreilles qui saignent. Un homme volubile, prenant volontiers la parole à travers les médias, pour exprimer la "détresse" de ses clients "infirmiers, commerçants, professions libérales", sans jamais toutefois révéler plus de détails sur leur identité. Face à lui, quelques citoyens attachés au carillon, mais aussi des politiques locaux et l’archevêché de Strasbourg qui n’hésitent plus à monter au créneau pour remettre en cause les dires du conseil et à carrément questionner son intégrité.

On a demandé à M. Kornmann les noms des plaignants pour les contacter directement, dialoguer avec eux. Il a toujours refusé.

Bernard Xibaut, chancelier de l’archevêché de Strasbourg, est en première ligne sur le sujet. Au début de la polémique, il avait affirmé qu’il n’était pas question de modifier la sonnerie "effectivement bruyante", avant finalement, de se montrer conciliant en acceptant de réduire sa durée dominicale. Pas de quoi calmer André Kornmann qui se montrerait particulièrement "virulent" à l’encontre du diocèse. Dans une lettre adressée le 11 mars à Luc Ravel, archevêque de Strasbourg, l’avocat n’y va effectivement pas de main morte.

« Faut-il vous sonner les cloches pour que votre bon sens raisonne ? Et que vos diaboliques cloches cessent de nuire en résonnant ? ... Même votre livre de conneries – la bible – dit que Dieu se reposera le 7e jour. »
André Kornmann, avocat

Une missive de surcroît adressée au "citoyen Ravel, payé par la République, chef de la secte catholique en Alsace". Contacté sur ces propos, André Kornmann assume. « L’athée que je suis considère toute religion comme une secte. Je ne suis pas une grenouille de bénitier. J’ai appris qu’avec ces gens-là, plus on est gentil, plus on se fait cracher dessus. » Une rancœur et des griefs à peine voilés à l’encontre de l’Eglise à qui il conseille « le silence des carmélites ou des trappistes plutôt que les volées de cloches... Qu'elle se la joue discret vu ce qui se passe en ce moment en son sein. »

Selon Bernard Xibaut, l’avocat ne se serait pas limité aux invectives version papier. "Il a également téléphoné au secrétariat à plusieurs reprises en se montrant injurieux. C’est notre secrétaire qui était au bout du fil, et ce n’était pas agréable pour elle d’entendre de tels propos."

Ces accusations-là, l’intéressé les réfutent: "qu’on m’apporte la preuve de ces injures." "Tout ce que je constate c’est que l’archevêché qui avait promis d’agir concrètement, en orientant notamment les abat-sons de la collégiale vers le haut, ce qui permettrait de réduire l’impact sonore des 9 cloches, mais rien n’a été fait. Leur parole n’a visiblement qu’une valeur très limitée." Et de rajouter "Pourtant en Alsace-Moselle, ces gens-là sont payés avec l’argent de nos impôts. Ils doivent être exemplaires, plus qu’ailleurs, et être davantage respectueux."

Combat coup pour coup entre l’homme de droit et l’homme de foi. Ce dernier, avoue perdre exceptionnellement l’amour de son prochain face à cette histoire. « Maître Kornmann a voulu se faire de la publicité en créant cette polémique qui n’existe pas. On a essayé de prouver notre bonne foi, on était d’accord pour étudier sérieusement le dossier, mais on a très vite compris que ce monsieur voulait simplement faire parler de lui. » Pour lui c’est clair, il n’y a pas de plaignants, pas d’affaire, point final.

Même son de cloche du côté du député haut-rhinois Eric Straumann. Lui parle de l’avocat comme d’un "agitateur" habitué à provoquer :

« À Colmar, on a l’habitude de le voir faire des tours de la cathédrale en décapotable avec la musique de Mission Impossible à fond la caisse. C’est dire le personnage ! »
Eric Straumann, député LR de la première circonscription du Haut-Rhin

Concernant l’affaire de la collégiale Saint-Martin, le politique assène: « André Kornmann s’invente un film pour que la presse en parle. Il est heureux de faire parler de lui, qu’on lui donne une certaine crédibilité, et pourtant il n’a rien. Il se cache derrière le droit mais il n’a pas un plaignant, j’en suis persuadé. La seule chose intéressante dans cette histoire c’est comment un homme seul arrive à créer le buzz. »

Des plaignants invisibles

Quid des clients donc. Aux allégations de mensonges et de mandants fantômes, le conseil rétorque en se retranchant derrière le principe de discrétion. "Mes clients ont peur des représailles. L’un d’eux, une dame de 73 ans, s’est déjà fait molestée par ses voisins suite à l’affaire. Je ne veux pas que ça se termine en bagarre." A notre demande, il a accepté de nous mettre en relation avec le fils de cette dame "choquée"… sans toutefois revenir vers nous.

Aucun média d'ailleurs, n'a pu parler à un seul plaignant, ni en démontrer l'existence. André Kornmann affirme qu'avant lui, deux autres avocats colmariens auraient été approchés pour prendre en charge le dossier. Mais là encore, impossible de vérifier ses dires, le conseil refuse d'en communiquer l'identité.

Un avocat au profil atypique

Ce qui est certain c’est que la personnalité d'André Kornmann ne laisse pas indifférent. L’homme n’est pas tout à fait inconnu dans le paysage local. En 2014, il avait été désigné tête de liste FN à Strasbourg en vue des municipales. Il avait été incité à se retirer après avoir essuyé des critiques, au sein même de son camp, pour son programme jugé trop "radical". En pleine stratégie de dédiabolisation du parti d’extrême droite, lui prônait notamment le déplacement forcé des Roms devant le consulat de Roumanie, l’équipement de gros chiens de défense pour les policiers municipaux, l’expulsion des familles de mineurs délinquants récidivistes.

Municipales à Strasbourg : le candidat du FN André Kornmann se retire

En 2016, son nom avait resurgi dans la presse suite à une condamnation du tribunal correctionnel de Strasbourg, en première instance, à trois mois de prison avec sursis, six mois d’interdiction d’exercice et 3.000 euros d’amende pour avoir insulté et harcelé des notaires sur la base de vieilles rancœurs. Un profil atypique que les détracteurs de l’avocat ne manquent pas de souligner pour accréditer leur thèse. Ce type a un "problème de santé mentale" tranche Eric Straumann.

En attendant, loin de se laisser démonter face à ses attaques personnelles, André Kornmann n’a pas l’intention d’étouffer la polémique qui entoure sa nouvelle actualité. « Moi et mes clients sommes déterminés » affirme-t-il, prêt à mettre ses menaces de poursuite à exécution. « Nous allons déposer une requête auprès de la procureur de la république de Colmar pour mise en cause de la santé d’autrui, tapage et atteinte à l’ordre public. Cette dernière en fera ce qu’elle voudra. Mais si cela ne suffit pas, nous nous réservons la possibilité de saisir le doyen des juges d’instruction. »

Ce mercredi 27 mars, le parquet affirme n'avoir rien reçu...

27 mars 2019


[L'ALSACE/DNA du 27/3/2019]

Municipales : Benoît Nicolas ouvre la porte

Candidat déclaré aux prochaines municipales à Colmar en 2020, l’avocat Benoît Nicolas réagit à l’appel lancé dans nos colonnes par Tristan Denéchaud.

L’élu centriste au conseil municipal, encarté au MoDem, plaidait en effet pour une démarche de rassemblement des « petits candidats » situés du centre-gauche au centre-droit, avouant « ne pas se reconnaître à 100 % » dans les candidatures déclarées ou potentielles à droite (notre édition de dimanche).

Benoît Nicolas se dit favorable à une rencontre avec Tristan Denéchaud pour « confronter une première ébauche du projet » qu’il est en train de construire. Il devrait aussi rencontrer prochainement Bertrand Burger, candidat malheureux en 2014, pour connaître « sa vision des choses ».

Plus généralement, Benoît Nicolas se dit « prêt à rencontrer toutes les personnes qui souhaitent un nouveau souffle pour Colmar et entendre leurs idées ». S’il se situe au centre-droit, il précise que son équipe, « issue de la société civile », englobe « des sensibilités de gauche comme de droite ».

Une nouvelle étape sera franchie avec l’inauguration d’un local de campagne situé 20 rue du Nord, vendredi 5 avril à partir de 17h30. « Toutes les personnes de bonne volonté qui veulent porter un projet pour Colmar sont les bienvenues », précise l’avocat.



26 mars 2019

CORDAY

Le saviez-vous ?

Le saviez-vous ? À Colmar, l’on a la mémoire courte.
Il suffit de la mise en place de navettes électriques pour oublier les problèmes de stationnement qui durent depuis des mois.
Le saviez-vous ? Elles ne circuleront qu’au centre, et relieront les parkings du centre. Les problèmes de stationnement et la circulation problématique des bus ne sont pas résolus ! Poudre de perlimpinpin !
Le saviez-vous ? Si un concurrent ou opposant de la majorité soumet une idée, elle est forcément décriée, rejetée par les détracteurs et fans de la majorité. Par contre, la même idée, annoncée par la majorité, est encensée et qualifiée de géniale par les fans. Cherchez l’erreur !
Le saviez-vous ? La directrice du conservatoire est rétrogradée au poste de directrice adjointe et un poste de directeur/directrice est créé. En cause ? D’après le Maire, des problèmes profonds au sein de la gestion. Un audit a été fait, mais où est-il ? Il ne sera jamais disponible. On nous apprend à vérifier l’information depuis notre entrée à l’école. À Colmar, on nous dit « de croire ce qui est dit ».
Le saviez-vous ? Si vous êtes une association, un commerçant ou un fonctionnaire, si vous avez le malheur de faire une allusion, un commentaire, un simple « like » concernant un concurrent, la sanction tombera. Un appel téléphonique de menace (ne laissons pas de traces écrites) ou une diminution voire suppression de vos subventions tombera. Colmar, application de la censure !
Le saviez-vous ? Les cloches ont sonné ce week-end pour faire taire les râleurs. L’éternel second ne cesse de vanter cet événement, en recherche de reconnaissance et pour faire le buzz. Pourra-t-il enfin exister derrière le grand chef ?
Le saviez-vous ? Vos nids de poule seront comblés dans les prochains mois contre un vote de votre part !
Le saviez-vous ? Vous êtes sanctionné(e)s pour 5 minutes de dépassement de stationnement, ou parce que vous êtes handicapé(e)s ou en fonction médicale. D’autres, se garent sans vergogne dans des voies qui doivent être accessibles aux pompiers ! Nous ne sommes pas égaux de la même manière !
Le saviez-vous ? À Colmar, on nous apprend quoi dire, comment penser et qui voter. L’un va défaire l’autre, car le costume est trop grand pour l’un. Et vous, vous a-t-on consulté pour savoir si vous souhaitiez à nouveau son retour ? En Algérie, Bouteflika est sous le coup d’une mesure de destitution pour ne pas vouloir laisser sa place.
Le saviez-vous ? Les fans de la majorité vont commenter et défendre leurs chouchous et vous blâmer.
Le saviez-vous ? Brel disait : « On n'oublie rien de rien. On s'habitue, c'est tout. »
Continuera-t-on à s’habituer ou est-on prêt au changement ?