Translate

14 juillet 2019

DÉBAT - 20 JUILLET 2019 - COLMAR

COLMAR : VILLE EUROPÉENNE

Avec Madame Stéphanie VILLEMIN, Ancienne candidate aux élections législatives (2017) et Monsieur Tristan DENECHAUD, conseiller municipal à Colmar.

Echanges animés par Madame Axelle JEHL, Directrice Générale du Think Tank « Europe et Démocratie ».

Le 20 juillet 2019, à partir de 10h30.

Au Café Restaurant Schongauer - Musée Unterlinden, Place Unterlinden, 68000 Colmar.



13 juillet 2019

[Récréation : une publication d'Eric Straumann]

« Ne deviens pas maire si tu ne veux pas voir du crottin de cheval devant ta porte. »

Proverbe créole


12 juillet 2019

 CORDAY 

La guerre des ego


Notre éternel autocrate joue avec l’argent public, mais sans aucune transparence. Je pense à plusieurs dépenses soudaines. Tout est caché. Mais pourquoi ?

De quel droit s’immisce-t-il dans chaque entité ? Je pense au Conservatoire, laissé aux mains de personnes qui se sentent toutes puissantes et font la pluie et le beau temps.

Le Dauphin, en perte de vitesse, cherche toujours sa place au soleil. Il est partout du matin au soir, sauf dans son bureau de mairie ou au Conseil départemental. Quand travaille-t-il ?

Pourquoi ne pas se donner le droit de mériter mieux ? Ne parlons pas de proposer « la gauche » (vilain mot qui signifie pour beaucoup : ouvrir la porte à toutes les dérives !) La seule gauche restante serait les Verts, qui proposent toujours aux autres de les suivre mais jamais l’inverse.

Ne proposons pas non plus de jeunes, car ils sont « inexpérimentés » et qu’il y aurait trop de changement. Le changement fait peur.

Une femme ? Oublions ! Ville patriarcale !

La seule solution restera les extrêmes, mais Colmar est une ville de droite. On aura compris.

La politique nationale s’applique bien au local. Une guerre d’ego, de placement de « copains » bien payés, qui passent le temps et n’ont pas toujours les compétences. Mais qu’est-ce-que l’argent et l’ego face au bien-être de la collectivité ? Ils sont bien plus importants. Quand mériterons-nous mieux ?

Quand pensera-t-on à la collectivité, au partage, à la tolérance, à la transparence, à la culture pour tous, à des conditions d’enseignements convenables, à une vraie prise en compte de l’écologie, à une vraie liberté d’expression, à une véritable mise en valeur des associations, à un centre-ville qui revit et retrouve son identité, à l’arrivée d’entreprises, à de vrais services de transport ?

Nous pourrions faire encore mieux et continuer les quelques améliorations entamées à Colmar !

J’entends déjà les super fans me dire « partez de Colmar ! », « Colmar est très bien ! », « Toujours le même refrain. » Eh bien, contrairement à vous, je m’interroge et vois plus loin que le bout de mon nez. Je m’autorise à espérer du mieux pour tous. Quand ferez-vous de même ?

11 juillet 2019

Benoît Legrand

Gilets Jaunes, Nomades et cathédrale

Dans une lettre ouverte datée du 3 juillet adressée à son bouc-émissaire Gilet Jaune, notre bon maire s'enorgueillit d'avoir fait "appliquer la loi quant à une utilisation non autorisée du terrain communal". Il félicite cette personne, ainsi que ses camarades, d'avoir remis en état le terrain, après l'avoir menacée de lui faire payer plus de 5 000 € pour le faire remettre en état par une entreprise privée. Le contribuable colmarien n'ayant pas à supporter cette dépense qui ne relève pas de son fait.

Nous pourrions nous arrêter sur la méthode autoritaire de Sa Seigneurie, alliant remerciement et intimidation. Méthode de la carotte et du bâton, bien connue des commerçants de Colmar. Mais l'actualité fournit assez d'exemples pour montrer l'incohérence du personnage.

Ce n'est pas aux contribuables colmariens de payer à hauteur de 5 600 € pour nettoyer les ravages qu'un incendie a provoqués sur le camp des Gilets Jaunes. Pourtant, la Ville de Colmar a financé à hauteur de 10 000 € les travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Que je sache, cet argent provient bien des poches du contribuable...

En ce mercredi 10 juillet, j'ai vu que le stade de la Mittelharth était occupé par des Nomades s'étant installés avec leurs caravanes. Coïncidence cocasse, c'est exactement la même parcelle sur le plan local d'urbanisme que l'ancien lieu occupé par les Gilets Jaunes (https://www.colmar.fr/plu). Cette fameuse parcelle qui ne peut être occupée à des fins de camping, de caravaning ainsi que par des habitations légères de loisirs.
Pourtant, je n'ai pas encore vu de lettre ouverte de la part de notre Justicier leur intimant de partir.

Voilà le visage de notre premier magistrat : dépensier avec l'argent des Colmariens suivant Ses valeurs, mais aussi fort avec les faibles et faible avec les forts.

7 juillet 2019

Tour de France

Gérald d'Orbe

Dans la PQR du jour on apprend que le coût de l'arrivée à Colmar nous coûte 300 000 balles. Mais notre prix Nobel de gestion avance que "chaque € dépensé en rapporte 10 à 12 à l'économie locale… ah bon ? Par quel tour de passe-passe ?

"Rien que pour le logement, les équipes… dépensent 250 000 €" avance-t-il ! Arrrfff, je me gausse. Les hôtels sont bondés, Chwouldi a inventé le concept du "plus plein que complètement plein" ?
J'ai en mémoire cet hôtelier pas ravi du tout d'avoir eu à annuler des réservations pour cause de réquisition de son établissement pour loger les motards de la gendarmerie lors d'un précédent passage de ce barnum. En guise de bénéfice c'est une vraie perte sèche. Et cette année, n'étant pas ville-étape, il n'y aura certainement aucune retombée en la matière.

Et dans tout ce prodigieux foutage de g…, qu'est ce que le Colmarien en tire comme bénéfice ou même simplement comme agrément ? Rien ! Peau de balle ! Nada ! Oualouh ! Juste de prodigieux emm…ments pour cause d'axes interdits à la circulation, à partir de 4 heures du mat' pour certains !

6 juillet 2019

MAILLOT JAUNE CONTRE GILET JAUNE


Fini le temps des mamours avec les Gilets Jaunes, où Gilbert Meyer les recevait à la mairie et leur offrait le café. Aujourd'hui, leur capital sympathie ayant fondu auprès de l'opinion publique, il n'y a plus lieu de les ménager. Chwouldi a donc décidé d'employer les grands moyens. C'est que le Tour de France approche ! Imaginez un coup de zoom malheureux depuis l'hélico sur ces bastions de trublions, quelle image désastreuse pour notre Disneycity. Il a donc fallu nettoyer tout cela au plus vite. En menaçant Véronique, une militante parmi d'autres, d'avoir à payer les frais de remise en état, (un devis de 5 698 € lui a été présenté), Gilbert Meyer est parvenu à ses fins. Le site a été nettoyé, avec l'aide d'une quinzaine de collègues Gilets Jaunes.


Dessin de Phil

5 juillet 2019

LE TOURISME ET LE VIVRE ENSEMBLE

Le printemps renoue avec le tourisme de masse. La vraie richesse d’une ville, de tous temps, est d’être un lieu de rencontres. Pour faire « société » les humains ont besoin de se réunir, de commercer, de se cultiver. Le dynamisme d’une cité se mesure à l’intensité des activités que génèrent les artisans, les industriels, les créateurs. C’est ce que toute municipalité doit avoir à cœur de promouvoir et de développer. A Colmar, aujourd’hui, l’activité ne manque pas. Quiconque se rend en ville aux heures d’affluence ne peut être que frappé par les foules qui s’y promènent. Y travaillent-elles ? Y achètent-elles ? Y vivent-elles ? Ce sont les véritables questions qu’il faut se poser. Notre ville est en trompe l’œil. Le centre-ville qui devrait être le cœur de la vie urbaine absorbe des milliers de touristes qui passent et qui repartent sans réellement impacter la vie culturelle, sociale et économique. Sauf en termes de nuisances. Le déficit de vie « réelle » est patent dans notre ville. Le tourisme de masse qui y est privilégié a longtemps masqué cette réalité mais il la dissimule de moins en moins. Le fait qu’il en aille de même dans beaucoup de centre-villes n’est pas pour nous rassurer. Car Colmar dispose d’atouts patrimoniaux et culturels que beaucoup nous envient, à juste titre. Mais il nous manque l’essentiel : la culture d’une vie urbaine digne de ce nom. Avant d’être vue comme un fonds de commerce juteux, une ville doit donner à ses habitants l’envie et la joie d’y vivre.

Christian MEISTERMANN • Saloua BENNAGHMOUCH • Tristan DENECHAUD • Eric SPAETY • Isabelle FUHRMANN
[COLMAR VEUT BOUGER]



GILBERT MEYER EST-IL BON GESTIONNAIRE ?

Où a-t-on vu que l’on donne 10 000 € à une association qui n’a rien demandé ? À Colmar ; où le Maire a fait voter cette subvention pour les travaux de reconstruction de Notre-Dame alors que la somme nécessaire était déjà largement dépassée. G.M. est-il bon chef ? Pour y répondre, quelques pistes : l’ambiance délétère qui s’est installée au Conservatoire dont il a rétrogradé la directrice, au mépris de toutes les règles de management et d’humanité, voire du respect des règles de Droit ; ou encore le mépris qu’il affiche envers toute contestation. G.M. est-il crédible ? Dans les échanges de courrier qu’il a avec le Ministère de l’Intérieur, G. Meyer dit que ses administrés sont « exaspérés par les bandes » et qu’il craint « qu’on en arrive à une extrémité un jour ou l’autre » car le Ministère refuse d’augmenter les effectifs de la Police Nationale. Pourtant, le Ministre use des mêmes arguments que nous ressert le Maire à chacune de nos demandes d’étoffer les effectifs de la police municipale, à savoir que tout va bien puisque les chiffres de la délinquance sont bons… Vérité au-deçà de la Sinn, erreur au-delà ?

Patrick VOLTZENLOGEL - Victorine VALENTIN
[UN NOUVEL ÉLAN POUR COLMAR]



L'AMÉNAGEMENT DE LA PLACE DE LA CATHÉDRALE

Une nouvelle place de la Cathédrale : depuis de nombreuses années nous demandons que la place de la Cathédrale soit réaménagée et qu’on en fasse un secteur piétonnier. Rappelons que Colmar est la seule grande ville d’Alsace à maintenir un parking au pied de l’église de son hyper-centre historique. Outre l’aspect esthétique, le parking ne met pas en valeur la collégiale, il génère une circulation automobile disproportionnée au centre-ville et les nuisances qui vont avec ; bien souvent, l’automobiliste espérant trouver une place pour se garer est malgré tout obligé de chercher plus loin. Aujourd’hui, enfin, l’équipe municipale accède à notre demande et expose au PMC les résultats du « concours d’idées » organisé récemment. Très différents les uns des autres, les projets apportent des éléments intéressants. Certains seront sans doute repris dans le futur projet de la ville. Mais restons vigilants : la place ne doit pas devenir un parc d’attraction pour les touristes, avec des gadgets artificiels et kitsch. Nous souhaitons qu’elle soit conviviale et végétalisée, qu’on ait envie de s’y arrêter, d’y faire une pause. Rendons cette place accueillante pour les Colmariens, et les touristes y goûteront notre art de vivre.

Frédéric HILBERT, Caroline SANCHEZ
[COLMAR VILLE VERTE, OUVERTE ET SOLIDAIRE]

Airbnb

Un résident colmarien vient de vendre son appartement sur Le Bon Coin. L’acquéreur, un habitant d'Ammerschwihr, va le transformer en meublé de tourisme. Mais quelle ne fut pas la surprise de notre résident d'avoir parmi les potentiels acheteurs un Américain qui possède déjà trois gîtes à Colmar ! Au moment où de plus en plus de villes touristiques tentent de trouver des mesures pour lutter contre ce phénomène envahissant, la municipalité de Colmar préfère temporiser.

« Je suis plutôt favorable à la limitation du nombre de jours de location Airbnb ou autres mécanismes de limitation pour éviter la flambée des prix et le remplacement des habitants qui vivent et travaillent notamment au centre de Colmar par des citadins intermittents, de passage, qui changent la nature des logements, des commerces et des relations laissant des « lits froids ». Le cœur d’une ville bat au quotidien grâce à ses habitants. »
Yves Hemedinger - 4/1/2019

« Outre les atteintes à la tranquillité des habitants, les activités de ces plateformes ont des incidences négatives sur le secteur du logement et le niveau des loyers.
Le remplacement du résident en cœur de ville avec la destruction de la variété du commerce. Colmardisney au bout du processus ! »

Benoît Nicolas - 25/6/2019

« Quand vous avez de moins en moins d'habitants en centre-ville, que fleurissent gîtes et locations Airbnb, ce type de commerces (boucher, boulanger, coiffeurs...) connaît des difficultés, voire disparaît. »
Alexandre de Lapisse, directeur des études chez Procos - L'ALSACE 6/9/2018

« Il faut, par le logement, faire revenir les jeunes, les familles et les salariés de nos entreprises au centre-ville. Il faudrait éviter que Colmar devienne une ville Airbnb. »
Caroline Macé, directrice régionale du Groupe action logement - L'ALSACE 26/8/2018

« Quand j’ai lu les critères de sélection de l’Action cœur de ville, à savoir vacance de l’habitat, désertification commerciale, pertes d’emploi et chute de la démographie, j’ai tout de suite pensé à Colmar ! » Si le gouvernement a choisi d’aider la ville de Colmar, c’est qu’elle a « des problèmes de riches, avec trois millions de touristes par an qui ont contribué à vider le centre de ses habitants, au risque d’en faire une ville musée. Les boutiques à touristes éloignent les commerces de proximité. »
Laurent Touvet, préfet - L'ALSACE 26/8/2018

Tristan Denéchaud
Bougeons les lignes

Canicule : encore une bonne raison d'avoir des villes davantage végétalisées.

À Colmar, il y a bien sûr quelques espaces verts, mais les récents aménagements, comme la rue Unterlinden (entre les deux bâtiments du musée) sont désespérément minéraux, comme la plupart des places de la ville. C'est une fois de plus une conception du siècle dernier : le béton, "ça fait propre". Et cela permet surtout d'économiser des frais de personnel (car la verdure nécessite plus d'entretien), et donc de se vanter ensuite d'avoir supprimé 150 emplois municipaux en 5 ans. On risque de faire la même chose sur la place de la Cathédrale quand elle sera (enfin!) piétonnisée. Or, le "vert" ne doit plus être confiné à des squares, mais traverser, imprégner tout l'espace public. Dans une rue ou place bien végétalisée, avec des arbres, de l'herbe, des haies, etc., la chaleur ressentie baisse de plusieurs degrés ! Si on ne le fait pas pour le climat, qu'on le fasse au moins pour notre cadre de vie au quotidien. Cela n'a que des avantages.



30 juin 2019

Conservatoire

À quelques jours de la fin des cours, ça chauffe au conservatoire ! Alors que la presse titre « chamboule-tout au conservatoire » (DNA/L’Alsace de samedi), professeurs et parents ont compris que les manœuvres entamées il y a un an maintenant n’avaient pas pour seul but de résoudre le mal-être de quelques professeurs, mais bien d'implanter le népotisme en plein conservatoire. Et la colère a remplacé les questions. Côté professeurs, c’est la légitimité de Mme Striebig qui est contestée (voir "témoignage de prof" ci-dessous). Côté parents, on souligne la désorganisation complète du conservatoire, avec 450 élèves sans professeur pour la rentrée, du fait des départs provoqués par la mairie, sans compter l’inconnue totale sur les tarifs - c’est inédit depuis 30 ans.
Lorsque Mme Sanglier avait été démise de ses fonctions, Mme Striebig avait déclaré qu’elle « avait fait le job », et sous-entendu que ce n’était pas la-dessus qu’on avait des reproches à lui faire.
Trois mois plus tard, on ne sait toujours pas ce que l'on reprochait à Mme Sanglier mais on sait quoi reprocher à Mme Striebig : c’est qu’elle ne fait pas le job !


Témoignage de prof

Tous les ans à la rentrée, lors de la réunion plénière, notre nouvelle adjointe à la culture (Madame Striebig) nous couvrait d'éloges, de fleurs et de lauriers quant à nos résultats fantastiques, nos concerts mirifiques et la vitrine magnifique que nous offrions à la Ville de Colmar !

22 mars 2019 : lors de la réunion Plénière, nous apprenons la rétrogradation de notre Directrice Hélène Sanglier : changement de discours.

La même Madame Striebig nous annonce que le nouveau comité directeur est là pour, je cite, "tirer le conservatoire vers le haut" !

Ah bon ?

Nous ne méritons plus les éloges, les fleurs et les lauriers ?

Nos résultats ne sont plus fantastiques, nos concerts mirifiques et notre image, une jolie vitrine ?

Imaginez ma stupéfaction quand je lis, dernièrement dans le journal, que notre même adjointe à la culture déclare "qu'ils (entendez notre nouveau comité directeur administratif et incompétent en matière musicale + le fameux collège de professeurs aux dents qui rayent le parquet) sont en train de redresser les choses" !

1/ Ce sont quoi "les choses" ?

Y a pas à dire, la dame a l'air de maîtriser pleinement son sujet ou... la langue de bois !

2/ Le conservatoire ne fonctionnait donc pas bien ? Ah bon ?...

3/ C'est sûr que depuis qu' "ils ont repris la barre", ça va beaucoup mieux : le petit saignement est devenu une hémorragie massive ! Entre François Hagenmuller qui se fait virer (pas le "bon profil" et surtout, il ne convient pas à Monsieur S, professeur de trombone et membre actif du collège de professeur...), ceux (nombreux) qui s'en vont, préférant aller voir ailleurs (mais aucun rapport avec le contexte actuel bien sûr...), ceux qui prennent une année de disponibilité (pour convenance personnelle sans aucun doute...), ceux qui se retrouvent titularisés en dessous du seuil légal (pourquoi, alors que la classe est largement remplie), et ceux en passe d'être titularisés correctement (parce que, entre potes de putsch, on se serre les coudes...) : c'est sûr que tout va bien !

Et les élèves dans tout ça ? Au moins, l'école Euterpe peut se réjouir : les nouvelles inscriptions explosent le plafond et dépassent ses espérances ! Nous savions que la municipalité trouvait que le conservatoire lui coûtait cher : c'est donc ça la finalité ?

Alors moi, je me demande : Madame Striebig, vous êtes Professeur des Écoles. Quels sont exactement vos diplômes, à part celui qui vous donne le droit d'exercer votre métier ?

Quelle légitimité avez-vous pour apostropher un professeur certifié, et ce devant de nombreux témoins, et lui demander en quelques mots d'expliquer une discipline qui vous échappe totalement !

Quelle légitimité avez-vous pour prétendre "redresser un conservatoire" ? Et enfin, quelle légitimité avez-vous pour décider quels sont les bons ou mauvais professeurs aptes à la bonne marche d'un conservatoire ?

J'osais espérer que vous ne seriez pas atteinte par le "pouvoir politique du petit chef" : je me suis lourdement trompé. Vous n'avez pas le niveau d'un ATEA (les années d'études sont bien largement supérieures aux vôtres...).

Vous ne valez pas non plus l'excellence du niveau de Marianna Chelkova, notre regrettée et légitime Adjointe à la Culture, qui elle, non seulement connaissait notre monde musical bien mieux que vous, possédait des diplômes que vous n'aurez jamais, et savait nous défendre en faisant preuve d'une véritable empathie et d'une intelligence qui vous font malheureusement défaut. Vous vouliez jouer dans la cour des grands ? Vous n'êtes pas à la hauteur !

Un professeur

29 juin 2019

[Récréation]
 
Les sobriquets de nos élus


Rares sont les hommes et femmes politiques qui y échappent.
Si certains surnoms d'élus nationaux sont tombés dans l'oubli, d'autres sont restés gravés dans notre mémoire. Ainsi : "Ballamou" (Édouard Balladur, que l'on appelait aussi "Sa Courtoise Suffisance" et "Le Grand Ballamouchi"), "Tonton" (François Mitterrand), "Gros Quinquin" (Pierre Mauroy), "Bécassine" (Ségolène Royal), "Naboléon", "Iznogoud" (Nicolas Sarkozy). François Hollande en a collectionné le plus : "Fraise des Bois", "Flanby", "Pépère", "Le Pingoin", "Capitaine de Pédalo"...

Nos élus locaux y ont droit également. À commencer par l'ex-dauphin, le premier adjoint, affublé du sobriquet de "Kangourou" : « On connaissait déjà sa cravate kangourou, on imagine son slip » pouvait-on lire dans un zapping (DNA). Autre surnom souvent entendu : "La Voix de son maître", ou encore poisson-pilote.

Quant à Gilbert Meyer, il les accumule : "Chiless", son prénom alsacianisé, "Chwouldi" (« j'vous l'dis » : cette expression ponctuait régulièrement ses phrases, par le passé), "Le Pharaon" souvent employé ici, "L'omni-maire" en référence à "l'omni-président" Sarkozy, sous la plume de Franck Buchy, enfin le cruel "Bac moins 5" popularisé par Roger Siffer et qui a valu à ce dernier une interdiction de se produire à Colmar.

Est-il encore possible d'habiter au centre de Colmar ?

(...)

Il faut s’y résoudre : le centre de Colmar n’a plus aucun avenir comme lieu d’habitation pour des gens « normaux ». Mais est-ce si grave, au fond ? En effet, la situation semble convenir à tout le monde. Les restaurateurs et la grande majorité des commerçants sont ravis, les millions de touristes sont subjugués, les élus locaux se félicitent, les Colmariens font depuis longtemps l’essentiel de leurs courses dans les centres commerciaux et autres endroits facilement accessibles en voiture… Bref, les seules victimes de cette transformation en Disneyland sont les quelques familles et « anciens » habitants du centre, qui tendent de toute façon à disparaître progressivement, leurs appartements étant alors reconvertis en meublés de tourisme. Alors, à quoi bon s’acharner ? Quittez le centre et installez-vous dans une « vraie » ville comme Strasbourg ou Mulhouse si vous êtes citadins dans l’âme, ou dans les quartiers périphériques à proximité immédiate du centre, où les logements sont de meilleure qualité et l’ambiance beaucoup plus calme. Vous gagnerez en qualité de vie, en tranquillité, en surface habitable, etc. Que des avantages. Et n’oubliez pas de voter aux élections municipales.
Un futur ancien Colmarien résigné.

Cordialement.

28/6/2019 21:50

27 juin 2019

Frédéric Hilbert

Pas de caution écologique


Je lis dans la presse ou sur certains comptes Facebook que je rencontre les potentiels candidats aux prochaines élections municipales. Certains me voient déjà accepter un poste d'adjoint. Mais toutes ces informations ne sont pas entièrement justes. Si j'ai rencontré certaines personnes, aucun accord n'a été acté. Si beaucoup souhaiteraient que je les rejoigne, la réciproque n'est pas forcément vraie. Je n'ai que faire d'un strapontin. D'ailleurs certaines rumeurs disaient déjà la même chose il y a 6 ans. Il n'y a qu'à constater leur véracité. Je ne suis pas une caution écologique, les votes qui se portent sur un projet écologique ont plus de poids. J'aimerais qu'en mars prochain les électeurs aient ce choix.
27/6/2019

26 juin 2019

Brèves de Colmar


⬦ Conservatoire :
- Schilles n'aime pas le violon.
- Il préfère le pipeau !


⬦ Commentaire publié par un conseiller municipal de la majorité : « Une place de la Cathédrale avec un parking, ce n'est pas cohérent... Il faut embellir cette place... »
Autrement dit, la municipalité aura fait preuve d'incohérence pendant les quatre mandats de Gilbert Meyer.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire.


⬦ La pleine page de L'ALSACE consacrée à la navette gratuite a tellement plu au maire que celui-ci l'a publiée sur le site de la Ville. Ira-t-il jusqu'à la publier dans Le Point colmarien ?


Que ne ferait-on pour plaire à son maître ?



Mais comme le souligne malicieusement un fidèle lecteur : 

« moins dangereux que dans les rues de Colmar en tout cas ! »

21 juin 2019

L'ALSACE du 21/6/2019
[Vidéo] Benoît Nicolas s’explique sur son retrait de la course à la mairie de Colmar




Il était le seul candidat officiellement déclaré aux prochaines municipales à Colmar. A la surprise générale, Benoît Nicolas a annoncé vendredi dernier qu’il retirait sa candidature. L’avocat colmarien revient sur les raisons de sa décision, les réactions de son équipe de campagne et ce que deviendra le projet qu’il portait avec son équipe. Plus d'informations à retrouver dans le journal du 22 juin.

Interview : Clément TONNOT


18 juin 2019

Bernard Friedrich

Nous voulons un maire, pas une girouette


Et on se dit homme de caractère et de convictions alors que seule l'ambition l'anime ! Rêvant depuis sa plus tendre enfance d'endosser le beau costume de maire de Colmar, le candidat s'est longtemps cru dauphin désigné du vieillissant satrape de la rue des Clefs... Jusqu'au jour où tomba la cruelle sentence du "costume trop grand". Cruelle déception pour celui qui avait tant donné, tant courbé l'échine, tant commis de vilenies, croyant par sa servilité convaincre son maître de sa capacité à régner à sa suite. Jamais un mot de travers, jamais le moindre désaccord, jamais une once d'originalité ; à se demander ce qui pouvait bien lui attirer la considération de son mentor... si ce n'est son empressement à être le servile exécuteur de tous les mauvais coups. Désormais, lâché par son chef qui lui a bien savonné la planche et par son parti auquel il a fait part de son mépris à l'issue des européennes - oubliant au passage qu'il lui devait tout - le voici contraint à prendre le sens des vents nouveaux et de chercher des appuis dans le camp des "macronistes" ou des verts ! L'adage selon lequel on voterait aux municipales plus pour une personnalité (et son programme) que pour un parti ne serait donc que faribole ? Mais nos marcheurs et verts colmariens ne sont ni bêtes ni naïfs : ce ne sont pas eux qui ont besoin du kangourou, mais le kangourou qui a besoin d'eux. Ils n'ont rien à gagner à ce qui ne serait qu'un marché de dupes et les Colmariens ont tout à y perdre. Nous voulons un maire, pas une girouette.

Benoît LEGRAND

Faire de la politique autrement

Suite à la renonciation de Benoît Nicolas, je lis les réactions qui sont partagées entre colère et déception. Mais personne ne fait la critique systémique de ce qui s'est passé, parce que tout le monde voit et vit au premier degré. Alors je me propose de faire un peu de réflexion théorique et d'apporter ma contribution comme une interprétation possible.

Pour rappeler, Benoît Nicolas s'est engagé il y a un an sur le chemin de croix qu'est une campagne municipale. Deux ans avant l'échéance sur Colmar, ce qui peut paraître tôt, mais qui peut paraître long aussi quand on vient de loin. Il commençait de zéro car sans parti et sans expérience. Son credo était de faire de la politique autrement, des gens y ont cru et se sont ralliés à lui, et il a commencé à faire une campagne traditionnelle avec l'inauguration d'un local et la recherche de fonds.

Faire de la politique autrement, ce message est porteur. Car au niveau de la ville de Colmar, nous avons tous en tête la manière dont le maire actuel gère la municipalité, de manière très verticale et autoritaire. Ses décisions étant souvent incontestables, ce que Gilbert Meyer veut, Gilbert Meyer obtient. C'est là qu'on arrive à la structuration politique qui permet ces dérives.

Dans tout collectif, la façon dont se prennent les décisions du groupe sont représentatives de la façon de penser des membres de ce collectif. Si chacun délègue sa voix à la même personne, alors nous avons un chef, et tout le monde le suit et c'est la verticalité. Si chacun exprime sa voix équitablement, alors la décision est prise avec du temps et c'est l'horizontalité. La verticalité est plus réactive et concurrentielle. L'horizontalité est plus inclusive et coopérative. C'est donc ce degré de verticalité (et accessoirement d'horizontalité puisque ces deux angles sont "complémentaires") qu'il faut étudier pour avoir un aperçu de la valeur d'une structure. Sachant que dans une structure verticale, l'élite aura toujours tendance à un moment ou à un autre à s'autonomiser des membres dont il tire la légitimité. Le pouvoir corrompt et l'hybris prend toujours le dessus.

N'oublions pas qu'en 1993, Gilbert Meyer était ce porteur de renouveau face à Edmond Gerrer pour la députation. Alors qu'il avait été son suppléant peu de temps avant. Pour éviter que ce genre de scénario se reproduise encore et encore, il ne faut pas donner les pleins pouvoirs de manière inconditionnelle à une personne. Sinon, à un moment, elle imposera elle aussi ses décisions comme si elles étaient immuables. Dans le système actuel où les élections consacrent une personne pour une durée déterminée, c'est compliqué de lutter contre les dérives autoritaires, mais rien que d'en prendre conscience permet de réfléchir à la situation.

Je fais donc un appel à ceux qui veulent vraiment changer les choses. Ceux qui ne veulent plus que le destin de la société soit pris entre quelques-uns. Ne donnez plus votre avis, faites de la politique. Ne déléguez plus votre voix à un représentant, faites de la politique. N'attendez plus sagement que les choses se passent, faites de la politique. Votre opinion est aussi importante que celle de tout autre.

Alors, quand vous vous engagerez à voter ou à militer pour un ou une candidate. Ne regardez pas uniquement qui il est, cela reste trop superficiel. Regardez quel est son programme et demandez-vous comment il a été construit. Car si vous voulez faire de la politique autrement, c'est à quoi vous devez vous responsabiliser.

17 juin 2019

Isabelle Kieffer

Vous avez dit dommage ?


Je réagis, je ne réagis pas ? Je reste sur le toit de ma niche et médite, rumine sur la défection soudaine de B. Nicolas. Le pékin moyen que je suis (à Colmar l’expression s’impose) ne savait pas tout.

Donc je réagis.

J’admire la mansuétude, la magnanimité de ceux qui saluent le courage de sacrifier de nobles ambitions sur l’autel familial. L’autel cache - semble-t-il - quelques loups sous ses draperies. « Dommage » disent-ils : pas sûr. La déconvenue aurait pu être sévère, mieux vaut être brutalement déçu maintenant que trop tard.

Oublions vite l’inconséquence, la légèreté de ce candidat à qui il faudrait cinq vies pour mener à bien une campagne électorale à laquelle personne ne l’a forcé, qui n’a pas compris que choisir c’est renoncer et essayons de trouver une alternative à l’équipe municipale en place et à sa politique.

11 juin 2019

Colmar en faillite ?


Tout Colmarien sait que la Ville est extrêmement bien gérée, et cela depuis des décennies. Et bien il semble que les chiffres distillés à longueur de Point Colmarien cachent une réalité bien différente :

Le Sagas, bulletin de liaison du GAS (Groupement d’Action Sociale de la Ville) est arrivé par mail cette semaine. Il se distingue par un texte de M. Berthet, son président, particulièrement éloquent :

En clair, la Ville applique à ses actions sociales le même traitement qu’à Espoir, mais un peu plus dur, car comme ce sont des fonctionnaires de la Ville, on peut faire pression sur eux sans avoir à se soucier d’éthique.

Mais ce n’est pas seulement la division par 4 du budget du GAS et l’anschluss sur le centre de vacances qu’il faut relever ici. C’est la démarche frénétique de recherche d’argent en interne, qu’on observe depuis deux ans. (Le stationnement et sa verbalisation à outrance sont aussi dans cette démarche.)

Ça veut dire quoi, ça ? Que la mairie manque d’argent ! Sinon pourquoi changer ce qui marche bien depuis des dizaines d’années ? Et c’est même confirmé par M. le directeur général des services qui déclare que le GAS est « trop bien géré » : trop par rapport à quoi ? Par rapport à la Ville de Colmar. Le DGS tacle le maire en sous-entendant que la ville est moins bien gérée qu’une association ! Je ne me fais pas d’illusion sur le temps qu’il restera à son poste, le pauvre.

De mon côté, je connais une entreprise qui avait basculé dans le mode « économies maximales et recherche d’argent là où il y en a ». Eh bien, 15 ans et quelques plans sociaux après, elle est toujours dans le paysage alsacien figurez-vous ! Elle a juste... été rachetée par des Chinois.

Après le Chinese Restaurant, M. le Maire nous prépare-t-il un Chinese centre-ville ?

8/6/2019 00:20


Extrait du mot du président du SAGAS

La rétrocession gratuite à la Ville, à la demande de M. le Maire, du centre de vacances de Wasserbourg fin 2017 (avec en guise de dédommagement le reversement d’une somme de 49 405 €, alors que près de 320 000 € avaient été injectés dans cette propriété depuis 1999, sans contrepartie), puis la baisse de 50 % de la subvention de la Ville (de 428 000 € à 214 000 €) pour l’année 2018 (compte tenu des réserves de notre association qui est, aux dires du directeur général des services, « trop bien gérée ») ont particulièrement affectée les membres du Comité Directeur. Cette dernière décision a totalement remis en cause notre philosophie de gestion depuis des décennies (pour mémoire, notre association a été créée en 1962), avec une vision à long terme et un aspect social primordial : gérer les dépenses en ayant toujours à l’esprit le meilleur pour notre association et ses membres, sans dilapider les réserves constituées depuis de nombreuses années ; maintenir, voire augmenter les recettes (négociation de remises commerciales, entretien de notre patrimoine immobilier afin d’en favoriser la location à des tarifs à plus de 50 % en dessous de ceux du marché, ...). Cependant, après une importante réflexion, le comité a maintenu en 2018 l’ensemble des actions et prestations.

Cette année, M. le Maire a une nouvelle fois décidé de baisser de moitié la subvention, ce qui met particulièrement en difficulté le CD dans ses choix.

Néanmoins, je ne doute pas que le futur comité travaillera dans la continuité, en préservant l’avenir du GAS. Je souhaite bon courage à ses futurs membres.

Office de tourisme de Colmar

À la question soulevée par le zapping ci-dessous, réponse d'un internaute bien informé : la remplaçante de Niess à l'OT serait Claire WEISS, belle-fille de Jean-Jacques WEISS. Sa nomination serait due à de réelles compétences de terrain, le sens du relationnel et du travail en équipe. Et non pas au fait que beau-papa soit un adjoint proche du maire.


10 juin 2019

Municipales 2020
Bernard FRIEDRICH

La mutation du Kangourou : quel est le point commun entre le rat et le kangourou ? YH, tout simplement, celui qui, à l'approche du naufrage, renie ses convictions (s'il en avait) et quitte le navire... Rester au côté de l'ami de Fillon n'est plus gage de succès, au contraire ; alors naviguons avec ceux qui semblent sous des vents plus favorables ! On pouvait s'y attendre... Mais en 2020 nous voterons plus pour des personnes de convictions et de caractère que pour des partis politiques. 10/6/2019

 

Le dessin de Phil datant de 2007 est tout à fait d'actualité : il suffit de remplacer « LE WAGNER » par...

8 juin 2019


LA « PESTE TOURISTIQUE »


DNA du 6/6/2019 - Courrier des lecteurs
Eric Winterstein, habitant de Colmar, réagit au dossier consacré à la rue des Marchands (DNA du 23/5/2019)

« Dans cet article, on trouve des commerçants heureux, ravis de la peste touristique qui envahit, dégrade, salit et étouffe la ville ». […] Où sont les habitants qui ne peuvent circuler qu’à grand-peine dans cette marée, qui ne peuvent plus inviter leurs amis, leur famille face à l’invasion permanente, qui ont des difficultés quotidiennes pour honorer des rendez-vous professionnels, se rendre chez le médecin, aller avec leurs enfants à l’école ?

La seule personne qui [dans cet article] a un point de vue pondéré est M. Schnell, libraire de son état. Je constate que c’est le seul marchand de produits culturels parmi tous les commerçants cités. Il estime que les Colmariens fuient le centre-ville. […]

Les Colmariens fuient, mais surtout ils sont chassés du centre-ville par les locations saisonnières, par les « valises à roulettes ». Colmar est en train de se transformer en décor de carte postale. Bientôt, face au fléau touristique, les rares habitants qui persistent à vouloir simplement vivre dans le centre-ville devront s’excuser de rentrer chez eux et d’interrompre le selfie d’un sans-gêne sur le pas de leur logement ».

7 juin 2019

Quand un commerçant ose se plaindre

Si de nombreux commerçants colmariens n'osent pas parler, c'est pour éviter les représailles, mais également pour ne pas subir ça. Depuis l'histoire du conservatoire, GM porte sur la place publique des courriers qui normalement devraient rester privés, désignant ainsi du doigt les vilains qui ont le culot de ne pas trouver merveilleux tout ce qu'il fait.
Puisque tout est aussi parfait qu'il le laisse entendre, on se demande pourquoi de plus en plus de Colmariens boudent le centre-ville et vont faire leurs emplettes à Houssen, Breisach, Sélestat, Mulhouse, Fribourg, Strasbourg...
D'ailleurs, Francis Martin de la librairie Hartmann mise en liquidation judiciaire en février dernier ne disait pas autre chose que Fabrice Schnell de "Lire et Chiner".
Notre cher maire apparaît de plus en plus déconnecté des réalités. Nous lui conseillons de relire d'urgence les commentaires de Colmariens sur le stationnement en centre-ville.