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18 juillet 2019

Bernard FRIEDRICH

Municipales 2020, c'est parti !

15 et 22 mars 2020 : les dates des prochaines municipales sont fixées. Ce qui pour le moment se tramait en sourdine devrait peu à peu s'étaler au grand jour... dans un contexte pour le moins flou et ambigu.

- Monsieur Meyer dont tout le monde salue la compétence, l'éthique et l'honnêteté, a publiquement renoncé lors de sa dernière réélection à briguer un nouveau mandat en 2020. Sage décision pour un homme de son âge après plus de 20 années d'un règne sans partage avec certes une saine gestion et de belles réalisations (surtout immobilières) mais aussi des choix et orientations "strictement personnels" discutables, des maladresses, voire des erreurs, et surtout un style et des méthodes confinant à un autoritarisme inutile et dépassé. Des rumeurs sur une "possible" nouvelle candidature circulent cependant, probablement initiées et soutenues par quelques fidèles pour qui "la soupe est bonne"... Fake news, sans hésitation ; homme d'une droiture exemplaire, conscient aussi des effets de l'âge et de l'usure du pouvoir, monsieur Meyer ne peut en aucun cas renier ses engagements et trahir ses électeurs d'hier. Il suffit de voir avec quelle hargne il s'accroche à l'exécution de son programme sans jamais infléchir la ligne fixée ! Donc "exit" avec honneur le prince... et place au renouveau ; car quelles que soient les qualités des responsables en place et les résultats obtenus, il est indispensable d'en changer périodiquement pour d'un œil neuf faire le point, innover et le cas échéant introduire de nouveaux objectifs, avec un style et des méthodes différents. Rien de pire qu'un responsable pétri de certitudes !

- Monsieur Y. Hemedinger, le "dauphin" d'hier, a du plomb dans l'aile depuis que celui qu'il a si obséquieusement servi durant tant d'années l'a publiquement discrédité en déclarant le "costume trop grand pour lui". Pour avoir usé et abusé si longtemps de l'homme, il est certainement le mieux placé pour juger de sa personnalité, de son caractère et de ses compétences. Quand le maître fait barrage à l'élève trop fidèle, la messe est dite. Mais l'intéressé n'a qu'une seule ambition : être maire de Colmar. Prêt à renier ses engagements et actions d'hier, il cherche donc des soutiens tous azimuts, sans toutefois dévoiler le moindre projet d'avenir. Il faut, pour lui, choisir son camp : "Meyer ou Hemedinger!"... pas très motivant ! Et vu son passé, certainement pas le gage d'un renouveau tant attendu.

- Probablement parti trop tôt (et de trop loin), sans réelle appréhension de l'importance de "l'engagement d'un élu municipal", monsieur B. Nicolas a assez rapidement jeté le manche, laissant un goût amer dans la bouche de ses soutiens qui croyaient avoir enfin trouvé "l'homme nouveau" pour Colmar.

- Certains ont alors évoqué la création une "coalition" des petites formations pour faire barrage à une liste de l'actuelle majorité. Certes, une possibilité, mais avec quel leader et quel programme ? Donc, pour le moment, une simple hypothèse ; plus facile à dire qu'à concrétiser.

- Monsieur Straumann, souvent évoqué dans "des configurations électorales" diverses. L'homme a du caractère, des compétences indéniables, des relations utiles aux bons échelons, une connaissance affinée du milieu, de l'expérience, du charisme et de l'empathie. Il a bien sûr des adversaires mais aussi des supporters, des qualités et des défauts, comme tout le monde. Un candidat potentiel crédible... s'il se déclare. Attendons !

- La possibilité existe aussi de voir faire acte de candidatures des femmes ou hommes d'autres horizons tentant de surfer sur la vague des résultats des élections européennes, voire d'une personnalité "providentielle" restée jusque-là dans l'ombre et dont le charisme et les qualités pourraient séduire les Colmariens avides de changement ; et ils sont nombreux. En effet, pourquoi ne pas rêver un peu ; nul n'est irremplaçable, personne ne détient la science infuse !

16 juillet 2019

Isabelle Kieffer
désespérée


Que cela se dise en termes choisis ou pas (tant la colère et la tristesse sont grandes), vivre normalement, agréablement, à Colmar tient du défi.
Habitués que sont les Colmariens à rester claquemurés chez eux lors de tous les événements dits festifs, ils n’ont pas répondu « présent » lors du passage du Tour : une ville morte, des avenues désertes. Les professionnels ayant à travailler au centre ont annulé, reporté, décalé leur activité ; d’autres n’ont vu ni patients ni clients et ont fait un chiffre d’affaire nul.

Réfléchir longtemps avant de prendre un rendez-vous, de prévoir quelques courses : stationner, où, à quel prix, quand, éviter les heures d’affluence des touristes, les rues barrées ou en travaux.
Ceux qui peuvent aller et venir à vélo ou à pied ont bien de la chance. Il faut être en bonne forme, ne pas avoir de jeunes enfants, de parents âgés, un handicap.

Devoir renoncer à ses commerçants de longue date avec lesquels on a tissé une relation de confiance, est-ce normal ? Se faire livrer plutôt que de risquer de ne pas trouver un stationnement et se priver ainsi d’un lien social et d’une sortie, est-ce normal ? Qu’un commerçant désespéré vous appelle pour dire « je viens vous chercher et vous ramènerai » est-ce normal ? On ose à peine avouer que l’on s’est résigné à aller hors-centre.

Pourquoi ne pas mettre la place Scheurer-Kestner en zone bleue ? Ce système fait ses preuves ailleurs, là où l’habitant n’est pas considéré comme une tirelire.
Quel bilan pour les navettes ? Quelles améliorations pour TRACE ?

La propreté : au point où on en est, il s’agit plutôt de salubrité. Corbeilles, poubelles, containers débordant pendant des jours et des jours sauf appel patient au service concerné débordé lui-aussi et en sous-effectif, puanteur, mouches, voire rats. Et pas qu’au centre où les repas et boissons pris dehors sont la règle. On sait bien que les déchets accumulés attirent d’autres déchets. Un coup de vent et ça atterrit sur les trottoirs, la chaussée, dans les jardins et recoins, sur les balcons.

La vie culturelle : quid du Colisée ? Rien ?
Ce n’est même plus la peine de consulter la liste des films programmés au CGR. Munster et Guebwiller, plus modestes, font mieux.

Le musée Unterlinden a des difficultés ? Rien d’étonnant, prix d’entrée prohibitif. Il serait temps de réfléchir aux tarifs. Il est loin le temps où j’y entrais plusieurs fois dans l’année pour revoir le retable et autres œuvres majeures. La société Schongauer : des notables fermés sur eux-mêmes, le prix de ses manifestations montre que l’ouverture à un public plus large, moins argenté, n’est pas une priorité. Et qu’elle est sinistre cette place, côté entrée et « Bains ». Aucune tentation d’y flâner.
Les touristes qui photographient à l’envi le « Bistrot des Lavandières » et la façade du « Vieux Pignon » consacrent-ils, ne serait-ce qu’une heure à ce musée ? Est-ce même prévu par les organisateurs de leur séjour ?

Le conservatoire : la cour du roi Pétaud. Consternant.

Désespérant, désespérés : on tourne en boucle, rien ne bouge, à moins d’un an des municipales, à part le triumvirat aux sobriquets variés qui entend-on ? Qui se détache ? Quelles propositions concrètes, modestes, réalistes, tenant vraiment compte de la vie quotidienne à Colmar pour ses habitants et ceux qui viennent y travailler ?

15 juillet 2019

Un futur ex-Colmarien répond à Yves Hemedinger


« Partageons cette belle ambition d’une ville moderne, à taille humaine avec des services publiques de qualité, une fiscalité modérée et une ville à la pointe du développement durable. »
Yves Hemedinger 15/7/2019


« Je suis Colmarien depuis 5 ans. J’ai bourlingué pas mal et j’hallucine depuis quelques temps quand je vois Colmar. C’est pour ça que je pars, avec ma famille.

Pas de dialogue avec les élus de Colmar. Ils se moquent même de nous. Par contre, pour avoir nos votes, sourires Colgate. Je lis les pages des élus pour avoir une idée de ce qui se passe. C’est du « moi ici », « moi avec ce personnage », « moi qui travaille », « moi qui mange », « moi qui serre des mains ». Vous n’avez pas autre chose à nous montrer ? On ne voit que vous !

Et vos rencontres avec des Colmariens ? (ne me parlez pas des fêtes des voisins, vous venez juste manger et faire vos photos !) Vous ne parlez pas avec nous, vous vous fichez de nous.

Le maire décide seul, et on n’est jamais consulté. Je pense à la Montagne Verte qui gonfle tout le monde. Pognon avant tout ! Le premier adjoint qui doit être bipolaire ! Une fois il ne cautionne pas ce que fait son patron et la fois d’après, Colmar est géniale et en pointe partout. Faut se décider !
Et ces gars-là veulent nous gouverner !

En plus, à Colmar, c’est la mafia ! Les commerçants, les associations ont peur des élus. Mais on est où ? Dans le Parrain ? Interdit de parler et de s’exprimer sinon on vous coupe les vivres ! Pareil pour les journalistes ! À la botte de la mairie ! Je pensais qu’ils avaient encore la liberté d’expression. Je parlais de mafia, et bien oui. Si on regarde les élus, tous potes d’un pote, ou fils ou fille de, ou de la famille proche ou éloignée. Et ces gens-là s’inquiètent plus pour leur revenu à la fin du mois. Rien à faire de Colmar. Si je deviens votre pote, vous me trouvez aussi un poste ?
De toute façon, tout le monde connaît ces pratiques à Colmar et ne fait rien.
Même quand il faut voter, seul face à vous-même, vous avez peur.

Heureusement pour moi, je n’aurai pas à choisir parmi tous ces clowns. Et les prochaines listes, ce sera quoi ? Une alliance de potes et de gars qui veulent le pouvoir et avoir leurs fesses au chaud et de l’argent qui tombe.
Et contrairement à ce que vous dites, Colmar n’est à la pointe de rien du tout, sauf celle de l’enfumage ! Pas assez d’arbres et de vert, le tri mal fait et mal géré, trop de touristes, trop d’hôtels et de gîtes, trop de magasins sans intérêt, trop de PV, trop à payer pour se garer, des transports en commun sans intérêt, trop de délinquance, trop de bling-bling. Je m’enfiche de vos vélos, on ne peut même pas rouler, je m’enfiche de vos tablettes, c’est mauvais pour nos enfants. Je m’enfiche de vos chiffres et vos calculs savants qui ne veulent rien dire. Je m’enfiche de vos poules, j’ai pas la place. Je peux juste dire que la ville est belle, surtout au centre et dans certains quartiers où on cherche les votes. Le reste, on oublie. Ça sert à quoi d’avoir une belle façade si l’intérieur est pourri ?

Et les Colmariens, au lieu de râler, descendez dans la rue, faites vous entendre, montez même une liste citoyenne ! Les gilets jaunes, eux, ont osé le faire contre le gouvernement !

Et les premiers de classe, les cow-boys défenseurs de leurs idoles, passez votre chemin. Y’en a marre de vos insultes. Et non, je ne donnerai pas mon nom. Je suis un futur ex-Colmarien et ravi de l’être. Ciao !

Cordialement, »

15/7/2019 12:55

14 juillet 2019


Pas de véritable concertation


Une fois de plus, une seule personne impose sa décision à 71 000 habitants-contribuables, les forçant à payer pour un aménagement qui va encore plus leur contrarier (pourrir ?) la vie au centre-ville, avec comme corollaire  l'aménagement d'un super écomusée pour les touristes.

Il [Gilbert Meyer] a fait de même pour le parking de la Montagne Verte, sacrifiant la vie et la santé des riverains avec des nuisances (bruit, vibrations et pollution) pendant des horaires de travail totalement anormaux (14h/jour, 6 jours/semaine), se traduisant par une dette alourdie de 23 millions (en attendant le coût des réparations des bâtiments riverains) ; cette fois, ce seront surtout les commerçants des zones concernées qui pâtiront de ce projet [l'aménagement de le place de la Cathédrale], hormis ceux concernés par l’activité touristique.

Bizarrement, aucun des 5 dossiers n’expose le devenir de la partie haute de la rue des Marchands, mais on peut deviner, aucune circulation n’étant indiquée sur le côté sud de la collégiale, que la circulation y sera interdite (pour le plus grand bonheur d’un adjoint qui y exploite des établissements avec terrasse).

Donc, on nous présente des projets d’aménagement qui vont sanctuariser (scléroser ?) le pourtour de la collégiale, en rejetant tout accès en voiture aux personnes à mobilité difficile, ainsi qu’aux participants aux offices religieux, sans indiquer quel serait l’accès le plus proche ; mais on peut supposer qu’il leur faudra aller au nouveau parking (payant) de la Montagne Verte, dont on assurerait ainsi un remplissage meilleur que les récents parkings Bleyle et St Josse (avant la neutralisation du parking de la Montagne Verte).

Comment se prononcer sans ces précisions, sans connaître le sens de circulation dans la Grand-Rue ? Sans connaître les horaires d’ouverture des parkings (fermés les dimanches, pour le plus grand bonheur des visiteurs) ?

Bref, avant d’engager de nouvelles dépenses, une démarche intelligente [...] serait de recueillir l’avis des commerçants et des Colmariens. Évidemment, cela reviendrait à donner aux Colmariens la maîtrise de leur avenir, ce que l’équipe municipale actuelle n’a jamais su faire.

Pour terminer, il est symptomatique que les observations formulées sur le site de la mairie ne soient pas visibles, comme l’ont été celles faites pour les travaux de la Montagne Verte : l’absence de remarques positives démontrerait bien la non adhésion à la nouvelle lubie du maire.

Cordialement,

G.F. - 14/7/2019 09:13

France Culture


Municipales : les Français se détachent des partis politiques


Qu'attendent les Français pour les élections municipales ? A neuf mois de l'échéance, l'institut OpinionWay a mené l'enquête. Et la tendance se confirme : les citoyens ont envie de changement !



[Extraits] « Les éventuels futurs candidats aux municipales sont prévenus : les deux tiers des Français (71%) affichent, dans ce sondage, leur préférence pour une liste dont le programme aurait été co-construit avec les habitants plutôt qu'un projet dessiné uniquement par le candidat et son équipe.

Pour les municipales aujourd'hui, la marque, le parti politique, ne comptent presque plus, selon une enquête d'OpinionWay pour Cap Collectif.

D'après cette étude réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 1001 personnes constitué selon la méthode des quotas, les Français sont 68% à vouloir plus de femmes candidates qu'en 2014, plus de jeunes (67%), plus de personnes du secteur privé (61%), plus de candidats issus des minorités (50%). Mais surtout, dans la lignée des résultats de la dernière présidentielle, ils confirment cette prise de distance vis-à-vis des formations politiques. Ils sont, par exemple, 66% à plébisciter la candidature de plus de personnalités sans étiquette politique.

Quand on leur demande le critère qui déterminera leur vote aux élections municipales, ils répondent à 63% le projet du candidat, 21% pour le profil du candidat, et 14% seulement le parti politique du candidat.

Dans ce profil, justement, l'expérience politique ne pèse plus grand chose, toujours selon cette enquête. Un chef est peut-être "fait pour cheffer" comme le disait Jacques Chirac, mais expérimenté ou non, peu importe manifestement pour les Français. Ils souhaitent voir des candidats conscients des enjeux locaux, territoriaux, et surtout prêts à les écouter. 

"Que ce soit la visibilité médiatique, l'éloquence, la capacité à s'exprimer qui est une qualité politique depuis l'Antiquité, ce sont des éléments qui jouent aujourd'hui beaucoup moins que des qualités d'ordre relationnel : l'écoute ou la capacité à prendre en compte les propositions des habitants par exemple" explique Frédéric Micheau. 

"Il ne suffit pas de déclarer des intentions, d'ouvrir des plateformes numériques ou de faire des réunions publiques. Il faut redéfinir la gouvernance des modes de décision. Cela ne signifie pas créer des dispositifs à côté d'un système de décision pour collecter des votes et des commentaires. Ce n'est pas non plus mettre les citoyens à la place des politiques ou des experts. On doit repenser l'ensemble du schéma : il y a des élus, des fonctionnaires territoriaux, des experts, des citoyens. Et on doit repenser l'ensemble de l'élaboration de la décision pour trouver une place à chacun et faire en sorte que chacun puisse savoir quelle est la partition jouée par les autres acteurs dans la composition de la décision". Cyril Lage

Journaliste
Rosalie Lafarge
Avec la collaboration de
Eric Chaverou, Maxime Tellier, Nathalie Lopes


Pour consulter l'intégralité de la publication cliquer ⇒ ici 

DÉBAT - 20 JUILLET 2019 - COLMAR

COLMAR : VILLE EUROPÉENNE

Avec Madame Stéphanie VILLEMIN, Ancienne candidate aux élections législatives (2017) et Monsieur Tristan DENECHAUD, conseiller municipal à Colmar.

Echanges animés par Madame Axelle JEHL, Directrice Générale du Think Tank « Europe et Démocratie ».

Le 20 juillet 2019, à partir de 10h30.

Au Café Restaurant Schongauer - Musée Unterlinden, Place Unterlinden, 68000 Colmar.



13 juillet 2019

[Récréation : une publication d'Eric Straumann]

« Ne deviens pas maire si tu ne veux pas voir du crottin de cheval devant ta porte. »

Proverbe créole