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29 juin 2019

[Récréation]
 
Les sobriquets de nos élus


Rares sont les hommes et femmes politiques qui y échappent.
Si certains surnoms d'élus nationaux sont tombés dans l'oubli, d'autres sont restés gravés dans notre mémoire. Ainsi : "Ballamou" (Édouard Balladur, que l'on appelait aussi "Sa Courtoise Suffisance" et "Le Grand Ballamouchi"), "Tonton" (François Mitterrand), "Gros Quinquin" (Pierre Mauroy), "Bécassine" (Ségolène Royal), "Naboléon", "Iznogoud" (Nicolas Sarkozy). François Hollande en a collectionné le plus : "Fraise des Bois", "Flanby", "Pépère", "Le Pingoin", "Capitaine de Pédalo"...

Nos élus locaux y ont droit également. À commencer par l'ex-dauphin, le premier adjoint, affublé du sobriquet de "Kangourou" : « On connaissait déjà sa cravate kangourou, on imagine son slip » pouvait-on lire dans un zapping (DNA). Autre surnom souvent entendu : "La Voix de son maître", ou encore poisson-pilote.

Quant à Gilbert Meyer, il les accumule : "Chiless", son prénom alsacianisé, "Chwouldi" (« j'vous l'dis » : cette expression ponctuait régulièrement ses phrases, par le passé), "Le Pharaon" souvent employé ici, "L'omni-maire" en référence à "l'omni-président" Sarkozy, sous la plume de Franck Buchy, enfin le cruel "Bac moins 5" popularisé par Roger Siffer et qui a valu à ce dernier une interdiction de se produire à Colmar.

Est-il encore possible d'habiter au centre de Colmar ?

(...)

Il faut s’y résoudre : le centre de Colmar n’a plus aucun avenir comme lieu d’habitation pour des gens « normaux ». Mais est-ce si grave, au fond ? En effet, la situation semble convenir à tout le monde. Les restaurateurs et la grande majorité des commerçants sont ravis, les millions de touristes sont subjugués, les élus locaux se félicitent, les Colmariens font depuis longtemps l’essentiel de leurs courses dans les centres commerciaux et autres endroits facilement accessibles en voiture… Bref, les seules victimes de cette transformation en Disneyland sont les quelques familles et « anciens » habitants du centre, qui tendent de toute façon à disparaître progressivement, leurs appartements étant alors reconvertis en meublés de tourisme. Alors, à quoi bon s’acharner ? Quittez le centre et installez-vous dans une « vraie » ville comme Strasbourg ou Mulhouse si vous êtes citadins dans l’âme, ou dans les quartiers périphériques à proximité immédiate du centre, où les logements sont de meilleure qualité et l’ambiance beaucoup plus calme. Vous gagnerez en qualité de vie, en tranquillité, en surface habitable, etc. Que des avantages. Et n’oubliez pas de voter aux élections municipales.
Un futur ancien Colmarien résigné.

Cordialement.

28/6/2019 21:50

27 juin 2019

Frédéric Hilbert

Pas de caution écologique


Je lis dans la presse ou sur certains comptes Facebook que je rencontre les potentiels candidats aux prochaines élections municipales. Certains me voient déjà accepter un poste d'adjoint. Mais toutes ces informations ne sont pas entièrement justes. Si j'ai rencontré certaines personnes, aucun accord n'a été acté. Si beaucoup souhaiteraient que je les rejoigne, la réciproque n'est pas forcément vraie. Je n'ai que faire d'un strapontin. D'ailleurs certaines rumeurs disaient déjà la même chose il y a 6 ans. Il n'y a qu'à constater leur véracité. Je ne suis pas une caution écologique, les votes qui se portent sur un projet écologique ont plus de poids. J'aimerais qu'en mars prochain les électeurs aient ce choix.
27/6/2019

26 juin 2019

Brèves de Colmar


⬦ Conservatoire :
- Schilles n'aime pas le violon.
- Il préfère le pipeau !


⬦ Commentaire publié par un conseiller municipal de la majorité : « Une place de la Cathédrale avec un parking, ce n'est pas cohérent... Il faut embellir cette place... »
Autrement dit, la municipalité aura fait preuve d'incohérence pendant les quatre mandats de Gilbert Meyer.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire.


⬦ La pleine page de L'ALSACE consacrée à la navette gratuite a tellement plu au maire que celui-ci l'a publiée sur le site de la Ville. Ira-t-il jusqu'à la publier dans Le Point colmarien ?


Que ne ferait-on pour plaire à son maître ?



Mais comme le souligne malicieusement un fidèle lecteur : 

« moins dangereux que dans les rues de Colmar en tout cas ! »

21 juin 2019

L'ALSACE du 21/6/2019
[Vidéo] Benoît Nicolas s’explique sur son retrait de la course à la mairie de Colmar




Il était le seul candidat officiellement déclaré aux prochaines municipales à Colmar. A la surprise générale, Benoît Nicolas a annoncé vendredi dernier qu’il retirait sa candidature. L’avocat colmarien revient sur les raisons de sa décision, les réactions de son équipe de campagne et ce que deviendra le projet qu’il portait avec son équipe. Plus d'informations à retrouver dans le journal du 22 juin.

Interview : Clément TONNOT


18 juin 2019

Bernard Friedrich

Nous voulons un maire, pas une girouette


Et on se dit homme de caractère et de convictions alors que seule l'ambition l'anime ! Rêvant depuis sa plus tendre enfance d'endosser le beau costume de maire de Colmar, le candidat s'est longtemps cru dauphin désigné du vieillissant satrape de la rue des Clefs... Jusqu'au jour où tomba la cruelle sentence du "costume trop grand". Cruelle déception pour celui qui avait tant donné, tant courbé l'échine, tant commis de vilenies, croyant par sa servilité convaincre son maître de sa capacité à régner à sa suite. Jamais un mot de travers, jamais le moindre désaccord, jamais une once d'originalité ; à se demander ce qui pouvait bien lui attirer la considération de son mentor... si ce n'est son empressement à être le servile exécuteur de tous les mauvais coups. Désormais, lâché par son chef qui lui a bien savonné la planche et par son parti auquel il a fait part de son mépris à l'issue des européennes - oubliant au passage qu'il lui devait tout - le voici contraint à prendre le sens des vents nouveaux et de chercher des appuis dans le camp des "macronistes" ou des verts ! L'adage selon lequel on voterait aux municipales plus pour une personnalité (et son programme) que pour un parti ne serait donc que faribole ? Mais nos marcheurs et verts colmariens ne sont ni bêtes ni naïfs : ce ne sont pas eux qui ont besoin du kangourou, mais le kangourou qui a besoin d'eux. Ils n'ont rien à gagner à ce qui ne serait qu'un marché de dupes et les Colmariens ont tout à y perdre. Nous voulons un maire, pas une girouette.

Benoît LEGRAND

Faire de la politique autrement

Suite à la renonciation de Benoît Nicolas, je lis les réactions qui sont partagées entre colère et déception. Mais personne ne fait la critique systémique de ce qui s'est passé, parce que tout le monde voit et vit au premier degré. Alors je me propose de faire un peu de réflexion théorique et d'apporter ma contribution comme une interprétation possible.

Pour rappeler, Benoît Nicolas s'est engagé il y a un an sur le chemin de croix qu'est une campagne municipale. Deux ans avant l'échéance sur Colmar, ce qui peut paraître tôt, mais qui peut paraître long aussi quand on vient de loin. Il commençait de zéro car sans parti et sans expérience. Son credo était de faire de la politique autrement, des gens y ont cru et se sont ralliés à lui, et il a commencé à faire une campagne traditionnelle avec l'inauguration d'un local et la recherche de fonds.

Faire de la politique autrement, ce message est porteur. Car au niveau de la ville de Colmar, nous avons tous en tête la manière dont le maire actuel gère la municipalité, de manière très verticale et autoritaire. Ses décisions étant souvent incontestables, ce que Gilbert Meyer veut, Gilbert Meyer obtient. C'est là qu'on arrive à la structuration politique qui permet ces dérives.

Dans tout collectif, la façon dont se prennent les décisions du groupe sont représentatives de la façon de penser des membres de ce collectif. Si chacun délègue sa voix à la même personne, alors nous avons un chef, et tout le monde le suit et c'est la verticalité. Si chacun exprime sa voix équitablement, alors la décision est prise avec du temps et c'est l'horizontalité. La verticalité est plus réactive et concurrentielle. L'horizontalité est plus inclusive et coopérative. C'est donc ce degré de verticalité (et accessoirement d'horizontalité puisque ces deux angles sont "complémentaires") qu'il faut étudier pour avoir un aperçu de la valeur d'une structure. Sachant que dans une structure verticale, l'élite aura toujours tendance à un moment ou à un autre à s'autonomiser des membres dont il tire la légitimité. Le pouvoir corrompt et l'hybris prend toujours le dessus.

N'oublions pas qu'en 1993, Gilbert Meyer était ce porteur de renouveau face à Edmond Gerrer pour la députation. Alors qu'il avait été son suppléant peu de temps avant. Pour éviter que ce genre de scénario se reproduise encore et encore, il ne faut pas donner les pleins pouvoirs de manière inconditionnelle à une personne. Sinon, à un moment, elle imposera elle aussi ses décisions comme si elles étaient immuables. Dans le système actuel où les élections consacrent une personne pour une durée déterminée, c'est compliqué de lutter contre les dérives autoritaires, mais rien que d'en prendre conscience permet de réfléchir à la situation.

Je fais donc un appel à ceux qui veulent vraiment changer les choses. Ceux qui ne veulent plus que le destin de la société soit pris entre quelques-uns. Ne donnez plus votre avis, faites de la politique. Ne déléguez plus votre voix à un représentant, faites de la politique. N'attendez plus sagement que les choses se passent, faites de la politique. Votre opinion est aussi importante que celle de tout autre.

Alors, quand vous vous engagerez à voter ou à militer pour un ou une candidate. Ne regardez pas uniquement qui il est, cela reste trop superficiel. Regardez quel est son programme et demandez-vous comment il a été construit. Car si vous voulez faire de la politique autrement, c'est à quoi vous devez vous responsabiliser.

17 juin 2019

Isabelle Kieffer

Vous avez dit dommage ?


Je réagis, je ne réagis pas ? Je reste sur le toit de ma niche et médite, rumine sur la défection soudaine de B. Nicolas. Le pékin moyen que je suis (à Colmar l’expression s’impose) ne savait pas tout.

Donc je réagis.

J’admire la mansuétude, la magnanimité de ceux qui saluent le courage de sacrifier de nobles ambitions sur l’autel familial. L’autel cache - semble-t-il - quelques loups sous ses draperies. « Dommage » disent-ils : pas sûr. La déconvenue aurait pu être sévère, mieux vaut être brutalement déçu maintenant que trop tard.

Oublions vite l’inconséquence, la légèreté de ce candidat à qui il faudrait cinq vies pour mener à bien une campagne électorale à laquelle personne ne l’a forcé, qui n’a pas compris que choisir c’est renoncer et essayons de trouver une alternative à l’équipe municipale en place et à sa politique.

11 juin 2019

Colmar en faillite ?


Tout Colmarien sait que la Ville est extrêmement bien gérée, et cela depuis des décennies. Et bien il semble que les chiffres distillés à longueur de Point Colmarien cachent une réalité bien différente :

Le Sagas, bulletin de liaison du GAS (Groupement d’Action Sociale de la Ville) est arrivé par mail cette semaine. Il se distingue par un texte de M. Berthet, son président, particulièrement éloquent :

En clair, la Ville applique à ses actions sociales le même traitement qu’à Espoir, mais un peu plus dur, car comme ce sont des fonctionnaires de la Ville, on peut faire pression sur eux sans avoir à se soucier d’éthique.

Mais ce n’est pas seulement la division par 4 du budget du GAS et l’anschluss sur le centre de vacances qu’il faut relever ici. C’est la démarche frénétique de recherche d’argent en interne, qu’on observe depuis deux ans. (Le stationnement et sa verbalisation à outrance sont aussi dans cette démarche.)

Ça veut dire quoi, ça ? Que la mairie manque d’argent ! Sinon pourquoi changer ce qui marche bien depuis des dizaines d’années ? Et c’est même confirmé par M. le directeur général des services qui déclare que le GAS est « trop bien géré » : trop par rapport à quoi ? Par rapport à la Ville de Colmar. Le DGS tacle le maire en sous-entendant que la ville est moins bien gérée qu’une association ! Je ne me fais pas d’illusion sur le temps qu’il restera à son poste, le pauvre.

De mon côté, je connais une entreprise qui avait basculé dans le mode « économies maximales et recherche d’argent là où il y en a ». Eh bien, 15 ans et quelques plans sociaux après, elle est toujours dans le paysage alsacien figurez-vous ! Elle a juste... été rachetée par des Chinois.

Après le Chinese Restaurant, M. le Maire nous prépare-t-il un Chinese centre-ville ?

8/6/2019 00:20


Extrait du mot du président du SAGAS

La rétrocession gratuite à la Ville, à la demande de M. le Maire, du centre de vacances de Wasserbourg fin 2017 (avec en guise de dédommagement le reversement d’une somme de 49 405 €, alors que près de 320 000 € avaient été injectés dans cette propriété depuis 1999, sans contrepartie), puis la baisse de 50 % de la subvention de la Ville (de 428 000 € à 214 000 €) pour l’année 2018 (compte tenu des réserves de notre association qui est, aux dires du directeur général des services, « trop bien gérée ») ont particulièrement affectée les membres du Comité Directeur. Cette dernière décision a totalement remis en cause notre philosophie de gestion depuis des décennies (pour mémoire, notre association a été créée en 1962), avec une vision à long terme et un aspect social primordial : gérer les dépenses en ayant toujours à l’esprit le meilleur pour notre association et ses membres, sans dilapider les réserves constituées depuis de nombreuses années ; maintenir, voire augmenter les recettes (négociation de remises commerciales, entretien de notre patrimoine immobilier afin d’en favoriser la location à des tarifs à plus de 50 % en dessous de ceux du marché, ...). Cependant, après une importante réflexion, le comité a maintenu en 2018 l’ensemble des actions et prestations.

Cette année, M. le Maire a une nouvelle fois décidé de baisser de moitié la subvention, ce qui met particulièrement en difficulté le CD dans ses choix.

Néanmoins, je ne doute pas que le futur comité travaillera dans la continuité, en préservant l’avenir du GAS. Je souhaite bon courage à ses futurs membres.

Office de tourisme de Colmar

À la question soulevée par le zapping ci-dessous, réponse d'un internaute bien informé : la remplaçante de Niess à l'OT serait Claire WEISS, belle-fille de Jean-Jacques WEISS. Sa nomination serait due à de réelles compétences de terrain, le sens du relationnel et du travail en équipe. Et non pas au fait que beau-papa soit un adjoint proche du maire.


10 juin 2019

Municipales 2020
Bernard FRIEDRICH

La mutation du Kangourou : quel est le point commun entre le rat et le kangourou ? YH, tout simplement, celui qui, à l'approche du naufrage, renie ses convictions (s'il en avait) et quitte le navire... Rester au côté de l'ami de Fillon n'est plus gage de succès, au contraire ; alors naviguons avec ceux qui semblent sous des vents plus favorables ! On pouvait s'y attendre... Mais en 2020 nous voterons plus pour des personnes de convictions et de caractère que pour des partis politiques. 10/6/2019

 

Le dessin de Phil datant de 2007 est tout à fait d'actualité : il suffit de remplacer « LE WAGNER » par...