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5 octobre 2019

Future nouvelle prison rue d'Agen à Colmar (suite)

Simple question de méthode, cher "Maître" !

☐ L'implantation de la future "structure pénitentiaire d'accompagnement (SAS) à la sortie des détenus" rue d'Agen inquiète les habitants du quartier ? Et alors ? dixit le maire, je vais lors, d'une réunion ou par une de mes "lettre du maire", leur expliquer la pertinence de ce choix. Il suffira de leur faire comprendre que l'établissement SAS n'a plus rien à voir avec une prison (sans pour autant tomber dans le piège du "centre aéré")... et que le choix de Colmar pour l'accueillir est une excellente chose pour la Ville,ce qui est indiscutable.
Cela étant, comment faire pour que le courrier du maire ne devienne pas "la lettre aux sans dents de la rue d'Agen" ? Exercice délicat dès lors que l'on considère que l'argumentation avancée n'a pas été "servie" aux riverains des Erlen pour justifier le choix inital de leur secteur !
Il n'est pas question de remettre en cause l'opportunité de l'opération "SAS". Mais une fois encore, la pertinence des méthodes de gestion du projet reste sujet à caution, le citoyen ayant de plus en plus souvent le sentiment d'être victime d'un simulacre de consultation et d'être mis devant le fait accompli.
[Bernard Friedrich]


☐ L'accueil de cette structure est une bonne chose pour Colmar. Toutefois, "qui peut le plus peut le moins"... C'est en ces termes que j'ai indiqué en réunion de Colmar Agglomération que si l'emplacement dans le quartier Sud pouvait accueillir une structure sur 8 ha, il est a fortiori en mesure d'en accueillir une qui ne nécessite que 2 ha. J'ai signalé que les habitants des rues d'Agen, de la Fecht et de leurs abords ne devaient pas être moins considérés que les autres et qu'il était urgent de leur expliquer la situation et de prendre en compte leurs doléances, à défaut d'avoir pris la peine de les consulter auparavant !
[Victorine Valentin]

Jaloux du succès grandissant de son rival Tristan Denéchaud, Gilbert Meyer alias Chwouldi n'a pas hésité à réactualiser sa page Chilbert Meyer officiel.
À partager sans modération.


Airbnb : à Ribeauvillé, le maire Jean-Louis Christ tape du poing sur la table

Déjà le 13 mai 2018 Colmarinfo écrivait : « La municipalité colmarienne ferait bien de s'inspirer de la politique moins orientée « tourisme de masse », initiée par le premier magistrat de Ribeauvillé, Jean-Louis Christ, qui ambitionne une ville « riche de ses habitants plutôt que de touristes ». Que dit-il ? « L'explosion des gîtes constitue une véritable menace pour le bien vivre et le lien social dans nos collectivités. » Et d'appeler promoteurs immobiliers, banques et propriétaires à prendre leur responsabilité.

Mais faire appel à la raison n'a pas suffi à calmer les spéculateurs sans foi ni loi qui ont dû bien se bidonner. Comme J-L Christ n'est pas du genre à abandonner sa ville aux mains de prédateurs à la voracité sans limite, il a décidé de durcir le ton et d'appliquer désormais des mesures coercitives telles que l'autorisation de changement d’usage pour les logements d’habitation, obligatoire si le meublé de tourisme change de propriétaire. Une nouvelle décision sera prise par la Ville qui pense aussi interdire de louer dans une copropriété.



4 octobre 2019

BRÈVES


☐ Gilbert Meyer avait annoncé que ce mandat serait le dernier. « J’ai dit cela, il y a six ans », répond à 20 MINUTES l’intéressé, qui n’exclut donc pas se représenter en 2020. Pour lui, il y aurait prescription ! Sommes-nous bêtes de ne pas y avoir pensé !


☐ En attendant, il met en avant une « enquête d’opinion » publiée en décembre 2018 qui le créditerait « de 95 % d’opinion favorable ». Sauf que là il ment. Ce que l'enquête d'opinion mesurait, c'était la "notoriété" des candidats potentiels aux municipales. On peut d'ailleurs s'étonner qu'il y ait encore 5% des sondés pour qui Meyer Gilbert, à la tête de la Ville depuis un quart de siècle, soit encore un parfait inconnu.


☐ [À propos du dernier faux sondage]
Faux sondage ? Qui est responsable ? Je l'ignore ; mais cela ressemble assez à cette histoire de quenelle malodorante de la dernière campagne... dont l'auteur était probablement du camp de celui qui a poussé des cris d'orfraie appuyés par une plainte écrite (dont on n'a plus jamais entendu parler).
Bernard Friedrich

[Récréation]

- Il est partout ce Gilbert Meyer.
- C’est qui ?
- Un vigneron de Voegtlinshoffen 😂
- Oui décidément partout 🤣

☐ C'est grâce à l'article de 20 MINUTES sur les poules de Gilbert Meyer, qu'il est devenu maire dès le 1er tour en 2014, j'en suis convaincu.

☐ En tout cas, grâce à son excellent 95% d’opinions favorables, Chwouldi se place derrière Ceaucescu mais relègue quand même Poutine à la 3ème place.

☐ Il faut aimer la vie pour planter des arbres. Il en est qui n’aiment que le pognon. Ils plantent donc des horodateurs.

3 octobre 2019

Future nouvelle prison rue d'Agen à Colmar

TRISTAN DENÉCHAUD

TRANSPARENCE et DEVOIR DE VÉRITÉ obligent, nouveau sujet aujourd’hui : la future nouvelle prison rue d’Agen à Colmar.

Tout d’abord, soyons précis. Il y a prison et prison, et dans notre cas, nous parlons d’une structure d’accompagnement vers la sortie (SAS) de détenus, un établissement d'un genre nouveau qui s'adresse à des détenus en fin de peine, ou condamnés à moins d'un an de prison. Elle est destinée, et c’est parfaitement louable, à les aider à préparer leur sortie, à les faire bénéficier d’une formation professionnelle et à leur proposer des projets de réinsertion.

Cette future structure de 120 places – dont dix destinées à la détention lors de tenue de procès d'assises - n'a plus rien à voir avec le projet initial d'une nouvelle maison d'arrêt de 550 places, évoqué en 2017, avec un emplacement dans les quartiers Sud. Sachant par ailleurs que l'actuelle maison d'arrêt de Colmar, rue des Augustins, en plein centre-ville, fermera dès l'entrée en fonction de la nouvelle prison départementale de Lutterbach (à priori début 2021).

✅ Nous préférons considérer le verre à moitié plein en y voyant avant tout un lieu créateur d’emplois, un endroit de réinsertion, en lien avec les associations locales et des intervenants au service de la formation professionnelle. Mais si la proximité du service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) et de Pôle Emploi, en pleine zone artisanale, a pu plaidé pour la localisation rue d’Agen, il reste encore beaucoup d’inconnues au sujet des SAS pour juger si l’emplacement est réellement pertinent. En théorie, Colmar devrait accueillir les délinquants parmi les moins dangereux, et plutôt en bonne voie de réinsertion, ce qui est loin d’être forcément le cas dans l’actuelle maison d’arrêt au centre-ville. En revanche, on ignore à ce jour presque tout du régime carcéral des détenus : seront-ils totalement enfermés ou pas ? qu’en sera-t-il des visites ? toutes les fenêtres auront-elles des barreaux ? Bref, tout cela ne s’improvise pas.

❎ Or, le problème ici, c’est une nouvelle fois la MÉTHODE ! Faisant croire à un cadeau aux quartiers Sud, porteur électoralement parlant, le tout sans concertation préalable (alors même que la rumeur enflait depuis plusieurs mois), Gilbert Meyer fait du Gilbert Meyer, opportunément, à quelques mois des élections municipales. Certes, la présence d’une prison peut améliorer la sécurité du quartier, avec davantage de passages de forces de l’ordre ou de vigiles, mais l’implantation a-t-elle été suffisamment réfléchie, alors même que la rue d’Agen appartient à la première couronne autour du centre-ville de Colmar ? La question méritait d’être posée… Une chose est sûre, nous redoublerons de VIGILANCE sur ce sujet, et tant d’autres.



2 octobre 2019

Faux sondage à Colmar


Dessin de Phil - DNA


20 MINUTES

Municipales 2020 à Colmar :

Un faux sondage sème la zizanie avant les élections

Selon nos informations, la commission des sondages a été avisée de ce faux ce mercredi

Nils Wilcke
Publié le 02/10/19 à 17h29 — Mis à jour le 02/10/19 à 17h52

À Colmar, dans le Haut-Rhin, un faux sondage sur les candidats potentiels ou déclarés a fuité dans la presse.
Ce faux contrefait la charte graphique de l’institut de sondages OpinionWay, qui dénonce auprès de « 20 Minutes » une atteinte à sa réputation.
Le document, dont l’origine reste à déterminer, jette une lumière crue sur l’ambiance tendue à Colmar pour ces municipales entre le maire sortant et son adjoint mais aussi entre LREM et le Modem.
L’affaire à fait l’effet d’une petite bombe dans le milieu politique de la ville de Colmar, dans le Haut-Rhin. A six mois des élections municipales, un faux sondage sur les candidats potentiels ou déclarés a fuité dans la presse, comme le relate le quotidien régional L'Alsace. Le document, qui contrefait la charte graphique de l’institut de sondage OpinionWay, fait bondir la société parisienne. « Nous sommes stupéfaits », réagit auprès de 20 Minutes Frédéric Micheau, le directeur des études d’opinion d’OpinionWay. «C’est clairement une atteinte à notre réputation», poursuit-il, sans exclure de déposer plainte. Selon nos informations, la commission des sondages, chargée de contrôler les sondages électoraux, a été avisée de ce faux ce mercredi.
« En général, on distingue les crypto-sondages, qui sont faits au sein des formations politiques mais qui ne sont pas destinés au public, des pseudo-sondages, qui sont créés pour se donner du crédit ou manipuler, explique Frédéric Micheau. Dans le cas de Colmar, on est en pleine manipulation », observe cet expert des sondages, auteur de La prophétie électorale (éditions du Cerf) sur le sujet.

« Une lutte sans pitié pour le pouvoir »

Ce faux, dont l’origine reste à déterminer, jette une lumière crue sur l’ambiance tendue à Colmar pour ces municipales. En cause, la « lutte sans pitié pour le pouvoir » à laquelle se livrent les camps LREM et du Modem d’une part, et entre le maire sortant Gilbert Meyer et son premier adjoint Yves Hemedinger d’autre part, pour prendre la tête de la capitale des vins d’Alsace, selon un observateur de la vie politique alsacienne qui tient à garder l’anonymat.

Le faux sondage sur les municipales à Colmar dont les résultats ont fuité dans la presse. À qui profite ce faux sondage ? Au candidat Modem Tristan Denéchaud, crédité d’un score deux fois plus élevé que celui de son adversaire la LREM Stéphanie Villemin ? Ce dernier nie en être à l’origine tout en minimisant son impact. « On a fait beaucoup de bruit pour rien, réagit-il auprès de 20 Minutes. Je ne l’ai même pas diffusé à mon équipe dès que j’en ai été avisé et j’en suis la première victime puisqu’il me rend suspect ».

Reléguée en dernière position par ce document, la candidate LREM Stéphanie Villemin investie le 5 septembre dernier, ne cache pas son écœurement. « C'est lamentable, je suis rentrée en politique il y a trois ans après le discours d’Emmanuel Macron à Strasbourg justement pour lutter contre ces petites magouilles », explique la candidate, qui réfléchit à l’éventualité de porter plainte.
« J’espère que les coupables seront retrouvés »Le document n’est pas tendre avec le premier adjoint au maire de Colmar, Yves Hemedinger, positionné troisième, derrière le maire Gilbert Meyer et le patron des Républicains dans le Haut-Rhin, le député Eric Straumann. Ce dernier évoque « une farce qu’il ne faut pas prendre au sérieux ». Tout en affirmant son « intime conviction » que le maire sortant se représentera.

L’actuel maire de Colmar avait annoncé que ce mandat serait le dernier. « J’ai dit cela, il y a six ans », répond à 20 Minutes l’intéressé, qui n’exclut donc pas se représenter en 2020. En attendant, il met en avant une « enquête d’opinion » publiée en décembre 2018 qui le créditerait « de 95 % d’opinion favorable ». Manière de signaler qu’il est toujours dans la course pour les municipales.
Le texte n’a pas fait rire le premier adjoint Yves Hemedinger qui prévient qu’il ne « laisserait pas passer ce qui pourra s’apparenter à de la diffamation » sur son compte Facebook. « J’espère que les coupables seront retrouvés », ajoute-t-il. Ambiance.